samedi 30 juin 2012

Le théâtre de Nîmes élargit son offre pour 2012 - 2013

Attention aux yeux ! La programmation 2012-2013 du théâtre de Nîmes promet de belles surprises. François Noël, directeur de l'établissement a présenté les différents spectacles à l'affiche.
Diversité des genres et des origines, de nombreuses propositions, toutes disciplines confondues, "portent en elle le message de l'amour et de l'humanité", comme l'explique le directeur. Le théâtre de Nîmes a accueilli plus de 48 500 personnes la saison dernière et ne compte pas s'arrêter en si bonne voie.
Le théâtre se lance dans la production
Si le lieu a déjà reçu le label "Scène conventionnée pour la danse contemporaine" par le ministère de la culture, des partenariats sont également prévus. Avec le théâtre de Sète notamment et celui de Perpignan, avec lesquels des projets sont en préparation. Les compagnies se présenteront donc dans les trois établissements.
Le théâtre de Nîmes produit désormais aussi différentes pièces. "Nous ne faisons pas qu'effleurer le sujet" commente François Noël et en effet, l'engagement de l'équipe artistique, administrative ou encore technique est réel. Certaines compagnies comme Les gens du quai ou le collectif Les Possédés sont associés au lieu pour au moins deux ans. Autre nouveauté cette année, une salle de répétition sera mise à la disposition des artistes au collège Condorcet. Les adolescents pourront côtoyer les acteurs. Il s'agit donc pour le théâtre de "mailler davantage la ville", dixit M. le directeur et ainsi proposer des spectacles accessibles par tous

http://www.laprovence.com/article/spectacles/le-theatre-de-nimes-elargit-son-offre-pour-2012-2013

vendredi 29 juin 2012

Un été de festivals dans l'Aisne

Cette année encore, des organisateurs se plient en quatre pour proposer des spectacles à gogo. Entre musique baroque et classique, rock, chanson français et jazz... Il y en aura pour tous les goûts !

CHAQUE année, les concerts fleurissent, au retour de l'été. L'Aisne devient pendant l'espace de trois mois, une terre festive où les jardins, les parcs, les châteaux, les abbayes résonnent de notes de musique pour quelques heures ou quelques jours. Nous avons choisi d'évoquer ceux auxquels le Conseil régional de Picarie apporte une aide. Tour d'horizon.

* Jardins en scène
C'est la quatrième édition, treize jardins de Picardie (historiques, potagers, romantiques…), dans l'Aisne, l'Oise et la Somme, accueillent des artistes du spectacle vivant (danse, cirque, musique, théâtre). Dans l'Aisne, quatre rendez-vous sont programmés :
> Le samedi 30 juin, au Prieuré de Longpré (près de Soissons), dès 20 heures. Quatre musiciens de l'orchestre de Picardie vont mettre à l'honneur des instruments anciens. Une note de légèreté pour un répertoire baroque. Tarif : 4 €. Gratuit pour les moins de 12 ans.
> Le dimanche 1er juillet, au parc du château de Parpeville (près de Saint-Quentin), dès 15 heures. La compagnie de la Cyrène vous propose Banquets. Une création théâtrale et musicale. Entrée gratuite.
> Le samedi 7 juillet au Clos-Joly à Brécy (près de Château-Thierry). Dès 20 heures. Le petit théâtre Dakoté vous propose Paradis Hortus : une balade théâtrale et la compagnie Humani Théâtre vous invite à la Noce. (théâtre de rue). Tarif : 6 €.
> Le dimanche 8 juillet au château de Coucy (près de Chauny) dès 18 h 30. L'ensemble Non Papa vous propose Les tréteaux de Maître Pierre, (marionnettes et musique de la renaissance espagnole d'après Don Quichotte de Cervantès). Tarif : 5,50 €. gratuit pour les moins de 18 ans.
Plus d'infos :
www.jardinsenscene-picardie.com

* Festival de l'abbaye Saint-Michel
26e édition du Festival de musique ancienne et baroque de l'abbaye de Saint-Michel-en-Thiérache. Depuis le 3 juin et jusqu'au 1er juillet, cinq dimanches pour renouer avec la musique ancienne et baroque autour de l'orgue historique de l'abbaye, datant de 1 714. Dernier rendez-vous le dimanche 1er juillet, avec «les magies napolitaines ». Trois concerts prévus. 11 h 30 : Pino de Vittorio (chant) ; 14 h 30, Enrico Baiano (clavecin) et à 16 h 30, La Risonanza (Chant). Une surprise culinaire attend les festivaliers : le chef Mario Avallone fera spécialement le déplacement de Naples pour servir une cuisine typique en phase avec cette grande journée italienne.
Plus d'infos :
www. festival-saint-michel.fr

