samedi 16 juin 2012

Théâtre national de Nice: nouvelle saison à sensations

Onzième programmation pour Daniel Benoin, directeur du Théâtre national de Nice qui propose de nouvelles créations dont Festen et une multitude d’affiches haut de gamme

Le Théâtre national de Nice a dévoilé hier la programmation de sa nouvelle saison. La onzième pour Daniel Benoin - le début d'un nouveau cycle.

Pour marquer cette étape, le directeur du TNN propose une création qui devrait faire date. Festen a été l'une des grandes réussites de 2002, à l'affiche du Théâtre du Rond-Point à Paris après une cinquantaine de représentations à Nice. Voici la suite, servie par une nouvelle distribution et organisée autour d'un principe amusant : une décennie a passé, l'histoire de ce prolongement se déroule aussi dix ans plus tard. Et pour fermer la boucle, Festen… la suite (L'Enterrement) prendra, à son tour, le chemin du Théâtre du Rond-Point !

D'autres créations sont annoncées. Et des spectacles « en accueil » qui font aussi le succès d'une belle saison. Son spectacle Miam-Miam, burlesque à souhait, avait déjà conquis le public en avant première au TNN. Édouard Baer revient avec C'est beau, c'est grand, c'est généreux… la France !

On le souligne chaque année, mais c'est une vérité : le Théâtre national de Nice est plus que jamais victime de son succès. Il aura reçu 165 000 spectateurs en 2012, dont 35 000 à l'occasion de ses tournées. Le nombre d'abonnements ne cesse d'augmenter (le guichet ouvre le 16 juin prochain), une autre donnée dont tout devrait porter à se féliciter. 11 500 cette année ! « C'est une marque de fidélité », se réjouit en effet Daniel Benoin. S'il est sain qu'un « art éphémère » réunisse un public aussi massif, la contrepartie est bien réelle : « Nous sommes pris dans l'étau avec le succès d'un côté, les contraintes financières de l'autre. » Un billet vendu 20 e revient à 50 e, la vocation du théâtre public est de s'ouvrir à tous. Mais les subventions ne progressent pas : 4 millions d'euros sur un budget total de 7 millions, avec par ordre de contribution la Ville, l'État, le Département et la Région.

Et pour conclure, une nouveauté. Daniel Benoin assurera en 2013, la programmation du tout nouveau théâtre « communautaire » d'Antibes. Avec de jolies surprises dont Decouflé, Line Renaud ou Pink Martini, dans des genres très différents. A une quinzaine de kilomètres de distance, les deux institutions entendent jouer la complémentarité, des passerelles seront d'ailleurs proposées à tous les abonnés.

http://www.nicematin.com/cote-dazur/theatre-national-de-nice-nouvelle-saison-a-sensations.898374.html

vendredi 15 juin 2012

Portraits de femmes au Château d'eau

Deux jeunes artistes se partagent les cimaises du Château d'Eau, à Toulouse. Géraldine Lay expose en avant-première des Rencontres d'Arles et Isabelle Vaillant revient à la Faourette, le quartier de sa jeunesse.
Géraldine Lay s'est engouffrée dans « Les failles de l'ordinaire » avec un appareil photo basique. La démarche est classique, le résultat dans l'air du temps (paysages urbains sinistres, regard distant). « Je m'intéresse aux petits moments de l'existence, aux scènes de rue, explique Géraldine Lay. En même temps, je souhaite que le spectateur se pose à chaque fois la question d'une éventuelle mise en scène, à la frontière entre fiction et réalité. » Ce n'est pas cette « ambiguïté » qui nous passionne le plus dans l'exposition. On s'arrête plus volontiers sur les portraits posés d'humains un brin désemparés. « J'aime la beauté et la fragilité de chacun, poursuit la photographe, ces petites histoires qu'on peut raconter par un geste, une présence. »

« Seul l'humain m'intéresse »

