samedi 25 août 2012

Foire aux fromages / Les produits laitiers en vedettes

Le lait sera de nouveau au centre de toutes les attentions, du 31 août au 3 septembre, à la Foire aux Fromages de La Capelle.
C'EST certainement la tradition la plus appréciée en Thiérache : le premier week-end de septembre, toute la ville de La Capelle vit au rythme de sa Foire aux Fromages. Au travers des allées d'un vaste marché des produits de terroirs en provenance de France et d'Europe, les exposants rivalisent d'efforts pour permettre aux milliers de visiteurs attendus de goûter au savoir-faire de nos campagnes.
Si le programme de la manifestation n'est pas encore entièrement connu, on sait que, cette année encore, au milieu des artisans et autres négociants, les éleveurs laitiers picards, le CNIEL (Centre national interprofessionnel de l'économie laitière) et le CRIEL (Centre régional) seront présents à cette grande fête. Au programme : jeux, découvertes, échanges, dégustations…
« Parce qu'il faut du lait pour fabriquer les fromages et qu'en Picardie les vaches en fabriquent plus d'un 880 millions de litres par an, le CNIEL proposera aux petits et grands de redécouvrir les vertus de cette matière première, tout en s'amusant », explique l'organisme créé en 1973.
Le public sera ainsi invité à tester ses connaissances sur le lait et ses dérivés à travers des modules de jeux interactifs et éducatifs. Dans le même temps, une fontaine à lait sera installée et le précieux breuvage sera servi nature ou aromatisé.


Une fontaine à lait

Côté fromage, on annonce que du bon également. Si la Picardie est célèbre pour avoir hébergé le neufchâtel, dont la fabrication est aujourd'hui circonscrite au pays de Bray, c'est entre la Thiérache et l'Avesnois que se situe la terre d'origine du maroilles.
Sa paternité est partagée entre le Nord-Pas-de-Calais et la Picardie et il est produit sous différentes appellations : Dauphin, Boulette d'Avesnes, etc.
En outre, cette foire, qui a pris ces dernières années une dimension internationale, verra la participation de producteurs d'Écosse, du Pays de Galles ou encore de Pologne.
Reste alors à aborder le troisième axe et non des moindres de cette grande fête rurale : l'élevage. Au gré d'animations et de concours, là encore, les spectateurs pourront se rendre compte que le métier d'éleveur repose de plus en plus sur la notion de diversité : diversité des pratiques, des localisations, des affinités.
Chaque exploitant gère son affaire d'une façon qui lui est propre en s'adaptant au climat de sa région, au relief, aux caractéristiques des sols, à ses goûts et à sa façon de travailler.
Aussi, dans le même objectif de mieux partager son quotidien avec le public, des éleveurs laitiers seront présents tout au long des festivités pour expliquer les rouages de la vie à la ferme : soins des animaux, traite, entretien des paysages, etc.
Beaucoup de pédagogie au programme et des trésors culinaires à déguster sans modération.


http://www.lunion.presse.fr/article/aisne/foire-aux-fromages-les-produits-laitiers-en-vedettes

vendredi 24 août 2012

La braderie géante de la Saint-Barthélémy arrive.

À Orange, le dernier week-end du mois d'août est, depuis des lustres, synonyme de "bonnes affaires", d'interminables randonnées commerciales dans les rues de la Cité des Princes et surtout de rencontres, voire de retrouvailles. C'est la Saint Barthélemy. Pas celle du 24 août 1572 et son terrible massacre ! Nous parlons plus simplement de la Saint Barthélémy du vendredi 24 août 2012 et ses deux journées suivantes, les samedi 25 et dimanche 26, soit trois jours pendant lesquels les commerçants du centre-ville déballent une marchandise, toujours d'excellente facture et à des prix défiant toute concurrence. Des soldes après les soldes, ne manqueront pas de chuchoter certains, non sans cultiver une petite pointe de malveillance. Leur en déplaise, ces journées vont bien au-delà d'un simple et banal, voire traditionnel rendez-vous commercial. Elles sont, pour les Orangeois, aussi importantes que le marché de Noël ou le marché hebdomadaire du jeudi ! "D'ailleurs, ajoute Isabelle Roure, présidente de l'association, tout le centre-ville est interdit à la circulation à l'image du jour de marché. Je recommande aux visiteurs de venir se garer dans les parkings extérieurs. Non seulement c'est gratuit, mais en plus c'est tout près du centre !"
C'est ainsi que de la rue de la République à la place Clémenceau en passant les rues Caristie, la rue Saint-Martin, la rue Victor Hugo, la rue Notre-Dame, la rue du Mazeau et bien d'autres encore, les commerçants sortent de leurs réserves quelques pièces d'étoffes, chaussures et autres objets qui ne laisseront jamais les curieux et autres badauds insensibles. Enfin, le vendredi, diverses animations sont annoncées