* Festival Pic'Arts
La 15e édition du festival Pic'Arts aura lieu les 29 et 30 juin au pied du donjon de Septmonts. Depuis 1998, le festival accueille les plus grands artistes du rock et de la chanson française et la renommée du festival n'est plus à faire. A l'affiche, entre autres, cette année, le vendredi : Archimède, Boulevard des Airs, Les Fatals Picards, Bénabar. Samedi : Jade, Amandine Bourgeois, Thomas Dutronc, Marcel et son orchestre…
Tarifs : Pour les concerts du vendredi (31 € en prévente), 41 € sur place. Pour la journée de samedi (31 € en prévente), 41 € sur place. Forfait 2 jours : (41 € en prévente), 51 € sur place. Enfants de 6 à 10 ans : 10 € une journée, 2e journée offerte.
Plus d'infos et prévente :
www.festival-picarts.com

* Festival Serygolo
La 9e édition du festival Serygolo se déroulera du 6 au 8 juillet à Sery-lès-Mézières (près de Saint-Quentin). Ce festival de rock festif accueillera douze groupes dont Jabul Gorba et Toxic Waste (vendredi), I Phase et No one is innocent (samedi), Les chats s'évadent et Wazem, dimanche. Tarif : vendredi : 10 €, samedi : 10 €. Deux jours : 15 €. Dimanche gratuit.
Plus d'infos :
www.serygolo.fr

* Festival Songes d'une nuit de jazz
Le festival Songes d'une nuit de jazz va souffler ses dix bougies, cette année. Du 21 au 28 juillet, la programmation est des plus hétéroclites. Le samedi 21 juillet, à Villers-Cotterêts, (place du Docteur Mouflier), dès 19 heures, Dor-Karanfile. (concert gratuit). Le jeudi 26 juillet, cour de la mairie de Mortefontaine à 19 h 30 : Top Trio (jazz rock/fusion), 21 h 30 : Le Gros Tube (Fanfare). Concerts gratuits. Le vendredi 27 juillet, cour de la mairie de Mortefontaine, à partir de 19 h 30 : Concert gratuit suivi d'une Jam Session.
Le samedi 28 juillet, jardin de la mairie à Mortefontaine, 14 h 45 : Concert des stagiaires. 16 h 15 : René Miller's Wedding Band, 18 heures : Band Apart. 20 heures : Charlier/ Sourisse - Imaginarium. 22 heures : J Funk. Entrée : 5/7 €. Réservations au 03.23.96.29.97. En parallèle, un « stage de jazz » : plus de 30 heures de cours pour découvrir ou améliorer l'improvisation, la rythmique et le jeu en groupe.
Plus d'infos :
www. nuitdejazz.fr

* Festival des Vers solidaires
Plus qu'un festival, un lieu de rencontres et de réflexions. Les Vers Solidaires c'est un « festival en harmonie avec la Terre et les Humains », qui se tiendra du 17 au 19 août. Concerts acoustiques de Malidoma, Les Fils de Flûtes, O Gaïa O, Secret Vibes, La Mordue, Les Chats Noirs ou encore Via Verde… Conférences, marché bio, arts de rue, ateliers…
Tarifs : Vendredi, sur place uniquement : 10 €. Samedi : sur place : 11 € / 15 €. Pass 2 jours : en prévente uniquement : 18 €. Dimanche : Gratuit.Accès au camping : 3 € (resto et buvette bio, douches, toilettes sèches)
Plus d'infos :
www.vers-solidaires.org

* Festival de Laon
La 24e édition du festival de Laon se déroulera du 9 septembre au 7 octobre. Neufs concerts programmés sur le thème de l'exotisme donnant la part belle à Mozart, Ravel, Beethoven et Debussy dont 2012 est l'année du cent-cinquantenaire de sa naissance. Concerts à la cathédrale, à l'église Saint-Martin ou à la maison des arts et loisirs. Tarif : 125 euros les neuf dates.
Programme détaillé :
www.festival-laon.fr. Réservation à partir du 26 juin.