Dans la seconde galerie, Isabelle Vaillant revient sur sa propre vie. Cette Normande a passé son adolescente quartier de la Faourette, à Toulouse, avant de partir en Bretagne. 24 ans plus tard, la photographe revient, « Entre les tours » de sa jeunesse, non pas pour un énième reportage sur les cités « à problème » (« seul l'humain m'intéresse, je ne porte pas de jugement », dit-elle), plutôt pour des retrouvailles chaleureuses avec ses amis d'avant.
« Quand je suis arrivée à la Faourette, j'avais 14 ans, se souvient Isabelle Vaillant. Je venais d'un petit village du Maine et Loire. Je n'avais jamais vu d'étranger. Et là, je découvrais des gens beaux, des cheveux frisés, toutes ces odeurs de nourriture. J'ai vite été fascinée par leur culture. »
A ses côtés, Fatima opine du chef, mettant en avant la « chaleur » de l'artiste. L'ancienne copine est devenue modèle et guide. Soit dix jours de travail pendant lesquels Isabelle Vaillant a « retrouvé les mêmes portes ouvertes ». Les portraits qu'elle a réalisés sont simples, beaux et intemporels. Simples car la photographe trouve que c'est comme ça qu'on arrive « au plus juste. » Beaux car elle soigne le cadre et la lumière. « Je ne parle pas, je suis très concentrée. Je photographie comme si je sculptais », conclut la photographe.
Jusqu'au 24 juin au Château d'Eau (1, place Laganne), Toulouse. Ouvert tous les jours de 13 heures à 19 heures sauf le lundi. Tél.0561 77 0940 (www.galeriechateaudeau.org). Dimanche 3 juin, dans le jardin : à l'occasion du week-end de l'art contemporain du réseau PinkPong, brunch à partir de 11 heures et jazz manouche. Vous amenez de quoi grignoter, nous nous occupons des boissons. Visites des expos par les artistes à 13 heures et débat. Braderie de livres de photo jusqu'à 18 heures.

http://www.ladepeche.fr/article/2012/06/02/1367904-portraits-de-femmes.html

jeudi 14 juin 2012

Beaune : le musée des Beaux Arts se refait une beauté

Il s’agit de notre exposition permanente, alors oui, les œuvres sont les mêmes que celles qui étaient présentées autrefois », explique Laure Ménétrier, responsable des musées de Beaune. Et d’ajouter immédiatement avec malice : « Mais cette réouverture réserve aussi quelques surprises aux visiteurs ».

Un double parcours pour les visiteurs

À commencer par la disposition des œuvres. « Cela fait dix ans que nous sommes installés ici. À cette occasion, nous avons beaucoup réfléchi pour tenter d’offrir une approche différente aux visiteurs, afin de ne pas les lasser », confie la jeune femme. Nouvelles dispositions, nouvel itinéraire, nouvel espace d’accueil… « Tout a été repensé pour mettre nos collections en valeur et les révéler sous un angle nouveau », indique-t-elle. Et de poursuivre : « Pour l’anecdote, il faut savoir que certains d’entre nous ont profité de cette réorganisation du musée pour redécouvrir des œuvres qu‘ils côtoient pourtant au quotidien. Comme quoi, la disposition et l’angle choisi jouent un rôle capital ». Et si, au musée des Beaux Arts de Beaune, l’ordre chronologique a souvent été plébiscité par le passé, celui-ci devra désormais être pris en compte au même titre que le style de l’œuvre. « Pour donner une approche transversale, et donc plus complète, aux visiteurs », note Laure Ménétrier. Dans tous les cas, sans rentrer dans les détails pour ne pas gâcher l’effet de surprise, il y a de fortes chances pour que tout le monde trouve son bonheur à travers cette exposition. Entre la salle qui sera dédiée aux artistes beaunois, celle qui s’intéressera à la provenance des œuvres du musée, celle qui mettra l’accent sur les croyances du monde entier ou encore celle réservée aux œuvres du XIX e siècle, c’est sûr, le public sera conquis.
Autre élément à prendre en compte dans cette quête du renouveau : la possibilité de changer les œuvres durant l’exposition. « Nous avons près de 7 500 pièces ; nous ne pouvons donc pas toutes les présenter. À nous de savoir alterner et trouver l’équilibre nécessaire pour satisfaire le plus grand nombre et permettre à chacun de prendre à tout moment du plaisir en venant au musée », conclut Laure Ménétrier.
Info Musée des Beaux Arts, Porte-Marie-de-Bourgogne, 6, boulevard Perpreuil. Horaires : du 1 er avril au 30 novembre : tous les jours de 11 à 13 heures et de 13 à 14 heures. Du 1 er décembre au 31 mars : fermé le mardi. Rens. : tél. 03.80.24.56.92.

