samedi 3 novembre 2012

Bordeaux: millésime 2012 compliqué mais de qualité

Le soleil d'automne a permis des vendanges idéales dans le Bordelais et promet un millésime 2012 de qualité avec une baisse de rendement limitée par rapport aux autres régions françaises en dépit d'un printemps désastreux, ont indiqué lundi les professionnels du secteur.
"2012 restera une année atypique, compliquée, avec beaucoup de disparités d'une appellation à l'autre en raison de niveaux de précipitation différents", confirme Yann Le Goaster, directeur de la Fédération des grands vins de Bordeaux. Mais selon lui, "les vignerons semblent plutôt satisfaits du résultat final au regard des conditions de printemps".
"Quand on goûte les jus ils sont d'une netteté surprenante", estime M. Mesnard à château Chantegrives. "La maturité disparate des grains sur les grappes amène de la complexité avec des goûts fruités, épicés et fleuris. Dans les cuves, il y a déjà de très beaux équilibres", confirme M. Derenoncourt estimant même que Bordeaux a "frôlé le très grand millésime".
"Ce millésime était très mal parti et mi-juillet je me suis même demandé si on allait pouvoir faire du vin", témoigne Stéphane Derenoncourt, consultant viticole pour plusieurs propriétés bordelaises.
"A un moment je voyais venir la catastrophe mais les belles journées chaudes et ensoleillées de septembre ont permis de rattraper le coup", souffle de son côté Michel Mesnard, maître de chai du château Chantegrives, dans l'appellation Graves.
De l'avis de vignerons bordelais, le millésime 2012 a réclamé une vigilance et une présence de tous les instants dans les vignes, la météo peu clémente ayant favorisé les maladies (mildiou et oïdium) et des disparités de maturité sur les grappes.
En sus de la qualité, la quantité sera présente à Bordeaux, comparé aux relevés de rendement ailleurs en France, notamment en Bourgogne et dans le Beaujolais avec des baisses respectives de -20% et -50%. "Bordeaux est peut-être mieux lotie que d'autres", a souligné M. Le Goaster notant "une baisse de rendement de 5 à 10 % qui devrait établir la récolte entre 5 et 5,2 millions d'hectolitres, contre 5,5 en 2011".

http://www.lepoint.fr/culture/bordeaux-millesime-2012-complique-mais-de-qualite-29-10-2012-1522508_3.php
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vendredi 2 novembre 2012

Le musée Jeanne d’Arc ferme à Rouen

Le petit musée privé ferme ses portes pour les 600 ans de la naissance de la sainte. Plus moderne, un Historial lui succèdera en 2014 dans le vieil archevêché
Affiches jaunies par le temps, maquettes un peu vieillottes et mannequins de cire: le Musée Jeanne d’Arc de Rouen ferme ses portes et toutes ses collections un peu kitsch devaient être mises en vente dimanche le dimanche 28 octobre 2012. Alain Préaux, propriétaire de cet établissement d'un autre temps, fréquenté par quelque 20 000 visiteurs par an, prend en effet sa retraite et n'a pas trouvé de successeur. "Seule, une collectivité aurait pu reprendre un tel musée mais les discussions n'ont pas abouti", assure cet homme haut en couleurs qui a pris la succession de son père en 1977.

Un musée trop vieillot

Pour pénétrer dans ce petit musée installé dans une ancienne maison donnant sur la place où fût brûlée Jeanne d'Arc en 1431, il fallait pousser une lourde porte en bois et pénétrer dans un couloir sombre au parquet grinçant qui semblait mener à des cachots. Dans des loges éclairées, creusées à même les murs, apparaissaient des personnages de cire à taille humaine formant de petites scènes didactiques qui impressionnaient particulièrement les enfants : Jeanne priant dans la campagne à Domrémy, Jeanne obtenant une escorte à Vaucouleurs, Jeanne auprès de Charles VII, Jeanne condamnée au bûcher...
Au hasard de son cheminement, le visiteur pouvait s'extasier devant de petites maquettes en carton résumant le court et terrible passage de Jeanne à Rouen. Il pouvait aussi admirer un buste de la sainte sous les traits de Jacqueline Morane, une actrice rouennaise un peu oubliée, ou encore une reproduction de son armure pesant pas moins de 40 kilos. Sans oublier d'innombrables objets, du calendrier au bon du Trésor, en passant par des jeux de cartes, bougies ou assiettes, où apparaît la Pucelle.
Toute cette collection, divisée en une soixantaine de lots, doit être dispersée dimanche dans un hôtel des ventes installé dans... une ancienne église Jeanne d'Arc. Si le musée appartient à une autre époque, la vente doit se faire avec les moyens de communication d'aujourd'hui, notamment internet qui permet à tout enchérisseur potentiel de suivre les opérations en direct et de se manifester sans être présent.

