samedi 2 octobre 2010

Copernic: la justice enquête toujours

Le juge d'instruction antiterroriste Marc Trévidic, chargé du dossier de l'attentat de la rue Copernic, a expliqué la longueur de l'enquête, ouverte il y a 30 ans, par le temps perdu à suivre une "mauvaise piste" au départ, celle de l'extrême droite, poussée par "certains politiques".


Evoquant dans le Journal du Dimanche les débuts de l'enquête, il raconte qu'elle était initialement "partie sur une mauvaise piste, celle de l'extrême droite". "A l'époque certains politiques ont pris leurs désirs pour des réalités, alors que le patron de la brigade criminelle, le commissaire Leclerc, avait déjà une vision assez claire du dossier et se posait la question de la piste palestinienne", explique-t-il.


M. Trévidic note que "le juge Bruguière avait gardé le dossier ouvert". "Il faut lutter contre l'idée que l'on arrivera à rien dans les vieux dossiers de terrorisme, c'est le contraire. On peut faire de celui-ci un emblème, montrer que la France ne lâche pas, que l'on oublie jamais un attentat à Paris", ajoute-t-il. Trente ans après, la justice espère toujours obtenir du Canada l'extradition d'Hassan Diab, interpellé dans ce pays en 2008, et considéré comme le poseur de la bombe qui a tué le 3 octobre 1980 quatre personnes et en a blessé une quarantaine d'autres à proximité de la synagogue de la rue Copernic à Paris.


http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2010/10/02/97001-20101002FILWWW00397-copernic-la-justice-enquete-toujours.php

AUXERRE - Quatre enfants décèdent dans l'incendie de leur appartement

Quatre enfants âgés de 1 à 10 ans ont péri samedi matin dans l'incendie de leur appartement, à Auxerre, qui a blessé les deux parents et trois autres enfants, a indiqué le procureur de la République d'Auxerre.


Selon François Pérain, les pompiers ont été alertés à 7 h 03 samedi et sont arrivés dix minutes plus tard devant un immeuble de quatre étages situé dans le quartier populaire de Sainte-Geneviève. Dans un appartement déjà en flammes, ils ont retrouvé les quatre victimes de 1, 6, 7 et 10 ans "dans leurs chambres".


Le cinquième enfant de cette "fratrie recomposée" a été transporté à l'hôpital de Garches, dans les Hauts-de-Seine, de même que les parents et deux cousins "intoxiqués par le dioxyde de carbone", a poursuivi le représentant du parquet. L'incendie est parti "de l'une des trois chambres de l'appartement", a précisé le magistrat, indiquant qu'une enquête judiciaire avait été ouverte pour connaître les causes du décès. Un expert est attendu samedi après-midi sur les lieux.


http://www.lepoint.fr/societe/auxerre-quatre-enfants-decedent-dans-l-incendie-de-leur-appartement-02-10-2010-1244133_23.php

Bertrand Cantat sera sur scène ce soir à Bègles

Bertrand Cantat, le chanteur de Noir Désir devrait bien chanter ce samedi soir au Festival des Terres Neuves à Bègles (Gironde). Selon RTL, l'information que Le Parisien-Aujourd'hui en France donnait dès jeudi a été confirmée. Pour la première fois depuis la mort de Marie Trintignant, pour laquelle le chanteur, accusé de l'avoir battue à mort, a fait quatre ans de prison en Lituanie, Cantat va rechanter en public.


Une nouvelle que ses fans ont applaudie. Les places d'ailleurs se sont arrachées et le concert affiche complet. Ce samedi soir, le chanteur de Noir Désir fera son come back au côté du groupe rock bordelais Eiffel. Romain Humeau, le chanteur d'Eiffel est très proche de Cantat. Ils ont plusieurs fois enregistré ensemble. En 2008, Bertrand Cantat mettait en ligne une reprise du «Temps des cerises», enregistrée avec Romain et sa compagne Estelle et il a également participé aux choeurs de la chanson d'Eiffel, «A tout moment la rue ».


Ce soir, Cantat pourrait chanter trois titres avec Eiffel.
http://www.leparisien.fr/loisirs-et-spectacles/bertrand-cantat-sera-sur-scene-ce-soir-a-begles-02-10-2010-1092345.php

Pus de gasoil à Ajaccio et Bastia

La quasi-totalité des stations-service d'Ajaccio et Bastia ne fournissaient plus de gasoil hier après-midi, les livraisons de ce carburant étant interrompues en raison de la grève affectant le terminal pétrolier de Fos-Lavera (Bouches-du-Rhône), a constaté une journaliste de l'AFP.


"Nous n'avons plus de gasoil depuis la fin de la matinée, toutes les pompes sont à sec", a déclaré à l'AFP une employée d'une station-service située dans l'agglomération d'Ajaccio. Pour prévenir une pénurie, la préfecture de Corse a décidé jeudi de limiter l'approvisionnement en gasoil à "30 litres par véhicule et par jour pour les véhicules légers", à "50 litres par véhicule et par jour pour les poids lourds" et d'interdire "la distribution de carburants dans les récipients portables".


Mesures difficilement applicables, selon l'avis des pompistes, les automobilistes s'étant rués dans les stations services pour faire le plein. Un bateau pour la Corse est depuis hier dans la file d'attente des terminaux pétroliers de Fos-Lavera. Si la situation se débloque lundi, il sera prioritaire et la Corse sera donc approvisionnée mercredi en gasoil, seul carburant concerné par la pénurie.


Si le conflit social se poursuit, un approvisionnement via l'Italie ou la Sardaigne est envisagé. Une trentaine de stations-service sont autorisées à alimenter les véhicules prioritaires (ambulances et pompiers).


http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2010/10/02/97002-20101002FILWWW00322-pus-de-gasoil-a-ajaccio-et-bastia.php

Il insulte des gendarmes sur Facebook : 3 mois ferme

Un homme de 19 ans qui avait insulté des gendarmes sur Facebook a été condamné vendredi à trois mois de prison ferme par le tribunal correctionnel de Brest, selon le parquet. En janvier, à la suite d'un contrôle routier à l'issue duquel il avait dû rentrer à pied, le jeune homme avait publié sur Facebook des propos injurieux envers les gendarmes du Faou, dans le Finistère.


Les militaires étaient tombés par hasard sur ces insultes restées en ligne durant trois mois. Les propos injurieux ont été considérés comme un "outrage public" par le tribunal qui a également condamné l'homme, absent à l'audience, à verser 1.200 euros de dommages et intérêts aux gendarmes. Internet sans Frontières, association travaillant à la promotion de la liberté d'expression sur internet, a déploré dans un communiqué la "sévérité inédite" de la peine, relevant qu'il s'agit de "la première fois en France qu'un individu est condamné à de la prison ferme pour ce type de faits".
http://lci.tf1.fr/france/justice/2010-10/il-insulte-des-gendarmes-sur-facebook-3-mois-ferme-6087074.html

vendredi 1 octobre 2010

.Des braqueurs arrêtés à Marseille

Des malfaiteurs armés ont été arrêtés ce matin dans les quartiers Nord de Marseille alors qu'ils s'apprêtaient à attaquer un fourgon banalisé chargé de ravitailler des distributeurs automatiques de billets, a-t-on appris de source proche de l'enquête. L'opération a été menée par les policiers de la brigade anti-gang de Marseille et leurs collègues de la PJ de Toulon.


La cible des braqueurs était un fourgon banalisé de la société Loomis qui allait ravitailler des distributeurs automatiques de billets, a précisé la même source. Les policiers avaient mis en place près de l'Estaque (16e arrondissement) un dispositif destiné à intercepter le gang composé d'au moins trois hommes au moment ou il passait à l'attaque. Cette équipe est susceptible d'avoir commis d'autres vols à main armée sur toute la région, selon la même source.


Les braqueurs ont été placés en garde à vue au siège de la brigade de répression du banditisme (BRB) de Marseille, cependant que des perquisitions sont en cours dans l'après-midi. Avec le qualificatif d'association de malfaiteurs en vue de commettre des hold-up, la garde à vue des personnes arrêtées peut aller jusqu'à 96 heures, selon une source judiciaire.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2010/10/01/97001-20101001FILWWW00574-des-braqueurs-arretes-a-marseille.php

Emplois fictifs : le procès de Chirac repoussé au mois de mars

Le tribunal correctionnel de Paris a décidé vendredi de repousser à l'an prochain le procès de Jacques Chirac dans l'affaire des emplois fictifs de la Ville de Paris. Il se déroulera du 7 mars au 8 avril 2011.


L'ancien chef de l'Etat, redevenu justiciable ordinaire, est poursuivi pour « abus de confiance » et « détournement de fonds publics ». L’ex- locataire de l’Elysée a été renvoyé en correctionnelle pour son implication supposée dans 21 contrats de chargés de mission fictifs à la Ville de Paris, entre 1992 et 1995. La juge Xavière Simeoni a estimé que l’ancien maire de la capitale a eu une « activité déterminante » dans la mise en place et le recrutement de ces agents qui visaient à « asseoir » son « influence politique ». Jacques Chirac a toujours contesté l’existence d’un tel système.


Des proches en faveur d'une «dispense de procès pour état de santé»


La décision de la présidente de la 11e chambre, Dominique Pauthe, tient au fait de pouvoir joindre au dossier parisien une procédure similaire en cours à Nanterre (Hauts-de-Seine). La défense comme le ministère public avaient demandé le report du procès sur les emplois fictifs de la ville de Paris pour connaître le sort réservé à Jacques Chirac dans ce dossier. La procédure, instruite par le juge Gazeaux, concerne sept emplois fictifs pour lesquels l'ex-chef de l'Etat a été mis en examen, pour prise illégale d'intérêts. Le réquisitoire «définitif» du parquet dans cette affaire devrait être transmis au juge d'instruction «en tout début de semaine prochaine».


