samedi 3 décembre 2011

C'est sans doute l'événement musical de la journée : le nouveau clip de Lady gaga, Marry The Night, a été dévoilé dans la nuit du 1er au 2 décembre. Il s'agit du 5ème titre extrait de son album Born This Way.
Lady Gaga est sans doute l'une des artistes du moment qui prend le plus au sérieux la réalisation d'un clip. Annoncé depuis plus d'un mois, le clip de Marry The Night était très attendu. Décrit par la chanteuse sur son Twitter comme " un film autobiographique racontant mon passé, et révélant mes luttes + mon amour pour le showbiz", Marry The Night se révèle être un clip très beau esthétiquement mais un peu brouillon.
Comme l'avait annoncé la chanteuse, le clip s'ouvre sur ce qu'elle a sobrement appelé Marry The Night : The Prelude Pathétique. Entre les scène provocantes, la danse, la nudité, une coloration de cheveux et des fautes de français, les premières minutes du clip de Lady Gaga s'avèrent pour le moins originales. Lady Gaga ne nous avait pas menti, le prélude de son clip sur fond sonore de musique classique est long, un peu trop peut être.
Les premières notes de Marry The Night n'arrivent pas avant 8 min 30 de vidéo. Mais une fois commencées, l'ambiance change totalement. La chanteuse semble s'être remise de l'attaque de Cheerios et est prête à danser avec sa troupe. Tout se fini dans une sorte d’apothéose où l'on aperçoit la chanteuse habillée comme lors des MTV Europe Music Awards (cliquez ici pour voir les images). Réalisé par Lady Gaga, le clip risque tout de même de rester dans les annales.
Pour voir le clip de Marry The Night, cliquez sur le lien ci-dessous :
http://www.news-de-stars.com/lady-gaga/lady-gaga-clip-de-marry-the-night-devoile_art59504.html

http://www.google.fr/url?url=http://www.news-de-stars.com/lady-gaga/video-lady-gaga-se-remet-au-francais-pour-son-clip-marry-the-night_art59507.html&rct=j&sa=X&ei=RtDYTrPjLZGf-wbIh-28Dg&ved=0CDAQ-AsoADAA&q=%C3%A9v%C3%A8nement&usg=AFQjCNEjCHgx0X051Et-r_ETo83Hp-mp_Q

vendredi 2 décembre 2011

"Exhibitions", aux origines de la sauvagerie

C'est une enfilade de pièces tendues de rouge, à mi-chemin du boudoir et du théâtre à l'italienne. À l'entrée : les quatre paires d'yeux, très fixes et très dignes, d'Indiens du Groenland présentés en 1684 à Copenhague - à côté d'un portrait de "Madeleine de la Martinique", une petite fille noire souffrant d'une dépigmentation de la peau, et d'Antonietta Gonsalvus, une enfant des Canaries attaquée par une hyperpilosité. Au centre du cabinet de curiosités : une statuette de sirène à la gueule ouverte, posée sur un guéridon.
"Il faut traverser cette exposition en équilibriste", explique Nanette Jacomijn Snoep, cocommissaire scientifique d'"Exhibitions" au musée du quai Branly. La recommandation est juste. À suivre ces cinq siècles d'invention occidentale du "sauvage", des premiers Amérindiens amenés par Christophe Colomb aux zoos humains du XIXe siècle, on sera inévitablement indigné, malheureux, fasciné. Mais le parcours sert avec une extrême finesse ce sujet, encore mal connu pour n'avoir que tardivement retenu l'attention des historiens.

