samedi 14 janvier 2012

A la basilique Notre-Dame d'Espérance Un concert du Nouvel An éblouissant

Pour trouver une place assise dimanche après-midi à la Basilique Notre-Dame d'Espérance à Mézières, il fallait arriver bien avant l'heure du concert du Nouvel An, organisé par la ville et l'association Polyphonia.
Les retardataires sont restés debout.
Le public a apprécié le grand moment musical offert par l'ensemble orchestral Polyphonia. Unique dans sa forme dans les Ardennes, l'orchestre Polyphonia s'est taillé au fil des ans une solide réputation tant pour sa qualité que pour la diversité de son répertoire.
La cinquantaine de musiciens, sous la baguette de Dan Mercureanu, est composée de professionnels, de professeurs et d'élèves de haut niveau du conservatoire à rayonnement départemental ou d'anciens élèves devenus professionnels.
Ils ont offert dimanche un concert éblouissant. La douzaine d'œuvres interprétées ont fait voyager l'auditoire dans le temps et l'espace avec des musiques françaises, russes, autrichiennes et allemandes, des œuvres des XVIIIe au XXe siècles.
Le programme festif alliait la musique classique et des airs plus « légers » de Mozart, Tchaikovsky, Dvorak, Offenbach, Berlioz, Strauss père et fils entre autres compositeurs.
Le public qui s'est régalé a ovationné les musiciens et leur chef.
Le public a apprécié le grand moment musical offert par l'ensemble orchestral Polyphonia.
Unique dans sa forme dans les Ardennes, l'orchestre Polyphonia s'est taillé au fil des ans une solide réputation tant pour sa qualité que pour la diversité de son répertoire.

http://www.lunion.presse.fr/article/charleville-mezieres/a-la-basilique-notre-dame-desperance-un-concert-du-nouvel-an-eblouissan

vendredi 13 janvier 2012

Le concours des vins d'Orange fête ses 60 ans

C'est en 1952 que la "Foire aux vins" d'Orange vit le jour. Une poignée de vignerons et de négociants, soucieux du développement des vins de la vallée du Rhône, se lancaient dans une aventure où seuls quelques uns osaient croire à l'impossible. D'une simple "foire" dédiée à la dégustation, est né un concours avec son règlement, ses obligations, ses contraintes mais aussi ses moments forts, sa convivialité. Un succès, au sens littéral du terme, qui, au fil des ans, a atteint une notoriété dans la filière vitivinicole de notre pays. Seules aujourd'hui les places de Paris avec son Concours Général, et Mâcon en Bourgogne l'accompagnent.
"Il valorise les vins d'appellations contrôlées"
Ce samedi 4 février prochain, le Concours des vins d'Orange, fêtera son soixantième anniversaire. Un événement pour lequel ses concepteurs entendent bien lui donner de l'importance.

"Surtout au moment, ajoute Michel Bernard, président de l'association, certains émettent des doutes sur les concours des vins, n'hésitent pas à décrédibiliser de telles manifestations voire contester toutes ces médailles d'or, d'argent ou de bronze distribuées. Malgré toute cette avalanche d'intenses polémiques, le Concours d'Orange est non seulement reconnu par toute la filière mais également très attendus par les négociants, les courtiers, les restaurateurs et les vignerons eux-mêmes. Il évolue dans un intérêt permanent de traçabilité et de professionnalisme, pour être synonyme de gage de qualité. Quoique l'on dise, il permet incontestablement la valorisation des vins des Appellations d'Origine Contrôlée (AOC) et des vins de pays du secteur".

La renommée internationale du concours est telle aujourd'hui que l'on vient des États-Unis, d'Allemagne ou de Suisse pour être membre du jury et ainsi pouvoir déguster, annoter. Rappelons que chaque jury (ils sont vingt) est composé de professionnels mais également d'amateurs avertis, passionnés et surtout bénéficiant, tout au long de l'année d'une formation. Le concours des vins d'Orange est bel et bien entré dans la catégorie des grands concours européens.

