samedi 9 octobre 2010

Corbeil-Essonnnes : incendie criminel dans une école

Dans la nuit de vendredi à samedi, une classe de l'école Langevin, située dans le quartier Montconseil de Corbeil-Essonnes, a été partiellement détruite par un incendie. Appelés à 0h50, les pompiers ont éteint le feu en deux heures à l'aide de cinq engins.


Sur place, des plaques en contreplaqués remplacent les vitres brisées.
Juste sous la classe visée, des morceaux de verre jonchent le sol de la cour. La salle de classe a été brûlée à 50% et sera inutilisable lundi pour les cours des enfants. L'enquête, confiée à la sûreté départementale, s'oriente vers un acte criminel.


Ce sinistre survient dans un contexte particulier à Corbeil. Mercredi soir, la voiture du directeur de cabinet du maire UMP sortant, Jean-Pierre Bechter, a été incendiée alors qu'il dinait dans un restaurant du quartier Montconseil. Le lendemain, un véhicule sérigraphié de la ville, avait subi le même sort. Par ailleurs, depuis vendredi, Corbeil n'a plus de maire dans l'attente des municipales partielles qui devraient se tenir en décembre, suite à l'annulation du scrutin de 2009. C'est donc une délégation nommée par le préfet qui est chargée de gérer les affaires courantes.

http://www.leparisien.fr/essonne-91/corbeil-essonnnes-incendie-criminel-dans-une-ecole-09-10-2010-1102793.php

Bettencourt: le majordome s'explique

L'ancien majordome Pascal Bonnefoy a expliqué avoir réalisé des enregistrements clandestins chez Liliane Bettencourt parce qu'il ne supportait pas de "rester sans rien faire" en voyant l'entourage de la milliardaire profiter d'elle, lors de son audition devant la police dévoilée samedi par Médiapart. Bonnefoy a été entendu le 23 juillet devant les policiers de la brigade financière dans le cadre du supplément d'information pour "abus de faiblesse" visant le photographe François-Marie Banier, instruit par la juge Isabelle Prévost-Desprez.


"Je ne pouvais pas accepter l'inacceptable et c'était pour moi comme l'image d'un accident de la route et de quelqu'un qui ne s'arrête pas pour porter secours : je ne pouvais pas rester sans rien faire et continuer à me regarder dans la glace", a-t-il dit.
M. Bonnefoy explique en particulier sa décision d'enregistrer les conversations de mai 2009 à mai 2010 par un supposé mensonge de François-Marie Banier. L'écrivain-photographe a fait croire à Mme Bettencourt que le majordome avait "témoigné contre elle et contre lui" lors de la première enquête pour abus de faiblesse ouverte en 2008 par le parquet de Nanterre et classée sans suite, a-t-il dit. Or, "je n'ai personnellement jamais été entendu par la police" dans cette enquête, dit-il.


Voyant Mme Bettencourt "lui faire la tête", M. Bonnefoy cherche lors d'un entretien avec elle en février 2009 à rétablir sa version des faits : "j'ai clairement compris que quelles que soient mes explications, il y avait quelque chose de cassé", dit-il. "J'étais alors très meurtri et je me suis dit qu'il fallait que je me protège de ces gens-là et j'ai décidé, pour me défendre, de faire des enregistrements audio", déclare M. Bonnefoy. Interrogé sur la santé de Mme Bettencourt, il assure que son état s'est "aggravé très nettement depuis le décès de M. Bettencourt" en novembre 2007. "Très clairement, elle a lâché prise pour beaucoup de choses", dit-il.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2010/10/09/97001-20101009FILWWW00413-bettencourt-le-majordome-s-explique.php

Spéléologue disparu : un test déterminant prévu ce samedi

Les recherches se poursuivent pour retrouver le spéléologue disparu depuis dimanche dans les Gorges de l'Ardèche. Le dégagement d'une cheminée naturelle a, selon la préfecture, «renforcé la détermination» des secours. Toutefois, ces derniers n'écartent pas l'hypothèse qu'Eric Establie, un spécialiste de réputation internationale, soit mort enseveli sous l'éboulis dans lequel on a retrouvé son propulseur, à 780 m de l'entrée du gouffre.
Dès samedi, un plongeur britannique équipé d'une «perche» ira «sonder le gravier de l'éboulis, afin de détecter une zone de résistance anormale», qui pourrait être le corps du plongeur«, a expliqué le sous-préfet de Largentière, Jean Rampon. Cette perche sera également équipée d'un «détecteur électromagnétique» à la recherche de «masses métalliques», comme la «robinetterie d'un bloc de plongée», a-t-il indiqué, ajoutant que «ce serait une forte présomption d'un plongeur décédé enseveli dans cet éboulis avec son équipement de plongée».


Par ailleurs, le dégagement de la cheminée naturelle partant du plateau dominant les gorges avance «avec des signes prometteurs, comme des circulations d'air», a précisé le préfet. Les autorités gardent espoir en soulignant la progression des spéléologues : 6 mètres vendredi. Le sous-préfet ajoute qu'ils ont atteint un «conduit en oblique», ce qui est «tout à fait positif».


Deux à trois semaines de survie possible dans une poche d'air


Parallèlement, deux spéléologues, un Italien et un Suisse, ont une fois encore plongé en fin de matinée, vendredi, dans le gouffre pour examiner l'éboulis obstruant le siphon dans lequel Eric Establie s'était engagé. C'est à cet endroit, à 780 m de l'entrée du gouffre, que les sauveteurs avaient retrouvé dimanche, dans la nuit, le propulseur du spéléologue, «le nez pointé» vers eux, comme pour dire "je suis parti me réfugier" plus loin, dans une poche d'air.


Parti dimanche matin explorer cette grotte plongeant dans le lit de la source de la Dragonnière, à Labastide-de-Virac, pour réaliser un nouveau relevé topographique, Eric Establie a été bloqué à son retour par un éboulement «à 780 mètres de l'entrée et 46 mètres de profondeur».


Selon l'organisation Spéléo Secours, si Eric Establie, équipé d'une combinaison étanche et disposant d'eau, a trouvé une poche d'air, ses «limites physiologiques sont de 15 jours, voire trois semaines».
http://www.leparisien.fr/faits-divers/speleologue-disparu-un-test-determinant-prevu-samedi-07-10-2010-1099404.php

Nuit de galère pour 1.000 passagers du Paris-Nantes

Les quelque mille passagers d'un TGV reliant Paris à Nantes ont été transférés dans la nuit de vendredi à samedi à bord d'une autre rame en raison d'une panne, ce qui devait occasionner un retard d'environ cinq heures. Le TGV, parti de Paris-Montparnasse vendredi à 21h40 et dont l'arrivée était prévue à Nantes peu avant minuit, s'est retrouvé, selon un journaliste de l'AFP présent à bord, bloqué en rase campagne près de Saint-Mars-la-Brière, dans la Sarthe. Le personnel de bord a informé les passagers que la panne était due à un problème d'alimentation électrique.


Un TGV de secours a été envoyé et les passagers ont été transférés d'un train à l'autre avec une arrivée qui était annoncée à Nantes vers 5h. Las d'attendre, certains passagers ont quitté le train en panne pour rejoindre une route nationale proche et regagner la préfecture de Loire-Atlantique par leurs propres moyens. La SNCF n'était pas immédiatement joignable dans la nuit de vendredi à samedi.
http://lci.tf1.fr/france/faits-divers/2010-10/nuit-de-galere-pour-1-000-passagers-du-paris-nantes-6094251.html

Meurtre d'un homo: 30 ans de prison

Un cambrioleur a été condamné hier à 30 ans de prison pour le meurtre d'un homosexuel en 2006 à Toulouse, lors de son procès en appel devant la cour d'assises du Tarn-et-Garonne.


Alors que la partie civile dénonçait un crime homophobe prémédité, Edir Hakim, 25 ans, a reconnu un meurtre, au cours d'un cambriolage qui s'est terminé en bagarre mortelle. Laurent Francazal, 34 ans, a été retrouvé égorgé dans son appartement du centre de Toulouse le 15 décembre 2006.


Au terme de trois jours de procès, la cour d'assises du Tarn-et-Garonne a confirmé la condamnation à 30 ans d'emprisonnement prononcée en première instance et l'a assortie d'une peine de 20 ans de sûreté. L'avocat général avait requis la réclusion criminelle à perpétuité.


«Un prédateur»


Pour Me David Gerbaud, avocat de la famille constituée partie civile, l'accusé est "un prédateur qui avait repéré sa victime car il était homosexuel, en pensant qu'il s'agissait d'un homme plus faible et plus facile à dépouiller".


Un autre avocat de la partie civile, Christian Etelin, a comparé l'accusé à Youssouf Fofana, condamné à la prison à perpétuité pour le meurtre d'un jeune homme juif séquestré et torturé pendant trois semaines dans une cité HLM de Bagneux (Hauts-de-Seine). La partie civile estime qu'Edir Hakim a torturé la victime pour lui soutirer le code de la carte bancaire qu'il lui a dérobée.


L'accusé, affirmant avoir tué accidentellement Laurent Francazal qui tentait de le forcer à une relation sexuelle, avait été confondu par son empreinte génétique (des gouttes de sang) car il apparaissait dans les fichiers de la police pour des cambriolages.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2010/10/08/97001-20101008FILWWW00609-meurtre-d-un-homo-30-ans-de-prison.php

vendredi 8 octobre 2010

Un généticien français accusé de meurtre

Directeur de recherches au CNRS, Laurent Ségalat est détenu en Suisse dans le cadre de l'enquête sur la mort de sa belle-mère.


Les enquêteurs suisses, qui jugent l'affaire entendue, devraient rendre leur rapport avant la fin du mois. Sauf rebondissement, ce document désignera le Français Laurent Ségalat, 46 ans, brillant généticien, directeur de recherches au CNRS et auteur d'essais à succès, comme le meurtrier de sa belle-mère, qui avait épousé son père à la fin des années 1970. Il y a neuf mois presque jour pour jour, cette femme de 66 ans était retrouvée morte dans sa maison de Vaux-sur-Morges, sur les bords du lac Léman. Depuis lors, en dépit de ses constantes dénégations et de l'apparente absence de mobile, l'unique suspect est détenu au Mont-sur-Lausanne. Inquiets, ses parents, amis et collègues scientifiques ont récemment décidé de se mobiliser dans l'espoir d'obtenir sa remise en liberté.


Samedi 9 janvier 2010, il était un peu plus de 21 heures lorsque Laurent Ségalat, de passage au domicile paternel, a appelé la police pour signaler le décès de sa belle-mère, Catherine. Lorsqu'ils arrivent dans cet ancien moulin, les enquêteurs découvrent la victime au pied d'un escalier, gisant dans une mare de sang et portant de nombreuses traces de coup sur la tête. Hagard, le scientifique raconte l'avoir trouvée ainsi à son arrivée, soutient qu'elle a vraisemblablement été victime d'une chute et affirme avoir longuement tenté de la réanimer. De leur côté, les techniciens de l'identité judiciaire remarquent vite que Laurent Ségalat, dont le visage porte des traces de griffures, a déplacé le corps, changé de chemise et nettoyé les projections de sang avant d'alerter les secours. Trois heures seulement après le début de l'enquête, les policiers tiennent leur suspect numéro un.


