samedi 4 juin 2011

Festival d’Anjou : l’événement théâtral du Grand Ouest

C'est l’événement théâtral du Grand Ouest mais aussi et surtout le second festival de théâtre de France après Avignon, excusez du peu. Le Festival d’Anjou, dont la 62ème édition ouvrira son rideau le 8 juin au théâtre de plein air du Plessis-Macé, au Nord d’Angers, est sans conteste un événement incontournable qui ponctue chaque année la vie angevine au point de faire aimer le théâtre à ceux qui auraient encore quelques doutes sur le bien fondé de ce mode d’expression artistique.

Plus de 25 000 spectateurs enthousiastes se ruent chaque saison aux portes de plusieurs sites historiques angevins, cette année, le château du Plessis-Macé, les arènes gallo-romaines de Doué la Fontaine et le cloitre du Ronceray à Angers, pour applaudir les plus grandes comédies du moment, dont certaines sont des créations orginales.
Cette année, même si l’époque ne prête pas à sourire, comme le disait le Directeur Artistique, Nicolas BRIANÇON, le programme qu’il a concocté pour cette 62ème édition est volontairement tourné vers la légèreté, vers le mouvement. Il accordera donc une pause, un moment de respiration, pour « rappeler quelques valeurs essentielles de la vie : l’espérance, l’énergie, le rythme ». Autant le dire de suite, ça devrait déménager sur les planches du Festival et les spectateurs qui auront réussi à obtenir une place, car la billetterie est littéralement prise d’assaut chaque année, ne devraient pas s’ennuyer.
« C’est donc un programme pour faire rire, sourire et réfléchir » que propose cette année Nicolas BRIANÇON auquel il ajoute, cerise sur le gâteau, une création shakespearienne dont il a le secret : « le songe d’une nuit d’été », servie par deux comédiens de talent : Lorànt Deutch et Mélanie Doutey. Et quand on connaît le succès de la précédente, « la Nuit des Rois », aucun doute, les spectateurs devraient être comblés
http://www.angersmag.info/Festival-d-Anjou-l-evenement-theatral-du-Grand-Ouest_a2793.html

vendredi 3 juin 2011

Les 24 heures du Mans

Quelque 250 000 spectateurs sont attendus pour les 24 Heures du Mans, la plus folle des courses automobiles, une course mythique qui a vu concourir les plus grandes marques automobiles et les plus prestigieux pilotes !
Sur le circuit d'exception de Bugatti, le plus long au monde (13,650 kilomètres), où au fil des épreuves, plus de 3 000 voitures ont défilé, les bolides filent à plus de 300 km/h dans la ligne droite des Hunaudières.

Ce rendez-vous qui a fait connaître Le Mans aux quatre coins de la planète est né en 1923, créé par Georges Durand, Manceau passionné d'automobile.

Aujourd'hui, elle est également une épreuve plateforme de communication et sponsoring (loges, tentes V.I.P.) : pendant la course, le circuit se dote d'un village, constitué de stands, de boutiques diverses, d'une fête foraine, de restaurants...
A la nuit tombante, l’animation du village vient s’ajouter à la magie du circuit.

Couverte par les télévision de plus de 160 pays, événement le plus médiatique de France avec le Festival de Cannes, la course est un véritable marathon de 1 600 heures de retransmission couverte par près de 2 400 journalistes !

Les 24 Heures du Mans auto, ce sont 24 heures de moteurs, de tours de circuit, de bruit et de fureur, garantis 100% adrénaline !