Spécimens

On y rencontrera les "spécimens" glaçants des expositions coloniales et des musées d'histoire naturelle : la célèbre "Vénus hottentote", aux fesses et aux organes génitaux hypertrophiés, dont le corps sera disséqué après sa mort ; Ota Bota, un jeune pygmée du Congo présenté à New York dans une cage, en compagnie d'un singe - qui se donnera la mort après avoir été libéré. On y suivra la naissance des théories raciales, avec leurs prélèvements d'épiderme, leurs crânes moulés et mesurés, leurs photographies scientifiques et leurs recherches du "chaînon manquant".
Le "sauvage" de la Renaissance, représenté avec les attributs de l'homme des bois médiéval (couvert de plumes comme l'autre était couvert de poils, brandissant un bâton) et considéré avec curiosité mais sans mépris, devient au fil des siècles un "phénomène" exhibé dans les foires à côté des "freaks" (siamois et autres femmes à barbe). L'affaire devient lucrative, le public est conquis, les foires se veulent toujours plus spectaculaires. Au besoin, on inventera de toutes pièces des traditions exotiques, des danses rituelles, des démonstrations scientifiques... Il faudra attendre les années trente pour que l'intérêt des spectateurs commence à décroître.

Témoignages

Combien furent-ils à être ainsi exhibés ? Des dizaines de milliers, que l'exposition s'attache à faire sortir de l'anonymat. "Autant que possible, nous indiquons d'où venaient ces hommes, quels furent leur parcours, leurs voyages, explique Nanette Jacomijn Snoep. Justement parce que le sauvage n'a par définition pas de nom." Le buste d'Ota Bota qui fut réalisé porte ainsi une seule indication : "pygmée". Certains témoignages demeurent cependant, comme le journal que Abraham Ulrikab, Inuit du Labrador, tint lors d'une tournée en Europe centrale en 1880.
Au fil du parcours apparaissent également des zones d'ombre, des espaces d'ambiguïté. La professionnalisation des exhibitions poussera certains indigènes à monter eux-mêmes des troupes - c'est le cas de Maungwadus, Indien ojibwa de Mississauga, qui devient impresario et organise de son propre chef des exhibitions et des danses aborigènes en Europe. Par ailleurs, dans le regard de l'Occident, bien qu'altéré par les préjugés raciaux, naissent aussi les ferments d'un intérêt anthropologique. Enfin, dans les "souvenirs" de l'exposition coloniale de 1931 à Paris, dérisoires et cruels comme ces palets imitant ceux des "femmes à plateaux" d'Éthiopie, semble vivre surtout une naïveté terrible.
"C'est aussi là le sens des miroirs - pour certains déformants - essaimés le long de l'exposition, explique Nanette Jacomijn Snoep. Il n'y a qu'en Occident que le phénomène des exhibitions a existé ; il ne peut que nous renvoyer à notre rapport à l'autre, et à une image de nous difficile à accepter." La plus brutale sera peut-être cette photographie de "femmes Achanti" prise en 1903 au Jardin d'acclimatation de Paris - qui fixent sans sourire l'objectif tandis qu'à l'arrière-plan,
Exhibitions, l'invention du sauvage". Jusqu'au 3 juin 2012 au musée du quai Branly, 37, Quai Branly, 75007 Paris.
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jeudi 1 décembre 2011

À dos d'âne au Salon du livre jeunesse de Montreuil

Au Salon du livre et de la jeunesse de Montreuil, on va comme on veut, à pied, à vélo, en voiture, en bus, métro, ou... à dos d'âne. À dos d'âne ? C'est le nom d'une de ces petites maisons d'édition qui fleurissent entre les stands des grandes, le long des allées du salon. À son catalogue, le genre biographie se refait une jeunesse et prend des couleurs universelles : en jaune soleil, voici Georges Meliès. En bleu myosotis, Charlie Chaplin. En terre de sienne, voilà Joséphine Baker. En vert anis Karen Blixen. Sans oublier "l'académicienne aux semelles de vent", Marguerite Yourcenar. N'ont-ils pas chacun à leur façon changé le monde ?
C'est le principe de cette collection de biographies conçues pour la jeunesse (7-12 ans). Racontées simplement - sans éviter les mots difficiles, qu'on explique - et ornées de dessins inspirés, ces histoires vraies ne seront pas boudées par les adultes...
La bonne idée de cette collection "Des graines et des guides" est d'aiguiser la curiosité et de voir le monde en plus grand. Que sait-on vraiment d'Isadora Duncan ? Et de Miriam Makeba, récemment disparue ? La première, américaine, invente la danse moderne ; la seconde, sud-africaine, chante le droit à la liberté pour tous. Qui présente-t-on comme "l'inventeur du doudou ?" Winnicott, bien sûr. Citons encore François Truffaut, Théodore Monod, "savant sous les étoiles", bref, rien que du beau monde, et de ceux qui ont oeuvré pour un monde plus beau.
Ce genre de découverte est l'un des charmes d'une visite au Salon de Montreuil, qui, cette année, invite à se promener du côté des lettres d'outre-mer avec le romancier et poète guadeloupéen Ernest Pépin, qui est aussi auteur d'une Lettre à la jeunesse, mais encore au Mexique, dans une ribambelle de pays européens, sans oublier la grande exposition de cette 27èe édition, consacrée au monde du cirque. Pour le retour, prévoir une carotte pour sa monture, on risque de rentrer chargé...

