samedi 19 mai 2012

Jeanne, reine des festivités

Plusieurs dizaines de milliers de spectateurs sont attendus aux Fêtes johanniques qui, pour l'anniversaire des 600 ans de sa naissance, mettront la Pucelle d'Orléans à l'honneur.

HIER matin, alors qu'à Paris, une passation de pouvoirs marquait la Ve République, la cité des sacres vivait, elle aussi, une passation historique… mais d'étendard cette fois-ci !
À l'occasion de la présentation du programme des Fêtes johanniques, qui se dérouleront les 2 et 3 juin, Jeanne d'Arc et Charles VII 2011 ont laissé officiellement leur place à la nouvelle Pucelle d'Orléans, Alison Roche, 16 ans, et au nouveau roi, Gautier Jacob, 14 ans, investis le 16 février dernier.
Pour Jeanne, le costume sera particulièrement lourd à porter, puisque - après les 800 ans de la cathédrale l'an dernier - les Fêtes seront, cette fois, placées sous le signe du 600e anniversaire de sa naissance.
Tous les projecteurs seront donc tournés vers elle tout au long des festivités. « Nous avons voulu la mettre à l'honneur, insiste Jean-Paul Deroy, directeur artistique des Fêtes johanniques, elle sera présente le samedi sur différents pôles de spectacles. Les gens aiment la voir. »

La Pucelle en tête du cortège
Le dimanche, la Pucelle sera de nouveau au cœur des animations en prenant la tête du grand cortège du Sacre pour relier la basilique Saint-Remi à la cathédrale, une première ! Sur le parvis, elle recevra les hommages de 500 figurants, avant un grand final musical offert par plus de 60 musiciens médiévaux, bateleurs, saltimbanques…
À noter que de nombreux écoliers participeront au défilé pour lui redonner de l'ampleur et assurer ainsi « la transmission de la mémoire », selon Jean-Claude Laval, adjoint au maire, qui assurait la présentation des Fêtes, hier.
La compagnie du théâtre chanté de la Maison de quartier des Epinettes (composée d'enfants et d'ados du quartier), chapeautée par Tony Amirati, sera également de la partie en proposant un conte médiéval le samedi à 21 h 30, place des Martyrs-de-la-Résistance. Un spectacle qui s'inscrit dans un programme varié, pour tous, de 5 à 99 ans, avec la présence remarquée de nombreux animaux, notamment place Royale, où chameaux et dromadaires pourront être chevauchés.
« Nous avons voulu reconstituer ce qui se passait du temps de Jeanne d'Arc, la vie guerrière, artisanale, festive, souligne Jean-Paul Deroy. C'est pourquoi cette édition sera particulièrement animée, avec de nombreux groupes musicaux, les meilleurs d'Europe, des spectacles équestres, avec des rendez-vous programmés de façon à ce que le public n'en rate pas une miette, et un concert de musique médiévale toutes les heures, le samedi, au cryptoportique, qui offre une très bonne acoustique. »
La soirée de samedi sera marquée par deux grands événements : le spectacle du feu Fantaisie nocturne, place de l'Hôtel-de-Ville, et Rêve de Couleurs, l'exceptionnelle mise en lumière de la façade de la cathédrale, déjà présentée aux Rémois pour fêter les 800 ans de l'édifice.


110 artisans sur le village médiéval
« Vu l'énorme succès de ce spectacle, nous avons décidé de le reconduire tout l'été pour fêter les 600 ans de la naissance de Jeanne d'Arc », note Jean-Claude Laval, qui n'oublie pas le village médiéval, « qui rassemblera 110 artisans en costume d'époque place du Forum, rue Colbert, rue du Cloître, rue du Grand-Crédo, place des Martyrs-de-la-Résistance et rue Robert-de-Coucy », précise Daniel Lemaitre, président de Reims en fête, grand architecte de cette manifestation populaire qui devrait attirer, une nouvelle fois, des dizaines de milliers de spectateurs.
http://www.lunion.presse.fr/article/culture-et-loisirs/video-jeanne-reine-des-festivites

vendredi 18 mai 2012

Marilyn Monroe et le Palais parés pour le 65e Festival de Cannes

L’affiche de la 65e édition, qui rend hommage à l’actrice américaine, trône depuis lundi sur la façade du Palais des Festivals. Coup d’envoi de la manifestation ce mercredi.

