A l'heure où Jean-Louis Courjault, revient sur l'affaire des nouveau-nés tués par sa femme, d'autres drames inquiètent. Plus fréquents et complexes qu'il n'y paraît. Lire la suite l'article
L'été dernier, en plein mois de juillet, dans le coquet village de Villers-au-Tertre (Nord) aux maisons de brique rouge et aux parterres fleuris, la police découvre les cadavres de deux nouveau-nés. Très vite, la mère, Dominique Cottrez, avoue le meurtre de six autres bébés. "Encore!" s'exclament les Français, toujours traumatisés par l'affaire Courjault. Les journaux du monde entier dépêchent leurs correspondants devant la maison des époux Cottrez. Le site Internet de l'hebdomadaire américain Time va même jusqu'à titrer: "Pourquoi les femmes françaises tuent-elles leurs bébés?"
Y aurait-il une terrible exception française en la matière? La question mérite que l'on s'y arrête, à l'heure où le mari de Véronique Courjault publie un poignant livre-témoignage sur son drame personnel. Or, après enquête, il s'avère qu'elle n'est pas seulement désobligeante, mais aussi infondée. Bien sûr, les faits divers de cette nature ne manquent pas dans notre pays, de l'affaire des "bébés congelés" des Courjault à celle de Céline Lesage, condamnée en mars dernier à quinze ans d'emprisonnement pour le meurtre de six nouveau-nés. Virginie Labrosse, à Albertville (Savoie), est toujours en attente de son procès pour le meurtre présumé de trois nouveau-nés. Et cet été encore, une jeune femme jetait son enfant de deux semaines par la fenêtre de son appartement toulousain.
Mais bien malin celui qui pourrait établir une comparaison entre la France et les autres pays: la plupart de ces "néonaticides" - les meurtres de bébés dans les vingt-quatre premières heures de leur vie - se commettant dans le plus grand secret, beaucoup restent inconnus de la justice et il est impossible d'obtenir des données chiffrées précises. Une seule étude, menée par la pédiatre Anne Tursz et l'unité de recherche 988 à l'Inserm (Les Oubli... Lire la suite sur LEXPRESS.fr
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