http://www.lunion.presse.fr/article/aisne/un-ete-de-festivals-dans-laisne

jeudi 28 juin 2012

Du Main Square Festival aux Inouïes, Arras mise sur toutes les musiques

C'est ce qu'on pourrait appeler le grand écart musical. Dans une semaine, le Main Square Festival attendra près de 100 000 festivaliers.
Fin août, le festival de musique classique des Inouïes sera nettement plus confidentiel avec ses milliers de spectateurs. Le MSF joue dans un autre univers. « Nous sommes dans le top 4 des rendez-vous estivaux français. Les Vieilles Charrues, Solidays et après ça se joue entre Rock en Seine et nous », rappelle Armel Campagna, programmateur du Main Square. Des doutes sur la programmation 2012 en manque d'une grosse tête d'affiche ? Le directeur de Live Nation France les balaie d'un revers de la main. « C'est un contexte général à l'ensemble des festivals. La prog' déchaîne les passions. On parle du Main Square et c'est tant mieux ! » Les organisateurs, avec la mise en place d'un tremplin, ont souhaité ancrer davantage le festival dans la ville. Lolito, la Moustache de Martin Pin Pin et Girl's Toys, les lauréats, joueront sur le Green Room et lors de la fête du 15 août aux Grandes Prairies.
À J - 7, la citadelle se transforme en fourmilière. « Le montage de la grande scène a démarré. Plus de deux mille personnes vont s'atteler à l'installation. Une véritable petite ville dans la ville » explique l'organisateur du Main Square. « Deux mille ! Je me sens tout petit, sourit un des organisateurs du festival des Inouïes assis à côté d'Armel Campagna. Mais nous sommes aussi très fiers de notre affiche. Nous labourons le territoire et on va chercher le public ans les petites communes et des endroits insolites. »

Un label régional ?

Même si, vu la crise économique, Live Nation s'attend à une affluence moindre que les précédentes éditions, le MSF reste l'événement phare, et de loin, de la ville préfecture du Pas-de-Calais. « Arras n'est pas reconnu comme je le voudrais sur une carte de France. Mais quand je donne des cours à l'université à Lille et Paris, dès que je parle d'Arras, on me fait référence au Main Square et un peu à l'expo Versailles, explique Frédéric Leturque, le maire. Mais j'ai souhaité qu'on s'intéresse à toutes les animations et pas seulement se centrer sur un rendez-vous label comme l'ont fait certaines collectivités. » Cette année, la ville a innové en sortant un guide de l'été avec toutes les manifestations estivales. Depuis l'hôtel de Guînes, ou se déroule actuellement « Faites de la chanson », Frédéric Leturque veut faire de sa ville un rendez-vous incontournable au nord de Paris. « Nous avons toute une série de rendez-vous différents, mais complémentaires à Arras. Pourquoi ne pas obtenir un label musique au niveau régional en 2013 ? » •

http://www.google.fr/url?sa=t&rct=j&q=&esrc=s&frm=1&source=newssearch&cd=3&ved=0CDsQqQIwAg&url=http%3A%2F%2Fwww.lavoixdunord.fr%2Fregion%2Fdu-main-square-festival-aux-inouies-arras-mise-sur-toutes-ia29b0n532608&ei=k1PoT8zACcf98gPHzuHECg&usg=AFQjCNEB5EstmfXzeu-wokqybrNhgKIMyw&sig2=CPb7cWVq3H1kXvTONdrQng

mercredi 27 juin 2012

Le caravagisme éblouira notre été aux Augustins

Tout le monde a entendu parler de Caravage (de son vrai nom Michelangelo Merisi), peintre italien né en 1571 et mort en 1610. Et sa manière révolutionnaire d'envisager le rôle de la lumière (qui frappe les visages, creuse les corps, fait exploser les scènes) a marqué toute une génération d'artistes dans l'ensemble de l'Europe.
Star en son temps, Caravage était pourtant tombé dans l'oubli avant d'être redécouvert dans les années 1950. Aujourd'hui, on ne lui reconnaît qu'une soixantaine de peintures, certaines encore à Rome ou à Florence, d'autres dispersées un peu partout dans le monde. La double exposition que proposent le musée des Augustins à Toulouse et le musée Fabre à Montpellier jusqu'au 14 octobre est plus qu'un événement, une prouesse. En France, aucune exposition consacrée à Caravage n'avait été organisée depuis 1983 (Grand Palais, à Paris). A Montpellier, 9 Caravage sont proposés, accompagnés d'œuvres d'artistes d'Europe du Sud proches du maître. Aucun Caravage à Toulouse mais 65 toiles racontant le caravagisme du nord. De pures splendeurs qui vont illuminer notre été.
Entrée : 9€. Augustins, tél.05 61 22 21 82. Fabre, tél. 04 67 14 83 00.

