samedi 4 décembre 2010

Téléthon : les promesses de don en baisse de 7 %

Le compteur de la 24e édition du Téléthon affichait 7 128 811 euros de promesses de dons samedi à 8 heures, treize heures après le coup d'envoi du marathon caritatif sur France Télévisions.


Un heure auparavant, à 7 heures, le compteur affichait 6,65 millions d'euros, soit une baisse de 7% par rapport à l'an passé, a précisé l'Association française contre les myopathies (AFM) dans un communiqué.


Selon l'AFM, cette baisse est la «conséquence des intempéries qui ont paralysé la France» vendredi.


«Aujourd'hui, poursuit l'AFM, la situation météorologique va rester difficile dans toute une partie de la France. Cela ne peut pas stopper notre combat contre la maladie !». En conclusion, l'association lance un appel à la mobilisation :«rejoignez l'une des très nombreuses manifestations qui ont lieu partout en France et, si le verglas, le froid et la neige vous retiennent chez vous, aidez-nous en mobilisant vos amis pour qu'ils fassent un don par téléphone (au 36 37) ou sur telethon.fr».


http://www.leparisien.fr/loisirs-et-spectacles/telethon-les-promesses-de-don-en-baisse-de-7-04-12-2010-1177746.php

vendredi 3 décembre 2010

SPECIAL TELETHON !!!

Le 24e Téléthon s’ouvre aujourd’hui en plein paradoxe. Jamais on ne s’est autant interrogé sur sa survie. Et jamais les chercheurs, eux, ne se sont sentis si près du but, avec des essais de thérapie génique prometteurs qui commencent sur l’homme. Les scientifiques osent aujourd’hui prononcer du bout des lèvres le mot « guérison » pour ces maladies (pas si) rares qui touchent 3 millions de petits Français
Et les Français, qu’en pensent-ils, eux dont la survie du Téléthon dépend en composant le 36.37? Un sondage exclusif réalisé en ligne auprès de 2300 personnes* nous révèle que 82% des Français seraient « affectés » si le Téléthon venait à disparaître. Parmi eux, 40% jugeraient cela « regrettable » et 25% « révoltant ». A l’inverse, seuls 12% s’avouent prêts à « zapper » le marathon caritatif de France Télévisions. Un an après les déclarations tonitruantes de Pierre Bergé, accusant le Téléthon de « parasiter la générosité des Français », ceux-ci sont donc toujours attachés à ce programme devenu un vrai patrimoine de la générosité nationale. A 63%, ils désapprouvent les déclarations du patron du Sidaction, qui ont tout de même ouvert une brèche : 49% des Français seraient favorables à « trouver une nouvelle formule », par exemple une opération annuelle dédiée à plusieurs causes.
Or cette idée d’un « pot commun » ne plaît pas aux défenseurs du Téléthon. « Aujourd’hui, la recherche sur les maladies rares repose essentiellement sur les dons réalisés grâce à l’émission. Il y a assez peu d’investissements publics et privés, ce qui n’est pas le cas pour les autres maladies », insiste Laurence Tiennot-Herment, présidente de l’Association française contre les myopathies (AFM). Autres défenseurs de poids : les ministres Valérie Pécresse et Xavier Bertrand. Hier, 150 parlementaires ont aussi appelé à signer une pétition pour le Téléthon. Et on comprend que l’ouvrir à toutes les causes pourrait le tuer à petit feu, tant ce qui fait son succès repose sur un élan du cœur spontané. Peut-être parce que les Français se disent que cet enfant sur le plateau de télévision, victime d’une de ces maladies « orphelines » , pourrait être le leur, tout simplement.
* Sondage réalisé en novembre par Mediaprism Group, agence de marketing bénéficiant d’une base de données de plus de 36 millions de consommateurs.
http://www.leparisien.fr/loisirs-et-spectacles/les-francais-defendent-massivement-le-telethon-03-12-2010-1175778.php

mercredi 3 novembre 2010

Doubs: un spéléologue belge coincé

Un spéléologue belge d'une trentaine d'années est coincé depuis le début de l'après-midi dans le gouffre d'Ouzène à Tarcenay (Doubs), à environ soixante mètres de profondeur, a-t-on appris auprès de la gendarmerie et des pompiers.