http://www.laprovence.com/article/orange/la-braderie-geante-de-la-saint-barthelemy-arrive

jeudi 23 août 2012

La maison natale de Verlaine ouvrira cet automne à Metz

Grâce aux efforts conjugués de l'Association des amis de Verlaine et de son vice-président, le peintre nouzonnais Hubert Pauget, un musée ouvrira à la rentrée dans la maison natale du poète.
LE 15 décembre dernier, dans une étude notariale de Metz, Hubert Pauget et Bérengère Thomas, à la tête de l'Association des amis de Verlaine, rachetaient l'appartement qui vit naître le poète, le 30 mars 1844.
Situé au deuxième étage d'une maison classée Monument historique, 2, rue Haute-Pierre, dans le centre messin, ce beau « T6 » de 140 mètres carrés était à vendre au prix de 250.000 euros (nos éditions des 9 et 20 décembre 2011).
« L'objectif est d'en faire un musée et un lieu de vie », rappelle Hubert Pauget, artiste peintre vivant à Nouzonville et peignant à Meillier-Fontaine, ardennais et verlainien d'adoption.

Un mécène passionné

Né à Châlons-sur-Marne, il s'est installé dans les Ardennes il y a quarante ans. Illustrant d'abord les poèmes de Rimbaud, il s'est entiché de Verlaine ces dernières années.
Il multiplie désormais les « séries » sur le poète, ainsi que les supports : peinture, inox, plexiglas, et même, depuis peu, le tapis !
À Metz, ces derniers mois ont été consacrés à rénover l'appartement où le poète a vécu ses premières années. Pour relancer l'intérêt des financeurs, une manifestation a été organisée cet été sur place : un point a été fait sur l'avancée du chantier et les premières œuvres (signées Hubert Pauget) ont été exposées.
Ce jour-là, un acteur en costume d'époque a même incarné l'enfant terrible de Metz !

Expos, lectures, conférences

Surtout, cette réception a permis d'obtenir les fonds nécessaires pour finir les travaux. Soutenant le projet depuis le début, le mécène Gérard Lhéritier, à la tête du musée des Lettres et manuscrits, à Paris*, a accepté de remettre la main à la poche.
Après 300 000 euros de travaux, la maison de Verlaine est désormais sur le point d'ouvrir au public. « Ce sera ouvert en septembre, si tout va bien », indique Hubert Pauget.
Trois espaces seront proposés aux visiteurs : une exposition permanente sur le poète, sa ville et son époque ; une exposition temporaire annuelle, la première étant assurée par Hubet Pauget ; enfin, un lieu de lectures et de conférences.
L'Association des amis de Verlaine recrutera une personne en charge de l'accueil. L'office de tourisme de Metz, enthousiasmé, devrait assurer une partie de la communication autour de ce nouveau lieu culturel


http://www.lunion.presse.fr/article/ardennes/la-maison-natale-de-verlaine-ouvrira-cet-automne-a-metz

mercredi 22 août 2012

Aigues-Mortes Naissance du parc de loisirs Les P'Tits Bouts

Un tout nouveau parc de loisirs pour les enfants jusqu'à douze ans vient d'ouvrir. Après quatre mois de travail acharné pour mener à bien leur projet, Marine Bouche et Bruno Bigand ont accueilli leurs premiers petits visiteurs. Un projet qui leur tenait à cœur et qu'ils ont monté après avoir tourné la page de quinze années de restauration saisonnière "qui ne nous permettait pas d'avoir une vie de famille". Dans le quartier neuf des Boudres, sur un terrain de 4 000 m² encore vierge, il leur a fallu tout prévoir, depuis les canalisations, le nivellement, la mise aux normes de sécurité, les constructions, les plantations, l'installation des jeux, la disposition, etc.
Et déjà, les familles ne tarissent pas d'éloges sur "cette initiative qui est une bonne idée car cela manquait pour les petits", témoigne, enthousiaste, Lorette, jeune maman. De quoi donner le sourire aux initiateurs qui n'ont pas ménagé leur peine pour être dans les temps et qui sont conscients du challenge engagé. Sous l'œil des parents ou des accompagnateurs adultes, l'enfant dispose d'une vingtaine de jeux de plein air, des structures gonflables, aux parcours acrobatiques et divers jeux d'eau. À noter, l'aménagement d'un Espace Bambins spécialement réservé aux tout petits. Bruno et Marine sont très vigilants "pour que tout se passe bien", sans oublier les petites marques d'encouragements auprès des enfants qui découvrent de nouveaux jeux. Les nombreux parasols de toutes les couleurs apportent l'ombre nécessaire et les adultes apprécient le kiosque et sa terrasse ombragée, où il est possible de se restaurer ou de se rafraîchir.