Dans le cercle des proches de l'ancien président de la République, on a carrément évoqué la «dispense de procès pour état de santé», selon les informations recueillies par «le Parisien» - «Aujourd'hui en France». Jacques Chirac, qui aura 78 ans le 29 novembre, serait «déprimé».


La fixation des dates du procès intervient quatre jours après le vote par le Conseil de Paris d'un accord avec l'UMP et Jacques Chirac, indemnisant la Ville à hauteur de 2,2 millions d'euros. En échange, la Ville a informé le tribunal qu'elle retirait sa constitution de partie civile, a confirmé Dominique Pauthe.
http://www.leparisien.fr/faits-divers/emplois-fictifs-le-proces-de-chirac-repousse-au-mois-de-mars-01-10-2010-1091031.php

Info TF1 News - Braquage et coups de feu à Fontenay-sous-Bois

Deux hommes armés ont braqué ce matin vers 11h30 une bijouterie du centre commercial de Val de Fontenay (94). Un vigile a été blessé d'un coup de crosse à la tête. Un tir d'arme à feu a été tiré par les braqueurs lors de leur fuite. Les deux individus ont réussi à prendre la fuite sans que l'on sache pour l'instant, s'ils ont réussi à s'emparer d'un butin.


http://lci.tf1.fr/filnews/france/b-info-tf1-news-b-braquage-et-coups-de-feu-a-fontenay-sous-bois-6084191.html

Jérôme Kerviel fixé mardi sur son sort

Le tribunal correctionnel de Paris, qui s'est donné trois mois de réflexion, rendra mardi son jugement dans le procès hors normes de Jérôme Kerviel, l'ancien trader de la Société Générale poursuivi pour une perte record de près de 5 milliards d'euros début 2008.


L'accusation a requis cinq ans de prison dont quatre ferme à l'encontre du jeune homme de 33 ans, originaire d'une petite ville de Bretagne et devenu un symbole des dérives de la finance mondiale.


Jugé pour avoir pris sur les marchés financiers des positions spéculatives de dizaines de milliards d'euros, dissimulées à l'aide d'opérations fictives et de fausses écritures, il encourt un maximum de cinq ans d'emprisonnement et 375.000 euros d'amende pour "abus de confiance", "faux et usage de faux" et "introduction frauduleuse de données dans un système informatique".


La Société Générale, partie civile, lui réclame de son côté 4,9 milliards d'euros de dommages et intérêts, somme astronomique qu'elle estime avoir perdue par sa faute.


Au dernier jour du procès, qui s'est déroulé du 8 au 25 juin, l'avocat de Jérôme Kerviel, Me Olivier Metzner, a demandé la relaxe pour l'essentiel des faits qui lui sont reprochés, ne plaidant coupable que de l'introduction frauduleuse de données.


Au fil de trois semaines de débats devant la 11ème chambre, qui a entendu une trentaine de témoins, Jérôme Kerviel n'a pas dévié de sa ligne de défense.
Il a admis avoir perdu le sens des réalités, évoquant plusieurs fois la "spirale" dans laquelle il s'est laissé entraîner.


Mais il a affirmé, encore et encore, que sa hiérarchie l'avait laissé faire, voire encouragé à prendre des risques démesurés dès lors qu'il gagnait de l'argent, sa défense soutenant qu'aucune "limite" ne lui avait été clairement fixée.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2010/10/01/97001-20101001FILWWW00361-jerome-kerviel-fixe-demain-sur-son-sort.php

La procureure échoue face aux "trafiquants de la Préfecture"

La file d'attente pour étrangers devant la préfecture de Bobigny est si longue qu'un trafic de places s'y est développé. La procureure tente d'y mettre fin, mais les magistrats du siège jugent qu'il n'y a pas matière à condamnation.
Six relaxes au terme d'une audience éclair. Six revendeurs de places de file d'attente ont été jugés ce 30 septembre, en comparution immédiate, devant le tribunal correctionnel de Bobigny. Après deux jours de gardes à vue. Pour avoir monnayé leur place, entre 10 et 50 euros, dans l'interminable file d'attente pour étrangers devant la préfecture de Seine-Saint-Denis. Une file d'attente où se pressent 1500 hommes et femmes chaque jour, le plus souvent pour le renouvellement de leur carte de séjour. Ces revendeurs se postent en général dès la veille devant le bâtiment.
Ce petit commerce est-il illégal? Pas vraiment, puisque les juges n'ont pas retenu la qualification surprenante d'extorsion de fonds. La peine encourue est en effet de 7 à 10 ans de prison et de 100 à 150 000 euros d'amende. Le parquet de Bobigny n'a manifestement pas été convaincu par les juges du siège qui, en juin, en août et en septembre, ont déjà jugé trois affaires similaires. Avec pour résultats, deux relaxes et une amende de 100 euros avec sursis.


Le parquet de Bobigny indique que l'extorsion de fonds est la seule qualification possible, puisque les enquêteurs ont observé qu'il s'agit d'une bande organisée de rabatteurs qui exploite la vulnérabilité d'une population ayant besoin d'un titre de séjour. "Le fait que le tribunal a condamné une fois prouve que notre analyse n'est pas absurde", indique-t-on au parquet. Parquet qui a fait appel pour chaque relaxe.


Plusieurs magistrats de Bobigny ne cachent pas leur agacement. Une irritation parvenue aux oreilles d'un des deux principaux syndicats de la profession. "C'est une répression absurde et inefficace, s'indigue Benoist Hurel, secrétaire général adjoint du Syndicat de la magistrature. Au lieu de s'attaquer aux revendeurs de places, mieux vaudrait prendre des mesures efficaces pour éliminer cette file d'attente indigne. Les magistrats ont mieux à faire que de pallier les carences des préfets."
http://www.lexpress.fr/actualite/societe/justice/la-procureure-echoue-face-aux-trafiquants-de-la-prefecture_923962.html

La date du procès Chirac fixée vendredi

La date du procès de Jacques Chirac dans l'affaire des emplois fictifs de la Ville de Paris doit être fixée cet après-midi par le tribunal correctionnel de Paris, qui doit trancher entre cet automne et début 2011. Le président de la 11ème chambre, Dominique Pauthe, va décider s'il maintient le procès aux dates du 8 novembre au 8 décembre initialement choisies, ou s'il le reporte au début de l'an prochain afin de joindre au dossier parisien une procédure similaire en cours à Nanterre (Hauts-de-Seine). Une source judiciaire a fait savoir mi-septembre que le parquet de Paris allait demander le report.


Redevenu justiciable ordinaire depuis la fin de son mandat à l'Elysée, Jacques Chirac est renvoyé devant la justice pour "détournement de fonds publics" et "abus de confiance", délits passibles de 10 ans de prison et 150.000 euros d'amende.


Cette "audience de fixation" intervient quatre jours après le vote par le Conseil de Paris d'un accord indemnisant la Ville à hauteur de 2,2 millions d'euros, dont 1,65 millions d'euros versés par l'UMP et 550.000 euros par l'ancien président de la République. En échange, la Ville a retiré sa constitution de partie civile, allégeant considérablement la pression sur Jacques Chirac. Le procès s'annonçait en effet non seulement sans victime, mais aussi sans accusation puisque le parquet avait requis un non lieu durant la procédure.


De nouveaux plaignants - des contribuables parisiens et un syndicat d'employés municipaux - viennent toutefois d'annoncer leur décision de se constituer parties civiles. Il leur reviendra de porter la contradiction face à la défense.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2010/10/01/97001-20101001FILWWW00315-la-date-du-proces-chirac-fixee-vendredi.php

jeudi 30 septembre 2010

Val-d'Oise : plainte pour mauvais traitements contre une maison de retraite

La plainte déposée le 15 septembre par l'Association française protection assistance personnes âgées (AFPAP) contre la maison de retraite Zemgor à Cormeilles-en-Parisis concerne d'éventuels "mauvais traitements à l'encontre des personnes âgées", selon une source proche du dossier, qui précise que l'enquête a été confiée à la brigade de recherche de la gendarmerie d'Argenteuil (Val-d'Oise).


"Nous avons été saisis par un médecin gériatre (...) qui dénonce des dysfonctionnements graves, des maltraitances et négligences sur le plan médical, humain et sanitaire", explique l'AFPAP dans un communiqué. Ces révélations "sont corroborées par le témoignage d'un médecin coordonnateur de l'établissement", est-il ajouté. Les deux médecins qui travaillaient au sein de l'établissement ont démissionné. Ils dénoncent notamment des "patients mal pris en charge", un manque de "soins d'hygiène", des "problèmes de déshydratation, de dénutrition", "pas de qualité et de traçabilité dans les actes soignants"...


"Volonté de nuire à l'établissement"


Contacté par l'AFP, la directrice de l'établissement, Murielle Henri-Brenot, a déclaré ne "pas être au courant" de cette plainte. "Depuis deux ans et demi que je dirige l'établissement, je n'ai reçu aucun rapport écrit de ces médecins", souligne Murielle Henri-Brenot qui évoque une "vraie volonté de nuire à l'établissement". "Il y avait de graves tensions entre ces deux médecins et l'encadrement. J'ai été saisie par un rapport signé par quatre personnes. J'ai convoqué les médecins à un entretien disciplinaire", explique la directrice.