Cette fois, plus moyen de l'ignorer à Cannes. Depuis hier matin 8 heures, Marilyn Monroe s'affiche en version grand écran par 25x12 m au sommet du Palais des Festivals. Sur une Croisette encore calme, une dizaine de techniciens s'est activée afin que l'actrice embellisse la façade du « bunker », jusqu'au 28 mai prochain.
L’affiche de la 65e édition, qui rend hommage à l’actrice américaine, trône depuis lundi sur la façade du Palais des Festivals. Coup d’envoi de la manifestation ce mercredi.

Cette fois, plus moyen de l'ignorer à Cannes. Depuis hier matin 8 heures, Marilyn Monroe s'affiche en version grand écran par 25x12 m au sommet du Palais des Festivals. Sur une Croisette encore calme, une dizaine de techniciens s'est activée afin que l'actrice embellisse la façade du « bunker », jusqu'au 28 mai prochain. Telle une vestale gardienne du temple du 7e art (encore que l'image du sex-symbol hollywoodien ne s'apparente guère à une prêtresse de la virginité !), l'éternelle blonde platine souffle sur la bougie d'un gâteau. Comme pour célébrer le 65e anniversaire de cette manifestation mondiale. Et même si Norma Jean Baker n'a jamais foulé le tapis rouge de ses talons hauts (faute de bouche d'aération pour soulever malicieusement sa jupe ?), l'icône sexy des sixties incarne à merveille les exigences contraires du Festival : cinéma d'auteur critique et starisation médiatique.

Une pin-up pour le cinéma d'auteur

Parfois plus admirée pour ses formes de pin-up que respectée pour son réel talent d'actrice, Marilyn a pourtant un CV à faire rhabiller toutes les starlettes cannoises : Howard Hawks, Fritz Lang, Otto Preminger, John Huston, George Cukor ou encore Billy Wilder. La photo signée Otto L. Bettmann, remise en image par les studios Bronx, serait d'ailleurs tirée d'une scène fugace de Certains l'aiment chaud, film pour laquelle Marilyn obtint le Golden Globes de la meilleure actrice de comédie en 1960.

À croire que, cinquante-deux ans après, les hommes préfèrent (toujours) les blondes ? « Happy birthday, M. Festival ! »

http://www.nicematin.com/derniere-minute/marilyn-monroe-et-le-palais-pares-pour-le-65e-festival-de-cannes.871531.html

jeudi 17 mai 2012

Nuits sonores : le concert événement

Festival autoproclamé sans tête d’affiche, les Nuits sonores trichent un peu chaque année via des “concerts spéciaux” particulièrement relevés. En vedette de l’édition 2012, New Order, premier groupe à avoir réconcilié fans d’indie-rock et de danse électronique.
Ironie de l’histoire (du rock), on doit la naissance de l’un des plus grands groupes des années 1980 à un acte de décès. Celui de Ian Curtis, en 1980, chanteur et âme tourmentée de Joy Division, dont New Order est l’émanation. Si Curtis, inventeur avec ses collègues d’une forme de rock froide et terrifiante comme on n’en avait jamais entendu – et comme on n’en entendra sans doute plus jamais – ne s’était pas pendu à un séchoir à linge dans sa cuisine un jour de déprime, sans doute New Order n’aurait-il jamais existé. Pas question en effet pour les trois membres restants de Joy Division – Bernard “Barney” Sumner, Peter Hook et Stephen Morris – de continuer sous ce nom sans Curtis (ni même aucun autre des membres du groupe, avaient-ils un jour convenu). Convoquant la femme de Morris, Gillian Gilbert, New Order naîtrait donc des cendres de Joy Division.

Blue Monday

La musique de New Order est partie pour suivre la voie sombre tracée par Joy Division, auquel le groupe emprunte l’un de ses titres mythiques, le sémillant Ceremony. Jusqu’au jour où se produit un autre incident, alors même que le groupe est de plus en plus influencé par la musique électronique : après avoir fabriqué lui-même un séquenceur, Bernard Sumner fait une erreur de branchement en studio, en le reliant à la prise dévolue à la sortie batterie. Le son qui en résulte fera le reste.
En même temps que le titre Everything’s Gone Green, naît le style New Order, ce synthé saccadé reconnaissable entre mille, convoquant une rythmique qui bégaierait elle-même les mélodies. Les tubes ....la suite sur ce lien..... http://www.lyoncapitale.fr/Journal/univers/Culture/Evenements

mercredi 16 mai 2012

Les Fêtes médiévales en danger

C'est un coup de massue pour le château fort : à quelques semaines de la 17e édition des Fêtes médiévales, le conseil général vient d'amputer sa subvention de 50 000 euros.