L'homme est resté bloqué dans une "étroiture" -un resserrement important du passage pouvant néanmoins être franchi- alors qu'il participait à une sortie de spéléologie avec sept compatriotes, ont précisé les mêmes sources.


Ses compagnons ont essayé de l'extraire, en vain, et ont appelé les secours vers 19h00, selon les pompiers. Il n'y a selon eux pas de risque de montée des eaux pour l'instant. Quatre membres du groupe sont redescendus dans le gouffre afin d'apporter des victuailles et du réconfort au spéléologue coincé, a dit la gendarmerie.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2010/11/02/97001-20101102FILWWW00711-doubs-un-speleologue-belge-coince.php

mardi 2 novembre 2010

Les braqueurs mis en échec en plein centre commercial

Le nouveau centre commercial Okabé au Kremlin-Bicêtre a connu, en ce lundi férié, son premier braquage d’importance. En quelques minutes, trois malfrats, déguisés en policiers, s’en sont pris à une bijouterie avant de s’enfuir… et d’être interpellés peu après.
10 h 30, hier matin.
Les clients sont déjà nombreux à se presser dans les allées du tout nouveau centre commercial du Kremlin-Bicêtre quand trois hommes pénètrent dans les lieux. Revêtus de blousons de policiers, arborant des brassards, ils se dirigent d’un pas décidé vers une bijouterie. Alors qu’ils arrivent devant les présentoirs, ils les font voler en éclats tout en tenant en respect clients et employés présents. En quelques secondes, ils empochent quantité de bijoux, dont le montant pourrait atteindre plusieurs dizaines de milliers d’euros, et, pour couvrir leur fuite, n’hésitent pas à vider une bombe lacrymogène dans le magasin.
Mais l’alerte est immédiatement donnée, d’autant que le bruit des vitres explosant sous les coups a attiré l’attention de tout le monde. Un agent de sécurité tente alors d’arrêter la course de l’un des trois hommes. Il parvient à l’accrocher et tous deux chutent au sol. S’ensuit une courte mais sévère empoignade. Le malfrat parvient à se dégager et à s’enfuir, mais il n’ira pas loin : les policiers ayant été prévenus, ils arrivent au moment où l’homme tente de disparaître. Interpellé, il est conduit au commissariat tandis que les recherches s’intensifient pour retrouver ses deux complices. Dans le centre commercial, les pompiers prodiguent les premiers soins au vigile, blessé à une cheville, ainsi qu’à une maman et à son bébé, incommodés par le gaz lacrymogène. Même si leur état n’inspirait pas d’inquiétude particulière, tous trois ont été conduits à l’hôpital du Kremlin-Bicêtre.


Interpellés à Villejuif


Autour du centre commercial, la fuite des deux autres braqueurs n’est pas passée inaperçue, à tel point que les policiers parviennent à suivre leur parcours jusque dans la rue Henri-Barbusse à Villejuif. Là, les fonctionnaires découvrent la moto qu’ils ont utilisée, couchée sur le sol. Une fois encore, le manque de discrétion des malfrats va jouer en faveur des policiers à qui des témoins révèlent qu’ils ont vu des hommes entrer dans un immeuble. A partir de là, il ne reste plus aux policiers qu’à fouiller les lieux après avoir encerclé le bâtiment désigné.
Quelques instants plus tard, deux suspects seront interpellés dans l’un des appartements. A l’intérieur du logement seront également retrouvés les blousons et brassards utilisés par les malfaiteurs ainsi que des bijoux. Interpellés, les braqueurs présumés ont été confiés au service départemental de la police judiciaire du Val-de-Marne (SDPJ 94), en charge de l’enquête, et ont été placés en garde à vue. Une garde à vue qui se poursuivait toujours hier soir.
http://www.leparisien.fr/val-de-marne-94/les-braqueurs-mis-en-echec-en-plein-centre-commercial-02-11-2010-1132291.php

lundi 1 novembre 2010

Colis piégés : la piste d'un artificier d'Al Qaïda privilégiée

Deux jours après la découverte des colis piégés à Dubaï et au Royaume-Uni, l'enquête poursuit son cours. Notamment au Yémen, où les autorités ont libéré dimanche soir une étudiante, âgée de 22 ans, arrêtée la veille et soupçonnée de l'envoi de deux colis piégés destinés aux Etats-Unis.