Depuis lors, Laurent Ségalat se débat à grand-peine contre les apparences qui l'accablent et proteste de son innocence. S'il a nettoyé la scène de crime, c'est, dit-il, parce qu'il n'a jamais supporté la vue du sang. L'interroge-t-on sur l'heure et demie qui s'est apparemment écoulée entre son arrivée au moulin et son coup de fil aux pompiers? Le scientifique soutient qu'il a préféré tenter de secourir sa belle-mère, qui lui aurait griffé le visage sous l'effet de ses convulsions, plutôt que de perdre de précieuses minutes à chercher leur numéro de téléphone. Surtout, il répète à chaque interrogatoire qu'il n'avait aucune raison de tuer Catherine Ségalat, avec qui il entretenait visiblement les meilleures relations.




S'offrir un nouveau départ


Le père du suspect, qui était hospitalisé au moment des faits et s'est éteint depuis lors, a pris la défense de son fils dans un entretien accordé en juin dernier à l'hebdomadaire suisse L'Illustré. «Je suis intimement convaincu qu'il est innocent, a notamment plaidé Roger-Jean Ségalat, qui fut l'un des plus célèbres libraires lausannois. Il n'y a pas de mobile, ça n'a pas de sens. Les enquêteurs pensent que mon fils a fait un travail de sape en profondeur pour s'emparer de [ma] librairie alors qu'elle allait tomber toute cuite dans ses mains en avril prochain, mon épouse et moi ayant décidé de la lui remettre.»


Décrit par de nombreux témoins comme un père calme, un compagnon attentionné et un collègue motivé, l'auteur du pamphlet La Science à bout de souffle, qui dénonce les travers de la recherche académique française, était en effet sur le point de quitter le CNRS, pour s'offrir un nouveau départ à la tête de ce commerce.


«Déterminés à se battre pour démontrer son innocence», Me Gilles-Jean Portejoie et ses confrères suisses ont tout récemment demandé au professeur Dominique Lecomte, chef de l'institut médico-légal de Paris, de conduire une expertise visant notamment à déterminer l'heure précise du décès. «La justice suisse aurait dû explorer plus sérieusement les autres pistes», se désole la compagne du suspect.


Conseil des proches de la victime, Me Jacques Barillon rappelle pour sa part que «des charges accablantes» pèsent sur Laurent Ségalat. «On a vraiment regardé dans toutes les directions, mais on s'est assez vite rendu compte qu'il n'y en avait qu'une qui était possible, confie le juge Nicolas Koschevnikov, en charge du dossier. Sauf élément nouveau, j'envisage de renvoyer le suspect pour meurtre d'ici à la fin de l'année.»
http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2010/10/07/01016-20101007ARTFIG00812-un-geneticien-francais-accuse-de-meurtre.php

Florence Cassez, le combat continue

Florence Cassez sera-t-elle libérée avant la fin de sa peine de soixante ans de prison ? La jeune femme âgée de 35 ans continue de clamer son innocence quant aux faits qui lui sont reprochés – la complicité des enlèvements commis par son compagnon de l’époque, Israel Vallarta. Jeudi soir, le président de la République a reçu pour la sixième fois depuis sa prise de fonction, les parents de Florence, ainsi que son avocat Frank Berton et le député du Nord, Thierry Lazaro. La discussion a duré une quarantaine de minutes, indique Reuters et Nicolas Sarkozy a eu l’occasion de s’entretenir au téléphone avec la jeune femme.


«Le président s'est dit confiant que les arguments de la défense seraient reconnus par les juges mexicains», rapporte une source de l’Elysée. «Il est pleinement mobilisé et suit la procédure avec la plus grande attention». Nicolas Sarkozy lui «a transmis le même message en lui disant de garder espoir, de garder courage, que le dossier était bon, qu'il fallait continuer de rechercher des solutions dans le cadre du droit et des institutions mexicaines», a précisé l'Elysée.


Après l'entretien, l’avocat de Françoise Cassez a déclaré que le maire socialiste de Paris, Bertrand Delanoë, irait à Mexico. «J'espère qu'il ira visiter Florence Cassez dans sa prison, ça serait un soutien important», a-t-il déclaré. Franck Berton a affirmé de nouveau que Nicolas Sarkozy était convaincu de l’innocence de la Française, arrêtée en décembre 2005 dans des circonstances particulières…


Sa dernière chance
Condamnée lors du premier procès à 96 ans de prison, puis en appel à 60 ans, Florence Cassez s’accroche à ce dernier espoir, ce pourvoi en cassation qui repose sur un élément nouveau : la mise en scène de son arrestation par la police mexicaine le 9 décembre 2005, au lendemain de son interpellation réelle. Le 31 août dernier, le ministère des Affaires étrangère manifestait déjà son soutien. «Ce recours doit donner les moyens à notre compatriote de bénéficier d'une procédure équitable, dans une affaire qui comporte d'importantes zones d'ombre", indiquait le communiqué.


Le Parquet général de la République (PGR), l'équivalent au Mexique du ministère de la Justice, avait reconnu sa version des faits concernant son arrestation. La police mexicaine avait bien menti, comme n’a cessé de le clamer la Française depuis sa prison, où elle est écrouée depuis plus de quatre ans : son arrestation, en même temps que celle de son compagnon de l’époque, Israel Vallarta, soupçonné d’être de leader du gang du Zodiaque, n’avait pas eu lieu en direct dans un ranch proche de Mexico, comme des vidéos l’avaient fait croire.


Ces images ne sont pas non plus le fruit d’une reconstitution réalisée à la demande des médias, comme l’avait prétendu le patron des policiers de l'Agence fédérale d'investigation (AFI **), Genaro Garcia Luna -devenu depuis ministre de la Sécurité publique-, mais bien un montage orchestré par les autorités à des fins spectaculaires. A l’époque, ce soi-disant raid policier, qui avait permis la libération de trois personnes séquestrées, avait été retransmis «en direct» à la télévision.
http://www.parismatch.com/Actu-Match/Monde/Actu/Florence-Cassez-le-combat-continue-216993/
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Aix : le médecin et les témoins démentent les injures racistes (source proche du dossier)

L'ophtalmo d'Aix-en-Provence, accusé par le père d'une de ses petites patientes de l'avoir insulté, a contesté lors de sa garde à vue avoir prononcé des injures racistes à l'encontre de cet homme, selon une source porche du dossier. Le médecin a bien confirmé avoir mis le père à la porte de son cabinet après que ce dernier a fait deux irruptions alors qu'il tentait de soigner la petite fille. Toujours selon cette source, les témoins, présents lors de la dispute, ont été entendus et tous auraient attesté qu'il n'y a pas eu d'injures racistes.


RTL avait indiqué vendredi matin que le médecin avait lancé au père : "Je ne reçois pas les sales Arabes". Une plainte avait été déposée et une enquête

http://lci.tf1.fr/filnews/france/aix-le-medecin-et-les-temoins-dementent-les-injures-racistes-6093668.htmldiligentée.

Harcèlement : une sombre affaire

Un dossier pour le moins embarrassant est depuis plusieurs mois entre les mains du conseil des prud'hommes de Laon. Il oppose la communauté de communes du Pays de la Serre en la personne de son directeur à une salariée, employée en contrat avenir et aujourd'hui placée en arrêt de longue durée par un collège d'experts de la caisse primaire d'assurance-maladie de Laon.
Dossier sensible en effet puisqu'il met aux prises sur fond de harcèlement moral une collectivité territoriale présidée aujourd'hui comme à l'époque des faits par le sénateur PS et président du conseil général Yves Daudigny d'une part et d'autre part, une mère de famille âgée de 42 ans, domiciliée à Crécy-sur-Serre. La jeune femme aurait été visée le 20 juillet 2007 par un écrit raciste laissé à la déchetterie intercommunale sur un billet rempli par un chauffeur de la société Véolia. Au sein de la communauté de communes et d'un chantier d'insertion, elle aurait dû ensuite subir des pratiques discriminatoires.
L'union avait évoqué ce dossier dans son édition du 5 janvier 2008. Le contentieux n'était pas encore porté devant les prud'hommes. Depuis, le climat autour de l'ancienne employée s'est considérablement tendu. La mère de famille aurait été l'objet de pressions. Craignant pour sa famille, et notamment ses deux enfants, elle ne souhaite plus évoquer ce passé.
L'affaire devait être examinée ce lundi 5 octobre dernier. Elle n'a pu l'être et pour des motifs semble t-il d'ordre déontologiques puisque l'avocat de la plaignante s'est associé très récemment avec un confrère laonnois, lequel n'est autre que l'actuel défenseur de la communauté de communes dans ce dossier… Le plaideur s'est donc désisté, officiellement la veille de l'examen de l'affaire, laquelle a été renvoyée à la date du 7 décembre prochain, toujours devant le conseil des prud'hommes de Laon. Depuis mardi, les intérêts de la plaignante sont défendus par un autre avocat laonnois, Me Carine Lorente. C'est le quatrième juriste qui se penche sur le dossier de cette mère de famille au quotidien marqué depuis les faits, par la crainte de représailles.
http://www.lunion.presse.fr/article/aisne/harcelement-une-sombre-affaire

Une affaire de voile menace une crèche unique en France

Baby Loup, la crèche expérimentale de Chanteloup-les-Vignes (Yvelines), unique en France, est menacée de fermeture. Une ex-salariée, Fatima, a saisi les prud’hommes pour licenciement discriminatoire.
Cette Marocaine, embauchée en 1997, exige de pouvoir porter le voile sur son lieu de travail. Le tribunal de Mantes-la-Jolie devra se prononcer le 8 novembre, et l’on voit mal comment il ne pourra pas tenir compte de l’avis rendu en mars par la Haute Autorité de lutte contre les discriminations et pour l’égalité (Halde).
A l’époque présidée par Louis Schweitzer, elle a condamné la crèche pour discrimination.