LASSÉ d'être le principal financeur des Fêtes médiévales, le Département vient d'infliger une cure d'austérité sévère à ses organisateurs. Au point que ces derniers se demandent si la 17e édition, prévue le week-end prochain, ne sera pas la dernière.
Le premier à tirer la sonnette d'alarme a été le maire de Sedan, qui est également le président de la SEML (*) Château et compagnies, organisatrice de l'événement.
Didier Herbillon a sollicité en urgence un rendez-vous avec Benoît Huré, pour convaincre le président du conseil général de « revenir sur sa position ». Dans l'attente de cette rencontre cruciale, qui aura lieu le lundi 21 mai (soit juste… après le festival, fixé les 19 et 20 mai), le maire dit « ne pas vouloir polémiquer ».

« On est mort ! »

En coulisses, les organisateurs ne se privent cependant pas de pester contre la décision départementale. D'une part, expliquent-ils, car elle a été rendue très tardivement, un mois tout juste avant le festival. D'autre part car, pour reprendre l'expression de l'un d'entre eux, « avec 50 000 euros en moins, on est mort ! »
Dans le détail, le budget du festival médiéval s'établit cette année à 182 000 euros, contre 210 000 l'an passé. Il est financé à 88 500 euros par les recettes commerciales (l'entrée est fixée à 7 euros par jour, 12 euros les deux jours) et à 93 500 par des aides publiques : 30 000 euros du conseil général, 15 000 de la Région, 8 500 de la communauté de communes du Pays sedanais, et 40 000 euros de la Ville de Sedan. Une nuance toutefois : la somme de 40 000 euros comprend l'aide technique apportée par les agents municipaux, qui n'exige pas d'ouvrir le portefeuille.
Jusqu'à présent, le Département était le premier partenaire financier. Pour l'ensemble des animations estivales du château fort, il versait ainsi 80 000 euros : 60 000 pour le festival et 20 000 pour les autres animations. Désormais, l'aide globale sera plafonnée à 30 000 euros.
Didier Herbillon voit là « une menace réelle sur l'avenir du festival ». « La décision a été prise trop tard. On n'a pas eu le temps d'aller voir ailleurs. Il faut que le conseil général repousse sa décision à 2013, pour que nous ayons le temps de nous retourner. »

« Que chacun paie 30 000 euros »

Au siège du Département, on ne voit évidemment pas les choses de la même manière. Alain Guillaumin, directeur général des services, défend ainsi la décision prise et renvoie la balle aux autres collectivités.
« Le conseil général était devenu le premier financeur des Fêtes médiévales, devant les principales collectivités concernées. Nous souhaitons désormais que la participation financière soit mieux partagée. Sur un budget de 120 000 euros, si la Ville, la communauté de communes et la Région mettent 30 000 euros chacune, comme le Département, alors le compte y est… »
Concernant la décision tardive du conseil général, le directeur observe que « la multiplication des manifestations demande de plus en plus de temps pour examiner les dossiers ». Il rappelle enfin que les finances départementales actuelles exigent que le conseil général se « recentre sur ses compétences obligatoires » (comme l'aide sociale).
Ce à quoi des organisateurs rétorquent que « ça n'a pas empêché le conseil général d'investir 200 000 euros dans une publicité idiote de Jan Kounen ! »
Ambiance…
En attendant que les élus règlent leurs « comptes », le château fort, qui en a vu d'autres en 600 ans, s'apprête à voir déferler, samedi et dimanche prochains, près de 40 000 spectateurs. Au programme : marché médiéval, cortèges historiques, campements vivants, spectacles de fauconnerie… Et sans doute pas mal d'interrogations et d'inquiétude en coulisses.