http://www.ladepeche.fr/article/2012/06/24/1386081-le-caravagisme-eblouira-notre-ete-aux-augustins.html

mardi 26 juin 2012

Le musée d’Art et d’Archéologie rouvre enfin au public

Fermé en avril 2007 pour travaux, le musée d’Art et d’Archéologie de Senlis est de nouveau ouvert au public depuis hier. Une réouverture partielle, certes, puisque la galerie Renaissance de cet ancien palais épiscopal se trouve toujours en rénovation. Mais, après plus de cinq années de fermeture, les visiteurs étaient impatients de retrouver ce fleuron du riche patrimoine senlisien.

« De nombreux soins ont été apportés à l’édifice : réfection de la toiture, consolidation des piliers, création d’un ascenseur, ouverture d’un nouveau passage dans la muraille gallo-romaine, etc. », rappelle la maire de Senlis, Pascale Loiseleur.
Une liste non exhaustive, dont la facture finale a fini par atteindre la somme conséquente de 3,7 M€ HT. Fort heureusement, 81% de ce est couvert par des subventions et les dons d’un très généreux mécène qui a préféré garder l’anonymat. « Les collections ont été enrichies, d’autres musées nous ont prêté des œuvres », ajoute Marie-Christine Robert, adjointe au maire chargée de la culture.
Des Romains à SéraphineLe résultat vaut bien toutes ces années de patience. Le parcours du public démarre au sous-sol, avec la partie archéologie et la remarquable collection de 210 ex-voto en pierre, la plupart retrouvés dans un temple gallo-romain en forêt d’Halatte. On passe ensuite dans ce qui devait être la cave d’une villa gallo-romaine, avec la muraille et un cheminement pavé. Retour ensuite au rez-de-chaussée pour en finir avec la section archéologie et admirer le buste rénové de l’empereur Vespasien et des pièces de l’époque médiévale.
Changement d’étage, mais aussi d’époque, pour accéder au premier à la chapelle du chancelier Guérin dédiée à l’œuvre du peintre senlisien Thomas Couture. Après une salle contenant des toiles allant du XVIIe au XXe siècle, c’est une salle spéciale Séraphine Louis et les primitifs modernes qui attend le visiteur, avec notamment de très grandes toiles comme « les Grandes Marguerites ». Pour découvrir la galerie Renaissance, il faudra attendre octobre, lorsque le musée sera officiellement inauguré, dans son intégralité cette fois-ci.

http://www.leparisien.fr/oise-60/le-musee-d-art-et-d-archeologie-rouvre-enfin-au-public-24-06-2012-2063008.php

dimanche 24 juin 2012

1917 : une exposition diversifiée et inédite sur la Grande Guerre

Du 26 mai au 24 septembre 2012, le centre Pompidou de Metz accueille les férus d’art et d’histoire pour l’exposition « 1917 ».
Sous le commissariat de Claire Garnier et Laurent Le Bon, le centre Pompidou propose des réponses au questionnement fondamental de la production artistique en temps de guerre, en étudiant les créations de l’année 1917.


Une année caractérisée par une extrême diversité de productions culturelles. On retrouve donc aux côtés d’artistes majeurs, dont les œuvres sont plus ou moins directement inspirées des évènements, des amateurs qui voulaient exprimer, eux aussi, leurs sensations ressenties dans ces situations de conflits.

« 1917 » offre également aux visiteurs quelques moments forts. Sur près de 2300 m2, se côtoient un char Renault FT17, un rassemblement d’œuvres qualifiées d’art des tranchées (ensemble d’objets réalisés à partir de résidus d’obus et d’armes), et surtout l’exceptionnel rideau de scène du ballet Parade, le plus grand Picasso du monde.

Tout cela a été possible grâce à de nombreux prêts notamment du centre Pompidou, Musée national d’art moderne. Mais aussi grâce aux partenariats du centre de Metz avec la bibliothèque de documentation internationale contemporaine de Nanterre, le musée de l’Armée et le musée du service de santé des armées de Paris, l’Historial de la Grande Guerre de Péronne et même l’Imperial War Museums de Londres.

http://www.defense.gouv.fr/terre/a-la-une/1917-une-exposition-diversifiee-et-inedite-sur-la-grande-guerre