mercredi 13 juin 2012

Âge tendre et têtes de bois, cahin-caha

Effervescence au rabais en coulisses. La plupart des artistes sont calfeutrés dans leurs loges. Rien à voir avec la franche camaraderie des débuts. Sur scène, Richard Anthony, qui fait ici ses adieux, ouvre le bal. Bien sûr, le Concerto d'Aranjuez lui a valu autrefois bien des honneurs mais la voix est ici en grande délicatesse avec ce morceau si exigeant. Le chanteur ne s'attarde pas sur les lieux. Le voilà déjà engouffré dans une voiture alors que Philippe Lavil distille son exotisme familier (Elle préfère l'amour en mer, Elle tape sur des bambous).
Yeux bleus perçants et guitare en bandoulière, Nicole Rieu refait surface. Et on salue à nouveau son classicisme dépouillé, son art des mots simples qui frappent juste et touchent au coeur (Je suis, Et bonjour à toi l'artiste), son timbre chaud et son élégance suprême. Entre un clin d'oeil théâtral à Mireille et un coup de chapeau majestueux à son complice Serge Lama, Alice Dona glisse avec un débit impeccable sa jubilatoire Chanson hypocalorique. De son côté, l'imitateur Didier Gustin assure les intermèdes. Mais ceux-ci, trop récurrents, finissent par lasser sur la longueur. Grâce à un répertoire solide et qui, sans discussion, invite au fredonnement (Le chasseur, Le Loir et Cher), Michel Delpech retient le public dans ses filets. Comme David Martial, survivant de Célimène.


Pendant ce temps-là, Francis Lalanne s'échauffe devant sa loge en compagnie de sa partenaire de « Danse avec les stars ». Plus attrayant finalement que sa prestation scénique qui ne laissera pas un souvenir impérissable. Avec son violon de feu, Catherine Lara joue de la fougue sur son indémodable Rockeuse de diamants. Et The Golden Gate Quartet s'embrase pour une célébration negro spiritual de haute volée. Aussi communicative qu'enchanteresse.w Retrouvez l'album photos du spectacle sur www.nordeclair.fr

http://www.nordeclair.fr/Actualite/2012/06/10/age-tendre-et-tetes-de-bois-cahin-caha.shtml

mardi 12 juin 2012

Le photographe Bernard Plossu livre son "Monet intime" au musée de Giverny

Le photographe Bernard Plossu livre dans une exposition au musée des impressionnismes de Giverny (nord) sa vision "intime" de Claude Monet à travers une soixantaine de clichés des lieux où le maître a vécu avec sa famille dans la dernière partie de sa vie.
"J'ai essayé de faire sentir la présence de cet homme", dit l'artiste âgé de 67 ans connu pour ses photographies de voyages dans le monde entier. De fait, Claude Monet, qui a vécu à Giverny de 1883 à sa mort en 1926, est le grand absent des photos, mais chacun peut l'imaginer prendre le frais dans le verger, déambuler dans le jardin qu'il a façonné ou apparaître à une fenêtre.
Le photographe qui travaille uniquement avec une focale de 50 mm, la plus proche de la vision humaine, a effectué deux campagnes de photographies à Giverny à l'hiver 2010 et au printemps 2011. "Le grand talent de Bernard Plossu est de permettre à cette célèbre maison de redevenir le temps d'une image le lieu de vie du maître de l'impressionnisme et de sa famille", assure Diego Candil, directeur du musée.
L'intérêt de l'exposition vient aussi de la possibilité de confronter les photos, en couleur ou en noir et blanc, de Plossu avec la maison et le jardin de Monet qui se trouvent à quelques dizaines de mètres du musée et qui comptent parmi les lieux les plus visités de Normandie.
Monet intime, photographies de Bernard Plossu au Musée des impressionnismes de Giverny dans l'Eure, du 8 juin au 31 octobre.)

http://www.lepoint.fr/culture/

lundi 11 juin 2012

Arles : Boujenah, Les chevaliers du fiel, Eric Antoine... au Festival du rire

Michel Boujenah, Eric Antoine, Christelle Cholett, Liane Foly, les Chevaliers du Fiel et Emilie Delettrez rassemblés du 27 juin au 1er juillet

