vendredi 14 janvier 2011

Hommage - Daniel Balavoine, engagé et enragé



Eternel rebelle en blouson de cuir, cheveux en bataille et cœur tendre, Daniel Balavoine a marqué de son empreinte et de ses mélodies la variété française. Vingt-cinq après sa tragique disparition dans un crash d’hélicoptère en marge du Paris-Dakar, non loin de Gourma-Rharous, au Mali, l’homme, décrit par ses proches comme un humaniste, a laissé des tubes impérissables : L’Aziza, SOS d’un terrien en détresse, La vie ne m’apprend rien, Mon fils, ma bataille ou encore Je ne suis pas un héros. Outre son génie musical, il a également porté l’espoir de toute une génération aujourd’hui quadragénaire.


Voix de la révolte, Daniel Balavoine a été le porte-parole de jeunes muselés par la société. Son virulent échange avec François Mitterrand, le 19 mars 1980 sur Antenne 2, en aura été le déclencheur. Une aubaine pour le futur président de la République qui lia une vraie relation d’estime avec lui. « Ce dernier savait que Balavoine portait les maux de cette jeunesse qui voulait virer Giscard », souligne Fabien Lecœuvre, auteur de Balavoine parmi nous aux éditions du Rocher.


Fasciné par Mitterrand
Avec déjà près de 2 millions de 45-tours vendus du titre Le Chanteur, Balavoine accroît alors sa popularité en se produisant dans les meetings du Parti socialiste. « Il était fasciné par Mitterrand et adorait voyager à ses côtés. » Ses années de galère au moment où il s’installe à Paris en 1971, à l’aube de ses 20 ans, vont le marquer au fer rouge et exacerber son goût pour l’engagement. « Il vomissait la politique politicienne, reprend Fabien Lecœuvre. S’il n’était pas devenu chanteur, il aurait voulu être député et aurait certainement eu un mandat électoral, comme Francis Cabrel ou Yves Duteuil. » Las, il a été emporté trop tôt.


Fauché à 33 ans, Balavoine a connu des années de vaches maigres. Le frigo vide, la peur du lendemain, les cachets misérables… Pendant cette obscure période, ce fan de Peter Gabriel garde foi en son talent de musicien. Patrick Juvet, qui cherchait un choriste à la voix haut perchée, lui tend la main et l’engage. Quelques semaines plus tard, il fait la rencontre de Michel Berger qui lui offre le rôle de Johnny Rockfort dans Starmania. Le succès est considérable.


Dégoût du capitalisme
Huit ans à crever la dalle lui ont permi de garder la tête froide. Balavoine ne supporte pas l’injustice et a un dégoût profond du capitalisme. En septembre 1983, il interpelle le gouvernement sur la radio 95.2 FM pour créer une banque alimentaire. Les réactions du pouvoir sont violentes, personne n’admet qu’un chanteur se mêle de la vie politique. Seul Coluche le soutiendra… Et lancera deux ans plus tard, sur la même idée, les Restos du cœur.


Balavoine ne désarme pas, s’engage pour Paris du cœur, Action école et entreprend de fournir des pompes pour que des villages africains disposent d’eau potable. C’est lors d’un déplacement humanitaire qu’il trouve la mort. Le choc est d’une rare violence. Son absence, abyssale. Trois semaines avant de disparaître, Balavoine jurait qu’il ne serait « plus là en l’an 2000 ». Qu’aurait-il fait ? Peut-être aurait-il dirigé un studio d’enregistrement. Il préparait d’ailleurs activement son départ pour les Etats-Unis, histoire de se mettre au diapason des sonorités d’un genre nouveau. D’une modernité incroyable, Balavoine aurait sans doute changé le monde. Et pas qu’en chansons.


http://www.francesoir.fr/musique/hommage-daniel-balavoine-engage-et-enrage.87090
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jeudi 13 janvier 2011

Les Enfoirés ne demandent pas la lune et vous offrent même un tube !

Après nous avoir régalés pour leurs 20 ans, d'une émission spéciale et d'une compilation, la troupe des Enfoirés se prépare à son nouveau spectacle. Cette année, le grand rendez-vous au profit des Restos, toujours orchestré par le fidèle Jean-Jacques Goldman, se tient à Montpellier du 26 au 31 janvier.


Pour leur précédent spectacle, La Crise de nerfs, Goldman et Bénabar avaient adapté en français une chanson de Kiss. I Was made for lovin' you devenait Si on s'aimait si et le grand single 2010 de la troupe. La chaîne RTL vient de dévoiler les premières notes de leur nouveau titre. Les Enfoirés ont choisi de reprendre le titre J'ai demandé à la lune, une chanson de 2002 signée Michey 3D et interprétée par Indochine. Les paroles ont été adaptées pour la circonstance et le titre rebaptisé On demande pas la lune.