L’ex-salariée réclame 80 000 € de dommages et intérêts


Natalia Baléato, la fondatrice et directrice de Baby Loup, est amère. « On se sent poignardés », confie celle qui depuis bientôt vingt ans bataille pour l’émancipation des femmes des cités à travers l’insertion professionnelle.
D’ailleurs, poursuit-elle, « Fatima a bénéficié de cet ambitieux projet. Arrivée chez nous sans la moindre qualification, elle a décroché un diplôme d’auxiliaire puéricultrice avant de devenir directrice adjointe de l’établissement. » Enceinte, en 2003, Fatima cesse son travail.
Tout bascule après ses deux congés parentaux. Le 8 décembre 2008, elle effectue son retour, vêtue d’un hijab. « Elle est revenue couverte de noir de la tête aux pieds. Seul son visage était visible. Et elle a exigé de travailler avec le voile », raconte Natalia Baléato. La directrice a alors mis en avant le règlement intérieur : « Obligation de respecter une neutralité confessionnelle, philosophique, politique. » S’ensuit un véritable bras de fer. Un arrangement à l’amiable est proposé à l’employée. Face à son refus, la crèche opte pour une mise à pied, avant son licenciement pour faute grave signifié le 20 décembre 2008.
Fatima porte l’affaire devant les tribunaux et alerte la Halde.Devant les prud’hommes, l’ex-salariée réclame aujourd’hui 80 000 € de dommages et intérêts. Elle peut même par la suite saisir le tribunal de grande instance de Versailles. En cas de victoire, cela pourrait porter un coup fatal à l’association. Quant à Me Majda Régui, l’avocate de l’ex-employée, elle ne souhaite pas s’exprimer. Elle réserve ses arguments pour la justice
http://www.leparisien.fr/chanteloup-les-vignes-78570/une-affaire-de-voile-menace-une-creche-unique-en-france-08-10-2010-1100438.php

Il reste un souffle d'espoir pour le spéléologue disparu

Malgré les jours qui passent, il reste encore de l'espoir. Les recherches pour retrouver le spéléologue disparu depuis dimanche dans les gorges de l'Ardèche se poursuivent vendredi, les sauveteurs espérant le retrouver vivant après la détection d'un souffle d'air.


Au cours de la journée, les sauveteurs vont tenter de dégager une cheminée naturelle, mais aucune plongée de reconnaissance n'est prévue pour la journée, a indiqué la préfecture. "On ne peut progresser aujourd'hui que par le plateau dominant les gorges en dégageant cette cheminée. Pour la partie recherche subaquatique, il n'y aura rien", a déclaré Jean Rampon, sous-préfet à Largentière, en évoquant "24 heures de pause" entre deux plongées de reconnaissance.


Le propulseur donne de l'espoir


Depuis jeudi matin, les spéléologues se sont relayés sans relâche pour dégager les roches obstruant la cheminée naturelle. Une fois le puits débouché, les sauveteurs comptent engager une exploration spéléo.


Ils espèrent ainsi atteindre Eric Establie, le spéléologue cannois de 45 ans qui pourrait s'être réfugié 200 mètres plus bas, dans une poche d'air de cette galerie immergée de Labastide-de-Virac. Dans le réseau souterrain, à 780 m de l'entrée du gouffre, les sauveteurs avaient, dans la nuit de dimanche à lundi, retrouvé le propulseur de l'expert, "le nez pointé" vers eux, comme pour dire: je suis parti me réfugier plus loin, dans une poche d'air.
http://lci.tf1.fr/france/faits-divers/2010-10/il-reste-un-souffle-d-espoir-pour-le-speleologue-disparu-6093335.html

Ouessant: un chimiquier en difficulté

Le centre régional opérationnel de surveillance et de sauvetage (Cross Corsen) a reçu ce matin à 5h30 un appel de détresse du YM Uranus, chimiquier de 120 mètres de long, construit en 2008 et battant pavillon de Malte, a annoncé la préfecture maritime de Brest, confirmant une information du site Internet de Ouest France.


Le navire, qui transportait 6000 tonnes d’un solvant, l’informe qu’il est en grande difficulté avec une voie d’eau importante à environ 100 kilomètres au sud-ouest de Ouessant et que les treize membres d’équipage abandonnent le navire pour monter à bord de leur radeau de sauvetage. Le chimiquier assurait un transit entre Porto Marghera (Italie) et Amsterdam (Pays-Bas).


Des hélicoptères sur place


L’origine de la voie d’eau semble être le résultat d’une collision avec le cargo vraquier Hanjin Richzad battant pavillon du Panama, de 191 mètres de long et construit en 2010. Il assurait une liaison entre Las Palmas et Rotterdam.


La frégate de la marine nationale Primauguet est immédiatement déroutée vers la zone alors qu’elle se trouve à 33 nautiques. Des hélicoptères de la base aéronautique de Lanvéoc-Poulmic décollent également pour se rendre sur place. A 7h10, un hélicoptère débute l'hélitreuillage des membres d’équipage du chimiquier qui sont dirigés ensuite vers la base aéronautique navale de Lanvéoc-Poulmic.

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2010/10/08/97001-20101008FILWWW00349-ouessant-collision-entre-deux-cargos.php

La mort au volant pour le vieux truand

Vianney Vallve, dit le « Chinois », vétéran du banditisme parisien, a été exécuté mercredi à Saint-Maurice (Val-de-Marne). Cet ancien braqueur s’était reconverti dans le trafic de stupéfiants.


Il n’était pas un caïd, ni un parrain, ni encore un baron des stups. Juste un voyou chevronné, braqueur, casseur et trafiquant de drogue, un peu sur le retour, après des années passées en prison. Mercredi matin, il a connu le sort réservé aux truands : Vianney Vallve, dit « Alain le Chinois », 54 ans, est tombé sous les balles de deux tueurs alors qu’il sortait en voiture de sa résidence, à Saint-Maurice (Val-de-Marne), en proche banlieue parisienne. Le « Chinois », un surnom partagé avec tous les voyous qui ont vaguement les yeux bridés, était né à Béziers, dans l’Hérault. Mais il avait vécu l’essentiel de sa carrière criminelle en région parisienne, dans les rangs du redoutable gang de la banlieue sud, la terreur des banquiers et des convoyeurs de fonds des années 1970 à la fin des années 1980.


En 1984, Vallve tombe avec un des trois gangs de « postiches » qui sévit à l’époque dans les sous-sols des banques françaises. A coups de massette et de burin, ils défoncent les coffres de particulier, très mal protégés à l’époque. En avril 1983, un gang pille 83 coffres à la Banque commerciale de crédit de Cachan, dans le Val-de-Marne. Huit mois plus tard, le Chinois est arrêté mais bénéficie d’un non-lieu.


Fort Knox de banlieue
Il est remis en liberté en juin 1985. Au moment où un gros coup se monte : il s’agit d’attaquer le centre-fort d’une société de transport de fonds, Securicor, à Courbevoie, dans la banlieue ouest. Une sorte de mini-Fort Knox où transitent des millions de francs en billets, entre les banques, les commerces et la Banque de France. Le coup, inédit, est audacieux, mais il nécessite une petite armée. Une vingtaine de truands sont donc mobilisés, dont plusieurs voyous venus de Corse, des « taupes » soudoyées pour faciliter le casse, une logistique déployée : camions, voitures, armes dont une mitrailleuse sur trépied. Le jeu en vaut la chandelle : 35 millions de francs sont escomptés, soit environ 7,5 millions d’euros d’aujourd’hui.


Mais, le jour J, une mauvaise surprise attend le gang. Les hommes de la brigade de répression du banditisme sont là. Ils « tapent en flag » les braqueurs, avant même que ces derniers ne passent à l’action. En fait, l’équipe est sous surveillance depuis des mois. Les peines tombent : quatorze ans de prison pour les meneurs. Vingt-cinq ans après, certains se sont rangés, comme Riton M., aujourd’hui reconverti dans l’élevage de trotteurs, ou Jeannot M., qui joue encore les voyous mais seulement au cinéma. Pas le Chinois. Récemment, Vianney Vallve frayait avec des voyous de la jeune génération, celle des cités. Le 2 novembre, il devait être jugé à Paris avec un de ses représentants, membre de la fratrie O. de Vitry-sur-Seine, très implantée dans le trafic de drogue. Vallve aurait joué les intermédiaires dans une affaire de cocaïne avec Abdelkader O., acquitté voilà quelques années pour un autre règlement de compte dans la banlieue sud, déjà sur fond de trafic de drogue. Une activité périlleuse qui a aussi coûté la vie à un autre des protagonistes du casse avorté de la Securicor. En 1999, le « Gros Nanard » était haché à la kalachnikov, au Kremlin-Bicêtre, toujours dans la banlieue sud.
http://www.francesoir.fr/faits-divers/la-mort-au-volant-pour-le-vieux-truand.34905

Boues rouges Hongrie : En France, l’usine de Gardanne sous haute surveillance

Il existe une seule usine en France de production de « boues rouges » pour fabriquer de l’alumine, et elle est depuis hier sous haute surveillance. La société Rio Tinto, qui dépendait auparavant du groupe Pechiney, est implantée sur la commune de Gardanne (Bouches-du-Rhône). Au ministère de l’Ecologie, chez Jean-Louis Borloo, Jérôme Goellner, le chef du service technologie et risques industriels, nous indique que « le ministère a vérifié hier auprès de la Direction régionale de l’environnement et de l’aménagement que la réglementation était bien respectée sur ce site ».


Les boues rouges sont stockées sur place, dans une grande carrière, et elles sont retenues par un petit barrage pour éviter qu’elles ne se répandent et provoquent des pollutions dans l’environnement. En Hongrie, c’est justement l’effondrement d’une digue qui a provoqué le déversement des boues rouges dans un fleuve. « Un contrôle a été fait en juillet 2010 par un cabinet indépendant pour s’assurer de la solidité de cette digue. Les résultats sont rassurants », ajoute le ministère de l’Ecologie.
Cela dit, il existe sur ce site un problème. Une petite partie des boues rouges, sous forme liquide, est reversée en pleine mer par le biais d’une canalisation et on retrouve des traces de boues rouges au large de Cassis ! « Cette situation de rejets des boues rouges en pleine mer nous pose souci. A l’horizon 2015, cela devrait s’arrêter. Ce n’est pas illégal, mais la situation n’est pas satisfaisante », ajoute Jérôme Goellner. Interrogé sur la dangerosité de ces boues rouges, il précise « qu’elles sont dangereuses pour la santé, comme la soude, dans la mesure où elles sont corrosives. Si elles se répandent dans les cours d’eau, elles provoquent une augmentation de la mortalité des poissons ». Cette usine, « surveillée de près », n’est pas classée pour autant Seveso (du nom d’une commune en Italie touchée par une pollution majeure à la dioxine en 1976) car elle ne rentre pas dans cette catégorie de sites industriels « à hauts risques ».
Il existe en France 626 sites Seveso à risques hauts. Il s’agit d’usines chimiques ou pétrolières notamment qui peuvent provoquer « un incendie, une explosion ou un nuage toxique » selon la terminologie officielle. Elles sont présentes en particulier en région Rhône-Alpes, en Aquitaine et en Ile-de-France. Elles sont soumises à des contrôles stricts, mais une catastrophe n’est jamais impossible, comme l’a prouvé l’accident d’AZF à Toulouse. Pour Marc Sénant, un des responsables de l’association France Nature Environnement, « une catastrophe comme celle de la Hongrie peut très bien se produire en France. Même s’il y a eu des progrès dans l’action des pouvoirs publics ces dernières années, la culture de la prévention du risque n’est pas encore assez développée chez les industriels ».
http://www.leparisien.fr/societe/en-france-l-usine-de-gardanne-sous-haute-surveillance-07-10-2010-1098862.php

Argenteuil : un enfant percuté par un véhicule de police

Un enfant de 11 ans se trouvait dans un état grave jeudi soir, après avoir été renversé par un fourgon de police dans l'après-midi à Argenteuil (Val-d'Oise) Mais selon nos informations, son pronostic vital n'était pas engagé.