Bientôt un Historial

Les maquettes en carton devaient être mises à prix 1 500 euros les six et les saynètes entre 300 et 700. Les enchères pourraient commencer à 200 euros pour une curieuse affiche de propagande de Vichy montrant Jeanne d'Arc émergeant des ruines de Rouen bombardé par l'aviation anglaise, accompagnée de cette légende: "les assassins reviennent toujours sur les lieux de leur crime".
La dispersion de ces collections ne signifie pas la fin du souvenir de Jeanne d'Arc à Rouen. La communauté d'agglomération, qui n’a pas été intéressée par une reprise du musée, a prévu d'ouvrir à l'automne 2014 un Historial consacré à la Sainte dans les locaux de l'archevêché où furent prononcée sa condamnation (en 1431) et sa réhabilitation (en 1456). A la différence du petit musée privé, cet établissement dont le coût est estimé à 10 millions d'euros sera doté du dernier cri en matière de scénographie. L'ambition de l'agglomération se veut aussi plus vaste: non seulement retracer l'histoire de Jeanne, dont on fête cette année le 600 ème anniversaire de la naissance, mais aussi faire "l'histoire de cette histoire" en en présentant les conflits d’interprétation et les entreprises de récupération.

http://www.la-croix.com/lacroixsearch/tag/musées

jeudi 1 novembre 2012

Aux Invalides, "avec armes et bagages dans un mouchoir de poche"

Le musée de l'armée (à l'Hôtel des Invalides, à Paris) propose à partir de ce vendredi une exposition originale sur la société française et la place du militaire en son sein du milieu du XIXe siècle au début du XXe. Sous titrée "dans un mouchoir de poche", cette exposition rassemble plus de 230 objets sur 600 m2.
Elle a pour fil rouge les mouchoirs, les carrés et foulards de coton utilisés pendant plusieurs décennies pour mobiliser les Français et leur armée.
"Les mouchoirs servent de jalons. Ils vulgarisent, ce sont des objets modestes, faciles à transporter qui vont jusqu'au consommateur de l'époque par le biais des colporteurs", souligne le général Christian Baptiste qui dirige le musée. Une soixantaine de ces mouchoirs illustrés, souvent bordés de rouge, accompagnent les visiteurs, du Second Empire au lendemain de la Première Guerre mondiale, avec quelques réapparitions à l'époque contemporaine.
Avec armes et bagages... dans un mouchoir de poche", du 26 octobre au 13 janvier, Musée de l'armée, Hôtel des Invalides Paris VIIe, du 26 octobre au 13 janvier, 129 rue de Grenelle. Tél : 0810 11 33 99. Tarifs: 9€, 7€ (réduit), gratuit pour les moins de 18 ans.
 
 

mercredi 31 octobre 2012

Carla Bruni, un nouvel album au printemps 2013

L'ancienne première dame consacre une chanson de son prochain disque à son mari, Nicolas Sarkozy.

Le quatrième album de Carla Bruni-Sarkozy sortira «au printemps 2013» et comportera une chanson sur son mari, indique l'ancienne première dame, dans une interview exclusive à paraître jeudi, dans le magazine Elle.
La chanteuse a mis sa carrière entre parenthèses durant le mandat de son mari et pendant sa grossesse. Malgré cette pause, elle affirme avoir «écrit pendant ces cinq ans, autant (qu'elle) le voulait (...) même sous un pseudonyme.
Elle précise que ce nouveau disque n'a pas été inspiré par les années qu'elle vient de vivre à l'Elysée. «Pour écrire sur un sujet, il faut un petit temps de digestion. Il y aura juste une chanson pour mon mari. Et pas de chanson sur les journalistes, contrairement à ce qui a été dit», explique-t-elle.
L‘ancien mannequin, qui a fait ses débuts au cinéma dans Midnight in Paris de Woody Allen, ajoute qu'elle «adorerait faire du théâtre un jour ou écrire quelque chose à jouer sur scène». Carla Bruni-Sarkozy n'a pas publié de disque personnel depuis Comme si de rien n'était, en 2008.