Seules quelques secondes de la chanson sont pour l'instant disponibles à découvrir chez nos copains de PureCharts (en cliquant ici). Le titre dans son intégralité sera diffusé à la fin de la semaine. Au casting, on y retrouvera la nouvelle recrue Zaz (grâce aux 500 000 copies vendues de son premier album).


À noter qu'une seconde mise en vente de billets pour le nouveau spectacle, se tient ce jeudi depuis 9h00
http://www.purepeople.com/article/les-enfoires-ne-demandent-pas-la-lune-et-vous-offrent-meme-un-tube_a71807/1

mercredi 12 janvier 2011

Toulouse. Des spectacles et des concerts gratuits ou à petits prix

Pas besoin de casser sa tirelire pour aller au concert ou au spectacle. Des tarifs modiques sont pratiqués dans beaucoup de salles. Certaines manifestations sont gratuites. Suivez le guide.


Chers les concerts et spectacles de Toulouse et de l'agglomération ? Sans doute si l'on ne veut pas rater le dernier show d'un chanteur pop en vogue ou assister à la première d'un opéra aux meilleures places. Sinon, les salles de concert et les théâtres offrent des tarifs à la portée de toutes les bourses. Étudiants, enfants, demandeurs d'emploi bénéficient par exemple de réductions très avantageuses dans les lieux subventionnés par la mairie de Toulouse : ils peuvent accéder aux concerts classiques de l'Orchestre national du Capitole et de l'Orchestre de Chambre de Toulouse pour seulement 5 €, voir un opéra pour 10 €, une pièce de théâtre au TNT en déboursant 13 € ou 11 €, un spectacle au Théâtre Garonne pour 12 €…


Théâtre, jazz ou rock ?
Au Sorano, le fauteuil étudiant (et demandeur d'emploi) coûte 10€. Les seniors titulaires de la carte Toulouse culture ont également accès à des tarifs réduits : moins 30 % aux concerts et spectacles du Capitole. Pour écouter du jazz au Mandala ou du rock au Bikini, pas besoin non plus de se ruiner : les prix d'entrée dans ces salles sont en moyenne de 10 € à 20 €, avec des tarifs qui débutent à 6 € ou 7 € pour le premier. Même chose au Bijou : les prix varient de façon générale de 5 € à 10€. Seules quelques têtes d'affiche (David Hallyday, Grand Corps Malade) font grimper le prix du billet : 38 € et 32€. Dans les centres culturels de Toulouse, le prix des places reste modique : à partir de 4€. Certaines manifestations sont gratuites. Par exemple Lakdhar Hanou Ensemble le 21 janvier à 19 heures au Centre Alban-Minville. Principale formule basée sur la gratuité, La Pause Musicale, animée par Joël Saurin, a vite trouvé un public fidèle, grâce à une programmation toujours variée et de qualité. Prochain rendez-vous jeudi à 12h30.
http://www.ladepeche.fr/article/2011/01/12/987824-Toulouse-Des-spectacles-et-des-concerts-gratuits-ou-a-petits-prix.html
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mardi 11 janvier 2011

Frère et sœur ont vécu ensemble et sont morts ensemble

Les deux cercueils viennent d’être posés pour un seul et dernier hommage dans le chœur de l’église de Saint-Loup, village proche de Tarare. Hier, les cousins et les amis s’étaient réunis pour les funérailles de Catherine et Georges Triomphe, décédés brutalement le même jour, mardi dernier, à Saint-Loup, dans leur ferme « Le Nové ». Ils étaient frère et sœur et ne s’étaient jamais quittés. Elle avait 90 ans. Lui, 87 ans. Ils ne se quitteront plus jamais. C’est l’infirmière qui leur rendait visite chaque jour qui les a découverts, chez eux, mercredi, dans la maison familiale où ils étaient nés, avaient grandi, travaillé et demeuré enfin jusqu’à leur dernier jour.
En raison des circonstances exceptionnelles, voire troublantes, de leur mort presque simultanée, une enquête avait été ouverte par le parquet. Une autopsie a été réalisée et si les résultats doivent être connus d’ici quelques semaines, il semblerait néanmoins que lui soit décédé d’un malaise, et elle d’un arrêt du cœur. Elle souffrait depuis quelque temps d’insuffisance cardiaque. C’était une dame âgée qui ne pouvait plus beaucoup marcher.
D’après les premiers éléments de l’enquête, l’homme serait décédé le premier, dans son jardin. Elle quelques heures, plus tard, alors qu’elle déployait ses derniers efforts pour partir à sa recherche, inquiète de ne pas le voir revenir à la maison en fin d’après-midi. Les gendarmes l’ont découverte au sous-sol, endroit de la maison où elle n’avait pas mis les pieds depuis plusieurs années. Elle était des classes en « 0 ». Lui des classes en « 3 », dont il était le plus ancien membre actif. Il avait été conseiller municipal durant deux mandats dans les années soixante et était « connu à Saint-Loup », confie le maire de la commune, Jean-Pierre Jacquemot, conscrit du défunt.
Après le décès de leurs parents, Georges et Catherine Triomphe étaient restés dans la maison familiale, devenue avec le temps un ancien corps de ferme. Ils ne s’étaient jamais mariés. Exploitants agricoles, ils vivaient de la terre, loin des contingences matérielles de la société de consommation contemporaine. Ils ne conduisaient, ni l’un ni l’autre. Mais se faisaient conduire pour aller à la messe ou en course. Ils vivaient de manière simple, le confort moderne (chauffage au bois, sanitaire…) n’avait fait, qu’il y a peu, son apparition dans la maison. Image d’un monde rural sortie d’un autre temps. « C’était des gens simples. Et discrets. Ils ne sortaient pas souvent. Sinon, je l’accompagnais lui, au supermarché où il faisait les courses, elle à Lyon pour ses rendez-vous chez le docteur. J’allais à la pharmacie pour eux », raconte une voisine, qui les aidait au quotidien et les connaissait depuis trente ans. « Ils ne demandaient jamais d’aide. Ils ne voulaient pas embêter le monde. »
Après avoir vécu une vie entière, côte à côte tous les deux, ils ont été inhumés ensemble et reposent à nouveau côte à côte dans le cimetière de la commune. « Nous n’en avons jamais parlé, mais au fond je crois que c’était ce qu’ils auraient aimé », confie la voisine.