L'accident a eu lieu sur le boulevard Léon-Feix peu avant 17h30. Dépêchés sur place, les pompiers ont jugé son état suffisamment sérieux pour transférer la victime vers l'hôpital Necker, à Paris. Dévoilée par le site d'information 20Minutes.fr, l'information a été confirmée par la préfecture du Val-d'Oise.


Selon Faouzi Lamdaoui, conseiller municipal d'Argenteuil, interrogé par LCI, "le jeune s'était engagé sur la chaussée quand un véhicule de la police, qui empruntait une voie de bus pour une urgence, est arrivé à toute allure et l'a renversé. L'enfant est, selon des témoignages que j'ai recueillis, dans le coma."


Selon une source policière contactée par LCI, "le jeune garçon se tenait sur le trottoir, des écouteurs sur les oreilles, lorsqu'il a été happé pour une raison qui reste à éclaircir dans le couloir de bus par le fourgon de police qui rentrait d'une intervention avec sa sonnerie 2 tons".


Par ailleurs, un responsable du syndicat policier Alliance a également confirmé l'accident : "Les collègues ramenaient trois individus au commissariat d'Argenteuil. Ils ont emprunté la voie de bus. La camionnette a percuté un jeune garçon de 11 ans qui attendait au niveau de l'arrêt de bus, des écouteurs sur les oreilles, et qui est descendu sur la voie de bus", a-t-il précisé. Selon lui, l'enfant n'a pas entendu, ni vu le véhicule arriver. L'enquête a été confiée au commissariat d'Argenteuil.
http://lci.tf1.fr/france/faits-divers/2010-10/argenteuil-un-enfant-percute-par-un-vehicule-de-police-6093330.html

jeudi 7 octobre 2010

.Spéléologue disparu: encore un espoir

Les recherches pour retrouver le spéléologue disparu depuis dimanche dans les gorges de l'Ardèche devaient se poursuivre dans la nuit de jeudi à vendredi, les sauveteurs gardant l'espoir de le retrouver vivant après la détection d'un souffle d'air.
Dès l'aube, des spéléologues se sont relayés pour dégager les roches obstruant une cheminée naturelle partant du plateau dominant les gorges. Ils espèrent ainsi atteindre Eric Establie, le spéléologue cannois de 45 ans qui pourrait s'être réfugié 200 mètres plus bas, dans une poche d'air de cette galerie immergée de Labastide-de-Virac.


Les traits tirés mais souriant, Nicolas Legrand, l'un des spéléologues participant au laborieux dégagement, a évoqué la présence d'un souffle d'air.
"On sent un courant d'air qui traverse de petites failles dans la cheminée, ça signifie qu'il y a un vide dessous. Et même si on ne sait pas à quelle distance, c'est très positif pour nous", a-t-il assuré.


En début d'après-midi, un système de treuil a été mis en place pour faciliter la remontée des pierres. Toutefois l'opération ne progresse que lentement.
"Le travail de désengament de la cheminée va continuer sans interruption toute la nuit", a précisé en début de soirée un porte-parole de la préfecture. Des projecteurs ont d'ailleurs été acheminés sur le site, a constaté une journaliste de l'AFP.


"Si on n'a que des grosses pierres à dégager, cela peut prendre une semaine et on rentre dans les limites de ses possibilités de survie", a expliqué à l'AFP Jean Rampon, sous-préfet de Largentière, qui coordonne les secours sur place.
Eric Establie est un sportif très aguerri, un "as dans sa discipline", et "on sait que des personnes dans les mêmes conditions ont pu survivre deux semaines, mais on ignore s'il est blessé ou non", a-t-il ajouté.


Mercredi, les sauveteurs sont parvenus à dégager un puits de 1,10m de diamètre. "Comme la cheminée a tendance à s'ouvrir vers le bas, on peut déboucher rapidement", a estimé le sous-préfet. "Si on voit un gros appel d'air, on pourra alors purger avec des micro charges d'explosif et descendre de 100 m d'un coup" sans risque de provoquer un éboulement, a-t-il dit.


Une fois le puits débouché, les sauveteurs comptent engager une exploration spéléo.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2010/10/07/97001-20101007FILWWW00776-speleologue-disparu-encore-un-espoir.php

Un blessé grave à Vernon dans une explosion

Une explosion survenue cet après-midi dans un immeuble du centre-ville de Vernon (Eure) a fait un blessé grave, a-t-on appris auprès des pompiers.


L'explosion survenue vers 16h30 a touché un immeuble de trois étages de la résidence La Cidreraie située dans le quartier de Gamilly. Rapidement touché par les flammes, le bâtiment s'est écroulé.


Une quarantaine de pompiers dépêchés sur place ont pu secourir un adolescent de 15 ans enseveli sous les gravats. Ce dernier, grièvement brûlé au visage et aux mains, a été emmené par les secours à l'hôpital Cochin de Paris.


Une autre personne moins sérieusement touchée a été prise en charge par le Samu intervenu sur place.


Selon les premiers éléments de l'enquête, c'est une tentative de suicide au gaz par le jeune adolescent qui serait à l'origine de l'explosion

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2010/10/07/97001-20101007FILWWW00720-un-blesse-grave-a-vernon.php

Essonne: tentative d'enlèvement d'une fillette de 11 ans

Une fillette de 11 ans a été victime d'une tentative d'enlèvement mercredi après-midi à Gif-sur-Yvette (Essonne). Entre 17 heures et 17h15, un homme s'est approchée de l'enfant, qui rentrait de l'école, et a tenté de l'enlever.


La jeune victime s'est débattue et a réussi à s'échapper. L'homme est recherché par la gendarmerie. L'enquête a été confiée à la brigade de recherches de la gendarmerie de Palaiseau (Essonne).


http://lci.tf1.fr/filnews/france/essonne-tentative-d-enlevement-d-une-fillette-de-11-ans-6093269.html

Spéléologue disparu, reprise des recherches

Les sauveteurs y croient encore, toujours. Interrompues à la tombée de la nuit, les recherches pour retrouver un spéléologue disparu depuis dimanche dans les Gorges de l'Ardèche reprennent jeudi matin. Les hommes chargé de retrouver cet homme de 45 ans espèrent qu'il est réfugié dans une poche d'air.
Les travaux d'excavation dans une cheminée naturelle partant du plateau au-dessus des gorges ont permis de dégager "un puits de 1,10m de diamètre, qui a tendance à s'élargir" et rend les sauveteurs optimistes sur les chances d'atteindre Eric Establie, un spéléologue niçois chevronné de 45 ans. Ce puits "est pour l'instant comblé de rochers mais se déblaie avec une bonne rapidité, a expliqué Jean Rampon, sous-préfet de Largentière. On engagera une exploration spéléo quand ce puits débouchera sur une cavité". Toute la journée de mercredi, tandis qu'un camion benne évacuait terre et gravats, neuf spéléologues ont poursuivi par équipe de trois le dégagement à la pelle, à environ six mètres sous terre, au niveau de la zone où ils pensent qu'a pu se réfugier Eric Establie. "C'est un travail manuel assez éprouvant", a observé Jean Rampon, qui coordonne les secours sur place, précisant que la durée de l'opération était difficile à évaluer.


"Ses limites physiologiques sont de 15 jours"


"On est à peu près sûr que c'est le bon endroit", a déclaré pour sa part Eric Zipper, président des Spéléo Secours ajoutant: "Le gros bonheur serait qu'on arrive à déboucher le haut d'une faille importante pour descendre dans les galeries du fond". "On est optimiste" et "on pense qu'il nous attend en vie dessous", a-t-il assuré, fondant son espoir sur la découverte dans la nuit par deux plongeurs britanniques de son propulseur.


Parti dimanche matin explorer cette grotte plongeant dans le lit de la source de la Dragonnière, à Labastide-de-Virac, pour réaliser un nouveau relevé topographique, Eric Establie a été bloqué à son retour par un éboulement "à 780 mètres de l'entrée et 46 mètres de profondeur". Selon Spéléo Secours, si Eric Establie, équipé d'une combinaison étanche et disposant d'eau, a trouvé une poche d'air, ses "limites physiologiques sont de 15 jours, voire trois semaines". Parallèlement, jeudi matin, deux plongeurs - un Suisse et un Italien - vont replonger dans la grotte par la voie basse pour examiner l'éboulis "dans des conditions de visibilité bien meilleures" pour tenter de savoir où il peut être.
http://lci.tf1.fr/france/faits-divers/2010-10/speleologue-disparu-reprise-des-recherches-6092214.html

Claude Makele porte plainte pour agression contre une ex

Le joueur de football du PSG Claude Makelele a été agressé mercredi à la Celle-Saint-Cloud par une de ses ex-petites amies.


Le joueur est venu déposer plainte dans la soirée au commissariat de la Celle-Saint-Cloud accusant cette jeune femme de 35 ans, née en Grande-Bretagne de s’être introduit, vers 20 h 30 à son domicile par une porte, laissée ouverte, avant de lui sauter à la gorge.
Elle l’aurait griffé au visage avant qu’il ne parvienne à la maîtriser.


La jeune femme hospitalisée


En fait, selon des sources policières, au cours de «cet échange», la jeune femme a également été blessée à la mâchoire et transportée à l'hôpital André-Mignot au Chesnay (Yvelines). Elle a été traitée pour un hématome et s'est vu reconnaître quatre jours d'incapacité totale de travail.


Le fond de cette affaire sentimentale n’a pas été révélé.
http://www.leparisien.fr/faits-divers/claude-makele-porte-plainte-pour-agression-contre-une-ex-07-10-2010-1099491.php