http://www.laprovence.com/article/orange/le-concours-des-vins-dorange-fete-ses-60-ans

jeudi 12 janvier 2012

Rabelais raconté, joué et chanté au TNT

En 2010, Jean Bellorini et sa Cie Air de Lune étaient venus au TNT présenter le magique « Les Misérables » un spectacle choral qui a embarqué au pays de Hugo, des centaines de spectateurs émerveillés .
Cette saison, le jeune metteur en scène parisien s'attaque à un autre monument de la littérature, François Rabelais, avec « Paroles gelées », extrait de son Quart Livre. Présenté à partir de ce soir et jusqu'au samedi 21 janvier, « Paroles gelées » développe l'idée de Rabelais qu'il doit exister un va-et-vient permanent entre l'écrit et le vécu. Entre la pensée et la vie. S'éloignant de l'image paillarde, juste Gargantuesque, faite de vin et de jeux qui colle à l'œuvre de Rabelais, l'adaptation de Bellorini en tire autrement « la substantifique moelle » en faisant ressortir les questions philosophiques qui la traversent.. Sur le plateau, treize comédiens chantent, jouent de la musique, racontent la pensée rabelaisienne à tour de rôle, sans incarner un personnage spécifique.
TNT 1 rue Pierre-Baudis. De mercredi 11 à samedi 21 janvier. De 7 à 23 €. Tel : 05 34 45 05 05

http://www.ladepeche.fr/article/2012/01/11/1257710-rabelais-raconte-joue-et-chante-au-tnt.html

mercredi 11 janvier 2012

Trintignant joue à Avignon : "Je me sens anarchiste !"

Dans le feuilleton Bertrand Cantat, Trintignant avait annulé sa venue au Festival d'Avignon. Il revient samedi dans la cité des papes avec le même spectacle.
- Qu'est-ce qui fait la singularité de ce spectacle ?
Jean Louis Trintignant : Il est chaleureux, triste, gai, émouvant. Le metteur en scène m'a laissé choisir les textes. De tous les spectacles que j'ai pu faire, c'est celui que je préfère parce qu'il est beau et populaire. Autrefois, j'ai fait des choses un peu élitistes.
- Heureux de jouer dans le Sud où vous vivez ?
JL.T. : Oui, je suis très attaché à Aix où j'ai vécu à la fin des années 40. J'y ai fait un peu de droit juste avant de partir à Paris. J'allais souvent à Marseille où j'ai pris, au Gymnase, mes premiers cours de théâtre. Je n'y connaissais rien, j'étais enchanté.
- Prévert, Vian, Desnos, qu'ont-ils en commun ?
JL.T. : L'unité entre eux, c'est l'anarchie. Les trois ont le même esprit : ils parlent légèrement des choses graves. Ils aiment la vie, les gens, ils sont généreux. Je suis d'accord avec tout ce qu'ils disent. Dans un poème, Vian dit "faites ça, faites ci, faites ça, et si vous n'y arrivez pas vous n'avez qu'à vous suicider". C'est fabuleux de dire ça parce que c'est terriblement vrai. Mais à côté de ça, Vian et les deux autres sont de grands amoureux. Ils ont cet amour de l'amour même si c'est douloureux.
- Vous l'êtes aussi, un grand amoureux, non?
JL.T. : Oui. Ma fille Marie était une grande amoureuse. Elle est morte d'ailleurs à cause d'un type qu'elle a sûrement beaucoup aimé. Moins les derniers temps de sa vie. Elle aurait pu rester tranquille avec ses quatre enfants et, à cause de l'amour, elle est allée se foutre dans un sale truc. Mais l'amour vaut toujours la peine d'être vécu.
- En 2011, vous avez annulé votre venue à Avignon (Ndlr: Bertrand Cantat devait aussi participer à un spectacle du festival). Vous le referiez ?
JL.T. : Oui. Je ne me sentais pas d'être au Festival d'Avignon en même temps que l'assassin de ma fille. Mais j'espère y être en 2012. J'aimerais jouer dans la Cour d'honneur, c'est tellement beau.
- Après l'Opéra d'Avignon, allez-vous vous accorder de petites vacances ?
JL.T. : Peut-être même des grandes ! C'est déjà formidable de profiter, si vieux, de ce merveilleux métier. J'ai beaucoup de chance de jouer à 80 ans.
- Ça signifie que vous renoncez définitivement au cinéma ?
JL.T. : Je ne ferai plus de cinéma parce que je suis vieux et parce que j'ai le bonheur de jouer au théâtre. Mais j'ai tourné récemment avec Michael Haneke. Je pense qu'on va aller à Cannes avec ce film, "Amour", qui est très beau et très noir. Quand j'ai lu le scénario, je me suis dit que je n'irais pas le voir, alors le tourner devenait intéressant. C'est l'histoire d'un couple qui sombre dans la vieillesse.
- Comme les poètes de votre spectacle, êtes-vous anarchiste ?
JL. T. : Oui. J'ai été communiste puis j'ai eu la preuve que l'homme n'était pas prêt pour ça. Je ne suis pas violent, je suis contre l'autorité, la politique. Je suis un homme de gauche et je me sens profondément anarchiste.
Samedi à 20 h 30 à l'opéra-théâre d'Avignon. De 5,50 à 44 ; 04 90 82 81 40.