L'Agence régionale de santé (ARS) a effectué une visite de contrôle au mois de juin. "J'ai reçu un rapport qui n'émet que quelques recommandations simples", souligne Murielle Henri-Brenot qui ajoute n'avoir "reçu aucune plainte grave des familles". "Cette inspection aurait révélé qu'il n'existe aucune assurance sur le suivi des traitements et prescriptions médicales", assure de son côté l'AFPAP. La maison de retraite Zemgor accueille 208 résidents en hébergement permanent et propose 12 places d'accueil de jour pour personnes atteintes de la maladie d'Alzheimer ou troubles apparentés.
http://lci.tf1.fr/france/justice/2010-09/plainte-contre-une-maison-de-retraite-du-val-d-oise-6083773.html

Cour d'assises Zola au pays de la chair triste

KARL Marx n'avait pas prévu cela, l'emprise du sexe dans les classes laborieuses… La révolte des exploités, on connaissait ! Mais pas les bas-fonds des relations, sans aucun interdit, chez les damnés de la terre, le sous-prolétariat dévoré par le seul plaisir gratuit à sa portée.
Dans ce domaine, les débats, menés depuis lundi, livrent un éclairage extrêmement crû. C'est du Zola, version pornographique. Thierry Carette, 47 ans, s'explique sur trois viols. Un garçon de huit ans, une nièce de vingt-cinq ans et la fille de dix-sept ans, d'une ancienne compagne, l'accusent.
Il reconnaît certaines relations mais affirme qu'elles étaient consenties.
Dans ce monde, la pauvreté est non seulement laide mais odieuse. C'est le néant dans les sentiments. « Il s'agit d'un milieu avec un manque de repères », indique sobrement une psychologue.
Les mamans ne sont pas protectrices. La notion de famille n'existe même plus. Tout le monde est le parent de tout le monde.
La terrible confusion d'un expert
C'est d'abord la proximité qui nourrit les élans désordonnés et brutaux des corps. Les adolescents, filles et garçons, sont des proies. Ni les considérations d'âge ni de liens de parenté ne sont des freins.
Les lieux des ébats, voiture ou toilettes, sont rarement teintés de romantisme. Les enfants sont placés et les parents, sans travail, changent régulièrement de partenaires. Un sociologue dressant ce tableau effarant serait inévitablement taxé de schématisme. Il s'agit pourtant d'un tableau de nos campagnes. Il serait abusif de le généraliser mais il convient sûrement de le décrire pour noter la progression de la misère dans le cœur et les esprits. Le cas n'est pas banal. Les victimes ont été souvent abusées par plusieurs auteurs. Difficile donc d'évaluer leur souffrance réelle liée à une personne.
« L'affabulation et la mythomanie, elles sont où ? », s'interroge Me Miel, avocat de la défense, pour mettre à profit cette confusion. Dans ce contexte, le chemin vers la vérité est particulièrement escarpé. Mais il ne faut même pas compter sur la science pour dégager une piste. Un psychiatre interrogé hier lit doctement son rapport mais il concerne un autre accusé. Avec jubilation, Me Miel note que les deux travaux comportent les mêmes phrases : « C'est du copier-coller », insiste-t-il. Quel naufrage !
Me Cliche, avocate d'une victime, ne doute pourtant pas de son issue. « Il n'y a aucun doute sur la culpabilité. Aucun élément ne sème le doute. »
http://www.lunion.presse.fr/article/aisne/cour-dassises-zola-au-pays-de-la-chair-triste

Lyon: Des convoyeurs de fonds braqués ce jeudi matin

La série noire continue. Des convoyeurs de fond qui livraient des billets à une agence de la Caisse d’Epargne, rue de Marseille à Lyon (7e), ont été dévalisés ce jeudi matin vers 6h30 par des individus cagoulés et armés.


«Les hommes auraient emporté des sacs, dont certains ont pu être endommagés par l’explosion de l’encre contenue afin de marquer les billets », rapporte le site de Lyon Capitale. Les convoyeurs sont actuellement entendus dans les locaux de la police judiciaire.


Ce braquage intervient six jours après l’attaque mouvementée d’un bureau de change à Lyon. Deux braqueurs présumés, dont un a reconnu avoir pris part au casse, ont été mis en examen et écroués mercredi.
http://www.20minutes.fr/article/603334/societe-lyon-convoyeurs-fonds-braques-jeudi-matin

Le procès des bagagistes de Roissy s'ouvre ce jeudi

Ils avaient volé pour 450.000 euros de marchandises...
Ordinateurs, caméscopes, iPhones, bijoux, chaussures de luxe ou travellers-chèques... C’est le butin retrouvé en septembre 2008 chez des bagagistes de l’aéroport parisien de Roissy-Charles de Gaulle. Le procès de ces 17 personnes soupçonnées de vol s’ouvre ce jeudi au tribunal de grande instance de Bobigny (Seine-Saint-Denis).


De janvier 2007 à septembre 2008, le réseau présumé, dont les membres travaillaient tous pour la société Trac-Piste, avait amassé jusqu’à 450.000 euros de marchandises. Il avait été démantelé grâce à une enquête d’un an et demi menée par la gendarmerie et qui faisait suite à plusieurs plaintes de passagers. Des affaires similaires avaient été révélées en 2003 et 2006.

http://www.20minutes.fr/article/603288/societe-le-proces-bagagistes-roissy-ouvre-jeudi

Ajaccio: 3 mises en examen pour des tirs

Deux hommes soupçonnés d'avoir blessé par balles cinq personnes dans une discothèque à Porticcio (Corse-du-Sud) en août, ont été mis en examen et écroués hier, ainsi qu'un troisième individu suspecté d'être leur chauffeur au moment des faits, a-t-on appris aujourd'hui auprès du procureur.


Ces frères jumeaux, âgés d'une vingtaine d'années, ont été mis en examen pour tentative d'assassinat et violences avec armes et écroués à la maison d'arrêt d'Ajaccio.


Un troisième homme, âgé lui aussi d'une vingtaine d'années, a été mis en examen pour complicité et incarcéré à Ajaccio. La justice le soupçonne d'avoir conduit les frères à la discothèque le soir des faits.


Deux individus avaient fait irruption le 22 août dans une boîte de nuit à Porticcio et tiré avec une arme de poing et un fusil de chasse à plusieurs reprises avant de s'enfuir. Cinq personnes avaient été blessées dont deux grièvement.


Les trois hommes, qui étaient recherchés depuis un mois, se sont présentés à la gendarmerie mardi.


Ils n'ont fourni aucune explication lors de leur garde à vue, a indiqué le procureur de la République à Ajaccio, Thomas Pison
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2010/09/30/97001-20100930FILWWW00455-ajaccio-3-mises-en-examen-pour-des-tirs.php

Irak: un soldat US soupçonné d'exactions

Un soldat américain, déjà accusé d'avoir organisé pour s'amuser le meurtre de civils afghans, serait aussi lié à la mort de plusieurs membres d'une famille de civils irakiens non armés lors d'une mission en 2004, rapporte hier le Washington Post sur son site internet.


Le sergent Calvin Gibbs est accusé, avec quatre autres soldats, d'avoir assassiné des civils afghans non armés entre janvier et mai 2010, dans la province de Kandahar, pendant leur déploiement dans la région.


Le Washington Post, qui a eu accès à des dossiers d'enquête, affirme que le nombre de meurtres s'élèverait à quatre, et non trois, comme annoncé dans un premier temps par l'armée. Il assure également que plusieurs soldats ont déclaré sous serment que l'idée de cibler et d'assassiner au hasard et pour s'amuser des civils afghans revenait au sergent Gibbs.


Par ailleurs, selon le quotidien, l'armée serait en train de passer au crible le passé de Gibbs qui, outre deux déploiements en Afghanistan, a participé à deux déploiement en Irak. Les autorités réexaminent notamment avec attention un incident survenu en Irak en 2004, auquel avait été mêlé le sergent. Ce dernier et plusieurs autres soldats auraient ouvert le feu sur la voiture d'une famille d'Irakiens non armés, tuant deux adultes et un enfant.


Jeremy Morlock, l'un des cinq soldats accusés des meurtres en Afghanistan, a été présenté lundi devant la justice militaire en audience préliminaire dans l'Etat de Washington (nord-ouest), avant un éventuel renvoi en cour martiale. La majorité des témoins - dont trois des accusés - ayant refusé de témoigner lors de l'audience, peu de détails ont filtré sur les meurtres présumés, particulièrement macabres puisqu'ils auraient été accompagnés de mutilations sur les cadavres et de séances de photographie avec les dépouilles.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2010/09/30/97001-20100930FILWWW00393-irak-un-soldat-us-soupconne-d-exactions.php

Mort de Sid-Ahmed à La Courneuve : dix ans de réclusion pour le meurtrier

La cour d'assises d'appel du Val-de-Marne a condamné, mercredi, à dix ans de réclusion criminelle le meurtrier du jeune Sid-Ahmed, 11 ans, tué d'une balle perdue en 2005 dans la cité des 4 000 que Nicolas Sarkozy voulait alors "nettoyer au Kärcher".


En première instance, Mhamadou Mhadjou, 29 ans, avait été condamné à douze ans de prison. Douze à quatorze années de réclusion avaient été requises à son encontre. Pris dans un échange de tirs, Sid-Ahmed Hammache avait été mortellement atteint par une balle perdue le 19 juin 2005 au pied de son immeuble de la cité des 4 000, à La Courneuve, alors qu'il lavait la voiture de son père.