Fort des succès précédents (il fut créé en 2009 par l'association Vis Comica), le festival du rire 2012 Sénas-Orgon reste obstinément placé sous le signe de la bonne humeur. Cet été encore, il promet de faire vivre de bons moments à en juger par le programme prestigieux rassemblant du 27 juin au 1er juillet sur une même affiche Michel Boujenah, Eric Antoine, Christelle Cholett, Liane Foly et les Chevaliers du Fiel, ainsi qu'Emilie Delettrez, lauréate du tremplin du rire 2011, qui durant ce festival tiendra le rôle de maîtresse de cérémonie.
Cinq soirées de moments intenses au cours desquelles le rire sera évidemment roi comme devait le dire Christiane Méneroud, organisatrice du festival, avant d'ajouter "le rire a le don de nous aider à supporter le monde tel qu'il est, à défaut de le changer, mais pas de rire sans partage, sans émotion contagieuse".
Cinq soirées avec pour mot d'ordre le rire
Le programme ? Tout débutera le mercredi 27 juin au théâtre de l'Eden à Sénas, lequel accueillera Michel Boujenah avec son show intitulé "Le mieux, c'est de le dire". Après pratiquement 30 années de scène en solitaire et après avoir découvert le plaisir d'improviser et d'inventer, l'impression à 55 ans de faire un bilan mais certainement pas une fin (tarifs 45 € et 40 €, nombre de places limité).
Vendredi 28 juin, mais cette fois en salle polyvalente, Eric Antoine "l'humorillusionniste prestidagitateur", comme il aime à se classifier, toujours secondé par son assistant invisible viendra bluffer son public avec un spectacle véritable et magique. Grand dépoussiéreur de la magie avec son style unique, il compte bien le prouver encore un peu plus avec "Mystéric" (tarifs 32 € et 28 €).
En plein air, toujours à 21h mais dans les arènes d'Orgon cette fois, l'Empiafée Christelle Chollet très bien notée par l'agence "Standard & pouf" pour avoir obtenu son triple AAA, "Atomique, Allumée, A tomber" viendra présenter avec sa gouaille et son franc-parler "L'Entubée", un womanshow musical, jubilatoire et décomplexé (tarifs 32 € et 28 €).
Avec elle, s'enchaînent sur scène, rire et émotion avec toute une palette de voix, féminines ou masculines, nostalgiques ou actuelles et c'est durant sa cure qu'elle va croiser le chemin des personnalités politiques ou du show-biz. Bref, une cure de remise en forme très spéciale par le rire (tarifs 45 € hors pass et 52 € sur les 6 premiers rangs).
Ils sont devenus les incontournables du festival du rire de Sénas et le public ne s'en lasse pas. Les Chevaliers du Fiel auront cette année le privilège d'assurer la soirée de clôture de ce 4e festival avec les plus fous de leurs sketches (de la simca 1000 aux employés municipaux) mais aussi des tubes, et rien que des tubes durant deux heures de pure folie. Thierry Marquet, prix du public lors du Tremplin du rire 2012, assurera la première partie du spectacle (tarifs 38 € et 34 €).
Tous les spectacles débuteront à 21h . Billeterie déjà ouverte. Renseignements et réservations au 04 90 57 79 36 et 06 19 47 27 26.
http://www.laprovence.com/article/spectacles/arles-boujenah-les-chevaliers-du-fiel-eric-antoine-au-festival-du-rire

dimanche 10 juin 2012

Ajaccio rend hommage à son illustre fils, Napoléon, avec une semaine d'animations

La ville corse d'Ajaccio (sud) va rendre hommage à son plus illustre fils, Napoléon 1er, en offrant du 12 au 16 juin à la population et aux visiteurs de la cité impériale une semaine de spectacles et d'animations sur les lieux les plus emblématiques de la famille Bonaparte.
Première du genre, cette "Semaine napoléonienne", à l'initiative de la municipalité, permettra au public de "découvrir ou redécouvrir la richesse du patrimoine napoléonien", selon le programme présenté mercredi.
Visites thématiques, festival du film napoléonien, pièces de théâtre, expositions, spectacles musicaux, conférences et ateliers ludiques pour les enfants seront proposés au public.
Toutes ces manifestations, offertes par la ville, seront gratuites, a indiqué François Casasoprana, adjoint au maire responsable de l'opération, lors d'une conférence de presse dans le salon... impérial de l'Hôtel de ville.
"Nous souhaitons donner du contenu à notre offre touristique et mettre en valeur notre partenariat européen", a déclaré M. Casasoprana.
Ajaccio est ainsi associée dans le cadre du projet européen "Bonesprit" ("Bonaparte ou de l'esprit innovant") soutenu par le Fonds européen de développement régional (Feder) et destiné "à favoriser toutes les initiatives destinées à valoriser l'histoire et le patrimoine napoléoniens" à cinq provinces italiennes et à deux villes sardes.
La "Semaine napoléonienne" sera organisée dans chaque ville partenaire avec le soutien de la Fédération européenne des cités napoléoniennes.

  1. Site web de la Semaine napoléonnienne
http://www.lepoint.fr/culture/ajaccio-rend-hommage-a-son-illustre-fils-napoleon-avec-une-semaine-d-animations-06-06-2012-1470250_3.php