www.salon-livre-presse-jeunesse.net
Du 30 novembre au 5 décembre, gratuit jusqu'à 18 ans. Espace Paris-Est-Montreuil, métro Robespierrre

http://www.lepoint.fr/culture/a-dos-d-ane-au-salon-du-livre-jeunesse-de-montreuil-29-11-2011-1401876_3.php

mercredi 30 novembre 2011

11e festival des cafés / Les bistrots en « live »

Le festival des cafés débute ce samedi à Attigny. Quatorze concerts auront lieu dans des petits bistrots de village autour d'un bon repas.

Envie de passer une soirée conviviale et en musique à l'abri du vent et bien au chaud par ces températures hivernales peu clémentes ?
Le concept du festival des cafés est fait pour vous.
Assister à un concert «live» d'un groupe local dans un petit café de campagne autour d'une bonne assiette ou d'un verre, en famille ou entre amis. Les convives ne paient que le prix du repas (ou peuvent parfois assister aux concerts gratuitement sans consommer).
Organisée par l'office d'animations de Crêtes préardennaises, cette onzième édition programme quatorze concerts répartis dans dix communes de l'intercommunalité pendant six mois.
Début des festivités : le samedi 3 décembre à Attigny avec le concert de Marie Line, interprète de variété française.
Autant dire qu'un large choix musical est proposé aux spectateurs. Ballades jazz, blues, rock, variété française… douze artistes locaux et régionaux se sont donné rendez-vous tout cet hiver près de chez vous.

Un budget de 6 500 euros

De quoi aussi redonner vie à ces cafés de campagne dans une période de l'année où l'activité est en sommeil.
Le pari serait réussi selon les organisateurs. La fréquentation moyenne 2010-2011 s'élève à 75 personnes présentes par concert, voire 80 à 100 spectateurs certaines soirées.
Un chiffre en hausse par rapport aux précédentes éditions.
Un exploit, sachant que le budget alloué à cette manifestation s'élève à environ 6.500 euros. Une somme payant les cachets des artistes, la Sacem, la publicité… « C'est sûr qu'on ne peut pas avoir les têtes d'affiche qu'on veut », avoue Renaud Tessari, animateur de l'Office.
D'autant que cette enveloppe est en légère baisse par rapport aux années précédentes. Le conseil général, un des financeurs, « ayant diminué sa subvention ». Restriction budgétaire oblige.
Les cafetiers mettent eux aussi la main à la poche. Un forfait de 170 euros leur est demandé au moment de leur inscription. Un moyen de participer aux cachets des groupes mais pas seulement : « On leur amène aussi un petit kit pour décorer le café, le rendre plus sympa ».
Au-delà du cadre, on compte bien sur la musique et les convives pour que l'ambiance se réchauffe

http://www.lunion.presse.fr/article/ardennes/11e-festival-des-cafes-les-bistrots-en-live