http://www.leprogres.fr/fr/article/4440970/Pays-de-Tarare-frere-et-soeur-ont-vecu-ensemble-et-sont-morts-ensemble.html

lundi 10 janvier 2011

Élodie Gossuin a eu un accident en direct, en plein Dakar

C'est ce qu'on appelle une belle chute en direct ! Après la chanteuse Jenifer qui est tombée à cause de ses talons pendant une émission en direct hier soir sur France 3, c'est maintenant Élodie Gossuin la victime de malchance.


L'ex-Miss France, actuellement en Amérique latine pour découvrir le Dakar aux côtés de Gérard Holtz et Luc Alphand, a connu une petite frayeur. Alors qu'elle circulait en piwi (sorte de mini-quad) pour prendre l'antenne en direct sur France 4 et répondre à Holtz, elle est tombée dans le sable. Plus de peur que de mal mais quelques petites blessures quand même puisqu'elle ne portait pas de protections (ce que n'a pas manqué de signaler Gérard Holtz...).


Elle raconte ce petit incident sur le blog d'Eric Bruna, du Parisien : « Le piwi avait des problèmes au démarrage. J'ai voulu partir directement en seconde mais il a accéléré trop vite et j'ai commis l'erreur de freiner de l'avant. Je sais, j'ai l'air ridicule et je m'en serais passée. Mais j'ai vraiment eu de la chance que le nerf radial (NDLR: qui contribue à la motricité de la main) et la tête ne soient pas touchés. Je m'en tire juste avec quelques cicatrices de plus. »


À la fin de l'émission d'hier (et surtout après un passage par l'infirmerie), la maman des jumeaux Rose et Jules a repris le cours des épreuves avec quelques bandages au coude, aux doigts et au genou gauche. Ouf !


Si elle n'avait pas repris le travail du Dakar rapidement, cela aurait été trop facile ensuite de prétendre qu'elle n'avait pas sa place... comme la polémique d'il y a quelques semaines l'avait laissé entendre
http://www.purepeople.com/

dimanche 9 janvier 2011

Il était une fois Jo Dassin

Le culte Dassin perdure…


De nombreux artistes rendent hommage à Joe Dassin dans un spectacle musical plein d'humour et d'émotion. Ils vous font revivre les meilleurs moments de ses plus belles chansons, des "Champs-Elysées" à "Guantanamera", en passant par "L'Amérique", "Et si tu n'existais pas" et bien d'autres… Une chanson inédite, "A mon fils", suscitera quant à elle l'émotion.
Le spectacle vous emmène dans un tourbillon de costumes magiques.
Pensez à réviser vos classiques avant le spectacle !


Qu’est ce qui – trente ans après sa mort – peut encore expliquer l’immense popularité du chanteur ? Il était une fois Joe Dassin a l’ambition de répondre à cette question
Retenez ces dates
Du mercredi 30 mars au vendredi 1 avril 2011
Tarifs d'entrée :
- Tarif en prévente (plein tarif) : 75 €
- Tarif réduit en prévente : 35 €
http://www.viafrance.com/WaitingPage.aspx?evttitle=Olympia Bruno Coquatrix&link=http://www.olympiahall.com/


http://www.viafrance.com/evenements/ll-etait-une-fois-joe-dassin-comedie-musicale-627674.aspx