Retrouvez Les 24 heures du Mans sur Facebook


Du samedi 11 au dimanche 12 juin 2011 :
- Samedi à partir de 15:00
Voir l horairehttp://www.viafrance.com/evenements/les-24-heures-du-mans-425451.aspx
http://www.viafrance.com/evenements/les-24-heures-du-mans-425451.aspx

mercredi 1 juin 2011

Découvrir les jardins nourriciers du Moyen-Âge

“Interprétations et connaissances sur les jardins nourriciers au Moyen-Âge”, tel est le thème de ces journées cisterciennes qui se tiendront le vendredi 3 et samedi 4 juin à l’abbaye de Saint-Jean-d’Aulps, dans le cadre de la manifestation nationale “Rendez-vous aux jardins” dont le thème, cette année est justement le jardin nourricier.
Ce séminaire proposé par le Domaine de Découverte de la Vallée d’Aulps, l’association La Guérinière, et organisé en collaboration avec le Centre de Ressources de Botanique Appliquée (CRBA), proposera de mettre en commun les connaissances actuelles sur ce que les potagers du Moyen-Âge abritaient comme légumes, ce que mangeaient les moines et comment ils cultivaient ces plantes.
Ce qu’explique le président de la Guérinière et responsable des jardins d’Aulps, Jean-Michel Wach : « Les végétaux recensés ici ont fait l’objet d’une étude documentaire préalable à la création de notre jardin. Cela a permis d’établir une première liste plausible de végétaux mais de nombreuses questions sont restées en suspens. L’un des objectifs de ce séminaire est de faire le point sur les connaissances concernant l’alimentation dans les jardins au Moyen-Âge pour ensuite être en mesure de choisir de nouveaux végétaux à installer dans le jardin, toujours dans le but de présenter à un large public les plantes telles qu’elles étaient cultivées au Moyen-Âge. »

Scientifiques et historiens se succéderont

C’est dans cet esprit que ces deux jours se déclineront au travers du regard du scientifique mais également du sociologue ou de l’historien ; se succéderont des interventions d’ethnobotanistes comme Stéphane Crozat du CRBA qui a aidé à la conception des jardins d’Aulps, ou Grégori Lemoine responsable du jardin botanique de l’ancien monastère de Sainte-Croix qui témoignera de son expérience.
Nationales, ces journées cisterciennes iront chercher des illustrations dans les jardins médiévaux du Berry, du Cantal ou même d’Orient. Pendant deux jours, témoigneront aussi des chercheurs du CNRS, des théologiens qui présenteront le jardin sous l’angle du spirituel, ou encore la directrice du musée de Saint-Antoine-L’Abbaye en Isère qui tentera de faire le lien entre histoire et valorisation patrimoniale. Mais les organisateurs ont aussi voulu une manifestation ouverte au plus grand nombre de visiteurs sur le principe de diffuser de la connaissance : que l’on soit amateur de jardins ou d’histoire médiévale, ou simplement curieux, chacun pourra tirer de ces conférences un enseignement, une technique et des connaissances…
Programme complet sur : www.abbayedaulps.fr– réservation et infos au 04 50 04 52 63.

mardi 31 mai 2011

Patrick Sébastien imite DSK en plein spectacle

Assis derrière son bureau, Patrick Sébastien s'explique : "Au milieu de la pièce, j'ai eu envie de faire une petite surprise aux spectateurs de Carcassonne. Vous savez que dans quelque temps, je vais reprendre mon tour d'imitation au mois de novembre, donc je travaille de nouvelles imitations. Et puis il y en a une qui est assez d'actualité et je n'ai pas pu m'empêcher d'en faire cadeau aux spectateurs du théâtre de Carcassonne". Coup double donc pour l'animateur, qui fait la promo de son futur spectacle tout en testant ses nouveaux personnages sur un auditoire.

L'intention, comme le résultat, sont d'un goût bien propre à son auteur. Après l'imitation de Dominique Strauss-Kahn (une paire de sourcils collés sur le front, le dos recourbé, une mine assez ressemblante) l'animateur lance à la salle : "Je signale juste aux socialistes qui sont dans la salle, qu'à la sortie il y a une petite coupelle. Vous pouvez mettre une petite pièce de 10 millions d'euros pour la caution." Rappelons ici qu'en mars 2010, Patrick Sébastien avait lancé le Dard (Droit Au Respect et à la Dignité), un mouvement citoyen pour "remettre l'humain au coeur de la société" face au "grand cirque politique".