Les frères Salah et Mohammed Ben Faiza, qui étaient poursuivis pour avoir participé à cette fusillade, ont été respectivement condamnés à cinq ans et trois ans de réclusion criminelle pour violences volontaires avec arme et complicité de violences volontaires. En première instance, ils avaient écopé tous deux de huit ans de réclusion pour tentative de meurtre et complicité de tentative de meurtre.
http://www.lepoint.fr/societe/mort-de-sid-ahmed-a-la-courneuve-dix-ans-de-reclusion-pour-le-meurtrier-30-09-2010-1243071_23.php

mercredi 29 septembre 2010

En rétention avec un bébé : une famille d'Albanais remise en liberté

Un juge des libertés et de la détention de Metz (Moselle) a déclaré illégal le placement d'un bébé de 7 mois en centre de rétention administrative, estimant qu'il constituait «un traitement inhumain et dégradant». L'enfant, une petite fille née en France en février dernier, était placé au centre de rétention de Metz depuis lundi avec ses parents, un couple d'Albanais établi à Cornimont (Vosges) depuis 2009 mais en situation irrégulière.


«Lundi dernier, les parents ont été placés en garde à vue et séparés de leur bébé, sans qu'ils sachent où il était : ce bébé était retenu dans un lieu inconnu, pris en charge par des "services sociaux", sans l'accord de mes clients», s'est indignée l'avocate du couple, Me Brigitte Jeannot.


Traitement inhumain et dégradant


Le juge a constaté que les observations écrites formulées par l'avocate lors de la garde à vue n'avaient pas été versées au dossier. Il a, en outre, estimé que les conditions de vie dans le centre étaient, pour le nourrisson, contraires à l'article 3 de la Convention européenne des droits de l'Homme (traitement inhumain et dégradant). La famille, visée par une obligation de quitter le territoire français, a donc été remise en liberté mercredi après-midi.


La préfecture des Vosges a indiqué «prendre acte» de la décision du JLD, et qu'elle n'interjetterait pas appel. Sur le fond, le tribunal administratif de Strasbourg a confirmé mercredi après-midi la légalité de l'Obligation de quitter le territoire.
http://www.leparisien.fr/faits-divers/en-retention-avec-un-bebe-une-famille-d-albanais-remise-en-liberte-29-09-2010-1087995.php

Trois policiers blessés dans des affrontements à Brest

Des policiers, venus interpeller un jeune homme de 17 ans, ont été accueillis par une trentaine de personnes leur jetant des projectiles mardi dans un quartier de Brest, rapporte Le Télégramme. Les forces de l’ordre ont répliqué à l’aide de grenades lacrymogènes et de tirs de flashball et ont appelé du renfort.
Trois policiers ont été blessés dans les affrontements dont un sérieusement. Il a toutefois quitté en soirée l’hôpital où il avait été admis. Deux suspects, considérés comme les meneurs du groupe, ont été arrêtés.


http://www.20minutes.fr/ledirect/602800/:url?slug=societe-trois-policiers-blesses-affrontements-brest

Un vaste projet d'attentats aurait été déjoué en Europe

Un plan prévoyant une série d'attaques terroristes contre la Grande-Bretagne, la France et l'Allemagne, planifiée au Pakistan, a été déjoué par les services de renseignements, a rapporté, mardi, la chaîne de télévision britannique Sky News, citant des sources du renseignement.


Des attaques simultanées étaient prévues à Londres et dans de grandes villes françaises et allemandes, a précisé la chaîne, ajoutant que le projet était à un stade avancé, mais que les attentats n'étaient pas imminents. Des activistes basés au Pakistan et ayant planifié ces attaques étaient sous surveillance depuis quelque temps, indique Sky, selon qui l'opération "avait un lien avec Al-Qaeda et possiblement avec les talibans" visant l'Europe. Il s'agissait du "projet d'attaques le plus sérieux planifié par Al-Qaeda ces dernières années", mis au point par des leaders du réseau, réfugiés dans les régions tribales du Pakistan, a affirmé la BBC.


Selon les sources du renseignement citées par Sky News, les attaques auraient dû être similaires à celles de Bombay, en Inde en novembre 2008, quand un commando d'islamistes avait attaqué simultanément plusieurs objectifs, dont des hôtels, dans la capitale économique indienne, faisant 163 morts. Pour sa part, la chaîne américaine ABC, citant un haut responsable américain non identifié, a indiqué, mardi soir, que les États-Unis figuraient aussi comme une cible potentielle. La chaîne a souligné que le président Barack Obama avait été informé de ces menaces, jugées "crédibles" par ce haut responsable.


La France pas informée


Le projet d'attaques en Europe a été découvert à la suite d'une collaboration entre les services de renseignement britanniques, français, allemands et américains, affirme Sky. Des sources policières et du renseignement américain et en Europe, citées par ABC, ont affirmé que les informations sur les menaces d'attentats étaient basées sur l'interrogatoire d'un ressortissant allemand soupçonné de terrorisme et capturé à la fin de l'été alors qu'il cherchait à regagner l'Europe. Il serait actuellement détenu sur la base américaine de Bagram en Afghanistan. Les policiers américains ont aussi été avisés qu'une série d'attentats similaires à ceux de Bombay étaient en préparation. Ces attentats viseraient des cibles "économiques et "faciles", selon ABC. Dès la découverte de ce projet, l'armée américaine a apporté son aide à ses alliés européens pour rechercher au Pakistan les organisateurs, a indiqué Sky News.


Dans la nuit de mardi à mercredi, deux sources françaises liées au renseignement ont toutefois indiqué ne pas être informées de ces projets d'attentats. Une source française du renseignement a déclaré, sous couvert de l'anonymat, n'être "pas du tout au courant", tandis qu'une source gouvernementale française, liée aux services de renseignements, affirmait également ne pas être informée d'un tel complot déjoué. La France a officiellement mis en garde sa population contre un risque d'attaques imminent, mais la source gouvernementale a précisé que les risques d'attentats évoqués la semaine dernière dans le pays ne portaient pas sur les derniers éléments avancés par les sources de Sky News.


Mercredi dernier, la secrétaire américaine à la Sécurité intérieure, Janet Napolitano, avait affirmé devant le Sénat que les pays occidentaux étaient menacés par une "activité en hausse" de groupes extrémistes islamistes. Le Wall Street Journal, citant des "responsables et anciens responsables" américains, a rapporté de son côté, mardi, que la CIA avait multiplié les attaques de drones contre des insurgés dans les zones tribales pakistanaises pour tenter de faire échouer des attentats en Grande-Bretagne, France et Allemagne.


Selon Sky, c'est une fois connu le projet d'attentats que la CIA a intensifié ses frappes de drones pour anéantir ses organisateurs. Depuis près d'un mois, les États-Unis ont considérablement intensifié leur campagne d'attaques de drones sur ces zones frontalières avec l'Afghanistan, bastion des talibans et sanctuaire des cadres d'Al-Qaeda dans le monde. Depuis le 3 septembre, au moins 118 insurgés islamistes ont été tués dans 21 attaques de ces drones, dont, samedi, le chef d'Al-Qaeda pour le Pakistan et l'Afghanistan, un certain "Cheikh Fateh".
http://www.lepoint.fr/monde/un-vaste-projet-d-attentats-aurait-ete-dejoue-en-europe-29-09-2010-1242428_24.php

Karim Achoui soupçonné d'escroquerie

L'avocat Karim Achoui, jugé en ce moment en appel du procès d'Antonio Ferrara pour complicité d'évasion, est selon RTL soupçonné d'avoir escroqué une femme psychologiquement fragile.


La victime présumée, qui était alors placée sous curatelle, aurait remis à l'avocat deux chèques d'un montant total de 35.000 euros sans que celui-ci lui ait jamais fourni la moindre prestation. L'enquête aurait été confiée à la Brigade de répression de la délinquance contre la personne (BRDP) de la police judiciaire parisienne.


http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2010/09/29/97001-20100929FILWWW00321-karim-achoui-soupconne-d-escroquerie.php

Ecoutes téléphoniques : le Canard Enchaîné accuse, Matignon dément

C'est Le Canard Enchaîné qui l'affirme dans son édition à paraître mercredi : le directeur de cabinet de François Fillon, Jean-Paul Faugère, aurait "validé un accès sans contrôle" à des écoutes téléphoniques, sans en référer à la commission compétente. Mais Matignon n'a pas attendu la parution de l'hebdomadaire et a apporté un démenti ferme mardi soir à l'information.
En substance, dans un communiqué, Matignon indique que "le cabinet du Premier ministre conteste les affirmations du Canard Enchaîné, selon lesquelles il aurait validé un accès sans contrôle aux données techniques de communications". M. Faugère "invitera les membres de la CNCIS (la Commission nationale de contrôle des interceptions de sécurité) à examiner l'ensemble des instructions données en exécution de ses recommandations, afin de lever toute ambiguïté", poursuit le communiqué.


"Confidentiel défense"


Selon l'hebdomadaire satirique, Matignon a permis le contournement de la CNCIS par le biais d'une lettre classée "confidentiel défense" signée du directeur de cabinet de François Fillon. Toujours selon le journal, ce décret donne la possibilité à la Direction centrale du renseignement intérieur (DCRI) de se procurer des "données techniques" auprès des opérateurs de téléphonie, et notamment des factures détaillées (dites "fadettes"), sans passer par la CNCIS.