http://www.lunion.presse.fr/article/ardennes/les-fetes-medievales-en-danger

mardi 15 mai 2012

Le jazz fête dix ans d'émotions

Pour fêter ses dix ans d'existence, « Jazz en Comminges » a décidé de mettre les petits plats (le festival off avec ses nombreuses formations régionales endiablées) dans les grands (des têtes d'affiche qui vont se succéder au parc des expositions de Saint-Gaudens). Pendant trois jours donc, du 17 au 19 mai, la musique va résonner en Comminges avec, en particulier, trois grands concerts, jeudi, vendredi et samedi.
Le coup d'envoi sera donné par Michel Leeb, qui troque sa tenue de fantaisiste pour celle de jazzman avec le Big band brass, formation reconnue s'il en est afin d'interpréter quelques grands standards. Vendredi, place à deux grands noms qui se succéderont sur la scène saint-gaudinoise, Eddy Louis et Randy Brecker. Piano d'un côté, trompette de l'autre avec ces deux artistes maîtres qui, en outre, seront rejoints sur scène par Mike Stern à la guitare.
Enfin, samedi, deux monstres sacrés seront à Saint-Gaudens, Jimmy Cobb et ses drums d'une part et, surtout, Monty Alexander qui viendra ici fêter ses 50 ans de carrière. Lui qui a enregistré avec Frank Sinatra, Dizzy Gillepsie, Sonny Rollins ou Quincy Jones apportera le meilleur de lui-même pour un anniversaire plein de notes joyeuses lors d'une soirée qui, déjà, s'annonce mémorable.
Outre ces trois grands rendez-vous, « Jazz en Comminges » c'est aussi pendant ces journées, de la musique dans toute la ville, les places publiques, les brasseries, les cafés avec des « happenings » à toutes les heures du jour qui permettent de découvrir des jeunes talents ou des artistes confirmés comme Esther Nourri ou le quartet Wen.
Le festival est né pour rendre hommage à Guy Lafitte, originaire de Saint-Gaudens. C'est son esprit qui continue à souffler sur la cité et sur la manifestation. un esprit fait d'humanisme, d'amitié partagée, et surtout de musiques qui permettent de s'évader, de gagner de la hauteur.

http://www.ladepeche.fr/article/2012/05/13/1352319-comminges-le-jazz-fete-dix-ans-d-emotions.html

lundi 14 mai 2012

Un salon de l'emploi pour décrocher un entretien le 30 mai

À intervalles réguliers désormais, la plateforme d'insertion du Quesnoy, ...

composée de différents partenaires et organismes comme par exemple Pôle emploi, la BGE, ACID ou Alternatives, met ses compétences en avant à travers un forum ou salon de l'emploi. Le dernier rendez-vous en date dans la cité des Chênes remonte au 17 novembre sur l'emploi dans la fonction publique qui avait drainé quelque 250 personnes. La plateforme remet donc le couvert le mercredi 30 mai, autour cette fois plus largement de l'emploi et de la formation.

Entretien en direct

Ce salon sera divisé en deux pôles : avec d'un côté l'accueil du public au sens large par les entreprises en phase de recrutement, comme la SNCF, la grande distribution, le commerce, et de l'autre, la possibilité au public encore, de passer en direct un entretien d'embauche. « L'idée est de mettre le public face à l'emploi et faire se rencontrer le public et les employeurs », précise-t-on à la plateforme d'insertion. Lors de cette journée, le salon de l'emploi ciblera tous les secteurs et aussi tous les publics.

http://www.lavoixdunord.fr/Locales/Maubeuge/actualite/Autour_de_Maubeuge

dimanche 13 mai 2012

Albi. "De pied en cap" : le musée de la mode ouvert !

Lumières tamisées, ambiance feutrée et vitrines berlinoises à l'esthétique épurée : le musée de la mode, 17 rue de la Souque, offre un écrin de rêve à sa première exposition, délicatement intitulée « De pied en cap ». Déployée sur 5 salles, l'exposition sera à portée des visiteurs dès aujourd'hui à l'occasion de l'ouverture du musée, venant couronner un projet que l'Albigeois Dominique Miraille, collectionneur d'accessoires de mode, élabore depuis près de 10 ans. Du costume complet porté par ces messieurs au XVIIIe siècle à la scintillante tenue disco des années 1970, le musée de la mode abrite 94 pièces de mode et promet un beau voyage dans le temps sous le sceau de l'esthétique vestimentaire.
Exposition « De pied en cap » du mardi au dimanche de 9 h 30 à 11 h 30 et de 14 h 30 à 17 h 30. Tarifs : 4 €/6€. Groupes : sur réservations au 05.63.43.15.90 ou par mail à contact@musee-mode.com

http://www.ladepeche.fr/article/2012/05/10/1349287-de-pied-en-cap-le-musee-de-la-mode-ouvre-aujourd-hui.html