mardi 29 novembre 2011

Envolez-vous dans l'espace avec la Cinémathèque

Jusqu'au 30 novembre, à l'occasion de son nouveau rendez-vous « L'Odyssée de l'espace », la Cinémathèque de Toulouse expose maquettes ou objets réels évoquant la conquête de l'espace. Parmi les maquettes figurent la navette spatiale américaine, les tout premiers vaisseaux spatiaux habités, la fusée Soyouz, le vaisseau chinois habité. On peut également admirer d'autres objets réels du programme Apollo prêtés par le Smithsonian Institute : outils Apollo de recherche sur le sol, nécessaire de réparation Apollo et médailles des missions Apollo. L'entrée est libre.
Pour prolonger la découverte, donner une existence visuelle à ce que nous imaginons être l'espace, rendez-vous le mercredi 30 novembre à 19h30 pour voir ou revoir un grand film, spectaculaire et intimiste à la fois : « L'Etoffe des héros » de Philip Kaufman (1983). Une formidable épopée qui retrace la conquête américaine de l'espace, de l'après-guerre aux années 60, à travers le programme Mercury. La séance sera présentée par Philippe Perrin, pilote d'essai et astronaute.
http://www.ladepeche.fr/article/2011/11/28/1226017-envolez-vous-dans-l-espace-avec-la-cinematheque.html

lundi 28 novembre 2011

Chouilly (Marne) / Salon d'automne des métiers d'art le week-end prochain Des œuvres d'artistes à saisir

Le 26e salon d'automne des métiers d'art attend environ 3 000 visiteurs le week-end prochain à la salle panoramique de Chouilly.
LE week-end prochain offrira l'occasion, à l'approche de Noël, de dénicher des cadeaux originaux. Le 26e salon d'automne des métiers d'art accueillera, dès vendredi soir, une bonne cinquantaine de professionnels dans les domaines du textile, du travail du bois ou du fer, de la poterie, des céramiques, de la gravure du verre…
« Ce n'est pas de la revente, nous sommes formels là-dessus. Dans ce salon, ce sont des artistes qui vendent leur propre production, des pièces uniques ou produites en petite quantité. On sait d'où viennent les œuvres que l'on acquiert », souligne Joëlle Barlet, secrétaire de l'association organisatrice, « Art et artisanat en Champagne ».
Le salon vise plusieurs objectifs, dont le principal est de « permettre aux artistes de se faire connaître et de vendre leurs produits », explique le président de l'association, Marcel Barlet. Et l'époque de ce salon a été choisie dans cette optique, à quelques semaines de Noël.
Les organisateurs revendiquent également une approche pédagogique, pour « montrer la différence entre un travail d'amateur et les œuvres que ces professionnels peuvent réaliser », souligne Joëlle Barlet. Et l'entreprise est un succès, puisque le salon accueille tous les ans entre 2 000 et 3 000 visiteurs.
Deux jeunes modistes exposent
Et il y en a pour toutes les bourses, des objets de valeur aux « babioles » que l'on se procurera pour des prix plus modestes. Et si ce salon se déroule au cœur de la Marne, on peut y trouver des petits trésors venus de toute la France. Essentiellement du Nord-Est du pays bien sûr, mais les vendeurs de tableaux d'ocre ou encore de santons viennent du midi ; et la Lorraine et les Ardennes sont de plus en plus représentées.
Un renouvellement de 40 % des participants permet également d'apporter de nouvelles contributions par rapport à l'an dernier. Les organisateurs essaient de rajeunir leur public… et la présence de deux jeunes modistes, Aurélie Penet (boutique Alchymia) et Angélique Zrak, est pour eux un des atouts de ce salon.
Style coloré
« Cette année, nous n'avons pas d'invité d'honneur mais avons choisi de mettre la mode en valeur », explique Marcel Barlet. Ces deux artistes, expérimentées dans les défilés de mode, présentent vêtements et accessoires design pour femmes et enfants, bijoux, écharpes et ravissantes mitaines, le tout dans un style coloré relevant des coupes classes et originales. Un plaisir pour les yeux

http://www.lunion.presse.fr/article/aisne/chouilly-marne-salon-dautomne-des-metiers-dart-le-week-end-prochain-des-oeuvres-dartis