Le quotidien Le Monde a porté plainte contre X le 20 septembre, notamment pour violation du secret des sources, à propos de la mise sur écoute de l'un de ses journalistes, Gérard Davet, enquêtant sur l'un des volets de l'affaire Woerth/Bettencourt. David Sénat, alors conseiller du garde des Sceaux, Michèle Alliot-Marie, serait à l'origine de ces fuites dans la presse et a été muté cet été à un autre poste. Mardi, il a été entendu par la police dans une toute autre affaire. A l'occasion d'une perquisition à son domicile, les enquêteurs ont cependant mis la main sur des documents concernant l'affaire Bettencourt
lire L'article en cliquant ici... http://lci.tf1.fr/france/faits-divers/2010-09/des-documents-de-l-affaire-bettencourt-retrouves-chez-david-6080953.html

http://lci.tf1.fr/politique/ecoutes-une-information-du-canard-enchaine-dementie-par-matignon-6081236.html

mardi 28 septembre 2010

Tibéhirine: le Gal Rondot accuse le GIA

L'enlèvement et l'assassinat des moines de Tibéhirine en 1996 est l'oeuvre du Groupe islamique armé (GIA) de Djamel Zitouni qui bénéficiait d'une certaine marge de manoeuvre de la part des services algériens, a dit le général Philippe Rondot lors de son audition par un juge antiterroriste.


Le général Rondot, qui a été entendu hier par les juges antiterroristes Marc Trévidic et Nathalie Poux, était chargé de mission à la DST (contre-espionnage) à l'époque de l'enlèvement des moines. Pour le général, "c'est un groupe affilié à Zitouni, sinon Zitouni lui-même" qui est responsable de l'enlèvement et de l'assassinat des sept moines trappistes au printemps 1996, selon le procès-verbal de l'audition qu'a pu consulter l'AFP.


En revanche, "les services algériens ont probablement laissé fonctionner Zitouni car celui-ci a éliminé beaucoup de groupes concurrents. Autrement dit, il a éclairci le terrain", a-t-il précisé. La thèse d'une manipulation de Djamel Zitouni, voire d'une bavure de l'armée algérienne, figurent parmi les pistes explorées par les enquêteurs français.


Déjà entendu par le juge Jean-Louis Bruguière, alors chargé de l'enquête, en décembre 2006, le général Rondot avait livré une version similaire, affirmant parallèlement n'avoir "aucun élément qui irait dans le sens d'une manipulation des services algériens".


"Je n'ai aucun élément crédible que j'aurais pu recueillir qui permettrait d'affirmer que les services algériens (...) auraient été complices" de l'enlèvement, a-t-il répété hier. Peu après le rapt des sept moines dans leur monastère de Notre-Dame de l'Atlas, au sud d'Alger, dans la nuit du 26 au 27 mars 1996, le général s'était rendu à Alger pour le compte de la DST pour s'informer auprès du général Smaïn Lamari, patron de la DCE algérienne (Direction du contre-espionnage) en lutte contre les maquis islamistes. Le GIA avait revendiqué l'enlèvement et l'assassinat des sept moines de l'Orde de Citeaux de stricte observance.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2010/09/28/97001-20100928FILWWW00667-tibehirine-le-gal-rondot-accuse-le-gia.php

Syrie : une jeune blogueuse sous la menace de tortures

Tal al Mallohi, étudiante et blogueuse de 19 ans, est détenue en Syrie depuis neuf mois, sans inculpation et privée de tout contact avec l'extérieur. Inquiète pour sa santé, Amnesty International a tiré hier la sonnette d'alarme en demandant la libération de la jeune femme. L'organisation internationale craint en effet que Tal al Mallohi, qui souffre déjà de tachycardie et ne reçoit pas les soins médicaux appropriés, ne soit en plus exposée au risque d'être torturée comme d'autres prisonniers détenus en Syrie avant elle. Ses proches sont sans nouvelle depuis décembreTal al Mallohi a été arrêtée par la Sûreté de l'État le 27 décembre 2009 à Damas. Deux jours plus tard, ces mêmes agents ont perquisitionné le domicile de sa famille à Homs, à environ 160 kilomètres de la capitale, et ont saisi son ordinateur, des CD, des carnets et un téléphone portable. Depuis, les proches de Tal al Mallohi sont sans nouvelle d'elle. Ils n'ont obtenu que de vagues informations sur son état de santé et ne connaissent même pas les motifs de sa détention, Tal al Mallohi n'appartenant, selon eux, à aucun mouvement politique. Selon sa famille, la détention de la jeune femme pourrait être liée à des poèmes et des articles publiés sur son blog, certains de ces écrits contenant des références aux restrictions de la liberté d'expression en Syrie. Risque de torture" Les autorités syriennes doivent la libérer ou l'inculper d'une infraction dûment reconnue par la loi ", a déclaré Kate Allen, directrice de la section britannique d'Amnesty International. " Le fait qu'elle soit détenue depuis aussi longtemps au secret en Syrie, où la torture et les autres mauvais traitements sont monnaie courante, est doublement inquiétant. Sa famille et son avocat doivent également être immédiatement autorisés à la voir. " Et Amnesty de rappeler que, ces dernières années, plusieurs personnes ont été emprisonnées en Syrie en raison de leurs publications sur Internet et d'activités liées à celles-ci.
http://www.elle.fr/elle/Societe/News/Syrie-une-jeune-blogueuse-sous-la-menace-de-tortures/(gid)/1366210

Mexique: tragique glissement de terrain

Un glissement de terrain a enseveli de 100 à 300 maisons à l'aube dans le sud-est du Mexique, faisant craindre pour la vie d'un millier de personnes, a annoncé le gouverneur régional.


Un pan de colline s'est effondré, sur une largeur de 200 mètres, sur 100 à 300 habitations", a déclaré à la télévision le gouverneur de l'Etat de Oaxaca, Ulises Ruiz. On craint pour la vie "de 500 à 600 personnes, on parle même de jusqu'à 1.000", a-t-il ajouté.


Vers 09h00 locales (14h00 GMT), les équipes de secours n'avaient pas encore atteint le site du glissement de terrain, dans une zone montagneuse détrempée par les pluies torrentielles qui se sont abattues ces dernières semaines sur cette partie du pays, a-t-il encore indiqué.

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2010/09/28/97001-20100928FILWWW00580-mexique-important-glissement-de-terrain.php

Aubervilliers: 2 jeunes à scooter blessés

Deux jeunes ont été blessés ce matin à Aubervilliers en Seine-Saint-Denis dans une chute de scooter, alors qu'ils fuyaient après avoir été surpris par la police pendant qu'ils commettaient un vol à la portière, a-t-on appris de sources concordantes.


Les deux jeunes, qui se sont faits prendre en flagrant délit, ont fui à scooter puis ont percuté un camion à l'arrêt, a indiqué la préfecture de Seine-Saint-Denis, qui assure qu'il n'y a pas eu de course-poursuite avec les policiers. Le conducteur du deux roues a été sérieusement blessé aux jambes et le second a été légèrement touché à la tête. Ils ont été transportés à l'hôpital.

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2010/09/28/97001-20100928FILWWW00540-aubervilliers-2-jeunes-a-scooter-blesses.php

Drame : Bébés congelés : le poignant témoignage de Jean-Louis Courjault

Quatre mois après la remise en liberté de son épouse Véronique, auteur d’un triple infanticide qui a défrayé la chronique en juillet 2006, Jean-Louis Courjault publie sa version de l’affaire des « bébés congelés » dans un livre à paraître après-demain*. Lui-même avait été mis hors de cause après avoir été mis en examen pour « complicité d’assassinats » dans cette affaire.
En liberté conditionnelle depuis mai 2010, Véronique Courjault, 42 ans, a aujourd’hui trouvé un travail de secrétaire à mi-temps. « Elle a encore un énorme travail à faire », confesse son époux.


Ce livre que vous avez écrit, est-ce une façon de parler à la place de votre femme Véronique, puisqu’elle est tenue par la justice de ne pas s’exprimer?
JEAN-LOUIS COURJAULT. Pas du tout. Lorsque je lui ai parlé de ce projet pour la première fois, elle s’est montrée plutôt réticente. Pour elle, cela voulait dire que ça allait remuer toute cette histoire. Mais finalement, elle respecte ma démarche. Après tout, plein de personnes, extérieures à notre vie, donnaient leur point de vue, que ce soit des experts, des journalistes, des magistrats… J’avais besoin d’exprimer une parole vécue de l’intérieur, pour convaincre les gens.


Les convaincre de quoi?
Que l’on n’est pas dans un contexte de préméditation au sens juridique du terme, que ces femmes ne sont pas des monstres, qu’elles sont perdues devant la maternité pour des raisons que j’ignore, mais qu’elles sont prises d’une panique mystérieuse. Je me suis forgé une conviction légitime et sincère : ces femmes n’ont rien à faire en prison. C’est ce message-là que je veux faire passer.


Vous tentez de faire comprendre l’incompréhensible?
Je ne peux pas faire comprendre ce que je ne comprends pas encore complètement moi-même. En revanche, je suis certain des dix-huit années que j’ai vécues auprès de Véronique, je connais ma femme et je sais qu’elle est incapable de faire sciemment du mal à un enfant. C’est même la pire des choses pour elle.


Vos enfants sont adolescents, liront-ils ce livre?
Je l’espère. Cela dit, ils ont toujours tout su. Je préférais qu’ils apprennent ce qu’il se passait de ma bouche plutôt qu’ils le découvrent dans les journaux, ou au détour d’une insulte dans une cour de récréation.