Avenir incertain chez Naïve

Ses précédents albums ont tous été distribués par la maison de disques Naïve, qui a lancé sa carrière en 2002, avec Quelqu'un m'a dit. Mais il est encore impossible de dire si son nouvel opus paraîtra chez le label indépendant. En effet, Carla Bruni songerait à le quitter, faute d'accord satisfaisant entre les deux parties.
Récemment, Patrick Zelnik a confié au Figaro que collaborer avec une première dame avait été très compliqué. Pendant cinq ans, le patron du label s'est vu reprocher sa trop grande proximité avec l'entourage politique de Nicolas Sarkozy.
En attendant l'opus l'année prochaine, Carla Bruni-Sarkozy figure parmi les invités du prochain album d'Enrico Macias, intitulé Venez tous mes amis, qui sortira le 12 novembre. L'épouse de l'ancien président de la République interprète Les Gens du Nord, en duo avec le chanteur Des filles de mon pays

http://www.lefigaro.fr/musique/2012/10/25/03006-20121025ARTFIG00516-carla-bruni-un-nouvel-album-au-printemps-2013.php

mardi 30 octobre 2012

The Rolling Stones : les billets vendus en sept minutes

Malgré des prix élevés, les tickets pour les deux concerts londoniens du groupe britannique sont partis en un temps record.

Sept minutes. C'est le temps qu'il aura fallu aux fans des Rolling Stones, vendredi 19 octobre, pour acquérir les 32.000 billets (deux fois 16.000 places), ou ce qu'il en restait - les détenteurs de cartes American Express, les clients d'un opérateur téléphonique britannique et les souscripteurs à une «mailing list» des Rolling Stones ayant eu accès aux billets quelques jours avant l'ouverture de la vente au grand public -, des deux concerts londoniens programmés les 25 et 29 novembre à l'O2 Arena pour fêter les 50 ans du plus célèbre groupe de rock'n'roll de tous les temps.
Malgré des tarifs jugés excessifs, allant de 130 à 500 euros, les internautes n'ont pas manqué le rendez-vous. Pendant ce temps, la revente bat son plein sur les sites comme Seatwave ou Viagogo, qui annonçait vendredi rencontrer «la plus forte demande de tickets jamais enregistrée pour un événement», soit plus de 1 million de requêtes à travers le monde.
Le Daily Mail rapporte ainsi une polémique outre-Manche, où Ticketmaster, le site officiel de vente de billets pour les concerts des Stones, renvoie désormais ses clients vers un site de revente qui lui appartient, Get Me In!, où les places sont proposées entre 600 livres (800 euros) 15.000 livres (18.400 euros). Contacté par le Daily Mail, Ticketmaster a expliqué qu'il n'était pas responsable des prix fixés par les particuliers revendeurs.
La semaine dernière, le quotidien britannique The Telegraph avait mis en ligne une infographie édifiante sur les profits que vont générer ces concerts aux membres du groupe. On y apprend ainsi que chaque show de 2012 va rapporter 4 millions de livres (4,9 millions d'euros) aux Stones, soit 16 millions de livres (19,7 millions d'euros) au total. Mick Jagger, Ronnie Wood, Charlie Watts et Keith Richards vont donc toucher 1 million de livres (1,2 millions d'euros) par soirée. À leur début, en 1962, ils gagnaient 5 livres par concert, soit 88 livres avec l'inflation (108 euros). Leur paye a donc été multipliée, en cinquante ans, par plus de 11.000!
Traquer le gorille
Afin de contenter les fans déçus de ne pas figurer parmi les 32.000 élus de l'O2 Arena, les Stones ont annoncé sur leur page Twitter un concours mondial pour assister à leurs concerts. Pour cela, il faut télécharger une application smartphone et partir à la recherche du gorille présent sur la pochette de Grrr!, un best of de leurs meilleurs tubes incluant deux inédits, Doom and Gloom et One More Shot, qui sera dans les bacs le 12 novembre.