Assises Ceringo Visse, le ferrailleur, est rejugé en appel ce matin

L'ANNÉE dernière, à l'issue de quatre jours de procès à Charleville-Mézières, la compagne et les enfants du gendarme Lourties avaient pu éprouver un bref soulagement. Pourtant, très vite, tous ont dû renoncer à essayer de tourner la page. Du moins dans l'immédiat. Ils vont devoir revivre encore et encore la mort de Jacques Lourties, percuté par une voiture lors d'un banal contrôle routier le 1er janvier 2007 à La Neuville-aux-Joutes dans les Ardennes.
Condamné le 23 octobre 2009, au terme d'un délibéré de trois heures, à trente ans de réclusion criminelle, Ceringo Visse, un Axonais faisait immédiatement appel.
Hier, ce ferrailleur de 26 ans a donc été extrait de sa cellule de la maison d'arrêt de Lille-Loos-Sequedin pour son procès en appel qui s'ouvrira à 9 heures, au palais de justice de Reims.
« Faire appel d'une condamnation constitue un droit », concède Pierre Blocquaux, l'avocat ardennais.
Pourtant, celui qui représente depuis le premier procès, les intérêts d'Angélique Noizet, la compagne du gendarme décédé explique : « Ma cliente attend de ce nouveau procès que justice soit rendue afin de pouvoir reprendre sa vie aux côtés des deux enfants du couple. »
Meurtre ou accident ?
Contrairement au premier procès, Ceringo Visse se trouvera seul ce matin sur le banc des accusés. Les deux passagers, majeurs présents dans le véhicule conduit ce jour-là par Ceringo Visse, n'ont quant à eux pas fait appel. Tous deux ont été condamnés à des peines avec sursis pour usage de stupéfiant et non assistance à personne en danger.
Un an après, le climat de haine à l'encontre d'une communauté, celle qui porte l'uniforme, clairement présent au cours des débats, se sera-t-il apaisé ? Pas certain ! « Cela va quand même au-delà des insultes et des outrages auxquels sont régulièrement confrontées les forces de l'ordre », réagit Me Blocquaux.
Dans sa déposition, le gendarme présent le 1er janvier 2007 aux côtés de la victime affirmait « qu'ils avaient tous deux clairement, à l'aide des gestes et signaux lumineux réglementaires, intimé au conducteur de la Peugeot 406 de se ranger mais que celui-ci avait accéléré dans leur direction ». Des experts ont d'ailleurs effectué une reconstitution de la scène précédant la mort du gendarme Lourties. Un film avait d'ailleurs été projeté devant la cour d'assises des Ardennes.
Le conducteur et les quatre passagers de la voiture, immatriculée dans l'Aisne étaient interpellés par les gendarmes dès le 2 janvier, ces derniers ayant reçu une lettre anonyme les dénonçant. Quatre passagers qui ont clairement mis en cause Ceringo Visse, un ferrailleur de 26 ans, originaire d'Hirson. Ils affirmeront, dans leurs auditions que l'accusé avait délibérément foncé sur le gendarme avant de prendre la fuite. Ce que contestera Visse. « Je voulais forcer le passage mais pas à ce prix-là, pas pour tuer quelqu'un », a-t-il affirmé lors de son procès. Pour Me Blocquaux, « la voiture a été utilisée comme une arme pour écraser le gendarme Lourties ».
Alors, meurtre ou accident ? Les deux thèses vont-elles à nouveau s'affronter dans le prétoire ? Un procès qui repart à zéro ou presque, avec un verdict attendu lundi 11 octobre, en soirée.
http://www.lunion.presse.fr/article/aisne/hirson-assises-ceringo-visse-le-ferrailleur-est-rejuge-en-appel-ce-matin

Schwarzkopf indemnisera une coiffeuse atteinte d'un cancer

Schwarzkopf va devoir indemniser une coiffeuse marseillaise ateinte d'un cancer. Le TGI de Marseille à condamné la société de cosmétiques capillaires à indemniser cette femme qui, d'après les experts est tombée malade après avoir utilisé des produits de la marque, a-t-on appris mercredi de source judiciaire, confirmant une information de La Provence.


En 1989, 1990 et 1991, la plaignante avait été opérée en raison d'un cancer de la vessie. Estimant que sa maladie avait été causée par son utilisation fréquente des produits de la marque Schwarzkopf, elle a assigné la société en février 2007. Dans une décision rendue en février 2010 et révélée par La Provence mercredi, le TGI de Marseille s'est appuyé sur les conclusions d'un médecin expert qui a estimé que la pathologie de la plaignante "est sans aucun doute (...) la conséquence de l'emploi prolongé au cours des années, de teintures capillaires contenant des produits connus pour leur carcinogénicité" (capacité à produire des tumeurs, ndlr). La coiffeuse a par ailleurs produit "une centaine de factures démontrant l'utilisation par elle des teintures commercialisées par la société Schwarzkopf entre 1980 et 1991", relève le TGI.
Gants obligatoires


Schwarzkopf a été condamné à verser un total de 8.500 euros à la plaignante et n'a pas fait appel du jugement. "On a décidé de clore ce dossier car la procédure a commencé il y a plus de 18 ans et nous pensons que c'est dans l'intérêt de la personne concernée", a déclaré à l'AFP un porte-parole de la société, ajoutant qu'une expertise indépendante fournie par Schwarzkopf avait conclu à l'absence de lien de causalité entre l'utilisation des produits et la maladie. "Ce qui est clair, c'est que nos colorants sont sûrs, ils subissent des tests draconiens avant leur mise sur le marché, conformes à des directives européennes", a-t-il ajouté. Les gants sont devenus obligatoires lors de l'utilisation des teintures par les coiffeurs au début des années 1990, selon la même source
http://lci.tf1.fr/france/justice/2010-10/schwarzkopf-indemnisera-une-coiffeuse-atteinte-d-un-cancer-6092301.html

Incendie des locaux du club de rugby de Corbeil-Essonnes: trois ados de 17 ans interpellés

En juillet, les locaux du club de rugby à XIII avaient été incendiés à Corbeil-Essonnes, dans l'Essonne.
Mercredi matin, trois adolescents, âgés de 17 ans, ont été interpellés, dans le cadre de cette enquête.


Au cours de leur garde à vue, ils ont reconnu être les auteurs de l'incendie.


Les trois ados ont été remis en liberté.


Ils doivent être convoqués prochainement par le parquet d'Evry, qui, selon Le Parisien, leur proposera une mesure de réparation non pécuniaire.


http://www.lepost.fr/article/2010/10/07/2254046_incendie-des-locaux-du-club-de-rugby-de-corbeil-essonnes-trois-ados-de-17-ans-interpelles.html#xtor=AL-235

PS: Les mauvais comptes de l'Oise

Une gestion dispendieuse, des libertés prises avec les règles et, résultat, un trou de 200.000 euros. Le Courrier Picard révèle, mercredi, comment la fédération du Parti socialiste de l’Oise a "dérapé". Pour des faits antérieurs à 2007, le directeur du cabinet de l’ancien premier secrétaire fédéral est mis en examen pour abus de confiance, usage de chèques falsifiés, etc. Mais, selon le quotidien, il n’était pas seul.


Pour l’instant, il est seul à être mis en examen. Guillaume Fauchoix, ancien attaché parlementaire d’Arnaud Montebourg, a été, de 2005 à 2008, le directeur de cabinet de Jean-Claude Villemain, ancien premier secrétaire de la fédération PS de l’Oise et actuel maire de Creil. A ce poste, ce jeune homme a accumulé les "fautes", explique le Courrier Picard , qui publie mercredi une double page de révélations: notes de frais dispendieuses, repas au Meurice ou au Fouquet’s, confusion des genres entre ses responsabilités politiques et associatives, 3.000 euros dépensés pour aller voir jouer l’Olympique de Marseille, achat d’un Mont-Blanc, etc.


Mais, selon des documents que le journal régional a pu consulter, les auditions de Guillaume Fauchoix devant la police judiciaire auraient mis à jour "bien d’autres coutumes étonnantes". C’est toute la fédération qui aurait "dérapé". Un ancien trésorier aurait ainsi encaissé les cotisations des adhérents sur son compte personnel avant de les reverser à l’association de financement du PS de l’Oise. Une manœuvre qui lui permettait de payer moins d’impôts. D’autres auraient pris leurs libertés avec les comptes de campagne. Toujours selon le Courrier Picard, la fédération émettait des fausses factures au profit de plusieurs candidats aux législatives de 2007 pour gonfler les remboursements de leurs frais de campagne. En échange, ils étaient dispensés de reversements d’élus en proportion. Dans le quotidien, chaque personne mise en cause, en dehors de Guillaume Fauchoix, réfute ces accusations portées par l’ancien directeur de cabinet.


"La fédération est la victime"
Au final, le trou de la trésorerie de l’antenne locale atteignait 200.000 euros sur les deux années 2006 et 2007. Pour régler la situation avec le PS national et obtenir un prêt pour éponger tout cela, la fédération n’a pas eu d’autre choix que de porter plainte. "Dès qu’il y a eu des indices d’une gestion financière anormale, l’ancien premier secrétaire a porté plainte", a confirmé au JDD.fr Béatrice Lejeune, actuellement à la tête de la fédération depuis novembre 2008.


"Aujourd’hui, nous sommes dans la rigueur et la transparence, on a retrouvé la sérénité nécessaire pour mener à bien nos actions", a-t-elle rassuré, indiquant que les comptes étaient aujourd’hui à flots et que l’instance avait débuté le remboursement du prêt accordé par le national: "Il n’y plus du tout de trou, c’est de l’histoire ancienne". "Une seule personne a été mise en examen, c’est Guillaume Fauchoix. La fédération est la victime de tout cela et nous sommes partie civile dans l’affaire", a ajouté la responsable, qui réfute les accusations du quotidien. Mais, toujours selon le quotidien régional, l’expert comptable de l’organisation a une autre version des faits. Il aurait raconté au policier comment, au cours d’une réunion à la fédération le 7 novembre 2007, les responsables ont décidé de "charger Guillaume Fauchoix", pour "détourner l’attention d’autres malversations".
http://www.lejdd.fr/Politique/Actualite/PS-Les-mauvais-comptes-de-l-Oise-225107

Deux cadavres décomposés à la morgue de la clinique

«Acinq mètres des frigos, d’où s’échappe du liquide, l’odeur est déjà pestilentielle. Les corps sont en voie de putréfaction. Je n’ose pas imaginer comment ils vont faire pour les sortir de là. En plus, c’est à quelques mètres des cuisines! » Le spectacle, décrit par un professionnel du funéraire, auquel d’autres témoins ont assisté, fait froid dans le dos.
Depuis le 26 février et le 11 juin, les cadavres de deux hommes, nés en 1955 et en 1946, sont entreposés dans la chambre mortuaire de la clinique Pasteur, à Vitry-sur-Seine.


A l’origine de cette situation exceptionnelle, un imbroglio administratif. C’est au mois de juin que les responsables de la clinique se manifestent auprès du parquet de Créteil : les corps de deux de leurs patients n’ont pas été réclamés par leurs familles. Le délai légal de six jours, au-delà duquel l’inhumation est interdite, est largement dépassé.


Le tribunal de grande instance de Créteil doit donc prononcer un jugement déclaratif de décès pour permettre l’enterrement. « Pour que le TGI prononce une telle décision, il faut d’abord récupérer les actes de naissance des défunts », précise-t-on au parquet de Créteil. C’est là que le bât blesse.


La magistrate en charge du dossier n’a obtenu l’un des actes de naissance que le 17 septembre. Le second lui serait parvenu il y a quelques jours. « Nous sommes victimes des lenteurs de l’administration, regrette un responsable de la clinique. Nous avons prévenu le TGI, la police, le parquet… Nous avons fait tout ce qui était en notre pouvoir pour remédier à cette situation exceptionnelle. En ce qui concerne les conditions de conservation des corps, toutes les mesures d’hygiènes sont respectées. » Les professionnels qui se sont rendus sur place ne semblent pas partager cet avis. D’après eux, les frigos ne fonctionnent pas correctement. Ce qui expliquerait l’état des corps et l’odeur insupportable qu’ils décrivent. En tout état de cause, ils n’auront plus à la supporter longtemps : le tribunal de Créteil doit prononcer le jugement déclaratif de décès cet après-midi.
http://www.leparisien.fr/val-de-marne-94/deux-cadavres-decomposes-a-la-morgue-de-la-clinique-07-10-2010-1098693.php

Drogue à Saint-Denis: 26 interpellations

Vingt-six hommes ont été interpellés dans la soirée à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis), dans le cadre d'un démantèlement de trafic de drogue, a annoncé à l'AFP la préfecture. Ces interpellations ont eu lieu dans le quartier de la gare de Saint-Denis, connu pour être un lieu de trafic de crack. Dix-huit personnes ont finalement été placées en garde-à-vue. Du crack et de l'argent liquide ont été saisis, a indiqué la préfecture, sans donner de précisions sur les quantités.