Comment un mari peut-il ne pas se rendre compte que sa femme est enceinte?
Parce qu’il croit sa femme. Quand je lui demande si elle est enceinte, parce qu’elle a pris quelques kilos, et qu’elle répond non, je la crois. Il faut comprendre que ça ne se voit pas, que ça ne se sent pas. Le ventre d’une femme enceinte est dur, là ça n’a jamais été le cas! Physiologiquement, il n’y a quasiment pas de différence. Avant d’y être confronté, on ne connaît pas ces problèmes liés au déni de grossesse.


Comment réagissez-vous lorsque l’actualité met au jour d’autres cas similaires au vôtre, comme récemment dans le nord de la France?
Cela me glace le sang, cela me donne la chair de poule. Je pense au rouleau compresseur de la justice qui cherchera une réponse cartésienne, là où il n’y en a pas.


Vous évoquez également votre sentiment de culpabilité.
Forcément. J’étais aux premières loges et j’ignorais tout, et donc je n’ai rien fait. Il va falloir vivre avec cette culpabilité, qui est et sera toujours là.


Comment êtes-vous parvenu à soutenir votre femme et à préserver votre unité familiale?
Véro, je l’aimais et je l’aime toujours parce que je sais, et ça peut paraître étrange de le dire comme ça, mais elle ne m’a pas fait de « bébé dans le dos ». Je me suis retrouvé face à une femme en souffrance, non pas face à une femme qui voulait faire souffrir. Quand on voit celle qu’on aime souffrir, on n’a qu’une envie, c’est l’aider, c’est tout.


Pourtant elle vous a proposé, pendant son incarcération, de « reprendre votre liberté »?
Oui, mais je n’en ai jamais eu envie. Notre choix numéro un, c’était, on repart ensemble, on va morfler, mais on repart. Et le plan B… Eh bien, il n’y en avait pas! Ça va repartir. Ça repart.


Vous écrivez penser toujours à ces bébés que votre épouse a tués.
Quand je repense à ces bébés, je me dis que c’est un énorme gâchis, des vies gâchées, et cela me donne la chair de poule. Je ne les ai jamais oubliés, je ne les ai jamais ignorés. Ils portent notre nom, ils ont une sépulture. Nous avons vécu un drame, il faut recoller les morceaux.
* « Je ne pouvais pas l’abandonner », Editions Michel Lafon.


http://www.leparisien.fr/faits-divers/bebes-congeles-le-poignant-temoignage-de-jean-louis-courjault-28-09-2010-1085599.php

Ryanair mise en examen pour "travail dissimulé"

Elle était visée par une information judiciaire ouverte en avril par le parquet d'Aix-en-Provence. Lundi, la compagnie irlandaise à bas coûts Ryanair a été mise en examen pour "travail dissimulé". Une mise en examen qui porte également sur le prêt illicite de main d'oeuvre, l'emploi illicite de personnel navigant, l'entrave au fonctionnement du comité d'entreprise, aux fonctions de délégué du personnel ainsi qu'à l'exercice du droit syndical et au fonctionnement du CHSCT (comité d'hygiène, de sécurité et des conditions de travail).
L'information judiciaire avait été ouverte à la suite d'une enquête de l'Office central de lutte contre le travail illégal après une plainte jointe de l'Unac (Union des navigants de l'aviation civile), du SNPL (Syndicat national des pilotes de ligne) et de la Caisse des retraites des navigants. Dans un communiqué, le SNPL s'est félicité de cette mise en examen tout en assurant rester "vigilant sur les suites qui seront données".


7.000 salariés dans le monde


Environ 120 salariés résidant en France auraient dû être déclarés sur le territoire français, alors que Ryanair a fait de Marseille sa première base française en novembre 2006, avec quatre avions basés sur le terminal low-cost mp2 de l'aéroport de Marseille Provence.


Ryanair, qui compte 7.000 salariés dans le monde, est le deuxième transporteur de mp2, avec près de 1,5 million de passagers en 2009, derrière Air France. La compagnie conteste le décret du 21 novembre 2006 soumettant les personnels navigants des compagnies étrangères installées en France au droit français. Déboutée en 2007 par le Conseil d'Etat, elle a saisi la Cour européenne des droits de l'Homme.
http://lci.tf1.fr/economie/entreprise/2010-09/ryanair-mise-en-examen-pour-travail-dissimule-6080065.html

Procès Bissonnet: «On est persuadé que notre père est innocent»

Jean-Michel Bissonnet peut compter sur le soutien de ses deux fils. Accusé d'avoir commandité le meurtre de sa femme en mars 2008, cet homme comparaît, avec deux autres personnes, à partir d'aujourd'hui devant la cour d'assises de l'Hérault.
A l'ouverture du procès, Florent et Marc, ses deux enfants, ont en tout cas réaffirmé leur conviction personnelle. «On est persuadé que notre père est innocent. Nos parents s'aimaient. Notre éducation reposait sur leur amour. Je suis persuadé qu'il n'y a pas de doute à avoir sur l'innocence de mon père», a déclaré Florent Bissonnet, 30 ans, à son arrivée avec son frère, en présence de dizaines de journalistes.


Depuis son interpellation, Jean-Michel Bissonnet clame son innocence. «On est soulagé que le procès commence enfin. On va pouvoir faire la vérité sur la mort de notre mère. Cela fait deux ans qu'on essaye de parler à la justice mais personne ne nous écoute», a-t-il ajouté. «Le scénario qu'on nous a servi n'est pas le bon, il est bancal, on espère (avec le procès) avoir le bon scénario. Pour moi, le bon scénario est celui qui n'implique pas mon père. Après, j'ai l'impression que rien n'a été fait pour avoir le bon scénario. On n'a pas cherché à savoir s'il n'y avait pas d'autres pistes», a-t-il estimé.


Le mari, le jardinier et un vicomte sur le banc des accusés


La cour d'assises de l'Hérault juge pendant un mois trois hommes dont le mari de la victime, soupçonné d'avoir commandité l'assassinat de Bernadette Bissonnet à Castelnau-le-Lez en mars 2008. Meziane Belkacem, le jardinier occasionnel du couple, comparaît pour l'assassinat de sa riche patronne. A ses côtés, dans le box des accusés, figure Jean-Michel Bissonnet, 63 ans, le mari de la victime, désigné par Meziane Belkacem comme étant le commanditaire du crime. Les dires de Belkacem sont corroborés par un dernier protagoniste, le vicomte Amaury d'Harcourt, 85 ans, descendant d'une grande famille de la noblesse française, qui comparaît lui aussi pour complicité.


Plusieurs dizaines de témoins étaient également présents lundi à l'ouverture du procès. L'après-midi doit permettre le choix des jurés et la lecture de l'acte de mise en accusation.
http://www.leparisien.fr/montpellier-34000/proces-bissonnet-on-est-persuade-que-notre-pere-est-innocent-27-09-2010-1085000.php

Fait divers Le Mag

Couple français disparu en Bolivie: le petit Bounty revient en France

Le petit Bounty, fils de la Française Fannie Blancho disparue depuis le 28 août avec son compagnon dans le nord-est de la Bolivie, a été ramené en France lundi par son père biologique, a-t-on appris auprès du consul de France à La Paz.


"Bounty est rentré en France avec son père (Benjamin Dupont) ce lundi", a déclaré le diplomate, Frédéric Laurent.


Fannie Blancho, 23 ans, et son compagnon Jérémie Bellanger, 25 ans, avaient confié le garçonnet de 3 ans à la propriétaire de l'auberge où ils logeaient à Guayaramerin, à la frontière avec le Brésil, avant de partir à une soirée et de disparaître sans laisser de trace.


Ils ont été vus pour la dernière fois dans une hacienda (grande ferme) située à 12 km de cette ville de 46.000 habitants, en proie à différents trafics et une forte criminalité.


Après leur disparition, la police avait confié le garçonnet à l'ambassade de France à La Paz, qui l'a remis samedi à son père arrivé le même jour en Bolivie avec les pères des deux disparus.


Ces derniers, Patrick Bellanger et Jean-Paul Blancho, ont rencontré lundi le sous-commandant de la police bolivienne, Reinaldo Iturri, et le directeur de la Force spéciale de lutte contre le crime (Felcc), Oscar Munoz.


"Nous bénéficions d'un soutien très fort des autorités locales", a déclaré le consul qui a participé à cette réunion.


Les pères des jeunes disparus doivent se rendre mercredi à Guayaramerin pour rencontrer les autorités policières locales et le procureur chargé du dossier, Carlos Aponte.


"Un rapport que nous avons demandé aux services d'immigration a montré que le couple de Français était entré de manière illégale en Bolivie. Il n'y a pas de trace dans les registres migratoires donc ils se trouvaient de manière illégale dans le pays", a déclaré à l'AFP le procureur.


Il a ajouté que le seul objet récupéré jusqu'ici était "une photocopie de la première page de leurs passeports".


L'unique suspect pour l'instant est Jaime Martinez, propriétaire de l'hacienda où se sont rendus Fannie Blancho et Jérémie Bellanger, car il est le dernier à les avoir vus en vie, mais "aucun élément ne l'incrimine" à ce stade, selon Carlos Aponte.
http://www.lepoint.fr/societe/couple-francais-disparu-en-bolivie-le-petit-bounty-revient-en-france-27-09-2010-1241929_23.php

Pourquoi certaines mères tuent?