http://www.lefigaro.fr/musique/2012/10/22/03006-20121022ARTFIG00638-the-rolling-stones-les-billets-vendus-en-sept-minutes.php

lundi 29 octobre 2012

Salon : deux cents ans après, Napoléon fascine toujours les historiens

Ils partirent à plus de 600 000 et revinrent à moins de 30 000, sept mois après la bataille. La campagne de Russie, menée par Napoléon, a été l'une des plus meurtrières pour les troupes françaises et deux cents ans après la défaite, elle reste toujours à l'esprit des historiens, comme une étape importante de l'histoire. Aussi pour ne pas oublier mais aussi afin de mettre en avant des pièces de la collection, le musée de l'Empéri accueille jusqu'au 19 janvier, l'exposition : "Il neigeait... campagne de Russie 1812".
Un regard neuf
Une exposition exceptionnelle qui permet de poser un oeil nouveau sur cette campagne de 1812. Un regard contemporain rendu possible grâce "aux fouilles d'experts effectuées sur la fosse commune de Vilnius (en Lituanie), dans laquelle des soldats français de la Grande Armée ont été inhumés au retour de leur expédition", commente le conservateur du musée, Jean-Louis Riccioli.
Sous la houlette de Michel Signoli, anthropologue directeur de l'UMR 7268 installée à la faculté de médecine à Marseille, une équipe de spécialistes a découvert, en 2002, les restes des soldats de Napoléon dans une tranchée de Vilnius. "Une source supplémentaire de connaissances de cet événement et des conditions sanitaires des soldats, complémentaire des documents d'archives utilisés jusque-là par les historiens", ajoute le conservateur.
Les photos et résultats de fouille composent ainsi la première partie de l'exposition consacrée au bicentenaire de la campagne de Russie menée par les troupes napoléonniennes. Des photos de squelettes, "visiblement des hommes de 20 à 40 ans, souvent blessés ou malades", assure Jean-Louis Riccioli. Un chapeau, des bottes, une pièce de monnaie... autant d'indices qui ont permis à Thierry Vette, membre du comité d'experts du musée de l'armée, collectionneur et fin connaisseur en matière d'uniformes du Premier Empire, d'identifier les soldats de la Grande Armée, mis en lumière par un ensemble de pièces de la collection du musée de l'Empéri.
Trousse de chirurgien, ensemble d'officier de chasseur à cheval, à travers cet exposé original, les pièces de la collection reviennent sur le devant de la scène. "La boucle est bouclée, s'amuse le conservateur. Les pièces d'une collection sont faites pour être exposées".
Dans la deuxième partie de la salle des Gardes, le public avance dans l'Histoire en découvrant des photographies, documents et cartes postales datant d'un siècle après la campagne de Russie, sur les lieux de passage de la Bérézina. "Cette exposition permet aussi de chasser les idées reçues. Contrairement à l'expression, la bataille de la Bérézina fut, dans des conditions difficiles, une victoire française qui a permis de sauver Napoléon et le gros de ses troupes", commente l'historien averti. Des idées reçues bousculées aussi grâce à ces artistes qui permettent de découvrir l'armée napoléonienne sous un autre angle.
Les crayonnés originaux de l'auteur de la bande dessinée "Les oubliés de l'Empire", Philippe Eudeline, et les peintures de Faure illustrant les "grognards" de Napoléon, permettent d'imaginer la vie des hommes qui ont vécu la campagne de Russie.
Une exposition qui satisfait doublement Jean-Claude Fabre, l'adjoint à la culture : "Le travail fait par Jean-Luc Riccioli et ses équipes est remarquable" mais cette exposition installée dans la nouvelle salle des gardes "qui a gagné en qualité mais pas en superficie marque le trait d'union entre les deux mois qui nous séparent de Marseille Provence 2013."
Ouvert tous les jours sauf le lundi de 13 h 30 à 18 h. Pendant les vacances : 9 h 30 à 12 h et de 14 h à 18 h.

http://www.laprovence.com/article/spectacles/salon-deux-cents-ans-apres-napoleon-fascine-toujours-les-historiens

dimanche 28 octobre 2012

Le musée Matisse débute une nouvelle vie à 60 ans

Il est loin le temps où Maurice Guillot accrochait, selon les plans d'Henri Matisse, les tableaux du maître dans la salle des mariages de la mairie du Cateau-Cambrésis. Aujourd'hui, la ville a en ses murs un musée, un vrai, un de ceux qui comptent sur la scène internationale. Celui-ci s'apprête à démarrer une nouvelle vie, mais avant le grand saut,il compte organiser une grande fête
 

http://www.lavoixdunord.fr/region/le-musee-matisse-debute-une-nouvelle-vie-a-60-ans-jna0b0n774813