La pièce Le Kangourou sera diffusé le 26 août sur France 2. Et il y a fort à parier que cet intermède sera coupé au montage par la chaîne. Sans autre forme de procès.

http://www.programme-tv.net/news/buzz/17026-patrick-sebastien-imite-dsk-en-plein-spectacle/

Découvrez ici l'imitation de DSK par Patrick Sébastien :

dimanche 29 mai 2011

Bartabas et Carolyn Carlson unissent leurs univers dans une friche industrielle

Poésie hypnotisante d'un côté, énergie instinctive de l'autre : la chorégraphe américaine Carolyn Carlson et le créateur équestre Bartabas ont mélangé chevaux et danseurs dans un spectacle qui fait revivre une friche industrielle du bassin minier nordiste.
Pour cette "création mondiale" de "We were horses" à Bruay-la-Buissière (Pas-de-Calais), tout est complet pour les représentations jusqu'au 1er juin dans ce hangar que l'équipementier automobile Plastic Omnium avait lui-même bâti sur un ancien carreau de fosse de mine.
Les réactions du public sont partagées entre ceux qui acceptent de se laisser plonger dans une transe hors du temps, alors que d'autres - admirateurs habituels des créations de Bartabas - sont un peu déroutés.
Sur une musique hypnotique du début des années 70 de Philip Glass ("Music in twelve parts"), écuyères aux longs cheveux flottants sur chevaux à crinière soigneusement taillée chassent des danseurs légèrement habillés en couleurs minérales, dont la gestuelle s'inspire de celle du peuple des équidés.
Cette rencontre singulière des langages des arts équestre et chorégraphique, quelquefois lancinante, parfois spectaculaire, est souvent d'une harmonie envoûtante.
Pour Carolyn Carlson, ce rapprochement est possible "quand l'homme se libère de son harnachement, quand l'instinct partagé devient quête de liberté".
Installée dans le nord de la France depuis six ans, où elle dirige le Centre chorégraphique national (CCN) de Roubaix, elle dit être "tombée amoureuse" du travail de Bartabas quand elle l'a connu.
Bartabas note que dans ses spectacles, il y a "toujours eu de la danse" et qu'il a conçu son Académie du spectacle équestre "comme un corps de ballet".
Le spectacle sera repris aux "Nuits de Fourvière" dans le Grand théâtre romain de Lyon du 7 au 11 juin puis dans le cadre du Monaco Dance forum, les 8, 9 et 10 juillet.
Il a été créé à Bruay-la-Buissière dans le cadre de la mise en valeur par la région Nord/Pas-de-Calais de ses villes, à tour de rôle, comme "capitale régionale de la culture" en s'inspirant de l'énorme succès de Lille en 2004 en tant que "capitale européenne de la culture".
Dans la conviction que la culture peut apporter sa pierre au redéveloppement économique, cette année, ce sont les villes de ce qu'on appelle toujours le Bassin minier, Béthune et Bruay-la-Buissière, qui sont ainsi distinguées.
Béthune a déjà fait vivre le théâtre de rues et réussi des mises en valeur modernistes de ses lieux emblématiques.
Bruay-la-Buissière a de son côté donné carte blanche à l'artiste de la mise en lumière Yann Kersalé pour un "parcours géo-poétique" nocturne stade-parc-piscine art déco.
Sa "cité des électriciens" - plus ancien coron minier de la région (1860) - a aussi été livrée, en attendant sa rénovation, à un collectif d'artistes marseillais, "Les pas perdus", pour y lancer à partir du 18 juin une "promenade du jardin des souhaits bricolés" prometteuse.
http://www.lepoint.fr/culture/bartabas-et-carolyn-carlson-unissent-leurs-univers-dans-une-friche-industrielle-28-05-2011-1336079_3.php