A l'heure où Jean-Louis Courjault, revient sur l'affaire des nouveau-nés tués par sa femme, d'autres drames inquiètent. Plus fréquents et complexes qu'il n'y paraît. Lire la suite l'article
L'été dernier, en plein mois de juillet, dans le coquet village de Villers-au-Tertre (Nord) aux maisons de brique rouge et aux parterres fleuris, la police découvre les cadavres de deux nouveau-nés. Très vite, la mère, Dominique Cottrez, avoue le meurtre de six autres bébés. "Encore!" s'exclament les Français, toujours traumatisés par l'affaire Courjault. Les journaux du monde entier dépêchent leurs correspondants devant la maison des époux Cottrez. Le site Internet de l'hebdomadaire américain Time va même jusqu'à titrer: "Pourquoi les femmes françaises tuent-elles leurs bébés?"


Y aurait-il une terrible exception française en la matière? La question mérite que l'on s'y arrête, à l'heure où le mari de Véronique Courjault publie un poignant livre-témoignage sur son drame personnel. Or, après enquête, il s'avère qu'elle n'est pas seulement désobligeante, mais aussi infondée. Bien sûr, les faits divers de cette nature ne manquent pas dans notre pays, de l'affaire des "bébés congelés" des Courjault à celle de Céline Lesage, condamnée en mars dernier à quinze ans d'emprisonnement pour le meurtre de six nouveau-nés. Virginie Labrosse, à Albertville (Savoie), est toujours en attente de son procès pour le meurtre présumé de trois nouveau-nés. Et cet été encore, une jeune femme jetait son enfant de deux semaines par la fenêtre de son appartement toulousain.


Mais bien malin celui qui pourrait établir une comparaison entre la France et les autres pays: la plupart de ces "néonaticides" - les meurtres de bébés dans les vingt-quatre premières heures de leur vie - se commettant dans le plus grand secret, beaucoup restent inconnus de la justice et il est impossible d'obtenir des données chiffrées précises. Une seule étude, menée par la pédiatre Anne Tursz et l'unité de recherche 988 à l'Inserm (Les Oubli... Lire la suite sur LEXPRESS.fr
http://www.lexpress.fr/actualite/societe/infanticides-pourquoi-certaines-meres-tuent_922883.html#xtor=AL-447

Le procès de l'affaire Bissonnet s'ouvre devant la cour d'assises

Prévu pour durer un mois, le procès de l'affaire Bissonnet, du nom de l'ancienne pharmacienne retrouvée morte dans sa villa en mars 2008, s'est ouvert, lundi, devant la cour d'assises de l'Hérault où comparaissent trois hommes, dont le mari de la victime, accusé d'être le commanditaire du crime. Près d'une centaine de témoins, attendant de connaître le jour et l'heure auxquels ils seront appelés à la barre, et des dizaines de journalistes : la cour d'assises de l'Hérault n'avait sans doute jamais connu pareille affluence.


Deux ans et demi après le crime de Bernadette Bissonnet, l'affaire garde ses zones d'ombre : Jean-Michel Bissonnet est désigné par son jardinier, Méziane Belkacem, qui a reconnu l'assassinat, comme l'instigateur du crime, ce que le veuf, qui comparaît pour complicité d'assassinat, n'a cessé de nier.


Calme au début, Bissonnet s'anime...


Les deux hommes sont dans le box, seulement séparés l'un de l'autre par un gendarme : Belkacem, le jardinier analphabète, col de chemise ouvert, et Bissonnet, riche homme d'affaires à la retraite, costume gris souris, cravate gris foncé, n'échangent pas un regard.


Bissonnet suit l'acte d'accusation qu'il tient entre les mains au fur et à mesure que la greffière en donne lecture et rappelle ainsi les faits : son retour un soir de mars 2008 d'une réunion au Rotary Club et sa découverte du corps de sa femme, âgée de 57 ans, tuée de deux coups de fusil dans leur propriété cossue. Calme au début, Bissonnet s'anime quand on en vient aux accusations du jardinier : le meurtre de sa patronne contre la promesse de 30.000 euros. Il secoue la tête et fait la moue quand sont évoquées sa supposée mésentente avec sa femme, ses connexions sur des sites sadomasochistes et les vidéos qu'il a conservées.


Il fixe enfin, avec un certain mépris, le troisième accusé, son ancien ami Amaury d'Harcourt qui a assuré aux enquêteurs savoir que Bissonnet avait fait tuer son épouse. Le vicomte octogénaire, qui comparaît pour complicité d'assassinat, a fait disparaître l'arme du crime, et c'est sur ses indications que les enquêteurs l'ont retrouvée dans la rivière Le Lez. Dans la salle d'audience, Marc Bissonnet, 28 ans, et Florent, 30 ans, soutiennent leur père du regard. À leur arrivée, ils ont répété être "persuadés" que leur père était "innocent". "Nos parents s'aimaient. Notre éducation reposait sur leur amour. Je suis persuadé qu'il n'y a pas de doute à avoir sur l'innocence de mon père", a déclaré Florent.


"Le bon scénario est celui qui n'implique pas mon père"


Pour un des avocats de leur père, Me Georges Catala, Belkacem et d'Arcourt "chantent une chanson fausse" en accusant son client. "S'ils expriment une vérité qui ne correspond à aucune espèce de constatation matérielle, on est en droit de se dire que l'accusation est extrêmement faible", avait-il dit avant l'ouverture des débats. "Pour moi, avait souligné Florent Bissonnet, le bon scénario est celui qui n'implique pas mon père", rejetant ainsi la responsabilité du crime sur les seuls jardinier et vicomte.


Pour l'avocat de Belkacem, Me Gérard Kristol, ce "complot d'Harcourt-Belkacem ne tient pas la route". Pour Me Kristol, Bissonnet avait "besoin d'ailleurs", mais "sans pour autant porter atteinte à une situation acquise", à savoir son mariage. Le divorce étant "inenvisageable", "la seule solution, c'était qu'il soit veuf". Et ce serait à partir de ce moment-là, selon lui, que "cet homme complexe" aurait échafaudé le scénario du meurtre de sa femme. La journée de mardi sera consacrée à l'examen de la personnalité de d'Harcourt et de Belkacem.
http://www.lepoint.fr/societe/le-proces-de-l-affaire-bissonnet-s-ouvre-devant-la-cour-d-assises-27-09-2010-1241864_23.php

Drame familial dans le Rhône

Un enfant de 4 ans a été tué dimanche soir à l'arme blanche dans le Rhône par un proche âgé de 22 ans, qui n'a donné aucune "explication rationnelle" à son geste lors de sa garde à vue, a indiqué lundi une source proche de l'enquête.


Le drame s'est déroulé vers 20 heures dans une cité HLM à Meyzieu (Rhône), près de Lyon, lors du rassemblement d'une famille d'origine turque après le décès d'un oncle en Isère. Il y avait alors cinq enfants, trois femmes et deux hommes, dont le meurtrier présumé.


"A un moment donné, le mis en cause se retrouve seul non pas avec son frère, qui l'héberge à Meyzieu, mais avec un de ses cousins", venu avec sa famille lui rendre visite, a expliqué la source. "Il s'empare alors d'un couteau, d'un enfant, le poignarde et le tue sans que personne ne puisse s'y opposer", a-t-elle ajouté, en précisant qu'il "n'y a eu aucune altercation" au préalable.


Maîtrisé par son grand frère, rentré d'une sortie juste après le drame, le jeune homme a ensuite été livré à la police. Durant sa garde à vue, il n'a pas été "capable" de donner une "explication rationnelle" à son geste. Depuis son arrivée en France en 2005, le meurtrier présumé n'avait pas "fait parler de lui" mais aurait fait l'objet d'une hospitalisation d'office en Turquie à la suite d'"une crise de folie". Des vérifications étaient en cours à ce propos. Le jeune homme doit être déféré mardi au parquet de Lyon pour "homicide sur mineur de quinze ans".
http://lci.tf1.fr/france/faits-divers/2010-09/drame-familial-dans-le-rhone-6079673.html

lundi 27 septembre 2010

Interpellé avec plus de 4 kilos de cocaïne

Francis Castola, soupçonné par la police de liens avec le grand banditisme corse, a été interpellé ce week-end, avec deux autres personnes, en possession de plus de 4 kilos de cocaïne, sur une aire d'autoroute entre l'Espagne et la France, a-t-on appris de source proche de l'enquête.


Les trois hommes ont été placés en garde à vue et seront présentés ultérieurement au juge Philippe Dorcet de la Juridiction interrégionale spécialisée (Jirs) de Marseille, magistrat en charge de plusieurs dossiers corses qui avait ouvert en février 2009 une information judiciaire pour suspicion de trafic international de stupéfiants.


Francis Castola, 39 ans, soupçonné de liens avec le grand banditisme corse, avait été la cible le 22 juin 2009 à Alata (Corse-du-Sud) d'un commando de tueurs. Touché par plusieurs balles de gros calibre, il avait été grièvement blessé.


http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2010/09/27/97001-20100927FILWWW00600-interpelle-avec-plus-de-4-kilos-de-cocaine.php

Le président de la CCI de Lyon renvoyé en correctionnel

Guy Mathiolon est suspecté de détournement de fonds publics et de prise illégale d’intérêts...
Le Président de la Chambre de commerce et d’industrie de Lyon Guy Mathiolon est renvoyé devant le tribunal correctionnel de Lyon pour «détournement de fonds publics» et «prise illégale d'intérêts», a-t-on appris de source proche du dossier.