http://www.laprovence.com/article/a-la-une/trintignant-joue-a-avignon-je-me-sens-anarchiste-le-comedien-dit-vian-prevert-et-de

mardi 10 janvier 2012

L'exposition retrace cent ans d'histoire du Champagne Un vin qui a fait des bulles

Une exposition, qui se tient jusqu'à samedi 14 janvier au Brun de Neuville à Bethon, revient sur les révoltes des vignerons champenois du début du siècle, ainsi que sur leur contexte et leurs conséquences.
1911 - 2011 : c'est un siècle d'histoire du champagne et des viticulteurs que l'association la Villa Bissinger d'Aÿ, en partenariat avec le Syndicat général de vignerons des coteaux du sud sézannais, propose de retracer à travers des textes, des photos et un film.
L'exposition, qui se tient jusqu'au 14 janvier à la coopérative le Brun de Neuville à Bethon, est ouverte à tous : aux viticulteurs, bien sûr, mais aussi aux « personnes qui souhaitent connaître cette part importante de l'histoire de la Champagne », assure Alain Oudard, président des viticulteurs de Villenauxe-la-Grande.
Un rappel des turbulences
« Nous donnons la possibilité de découvrir cette exposition très complète sur la question. Cela peut être une occasion pour les viticulteurs de se rencontrer, et pour tous de s'informer. L'entrée est libre et gratuite. »
Pas moins de vingt-huit panneaux sont mis en place, donc, à la salle panoramique au Brun de Neuville. Ils regroupent des témoignages, des éclaircissements et des photographies sur les révoltes qui ont frappé le monde de la vigne champenoise au début du siècle.
« C'est un peu un rappel des turbulences qu'a connu la construction de la Champagne », explique Rémy Collet, du syndicat général des vignerons. Au début du XXe siècle, les ventes du vin effervescent fleurissent, profitant aux négociants ; dans le même temps, les conditions de récolte des vignerons se font plus dures, avec la prolifération des parasites et le maintien de revenus modestes.
L'élargissement des zones d'achat des négociants va achever de déstabiliser les rapports entre les deux parties. Les révoltes vigneronnes qui s'ensuivront, en 1911, vont marquer le début d'une époque de turbulences dont l'issue ne se profilera qu'en 1927, année de la loi fixant une zone géographique réservée pour l'appellation Champagne.
Témoignages exclusifs
Mercredi dernier, à l'inauguration de l'exposition, l'ethnologue de la Villa Bissinger Aurélie Melin est venu éclairer le public présent sur cette période de troubles. Elle a détaillé le contexte dans lequel les révoltes ont éclaté, les manifestations qui se sont ensuivies et leurs conséquences.
Après son exposé, l'assistance a profité d'un film fait d'images d'archives. L'association s'est procuré ces séquences auprès de Pathé-Gaumont, moyennant une rétribution de 6 000 €. Les images sont agrémentées de témoignages de personnes ayant eu vent de ces événements par leurs parents ou grands-parents.
« Je suis allée à la rencontre de familles de vignerons de l'Aube et de la Marne, afin qu'ils me fassent part des dires de leurs aïeux, précise Aurélie Melin. Cela a été parfois facile, avec certaines personnes très enclines à parler du sujet… et parfois complexe. Il peut être difficile pour ces familles d'évoquer cette part de leur histoire. »
Violence
En effet, deux éléments émergent de ces révoltes : les conditions de vie misérables des vignerons de l'époque, d'une part ; et la violence à laquelle certains d'entre eux se sont laissés aller, dans un contexte de revendications. « Il n'est pas aisé pour nombre de gens de partager sur cette question souvent douloureuse. »
Quoi qu'il en soit, le résultat est un document exclusif, consultable sur demande durant toute la durée de l'exposition. Une chance pour un public qui, bien qu'en partie professionnel de la vigne, ne connaît pas forcément très bien le quotidien des Champenois de cette période.
« Je suis effaré de voir comment les choses se passaient au début du siècle, assure Jacky Rousseau, viticulteur à Montgenost présent à l'inauguration. C'était vraiment une existence de misère pour les vignerons de l'époque. Cela contraste beaucoup avec la situation d'aujourd'hui