Le ministre de l'Intérieur, Brice Hortefeux, avait fait un déplacement dans ce quartier de la gare en septembre 2009, promettant un "combat sans merci" contre les trafiquants de drogue.


Cette opération s'inscrit "dans le cadre de la reconquête du terrain", selon la préfecture. Depuis l'arrivée du préfet Lambert en avril, plus de 3.000 halls d'immeuble ont été visités et 150 personnes placées en garde à vue, indique-t-elle.


http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2010/10/06/97001-20101006FILWWW00663-drogue-a-saint-denis-26-interpellations.php

Haut-Rhin: 2T d'armement retrouvées

Les gendarmes et douaniers ont trouvé plus de deux tonnes d'armements divers chez un collectionneur inconscient du danger qui a été mis en examen pour acquisition, détention et transport d'armes de 1ère catégorie, a-t-on appris aujourd'hui auprès du parquet de Mulhouse (Haut-Rhin).


Le jeune homme de 30 ans habitait toujours chez ses parents dans le petit village de Guevenatten, dans le sud du Haut-Rhin. Après un contrôle routier lors duquel l'homme était en possession d'une arme, les douaniers ont découvert à son domicile plus de 2 tonnes d'armements divers, munitions, mines, grenades, obus, dont certains n'avaient pas encore été démilitarisés.


Le jeune homme, qui a aidé les enquêteurs dans leurs recherches, n'était en revanche en possession que de cinq armes complètes. Ce matériel datait des Première et Seconde Guerres mondiales.


Le collectionneur, qui achetait et revendait à l'occasion certaines pièces, a été remis en liberté sous contrôle judiciaire. Il encourt jusqu'à 5 ans de prison et 3.750 euros d'amende au niveau judiciaire, mais il risque une amende douanière beaucoup plus importante (deux à trois fois la valeur de chaque objet).
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2010/10/06/97001-20101006FILWWW00641-haut-rhin-2-t-d-armement-retrouvees.php

mercredi 6 octobre 2010

Spéléologue disparu : l'opération de la dernière chance

Ils vont tenter le tout pour le tout. Les sauveteurs tentaient mercredi une opération de la dernière chance pour sauver un spéléologue disparu depuis dimanche dans les Gorges de l'Ardèche. Après avoir essayé de rejoindre le spéléologue par voie basse, en envoyant des plongeurs, les secouristes s'efforçaient de dégager une nouvelle voie d'accès, via une cheminée naturelle partant du plateau au-dessus des gorges. Ils l'ont localisée au niveau de la zone où ils pensent qu'a pu se réfugier Eric Establie, spéléologue niçois chevronné de 45 ans.
On pense qu'il nous attend en vie dessous"


"Entre le sommet du trou et là où il pourrait se trouver, il y a sans doute à peu près deux cents mètres, mais ce n'est pas du tout sûr que ce soit à la verticale", en l'absence de relevé topographique précis, a mis en garde le sous-préfet de Largentière Jean Rampon, qui coordonne les secours sur place. "Si c'est dégageable, on sera optimiste", a déclaré quant à lui Eric Zipper, président des Spéléo Secours, soulignant qu'il était trop tôt pour savoir si "il y a une multitude de petites failles ou une grosse cheminée" par laquelle il serait plus aisé de descendre. "On est optimiste" et "on pense qu'il nous attend en vie dessous", a-t-il assuré, fondant son espoir sur la découverte dans la nuit par deux plongeurs britanniques de son propulseur.


Parti dimanche matin explorer cette grotte plongeant dans le lit de la source de la Dragonnière, à Labastide-de-Virac, pour réaliser un nouveau relevé topographique, Eric Establie a été bloqué à son retour par un éboulement "à 780 mètres de l'entrée et 46 mètres de profondeur". Selon Spéléo Secours, si Eric Establie, équipé d'une combinaison étanche et disposant d'eau, a trouvé une poche d'air, ses "limites physiologiques sont de 15 jours, voire trois semaines".


"Ce n'est pas une tête brûlée"


Le spéléologue, parti avec un recycleur d'air pour une expédition de six heures maximum, ne disposait que d'une autonomie de 24 heures pour respirer et pour voir. Lui-même membre du Spéléo Secours, "il avait déjà effectué un relevé topographique de la grotte jusqu'à 1.040 m de l'entrée et 42 m de profondeur et il voulait aller au-delà", selon le sous-préfet de Largentière. "Ce n'est pas une tête brûlée. Il a toujours plongé avec une grande rigueur, notamment pour détecter des sources et des bassins hydrologiques souterrains. Beaucoup de communes ont été alimentées en eau grâce à ses travaux", selon Eric Zipper.


Outre l'équipe de plongeurs britanniques, les secours ont fait appel à deux plongeurs suisses, prêts à prendre le relais, avant l'éventuelle intervention d'une troisième équipe, constituée de trois plongeurs italiens. En outre, une quarantaine de secouristes français (pompiers, gendarmes et plongeurs...) ont été mobilisés depuis dimanche.
http://lci.tf1.fr/france/faits-divers/2010-10/speleologue-disparu-l-operation-de-la-derniere-chance-6091260.html

Accident à Disneyland : le technicien a succombé à ses blessures

Un technicien de maintenance est mort mercredi arpès-midi après avoir été très grièvement blessé, le matin, alors qu'il intervenait sur l'attraction «It's a small world» de Disneyland Paris, à Chessy (Seine-et-Marne). L'homme, âgé d'une cinquantaine d'années, était employé par une société prestataire du parc d'attractions.
Vers 5 heures du matin, il travaillait avec un collègue à l'entretien des barques, censées arriver vers lui l'une après l'autre. Alors qu'il s'occupait d'une embarcation, une seconde barque serait arrivée trop tôt, pour une raison encore inconnue. L'agent est tombé à l'eau puis a été écrasé par la barque, qui pèse une tonne. Il a immédiatement perdu connaissance, selon la direction du Parc. Transporté dans un état très grave à l'hôpital parisien Georges Pompidou (XVe), il est décédé dans l'après-midi.


L'attraction est fermée pour les besoins de l'enquête, confiée au commissariat de Chessy.
http://www.leparisien.fr/serris-77700/accident-a-disneyland-le-technicien-a-succombe-a-ses-blessures-06-10-2010-1098068.php

Disneyland: Un technicien grièvement blessé

Un technicien de maintenance a été très grièvement blessé mercredi matin, alors qu'il intervenait sur l'attraction "It's a small world" de Disneyland Paris, à Chessy (Seine-et-Marne), révèle le Parisien . L'homme d'une cinquantaine d'années est tombé à l'eau, puis aurait été écrasé par la barque qui pèse une tonne. Il a été transporté dans un état très grave à l'hôpital Georges Pompidou, dans le XVe arrondissement de Paris. L'attraction a été fermée pour les besoins de l'enquête.


http://www.lejdd.fr/Societe/Faits-divers/Depeches/Disneyland-Un-technicien-grievement-blesse-225104

Le spéléologue disparu a laissé un signe à ses sauveteurs

Les secouristes gardent l'espoir de retrouver en vie le spéléologue disparu depuis dimanche dans les Gorges de l’Ardèche après avoir obtenu une nouvelle encourageant. Les plongeurs britanniques arrivés hier ont pu constater un éboulement à 780 m de l'entrée de la galerie, qui a barré la route du retour à Eric Establie, alors qu'il explorait la grotte plongeant dans le lit de la source de la Dragonnière, à Labastide-de-Virac.




Ce Niçois de 45 ans considéré comme le roi de sa spécialité en France, a laissé son scooter subaquatique, une sorte de torpille munie d'un moteur et d'une hélice, planté dans les éboulis pour signaler sa présence. Il l'a en outre tourné en direction de la sortie, preuve qu'il n'était pas désorienté.


Des pelleteuses en renfort


«On pense qu'il l'a pointé délibérément pour dire +je suis parti me réfugier dans une zone exondée+, car sinon il aurait passé ses dernières heures d'air à creuser la couche dans l'éboulement», a affirmé Eric Zipper, conseiller technique nationale des Secours Spéléo Français.


Traverser l'éboulement serait trop dangereux. Des pelleteuses vont donc se mettre à l'oeuvre le plus rapidement possible pour ouvrir un bouchon de roche qui mène à une faille naturelle dans la roche. Les sauveteurs espèrent qu'elle sera assez large pour y descendre, et aller récupérer le spéléologue.
http://www.leparisien.fr/faits-divers/le-speleologue-disparu-a-laisse-un-signe-a-ses-sauveteurs-06-10-2010-1097712.php

Un homme abattu en pleine rue à Saint-Maurice

Un homme âgé d'une quarantaine d'années a été abattu mercredi de plusieurs balles en pleine rue à Saint-Maurice (Val-de-Marne) par deux hommes. La scène s'est déroulée vers 11h30 au pied d'une résidence très calme du centre-ville, à deux pas de la place de l'église et des bords de Marne. Après les coups de feu, un véhicule a été incendié.


Les deux malfaiteurs à l'origine de l'homicide sont repartis à bord d'un deux roues. La brigade criminelle est attendue sur place.

http://www.leparisien.fr/saint-maurice-94410/un-homme-abattu-en-pleine-rue-a-saint-maurice-06-10-2010-1098003.php

Visionex : Rachida Dati évoque la possibilité d'un "faux"

Le Canard Enchaîné affirme que l'ex-garde des Sceaux a tenté, en 2008, de mettre fin à l'enquête sur Visionex, celle-ci évoque la possibilité d'un "faux" document.
Rachida Dati a réagi aux accusations d'interventions dans l'affaire Visionex en affirmant à l'AFP, mardi soir 5 octobre : "Ce n'est pas possible, ce n'est pas mon vocabulaire". Elle a évoqué "une déclaration mensongère" voire un "faux" ajoutant: "Je me réserve le droit de porter plainte". Le Canard enchaîné affirme, dans son édition du mercredi 6 octobre, que l'ex-garde des Sceaux a demandé en 2008 que soient "clôturées les investigations" du juge d'instruction, magistrat indépendant, dans l'affaire Visionex.


Selon le Canard, l'ex-ministre de la Justice a écrit en marge d'une lettre de sa collègue Michèle Alliot-Marie (MAM), à l'époque ministre de l'Intérieur, concernant Visionex: "Merci de clôturer les investigations dans le cadre de la commission rogatoire, car la bonne foi a été prouvée".


Ce document a été saisi par les policiers de la Brigade de répression du banditisme (BRB) lors de la perquisition du domicile de David Sénat, ex-conseiller ministériel de MAM au ministère de la Justice et mis en examen le 30 septembre dans ce dossier Visionex, selon le journal.


L'ancien directeur de cabinet de MAM au ministère de l'Intérieur, Michel Delpuech, aurait confirmé devant les policiers que les annotations avaient été portées par Rachida Dati, selon l'hebdomadaire.


