mercredi 3 novembre 2010

Doubs: un spéléologue belge coincé

Un spéléologue belge d'une trentaine d'années est coincé depuis le début de l'après-midi dans le gouffre d'Ouzène à Tarcenay (Doubs), à environ soixante mètres de profondeur, a-t-on appris auprès de la gendarmerie et des pompiers.


L'homme est resté bloqué dans une "étroiture" -un resserrement important du passage pouvant néanmoins être franchi- alors qu'il participait à une sortie de spéléologie avec sept compatriotes, ont précisé les mêmes sources.


Ses compagnons ont essayé de l'extraire, en vain, et ont appelé les secours vers 19h00, selon les pompiers. Il n'y a selon eux pas de risque de montée des eaux pour l'instant. Quatre membres du groupe sont redescendus dans le gouffre afin d'apporter des victuailles et du réconfort au spéléologue coincé, a dit la gendarmerie.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2010/11/02/97001-20101102FILWWW00711-doubs-un-speleologue-belge-coince.php

mardi 2 novembre 2010

Les braqueurs mis en échec en plein centre commercial

Le nouveau centre commercial Okabé au Kremlin-Bicêtre a connu, en ce lundi férié, son premier braquage d’importance. En quelques minutes, trois malfrats, déguisés en policiers, s’en sont pris à une bijouterie avant de s’enfuir… et d’être interpellés peu après.
10 h 30, hier matin.
Les clients sont déjà nombreux à se presser dans les allées du tout nouveau centre commercial du Kremlin-Bicêtre quand trois hommes pénètrent dans les lieux. Revêtus de blousons de policiers, arborant des brassards, ils se dirigent d’un pas décidé vers une bijouterie. Alors qu’ils arrivent devant les présentoirs, ils les font voler en éclats tout en tenant en respect clients et employés présents. En quelques secondes, ils empochent quantité de bijoux, dont le montant pourrait atteindre plusieurs dizaines de milliers d’euros, et, pour couvrir leur fuite, n’hésitent pas à vider une bombe lacrymogène dans le magasin.
Mais l’alerte est immédiatement donnée, d’autant que le bruit des vitres explosant sous les coups a attiré l’attention de tout le monde. Un agent de sécurité tente alors d’arrêter la course de l’un des trois hommes. Il parvient à l’accrocher et tous deux chutent au sol. S’ensuit une courte mais sévère empoignade. Le malfrat parvient à se dégager et à s’enfuir, mais il n’ira pas loin : les policiers ayant été prévenus, ils arrivent au moment où l’homme tente de disparaître. Interpellé, il est conduit au commissariat tandis que les recherches s’intensifient pour retrouver ses deux complices. Dans le centre commercial, les pompiers prodiguent les premiers soins au vigile, blessé à une cheville, ainsi qu’à une maman et à son bébé, incommodés par le gaz lacrymogène. Même si leur état n’inspirait pas d’inquiétude particulière, tous trois ont été conduits à l’hôpital du Kremlin-Bicêtre.


Interpellés à Villejuif


Autour du centre commercial, la fuite des deux autres braqueurs n’est pas passée inaperçue, à tel point que les policiers parviennent à suivre leur parcours jusque dans la rue Henri-Barbusse à Villejuif. Là, les fonctionnaires découvrent la moto qu’ils ont utilisée, couchée sur le sol. Une fois encore, le manque de discrétion des malfrats va jouer en faveur des policiers à qui des témoins révèlent qu’ils ont vu des hommes entrer dans un immeuble. A partir de là, il ne reste plus aux policiers qu’à fouiller les lieux après avoir encerclé le bâtiment désigné.
Quelques instants plus tard, deux suspects seront interpellés dans l’un des appartements. A l’intérieur du logement seront également retrouvés les blousons et brassards utilisés par les malfaiteurs ainsi que des bijoux. Interpellés, les braqueurs présumés ont été confiés au service départemental de la police judiciaire du Val-de-Marne (SDPJ 94), en charge de l’enquête, et ont été placés en garde à vue. Une garde à vue qui se poursuivait toujours hier soir.
http://www.leparisien.fr/val-de-marne-94/les-braqueurs-mis-en-echec-en-plein-centre-commercial-02-11-2010-1132291.php

lundi 1 novembre 2010

Colis piégés : la piste d'un artificier d'Al Qaïda privilégiée

Deux jours après la découverte des colis piégés à Dubaï et au Royaume-Uni, l'enquête poursuit son cours. Notamment au Yémen, où les autorités ont libéré dimanche soir une étudiante, âgée de 22 ans, arrêtée la veille et soupçonnée de l'envoi de deux colis piégés destinés aux Etats-Unis.


C'est le père de la suspecte qui a annoncé la libération conditionnelle de sa fille : "Ma fille a été libérée, ainsi que sa mère, arrêtée en même temps qu'elle. Elle est innocente". Un responsable yéménite avait auparavant indiqué que la jeune femme avait été libérée, mais qu'elle avait l'obligation de se présenter aux autorités quand elles le demandent. Sanaa avait annoncé samedi l'arrestation de la jeune femme dont le numéro de téléphone figurait sur les bordereaux des colis adressés à des lieux de culte juifs à Chicago (Etats-Unis).