Le procès doit se tenir en janvier, précise le Progrès qui a révélé l’information sur son site Internet.


Des études et des commandes fictives aux yeux de la justice


Guy Mathiolon avait été placé en garde à vue le 29 juin, à la suite de la publication du rapport d’observations définitives de la Chambre régionale des comptes (CRC) qui a étudié la gestion de la CCI depuis 2005.


La police avait également entendu Christian Barthélémy, élu divers droite du Grand Lyon. Les magistrats s’interrogeaient sur son emploi en tant que consultant extérieur destiné à «rédiger des notes à caractère très général sur des sujets d’actualité courante que la CCI aurait pu faire réaliser par ses services», selon le rapport. Ces études et commandes, pour un montant estimé à environ 55.000 euros sur deux ans, «ont pu apparaître fictives aux yeux de la Chambre régionale des comptes».


Guy Mathiolon, patron d’une société de BTP et membre de la CGPME, a pris la tête de la CCI de Lyon en janvier 2007.
http://www.20minutes.fr/article/601926/lyon-le-president-cci-lyon-renvoye-correctionnel

SNCF : ils arrivent à destination avec dix heures de retard

Nuit de cauchemar pour 140 passagers de la SNCF. Dans la nuit de samedi à dimanche, les usagers du train Paris-Culmont-Chalindrey, en Haute-Marne, sont arrivés à destination avec plus de... dix heures de retard. A l'origine de ce nouveau tohu-bohu ferroviaire, un banal accident sur voie. Quelque 200 autres voyageurs du TER Paris-Provins ont subi les dommages collatéraux de cet incident, accusant sept heures de retard.


Samedi vers 21 heures, le train Paris-Culmont-Chalindrey, qui circule alors entre Nangis et Longueville (Seine-et-Marne), heurte soudainement un objet «composé de pièces métalliques» placé au beau milieu de la voie. Le chauffeur, qui s'aperçoit que son système de pneumatiques a été endommagé, choisi d'immobiliser sa rame et appelle à la rescousse le service dépannage de la SNCF. Une heure et demi plus tard, le train est toujours à l'arrêt, au milieu de nulle part. Les passagers, eux, patientent toujours, encore loin d'imaginer la nuit de galère qui les attend.


«Nous avons mal estimé le délai d'attente»


Pour effectuer les quelques kilomètres qui les séparent de la gare de Longueville, là où certains reprendront un autre train pour rejoindre Troyes et Culmont-Chalindrey, les passagers auront finalement attendu cinq heures. «Nous avons mal estimé le délai d'attente», a regretté une source interne à la SNCF. «Si nous avions su, nous aurions peut-être fait appel à un service d'autocar. Nous reconnaissons avoir été dépassés par les évènements», ajoute cette même source.


Arrivés à Longueville à 3h10, les voyageurs, épuisés, ont encore dû attendre une heure de plus sur les quais pour reprendre un autre train, direction Troyes. Parmi eux, «une vingtaine», précise la SNCF, ont été conduits à Culmont-Chalindrey en bus. Pour eux, le voyage s'est finalement achevé vers 7 heures, au petit matin... La compagnie a précisé qu'elle avait distribué quelques plateaux repas à 4 heures. Pas avant.


Le Paris-Provins bloqué en pleine campagne


Une galère en entraînant une autre... D'autres usagers de la SNCF, partis de la gare de l'Est en direction de Provins (Seine-et-Marne) vers 20h45, ont subi eux aussi les dommages collatéraux de cette pagaille. Le TER, qui empruntait la même voie que le train intercités, s'est retrouvé bloqué à son tour plusieurs heures en pleine campagne. Les quelque 200 passagers à bord sont parvenus à la gare de Provins à 4h10, au lieu de 22 heures.


http://www.leparisien.fr/seine-et-marne-77/sncf-ils-arrivent-a-destination-avec-dix-heures-de-retard-27-09-2010-1084852.php

Le propriétaire de Segway meurt aux commandes de sa machine

Son véhicule électrique à deux roues était devenu célèbre après une chute du président Bush.


Accident dramatique pour Jimi Heselden. Le propritéaire du groupe Segway a trouvé la mort dimanche en tombant d'une falaise aux commandes d'une de ses machines. Le multimillionnaire parcourait sa propriété sur son gyroscope personnel dans le North Yorkshire et semble être tombée depuis une falaise dans une rivière. La police privilégie la thèse de l'accident.


Le Segway, que l'on croise d'ordinaire dans les gares ou les aéroports, était devenu célèbre après une chute de George Bush Jr . Un accident qui l'avait laissé égratiné au visage. Beaucoup de détournements avait alors vu le jour sur Internet, laissant croire que la conduite de l'engin était enfantine.
http://www.lexpress.fr/actualite/societe/fait-divers/le-proprietaire-de-segway-meurt-aux-commandes-de-sa-machine_922745.html

Paris: un violeur présumé interpellé

Un homme, soupçonné de trois viols commis en dix jours en septembre dans le sud-est parisien, a été interpellé vendredi, a annoncé la préfecture de police de Paris (PP).


Les trois viols et agressions sexuelles ont été commis "toujours à l'aube" dans le sud-est de Paris, entre le "12 et le 21 septembre", a précisé une source proche de l'enquête. Le suspect, connu des services de police pour d'autres faits selon la PP, a été interpellé par les hommes de la Direction territoriale de la Sécurité publique parisienne.

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2010/09/27/97001-20100927FILWWW00477-paris-un-violeur-interpelle.php

Alpes-Maritimes: une étudiante violée lors d'un week-end d'intégration?

Cette étudiante a été retrouvée, dimanche, vers 4 heures du matin, à demi dénudée et en état de choc par les secouristes de la sécurité civile, dans l’un des bâtiments du club de vacances Belambra de Clavary, à Grasse, dans les Alpes-Maritimes, selon Nice-Matin, qui révèle les faits.
La jeune victime participait à un week-end d’intégration d’une école de commerce de Nancy, dans ce village vacances.


Elle a été transportée aux urgences de l’hôpital Clavary, où elle se trouvait toujours dimanche soir.


Selon les premiers éléments de l’enquête, la jeune étudiante avait consommé beaucoup d’alcool.


Toujours selon Nice-Matin, les médecins de l’hôpital, qui l'ont examinée, auraient confirmé que l’étudiante avait été violée.


Quelque 560 étudiants participaient à ce week-end d’intégration.


Un témoin présent dimanche cité par Nice-Matin raconte: "J'ai rarement vu des gens se mettre dans un tel état. Tous ces jeunes étaient complètement 'torchés'."


Le lieu de la fête étant juste en face de l'hôpital, deux jeunes participant au week-end se sont fait soigner samedi après-midi. "L'un d'eux était blessé au pied et ils étaint ivres" précise encore un employé de l'hôpital à Nice-Matin.


Après avoir été entendus par les enquêteurs, les étudiants sont repartis, dimanche après-midi, vers la Lorraine.


Toujours selon Nice-Matin, qui précise que cinq personnes encadraient les étudiants, les enquêteurs s'interrogeraient sur l'intervention d'une personne extérieure à la fête.


Note de la rédaction :


Contacté par Le Post, le parquet de Grasse, qui "dispose de trop peu d'éléments" préfère "ne pas communiquer pour l'instant."


Egalement contactée par Le Post, la police de Grasse, en charge de l'enquête "n'est pas (non plus) disponible pour l'instant."
http://www.lepost.fr/article/2010/09/27/2238155_grasse-une-etudiante-violee-au-cours-d-un-week-end-d-integration.html#xtor=AL-235

Procès Bissonnet : le mari, le jardinier et l’ami devant les assises

Un mari fortuné et fidèle qui crie son innocence, un jardinier servile au point de tuer, un vieux vicomte si serviable qu’il dissimule l’arme d’un crime… et, au milieu de ce singulier trio d’accusés, une femme assassinée : Bernadette Bissonnet, 58 ans, pharmacienne à la retraite abattue de deux coups de fusil le 11 mars 2008 dans la villa cossue du couple à Castelnau-le-Lez, près de Montpellier.


Le procès qui s’ouvre aujourd’hui devant les assises de l’Hérault, lors duquel les accusés encourent la perpétuité, va tenter jusqu’au 23 octobre de percer les ressorts d’un crime dont le ou les mobiles restent mystérieux.


Au tout début, l’affaire oppose une parole à une autre : celle du jardinier, Meziane Belkacem, qui avoue avoir tué la pharmacienne, et celle du mari, Jean-Michel Bissonnet, qui nie le lui avoir demandé. L’irruption dans l’enquête d’Amaury d’Harcourt, vicomte et vieil ami de l’époux, enfonce Bissonnet. L’aristocrate, comme le jardinier, relate le scénario d’un crime préparé à la va-vite dans le garage des Bissonnet le jour des faits. Ces deux hommes que tout sépare désignent le mari comme l’organisateur de l’assassinat.


De son côté, le mari met en avant la « bonne entente » de son couple pour montrer qu’il n’avait aucune raison de supprimer sa femme. Dans l’entourage des Bissonnet, rares sont les voix contredisant cette version d’une union équilibrée. Le procès, où plus d’une centaine de témoins défileront à la barre, promet d’être tendu et passionné. Les enfants du couple, Florent et Marc, viendront affirmer leur conviction de l’innocence de leur père, qui, lui, tentera d’impliquer son ami de quarante ans, le vicomte.
http://www.leparisien.fr/faits-divers/proces-bissonnet-le-mari-le-jardinier-et-l-ami-devant-les-assises-27-09-2010-1084079.php