http://www.midilibre.fr/gard/aigues-mortes/

mardi 21 août 2012

Festival du Cabaret Vert / Attention bouclage imminent

Avec le 8e festival du Cabaret Vert qui va durer quatre jours cette année à partir du jeudi 23 août, le quartier Bayard va se retrouver progressivement bloqué.
Depuis jeudi dernier, le parking du boulodrome et le tronçon de l'avenue Teissier situé entre la passerelle Bayard et le boulodrome sont interdits à la circulation et au stationnement (jusqu'au 30 août).
- La Place Saint-Julien sera interdite au stationnement du dimanche 19 août 20 heures au 27 août.
- L'avenue Tirman, la passerelle Bayard, la rue du Pré du Sart (entre l'avenue Tirman et la place Saint-Julien) et l'avenue Teissier (entre la passerelle et le quai Mialaret) seront interdites au stationnement à partir du mercredi 22 août à 20 heures et à la circulation à partir du jeudi 23 août 8 heures.
- La rue Léon-Blum, l'avenue Clément-Bayard, les rues de la Haie Forest et ruelle du Pré du Sart, les rues Bahut, les rues des Paquis des Boulets (entre l'avenue Saint-Julien et la rue du Bois d'Amour), Lapie (entre la rue du Bois d'Amour et le quai des Arquebusiers), seront interdites à la circulation à partir du jeudi 23 août 8 heures.
- La Promenade des Remparts et l'avenue Saint-Julien (entre les rues Léon-Blum et Lapie) seront fermées le 23 août 11 h 30 au 24 août 2 heures du matin ; du 24 août 11 h 30 au 25 août 3 heures du matin ; du 25 août 11 h 30 au 26 août 3 heures du matin.
- Quai Mialaret, circulation ponctuelle pour les tours-bus mise en place par les organisateurs entre le 23 août 8 heures et le 26 août (fin du festival).
- Circulation piétonne interdite sur le chemin de halage (entre la maison de retraite et le boulodrome), sur le boulodrome, le square Mialaret, rue Olivier-Protin, friche de La Macérienne, stade Bayard depuis le 15 août jusqu'au 30 août.

Et avenue Teissier, passerelle Bayard et avenue Tirman du 23 août 8 heures au 26 août (fin du festival).
- Stationnement interdit à partir du mercredi 22 août 20 heures également promenade des Remparts, rues de la Sorille et du Presbytère.
- Déviations mises en places à partir du 23 août 8 heures.


http://www.lunion.presse.fr/article/ardennes/festival-du-cabaret-vert-attention-bouclage-imminent

lundi 20 août 2012

Ils répètent Labiche pour le spectacle des Vertes Vallées, les 24, 25 et 26 août

Les répétitions ont commencé pour les comédiens de l'association Brouillon de culture. Lou Ysard, qui a repris le flambeau l'an dernier, après Les Légendaires de Sylvain Vazey, a trouvé dans le parc du château de Basseux, près de l'ancienne ligne de chemin de fer, l'emplacement idéal pour le prochain spectacle de l'été : des séquences tirées de la pièce de Labiche, « Les Chemins de fer ». En voiture Simone !

http://www.lavoixdunord.fr/region/arras-et-ses-environs

dimanche 19 août 2012

Au musée Matisse : « Un peu de la fraîche beauté du monde »