Ces deux colis en provenance du Yémen ont été interceptés vendredi dans les aéroports de Dubaï et d'East Midlands, dans le centre de l'Angleterre. Un seul colis a été envoyé par une femme qui a "usurpé l'identité" de la jeune étudiante et mis son numéro de téléphone sur le bordereau, a indiqué un responsable des services de sécurité yéménites. Le deuxième colis a été envoyé par un homme, a-t-il précisé.


La marque de fabrique d'un seul homme


Plus de 500 étudiants de la Faculté de génie de l'Université de Sanaa avaient manifesté dimanche sur le campus de la faculté pour réclamer la libération de leur camarade. Un groupe de défense des droits de l'Homme yéménite avait pour sa part mis en doute la culpabilité de cette femme. "Nous savons très bien qu'Al-Qaïda ne laisse jamais de traces", a déclaré Abdel Rahmane Barmane, de l'organisation Hood.


Du côté des Etats-Unis, les soupçons se portent désormais sur un homme. Selon Washington, les colis piégés ont été conçus par l'artificier d'Al-Qaïda ayant fabriqué une bombe pour l'attentat raté de Noël 2009 sur un vol Amsterdam-Detroit. Au moins l'un des deux colis contenait, dissimulé dans une imprimante, du PETN (tétranitrate de pentaérythritol), explosif déjà utilisé par Al Qaïda dans la Péninsule arabique (Aqpa). Mais les premiers éléments d'enquête indiquent que le même artificier a fabriqué les deux colis piégés et Washington soupçonne un Saoudien réputé proche d'Aqpa d'avoir confectionné ces explosifs.


Le frère d'un kamikaze


Ibrahim Hassan al-Assiri, qui figure en tête de la liste noire des terroristes présumés recherchés par l'Arabie saoudite, est le frère d'un kamikaze tué l'an dernier alors qu'il tentait d'assassiner le prince Mohamed ben Nayef, qui dirige les services saoudiens de l'antiterrorisme. "L'individu qui a fabriqué ces bombes est à l'évidence un individu très dangereux qui a beaucoup d'expérience et une solide formation. Et nous devons le trouver, nous devons le traduire en justice aussi vite que possible", a déclaré sur ABC John Brennan, conseiller de la Maison blanche pour les questions liées au terrorisme.


L'alerte, qui a réveillé les craintes liées au terrorisme aux Etats-Unis, a conduit gouvernements, compagnies aériennes et directions du transport à revoir les procédures de sécurité entourant le transport aérien de marchandises, que Philip Baum, rédacteur en chef d'Aviation Security International, présente comme le "talon d'Achille" du transport aérien


http://lci.tf1.fr/monde/amerique/2010-10/colis-pieges-la-piste-d-un-artificier-d-al-qaida-privilegiee-6122386.html

dimanche 31 octobre 2010

Le boucher francilien en vedette à New York

Il n’a que 41 ans mais est déjà une vedette dans sa partie : la boucherie. Une vedette internationale même. Sur la vitrine de sa boutique, le Couteau d’Argent, à Asnières (Hauts-de-Seine), une affichette prévient les clients. Depuis hier, et jusqu’au 4 novembre, Yves-Marie Le Bourdonnec et son équipe ont fermé boutique pour traverser l’Atlantique.
Direction New York et le quartier de Brooklyn où cet artisan atypique, consacré meilleur hamburger du monde en 2008 par le prestigieux « New York Times », livrera ses secrets aux « neo butchers », ces bouchers nouvelle vague qui font élever des vaches en plein air, fait rarissime au pays du bœuf aux hormones.




Cours de découpe




« J’ai rencontré ces artisans à l’occasion d’un reportage pour Canal + sur la filière bovine dans le monde, explique le boucher, qui s’est installé à Asnières en 1987. Ils proposent de l’excellente viande mais ils ne savent pas la découper au couteau comme on le fait ici. C’était l’occasion idéale de transmettre un savoir-faire et de leur apprendre à faire autre chose que des steaks hachés! »


Au programme du voyage : cours de découpe et de cuisine avec des grands chefs, mais aussi table ronde sur le développement durable. A l’heure où l’on accuse la filière bovine de tous les maux, l’artisan francilien souhaite défendre un élevage responsable. C’est d’ailleurs le point de départ du documentaire qui sera diffusé le 15 décembre et pour lequel cet « artiste boucher » a exploré le monde pendant huit mois. « On mange effectivement trop de viande en France, trop de mauvaise viande, souligne ce Breton d’origine. Les grandes surfaces détiennent le marché et seuls les consommateurs peuvent faire changer les choses en exigeant une meilleure qualité. »


Yves-Marie Le Bourdonnec, qui n’ouvre que quatre jours par semaine, propose des petits prix tous les mercredis et s’est fait une spécialité de la maturation des viandes, est un peu un ovni dans la profession. Un passionné qui innove tel un grand chef. De quoi séduire les bobos new-yorkais en quête de sensations culinaires. Seul regret, la faute aux normes d’hygiène, les Américains ne pourront pourtant pas goûter ses spécialités comme le bœuf wagyu, race japonaise réputée nourrie aux céréales torréfiées et au vin rouge bio! Le boucher asniérois est le seul en France à proposer cette viande, grâce à un éleveur déniché au Pays basque.


Le Couteau d’Argent, 4, rue Maurice-Bokanowski à Asnières. Ouvert les mardis, mercredis, vendredis et samedis.
http://www.leparisien.fr/hauts-de-seine-92/le-boucher-francilien-en-vedette-a-new-york-31-10-2010-1130232.php