Citant un PV de la police, le journal assure que Michel Delpuech a déclaré aux enquêteurs : "Je peux vous dire que c'est Mme Dati qui a écrit ces annotations en marge d'un courrier de Michèle Alliot-Marie sur Visionex".






"Ce n'est pas mon vocabulaire"


"Cette allégation est totalement mensongère" et "je démens avoir dit aux enquêteurs que cette annotation était celle de Mme Dati", a déclaré à l'AFP Michel Delpuech, préfet de Picardie, confirmant avoir apporté le 23 juin son témoignage aux enquêteurs.


L'enquête vise la société Visionex pour infraction à la législation sur les jeux de hasard: elle aurait proposé des bornes internet aux cafetiers qui, selon l'accusation, sont en fait des machines à sous.


Dans le dossier Visionex, Fabien Chalandon, 57 ans, fils de l'ancien ministre Albin Chalandon - considéré comme le mentor politique de Rachida Dati - a été mis en examen le 20 mai pour infraction à la législation sur les jeux de hasard.


Il est soupçonné d'avoir intercédé auprès du ministère de l'Intérieur pour obtenir les autorisations d'exploitation de ces bornes.
http://tempsreel.nouvelobs.com/actualite/politique/20101006.OBS0872/visionex-rachida-dati-evoque-la-possibilite-d-un-faux.html

Un Français tué par balles au Yémen

Un ressortissant français, directeur du groupe pétrolier autrichien OMV, a été tué par balles ce matin par un garde dans une usine de la société à Sanaa, la capitale du Yémen. "Le garde armé a ouvert le feu sur le directeur en criant Allah Akhbar ("Dieu est grand"), a indiqué une source de sécurité yémenite, sans pouvoir dire si l'attaque avait été motivée par une dispute personnelle ou un autre mobile.


L'assaillant s'est ensuite brièvement retranché dans les locaux de l'entreprise avant d'être appréhendé par les forces de l'ordre.


Le Quai d'Orsay n'a pas encore confirmé l'information.

http://lci.tf1.fr/filnews/monde/un-francais-blesse-par-balles-au-yemen-6091014.html

Nemours : violent incendie dans une zone d’activités

Mardi vers 16 heures, un spectaculaire incendie s’est déclaré dans l’entrepôt de la société CML située dans la zone d’activités du Rocher Vert à Nemours (Seine-et-Marne). Un site de 6 000 m2 où étaient stockés du matériel vendu aux hôpitaux et aux pharmacies : seringues, poches de plastique servant à collecter le sang, etc.
Craignant des émanations toxiques, les pompiers ont fait évacuer toute la zone par précaution, avant d'être finalement rassurés sur ce risque.


Durant l'intervention, les élèves du lycée Bezout et du collège voisin sont restés confinés dans leur établissement. Au final, l’entrepôt a été ravagé et les bureaux très atteints. Reste maintenant à savoir ce que vont devenir les 150 salariés. Par ailleurs, une enquête est ouverte pour déterminer l’origine de cet incendie.
http://www.leparisien.fr/seine-et-marne-77/nemours-violent-incendie-dans-une-zone-d-activites-05-10-2010-1096831.php

mardi 5 octobre 2010

Lorient: proviseur frappé par des jeunes

Le proviseur d'un lycée du centre-ville de Lorient, ainsi qu'un élève de terminale, ont été frappés aujourd'hui par des jeunes, étrangers à l'établissement, qui ont ensuite pris la fuite, a-t-on appris auprès du proviseur, Alain Collas.


Ce dernier a porté plainte "pour violences volontaires sur personne chargée d'une mission d'enseignement", a indiqué la police, en précisant qu'une enquête était en cours.


Lors d'une manifestation de lycéens, une soixantaine de jeunes ont quitté le cortège --qui passait à proximité de l'établissement-- et ont pénétré dans l'enceinte du lycée, selon le proviseur.


"Ils ont voulu investir les salles de classe, nous nous sommes interposés, avec des agents", a-t-il raconté, en ajoutant que trois jeunes l'ont alors emmené un peu à l'écart, "dans un coin", avant de le frapper.


"Ils sont ensuite entrés dans une salle et ont frappé le premier élève venu", au visage, près de l'oeil, a poursuivi Alain Collas, qui s'est vu délivrer sept jours d'interruption temporaire de travail (ITT).
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2010/10/05/97001-20101005FILWWW00639-lorient-proviseur-frappe-par-des-jeunes.php

26T de goudron dans un cours d'eau

Vingt-six tonnes de goudron se sont déversées dans un cours d'eau aujourd'hui à Fenioux (Deux-Sèvres), forçant les secours à ériger des barrages pour éviter une propagation de la pollution, a-t-on appris auprès des pompiers.


Une vingtaine d'hommes, appartenant notamment à la cellule des risques technologiques du centre de secours de Niort, ont été déployés sur les lieux quand une citerne de goudron stationnée sur un parking s'est renversée par accident dans le cours d'eau, selon la même source.


Le goudron à l'état d'émulsion s'est répandu dans le cours d'eau Fenioux en milieu de matinée mais les opérations de pompage étaient toujours en cours en fin de journée, a précisé le Centre opérationnel d'incendie et de secours des Deux-Sèvres. Des barrages et une déviation du cours d'eau ont été mis en place, selon la même source.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2010/10/05/97001-20101005FILWWW00617-26t-de-goudron-dans-un-cours-d-eau.php

Une fillette et sa babysitter séquestrées

Trois cambrioleurs ont séquestré samedi à Biarritz une fillette de 8 ans et sa jeune babysitter avant de fouiller l'appartement où elles se trouvaient et de s'emparer de "diverses valeurs", a-t-on appris aujourd'hui de source judiciaire. "La séquestration, au cours de laquelle la babysitter a été attachée, a duré moins d'une heure", a indiqué un responsable de la police judiciaire, précisant que les faits s'étaient déroulés "sans autre violence". Après le départ des cambrioleurs, c'est la jeune babysitter, âgée d'une vingtaine d'années, qui a réussi à donner l'alerte après s'être libérée de ses liens, a-t-il précisé. Les trois cambrioleurs ont emporté "diverses valeurs, dont un coffre-fort ou une boîte contenant des objets de valeur", a indiqué cette source. Une enquête à été confiée à la police judiciaire de Bayonne.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2010/10/05/97001-20101005FILWWW00538-une-fillette-et-sa-babysitter-sequestrees.php

Dernier hommage à Tony Curtis

PEOPLE - L'acteur est mort mercredi dernier à 85 ans...
Au premier rang, sa fille et célèbre comédienne: Jamie Lee Curtis. Avec elle, 400 autres personnes, dont sa sœur Kelly, le sénateur californien Arnold Schwarzenegger, l'acteur porno Ron Jeremy, la famille, les fans… Tout ce petit monde était à Las Vegas pour les funérailles de Tony Curtis, décédé mercredi dernier d'une crise cardiaque, à l’âge de 85 ans.


«Il était une vraie star de cinéma, dans tous les sens du terme, et il a aimé chaque minute de sa vie», a déclaré sa veuve Jill, âgée de 39 ans, sa sixième épouse, avec qui il fut marié pendant douze ans.


Jamie Lee Curtis, née de l'union entre Tony Curtis et Janet Leigh, a déclaré pour sa part, entre deux sanglots: «Quelle que soit la question, la réponse est "amour". Souvenez-vous de cette phrase, en mémoire de mon père.»
http://www.20minutes.fr/article/605013/people-dernier-hommage-tony-curtis

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Jamie Lee Curtis à l'enterrement de son père Tony Curtis, à Las Vegas le 4 octobre 2010

Cannes : elle fait 4 km dans les égouts

Une adolescente a parcouru 4 km dans les égouts avant de pouvoir en ressortir saine et sauve à Cannes après être tombée dans un ruisseau dont les eaux étaient brusquement montées lors d'un orage, selon des pompiers. L'adolescente qui était venue chercher son petit frère à l'école au Cannet (Alpes-Maritimes) en fin d'après-midi, a voulu lui faire traverser un vallon d'évacuation d'eaux pluviales, mais le niveau des eaux a subitement crû du fait des intempéries.


Emportée par une "vague", selon la même source, elle s'est retrouvée, sac sur le dos, à dévaler la pente, passant à plusieurs reprises dans des tunnels d'égouts, mais sans pouvoir se raccrocher à la rive. Ce n'est qu'après avoir parcouru les quatre kilomètres qui séparent Le Cannet de Cannes que l'adolescente a pu reprendre pied, contusionnée et en état d'hypothermie.


Elle a seulement perdu connaissance à l'arrivée sur place des secours, alertés notamment par le petit frère, sain et sauf, qui l'avait vu chuter. Elle a été brièvement hospitalisée pour des examens, avant de ressortir dans la soirée entourée de sa famille, tout sourire devant les caméras des médias locaux.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2010/10/05/97001-20101005FILWWW00481-cannes-elle-fait-4-km-dans-les-egouts.php

Kerviel coupable "d'abus de confiance"

La lecture du jugement, très attendu, concernant l'ex-trader de la Société Générale, a débuté peu après 10 heures, mardi matin, et devait durer une heure. Poursuivi pour une perte record de près de cinq milliards d'euros début 2008, Jérôme Kerviel a, dès les premières minutes, été déclaré coupable mardi d'abus de confiance, premier délit abordé par le tribunal correctionnel de Paris. "Les éléments indiqués par la défense ne permettent pas de déduire que la Société Générale ait eu connaissance des activités frauduleuses de Jérôme Kerviel (...)", a déclaré le président de la 11e chambre du tribunal correctionnel, Dominique Pauthe.
Jérôme Kerviel s'est également rendu coupable d'"introduction frauduleuse de données dans un système informatique", a estimé le magistrat. La lecture du jugement se poursuivait à 10h30.


L'ancien trader a également été renvoyé devant la 11e chambre correctionnelle pour "faux et usage de faux". Il encourt au total cinq ans de prison et 375.000 euros d'amende. Lors du procès, qui s'est déroulé du 8 au 25 juin, le parquet a requis contre lui cinq ans de prison dont quatre ferme. La Société Générale lui réclame de son côté 4,9 milliards d'euros, somme qu'elle estime avoir perdue par sa faute.


Tout au long du procès, dont les audiences se sont tenues en juin, la défense du jeune homme a soutenu que la Société générale, contrairement à ce qu'elle affirme, ne pouvait avoir ignoré les activités et les engagements de son trader, et elle a mis en cause la porosité des contrôles au sein du groupe bancaire. Dénonçant les dérives de la finance mondiale "capable de déverser plusieurs centaines de millions d'euros sur les places financières sur un simple clic de souris", Mes Olivier Metzner et Nicolas Huc-Morel, les avocats de Jérome Kerviel, avaient plaidé la relaxe sur les trois principaux chefs d'inculpation pour "faux", "usage de faux" et "abus de confiance". Ils avaient néanmoins plaidé coupable sur la dernière accusation d'"introduction frauduleuse de données dans un système informatique".


http://lci.tf1.fr/france/justice/2010-10/kerviel-coupable-d-abus-de-confiance-6088544.html

Assassinat: un couple mis en examen

Un jeune homme de 18 ans et sa petite amie de 17 ans et demi ont été mis en examen pour assassinat et écroués hier à Bourges, au lendemain de la découverte dans un lac du corps d'un homme lardé d'une quarantaine de coups de couteau, a annoncé le procureur de Bourges.