Un prochain agrandissement, l'acquisition du parc qui accueillera des sculptures, une rétrospective pour le 130e anniversaire de la naissance ici d'Auguste Herbin, le dixième anniversaire de son ouverture dans les locaux actuels, un futur circuit sur les pas d'Henri Matisse et de nouvelles inestimables donations, le musée Matisse au Cateau-Cambresis est une fête permanente.
Il en est de certaines maisons comme des plantes rares. Elles s'épanouissent là où on s'attendrait le moins à les voir pousser. On dit qu'elles se plaisent ici et pas ailleurs sans chercher à comprendre. C'est magique. C'est tout le bonheur du musée Matisse installé il y a tout juste dix ans dans les murs neufs intégrés à l'ancien palais des archevêques de Cambrai au Cateau-Cambresis. C'est là qu'est né Henri Matisse. A une vingtaine de kilomètres de Saint-Quentin, mais dans le département du Nord, son musée reçoit les passionnés du monde entier à la recherche de ces lieux improbables qui ont fait d'un petit clerc de notaire, plutôt fragile dans les jupes de sa mère, fils d'un grainetier autoritaire, l'un des plus grands artistes de notre temps. De la maison familiale de Bohain-en-Vermandois au Cateau-Cambresis, entre la platitude de champs de maïs sans âme et le souvenir pesant des sombres métiers à tisser au vacarme rythmant des petites vies de labeur, d'où vient cette « fraîche beauté du monde » promise par Matisse et qui jaillit des toiles du maître ? Elle y est pourtant dans les couleurs éclatantes, échappées des ruelles bordées de briques rouges à l'infini, écrasées de beffrois et de cheminées à jamais éteintes. Elle y est toujours au fond des âmes où les artistes sont seuls capables d'aller l'y chercher. Et elle met en joie. Né en 1952 dans une salle de l'hôtel de ville, transféré au palais Fénelon en 1982, puis départementalisé en 1992 le musée Matisse s'installe finalement en 2002 dans des murs neufs à la hauteur de fabuleuses collections qui ne cessent de s'enrichir en plein cœur de cette petite ville laborieuse projetée d'un coup sur la scène internationale et devenue l'un des hauts lieux incontournables du monde de l'art. Un enrichissement quasi permanent qui profite de l'incroyable succès de ce musée à échelle humaine. Il respire côté cour et côté jardin dans une parfaite harmonie entre l'ancienne école des filles et l'ancien marché couvert. Si l'une est déjà intégrée au musée avec sa superbe verrière signée Auguste Herbin le second grand maître du Cateau, l'autre le sera très bientôt.
Un musée gâté
« Le département vient de racheter l'ancien marché couvert et nous allons lancer un programme architectural d'intégration des nouveaux espaces au musée pour ouvrir un centre de documentation », indique Patrice Deparpe, conservateur adjoint. Une nouvelle étape, alors que s'annoncent pour le 130e anniversaire de la naissance d'Auguste Herbin, une exposition rétrospective très attendue de son œuvre en octobre et dans la foulée en novembre les festivités du dixième anniversaire du musée dans ses locaux actuels. Trois jours en novembre avec Carolyn Carlson, des danseurs, des conteurs, des comédiens, des musiciens, des plasticiens… de quoi faire la fête et rassembler une fois encore visiteurs et bienfaiteurs particulièrement attachés au lieu. Pour preuve, ces nouvelles donations qui viennent encore enrichir les collections : 1. 000 ouvrages d'art qui trouveront place dans le futur agrandissement et 450 papiers découpés don de la famille d'Henri Matisse. Il s'ajoute aux quatre plâtres originaux des bas-reliefs des fameux Dos dont un exemplaire en bronze orne la cour d'honneur du musée. Ces dos qui ont inspiré l'œuvre de Christian Bonnefoi présentée jusqu'en septembre. Découvrir le travail très original de cet artiste, c'est l'occasion de retrouver les trésors de ce musée qui a bénéficié du legs exceptionnel d'Alice Tériade en 2000. Son mari, grand éditeur d'art avait côtoyé les plus grands artistes du XXe siècle. Un espace du musée lui est consacré. C'est ainsi que l'on peut voir au Cateau la célèbre salle à manger décorée par Matisse. Et puis, les Picasso, Miro, Chagall, Giacometti, Léger… La quantité et la valeur des donations ou dépôts faits à ce musée du Nord sont impressionnantes et témoignent sans doute du bien-être particulier qu'il inspire à ses visiteurs en provenance de tous les départements français et du monde entier.
Si le musée abrite la troisième collection en France des œuvres de Matisse avec une centaine de dessins, dont ceux de sa jeunesse, de tableaux et de sculptures, il détient la première collection en France des œuvres d'Auguste Herbin. Maître du cubisme comme Matisse fut celui du fauvisme, il avait lui aussi puisé dans l'infinie inventivité des créateurs de tissus au pays des filatures.


http://www.lunion.presse.fr/a-la-une