http://www.lunion.presse.fr/article/economie-region/bethon-lexposition-retrace-cent-ans-dhistoire-du-champagne-un-vin-qui-a-fait

lundi 9 janvier 2012

Si Versailles m'était conté

De Louis XIII à Jeff Koons. C'est la mission que s'est confiée Jean-Jacques Aillagon dans son Versailles en 50 dates. "Invité" à prendre sa retraite en octobre, l'ancien ministre de la Culture y fait ses adieux à un château sur lequel il a régné pendant quatre ans. Tout en se souvenant que, avant de mener une brillante carrière de haut fonctionnaire, il avait été professeur d'histoire-géo.
Ponctuée de cinquante haltes, cette promenade pédagogique à travers les siècles débute le 11 novembre 1630 avec la journée des Dupes, qui marque l'entrée du pavillon de chasse de Louis XIII dans les manuels d'histoire. Dès lors, Versailles ne cessera plus de se mêler de politique, par-delà les régimes et même les frontières. Symbole de la monarchie absolue, le château est aussi un berceau de la République. Emblème de la France, il sert de cadre à la naissance de l'Empire allemand et régente le destin de l'Europe avec le traité du même nom en 1919.
Jean-Jacques Aillagon a lui-même oeuvré pour que l'actualité ne délaisse pas Versailles en y conviant l'art contemporain. Dans le chapitre Jeff Koons, il note, malicieux, que Charles-Emmanuel de Bourbon-Parme, qui demanda en 2008 l'interdiction de l'exposition pour "pornographie", s'est depuis lancé dans la commercialisation de préservatifs.
Par le biais d'une préface engagée, le Lorrain prouve d'ailleurs que la polémique ne le rebute pas en dézinguant la Maison de l'histoire de France, qui doit s'installer aux Archives nationales. Qualifiant ce choix présidentiel de "petit projet qui ne saurait satisfaire une grande idée", Jean-Jacques Aillagon rappelle dans son livre-plaidoyer que notre histoire nationale a depuis longtemps trouvé une résidence bien plus spacieuse du côté des Yvelines.
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Par Thomas Mahler
Versailles en 50 dates, de Jean-Jacques Aillagon (Albin Michel, 322 p., 20 euros).
http://www.lepoint.fr/livres/si-versailles-m-etait-compte-30-12-2011-1413814_37.php

dimanche 8 janvier 2012

Selah Sue, Dionysos, Benabar. 1ers noms du Printemps de Bourges

Benabar, Dionysos, Zebda, The Rapture, Selah Sue et Charlie Winston font partie des premiers noms dévoilés vendredi par le Printemps de Bourges pour son édition 2012, qui se tiendra du 24 au 29 avril.
Benabar, dont le dernier album Les bénéfices du doute est paru en décembre, ouvrira le festival le 24, lors d'une soirée où se produira également le duo de Brigitte, une des révélations de la précédente édition.
Belle soirée rock
Le 25 avril s'annonce comme un plateau rock avec le groupe Shaka Ponk, Izia et Dionysos, dont le nouvel album est attendu pour le printemps.
Le lendemain, se produiront notamment la Belge Selah Sue, lauréate du prix Constantin 2011, l'Anglais Charlie Winston, Arthur H et les Américains rockabilly de Sallie Ford & The Sound Outside, une des sensations des dernières Trans Musicales de Rennes.
Électro
Le 27, le Printemps de Bourges organise une «Groove'n'beat party», qui réunira notamment Zebda -- de retour après huit ans d'absence --, General Elektriks, Hollie Cook, Tinariwen, Danakil, Tarrus Riley, Nneka et Groundation.
Enfin, le samedi aura lieu la désormais traditionnelle «Rock'n'beat party», lors de laquelle alternent plateaux rock et électro, avec The Rapture, Birdy Nam Nam, C2C, Yuksek, Who made who, Skip the use, Erol Alkan, Huoratron et Don Rimini.