Le corps de Cédric Renaud, 21 ans, a été découvert par un promeneur avant-hier matin dans les eaux du lac d'Auron, à Bourges. L'autopsie a notamment révélé qu'il avait reçu "une quarantaine de coups de couteau" et de nombreux coups de poing et de pied. "Les faits sont d'une très grande violence", a souligné le procureur, Eric Mathais, lors d'une conférence de presse.


Cédric Renaud avait appelé sa soeur dans la nuit de samedi à dimanche pour lui dire qu'il s'était battu, révélant au passage le prénom de son adversaire, puis il n'avait plus donné signe de vie. La soeur a alerté la police et l'agresseur présumé a été arrêté dans la nuit et il devait être remis en liberté avant-hier si Cédric Renaud était retrouvé vivant entre-temps. La petite amie du suspect, se sachant recherchée après l'interpellation de son ami et la découverte du corps, s'est livrée à la police dans la journée de dimanche.


Le couple a été placé en détention hier soir à l'issue de son audition par un juge d'instruction. Les deux jeunes gens, qui connaissaient leur victime, ont reconnu les faits, sans toutefois exprimer de remords. "Ils n'ont pas encore tout à fait réalisé ce qu'ils ont fait", selon le procureur.


Tous trois ont connu des problèmes psychologiques et ont fréquenté des établissements spécialisés. La victime, souffrant d'un handicap mental léger, était placée sous tutelle. L'enquête est menée par le commissariat de Bourges et la police judiciaire d'Orléans. Les enquêteurs se sont refusé à avancer un mobile pour cet assassinat présumé.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2010/10/05/97001-20101005FILWWW00359-assassinat-un-couple-mis-en-examen.php

Drame de l'hormone de croissance: familles et médecins face à face

La justice a rouvert lundi, devant la cour d'appel de Paris, le douloureux dossier de l'hormone de croissance (à lire : Hormone de croissance - retour sur l'affaire) qui a causé le décès de dizaines de jeunes atteints de la Maladie de Creutzfeldt-Jacob (MCJ) et s'est soldé, en première instance, par la relaxe de l'ensemble des prévenus.


Près de vingt ans de procédure et une relaxe générale en première instance n'ont pas découragé les familles des dizaines de jeunes victimes de l'hormone de croissance de se presser, lundi, au premier jour du procès en appel de ce drame de santé publique. Toutefois, ce procès en appel pourrait être renvoyé. La cour va en effet devoir se prononcer sur un point de procédure important: des parties civiles ont demandé la saisine du Conseil constitutionnel afin qu'il examine la notion de "lien contractuel" entre soignant et patient. Si les magistrats jugent cette requête pertinente, ils peuvent renvoyer le procès normalement prévu jusqu'au 24 novembre. Ils se prononceront mardi matin.


Cadavres pas sains


L'existence de ce lien contractuel conditionne la reconnaissance éventuelle du délit de "tromperie aggravée", l'une des infractions reprochées aux prévenus. En première instance, ni l'infraction de tromperie, ni celle d'homicide ou blessures involontaires n'avait été retenue. Une relaxe générale avait été prononcée en janvier 2009, suscitant l'incompréhension des familles. Ces dernières espèrent encore que la justice désigne des coupables pour la mort de leur fils, fille, frère, soeur: 120 jeunes au total selon l'Association des victimes de l'hormone de croissance (AVHC), 119 selon les autorités. Ils étaient 115 en première instance. Tous sont décédés de la maladie de Creutzfeldt-Jakob (MCJ) après avoir reçu au début des années 1980 un traitement destiné à accélérer leur croissance fabriqué à partir d'une glande crânienne, l'hypophyse, prélevée sur des cadavres qui n'étaient pas sains.


Sept médecins et infirmiers ont été jugés en première instance. Ils ne sont plus que deux à encourir une sanction pénale en appel: Fernand Dray, 88 ans, ancien responsable d'un laboratoire de l'Institut Pasteur, et Elisabeth Mugnier, 61 ans, pédiatre à la retraite. S'affirmant innocents depuis le début de l'affaire, ils devront de nouveau s'expliquer sur les graves négligences que leur reproche l'accusation dans les opérations d'élaboration de l'hormone. Ils comptent bien s'appuyer pour cela sur l'analyse des juges correctionnels: "le tribunal a considéré qu'il n'y avait à l'époque aucune preuve du caractère mortifère des hormones. Les parties civiles n'acceptent pas cette décision, je le comprends, mais la justice a dit qu'on ne pouvait pas imaginer les conséquences de ce traitement", a souligné avant le début de l'audience Me Olivier Metzner qui défend Mme Mugnier.


Trois autres personnes sont rejugées, mais uniquement sur les intérêts civils. Elles n'ont donc à craindre que d'éventuels dommages et intérêts. Deux autres prévenus sont décédés depuis le premier procès dont le professeur Jean-Claude Job, ancien président de l'association France Hypophyse qui avait alors le monopole du traitement à l'hormone de croissance.
http://lci.tf1.fr/france/justice/2010-10/drame-de-l-hormone-de-croissance-familles-et-medecins-face-a-face-6088428.html

lundi 4 octobre 2010

Seine-et-Marne: un "dabiste" attaqué

Un dabiste, agent chargé de l'approvisionnement des distributeurs automatiques de billets (DAB), a été attaqué aujourd'hui à Cesson (Seine-et-Marne) par deux personnes qui ont pris la fuite avec près de 18.000 euros, a-t-on appris de source policière.


Au moment où le dabiste s'apprêtait à réapprovisionner le distributeur d'une agence Crédit Agricole vers 11H00, deux personnes casquées l'ont "attaqué, le gazant à l'aide d'une bombe lacrymogène" et le "rouant de coups", avant de prendre la fuite à scooter avec un butin estimé à 17.820 euros, a indiqué cette source.


Le dabiste, transporté à l'hôpital, a été "légèrement blessé", a-t-on ajouté de même source. L'enquête a été confiée à la police judiciaire de Melun.

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2010/10/04/97001-20101004FILWWW00535-seine-et-marne-un-dabiste-attaque.php

Alerte à la bombe sur un vol Singapore

Un avion de Singapore Airlines parti de Moscou à destination de Singapour a fait un atterrissage d'urgence hier soir dans la ville indienne de Calcutta (est) après une alerte à la bombe, a-t-on appris aujourd'hui de source aéroportuaire.


L'avion, avec 265 personnes à bord, n'a pas été autorisé à se poser à l'aéroport de New Delhi en raison de renforcements des mesures de sécurité le jour de la cérémonie d'ouverture des Jeux du Commonwealth dans la capitale fédérale.


"Le pilote a changé son plan de vol après une alerte à la bombe émanant de la police à Moscou", a déclaré à l'AFP le directeur de l'aéroport de Calcutta, R. Srinivasan.


"Le pilote a immédiatement informé l'aéroport de New Delhi mais il n'a pas eu la permission de se poser en raison des restrictions de sécurité pour l'ouverture des Jeux", a-t-il ajouté.


Après l'atterrissage à Calcutta, les passagers ont été débarqués et les forces de sécurité ont fouillé lundi l'appareil et les bagages, a déclaré R. Srinivasan.


L'avion devait repartir lundi dans la journée, a annoncé dans un communiqué la compagnie.


Les Jeux du Commonwealth, qui réunissent les nations de l'ancien empire britannique, se tiennent à New Delhi jusqu'au 14 octobre sous haute sécurité, l'Inde craignant que l'événement sportif soit la cible d'attentats.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2010/10/04/97001-20101004FILWWW00485-alerte-a-la-bombe-sur-singapore-airlines.php

Un gendarme tué dans un accident

Un gendarme a été tué et un autre a été blessé dans une collision entre leur véhicule et un camion ce matin à Thérouanne (Pas-de-Calais), a-t-on appris auprès de la gendarmerie.


Selon les premiers éléments de l'enquête, le chauffeur du camion aurait perdu le contrôle de son véhicule avant de percuter la voiture des gendarmes qui étaient en service.


http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2010/10/04/97001-20101004FILWWW00416-un-gendarme-tue-dans-un-accident.php

Hérault: recherches pour retrouver un avion transportant quatre personnes

Des recherches étaient en cours lundi matin dans l'Hérault pour tenter de localiser un avion transportant quatre personnes avec lequel le contact a été perdu dimanche soir par la tour de contrôle de Montpellier, après son décollage de Charente-Maritime, a annoncé la préfecture de l'Hérault.


L'avion, de type Jodel et transportant deux adultes et deux enfants, avait quitté Jonzac dimanche vers 17H00 en direction de Salon-de-Provence (Bouches-du-Rhône).


Deux heures et demi plus tard, son pilote signalait par radio une difficulté de navigation à la tour de contrôle de Montpellier. Le contact a été perdu à 19H37.

http://www.lepoint.fr/societe/herault-recherches-pour-retrouver-un-avion-transportant-quatre-personnes-04-10-2010-1244613_23.php

Ardèche: un spéléologue porté disparu

Un spéléologue aguerri de 45 ans, dont on est sans nouvelles depuis dimanche soir, est porté disparu dans le réseau souterrain des Gorges de l'Ardèche, selon la préfecture et les pompiers.
L'homme est "porté manquant à la suite de sa descente dans le lit de la source de la Dragonnière, à La-Bastide-de-Virac", a indiqué le sous-préfet de L'Argentière (Ardèche), Jean Rampon.
Selon lui, il s'agit d'une cavité "complètement noyée, sans point de refuge", descendant jusqu'à plus de 80 mètres de profondeur.
Lancées en début de nuit, les opérations de secours "n'ont pas permis d'établir un contact", a poursuivi M. Rampon, qui a programmé une reprise des recherches à 14 heures lundi.
Selon un responsable des pompiers, le spéléologue disparu, "lui-même sauveteur-spéléologue", était entré dans la cavité dimanche à 9 heures, estimant sortir "au bout de 5 à 6 heures".


Ne le voyant pas revenir, ses compagnons ont entamé des recherches autour de 13 heures puis réalisé deux ou trois plongées jusqu'en début de soirée, avant de faire déclencher le plan "Spéléo Secours".
Une dizaine de sauveteurs-spéléologues "au minimum" ont été mobilisés, ainsi que 25 sapeurs-pompiers "pour sécuriser la zone", a poursuivi cette source, précisant que le dispositif avait été levé vers 3 heures du matin.
Météo France "a annoncé 80 à 150 mm de pluie dans les Cévennes ardéchoises" dans la nuit de dimanche à lundi. "Le temps que l'eau ruisselle, elle pourrait arriver autour de 10 heures (lundi) dans les Gorges de l'Ardèche", a ajouté le responsable des pompiers.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2010/10/04/97001-20101004FILWWW00309-ardeche-un-speleologue-porte-disparu.php