C'est le père de la suspecte qui a annoncé la libération conditionnelle de sa fille : "Ma fille a été libérée, ainsi que sa mère, arrêtée en même temps qu'elle. Elle est innocente". Un responsable yéménite avait auparavant indiqué que la jeune femme avait été libérée, mais qu'elle avait l'obligation de se présenter aux autorités quand elles le demandent. Sanaa avait annoncé samedi l'arrestation de la jeune femme dont le numéro de téléphone figurait sur les bordereaux des colis adressés à des lieux de culte juifs à Chicago (Etats-Unis).


Ces deux colis en provenance du Yémen ont été interceptés vendredi dans les aéroports de Dubaï et d'East Midlands, dans le centre de l'Angleterre. Un seul colis a été envoyé par une femme qui a "usurpé l'identité" de la jeune étudiante et mis son numéro de téléphone sur le bordereau, a indiqué un responsable des services de sécurité yéménites. Le deuxième colis a été envoyé par un homme, a-t-il précisé.


La marque de fabrique d'un seul homme


Plus de 500 étudiants de la Faculté de génie de l'Université de Sanaa avaient manifesté dimanche sur le campus de la faculté pour réclamer la libération de leur camarade. Un groupe de défense des droits de l'Homme yéménite avait pour sa part mis en doute la culpabilité de cette femme. "Nous savons très bien qu'Al-Qaïda ne laisse jamais de traces", a déclaré Abdel Rahmane Barmane, de l'organisation Hood.


Du côté des Etats-Unis, les soupçons se portent désormais sur un homme. Selon Washington, les colis piégés ont été conçus par l'artificier d'Al-Qaïda ayant fabriqué une bombe pour l'attentat raté de Noël 2009 sur un vol Amsterdam-Detroit. Au moins l'un des deux colis contenait, dissimulé dans une imprimante, du PETN (tétranitrate de pentaérythritol), explosif déjà utilisé par Al Qaïda dans la Péninsule arabique (Aqpa). Mais les premiers éléments d'enquête indiquent que le même artificier a fabriqué les deux colis piégés et Washington soupçonne un Saoudien réputé proche d'Aqpa d'avoir confectionné ces explosifs.


Le frère d'un kamikaze


Ibrahim Hassan al-Assiri, qui figure en tête de la liste noire des terroristes présumés recherchés par l'Arabie saoudite, est le frère d'un kamikaze tué l'an dernier alors qu'il tentait d'assassiner le prince Mohamed ben Nayef, qui dirige les services saoudiens de l'antiterrorisme. "L'individu qui a fabriqué ces bombes est à l'évidence un individu très dangereux qui a beaucoup d'expérience et une solide formation. Et nous devons le trouver, nous devons le traduire en justice aussi vite que possible", a déclaré sur ABC John Brennan, conseiller de la Maison blanche pour les questions liées au terrorisme.


L'alerte, qui a réveillé les craintes liées au terrorisme aux Etats-Unis, a conduit gouvernements, compagnies aériennes et directions du transport à revoir les procédures de sécurité entourant le transport aérien de marchandises, que Philip Baum, rédacteur en chef d'Aviation Security International, présente comme le "talon d'Achille" du transport aérien


http://lci.tf1.fr/monde/amerique/2010-10/colis-pieges-la-piste-d-un-artificier-d-al-qaida-privilegiee-6122386.html

dimanche 31 octobre 2010

Le boucher francilien en vedette à New York

Il n’a que 41 ans mais est déjà une vedette dans sa partie : la boucherie. Une vedette internationale même. Sur la vitrine de sa boutique, le Couteau d’Argent, à Asnières (Hauts-de-Seine), une affichette prévient les clients. Depuis hier, et jusqu’au 4 novembre, Yves-Marie Le Bourdonnec et son équipe ont fermé boutique pour traverser l’Atlantique.
Direction New York et le quartier de Brooklyn où cet artisan atypique, consacré meilleur hamburger du monde en 2008 par le prestigieux « New York Times », livrera ses secrets aux « neo butchers », ces bouchers nouvelle vague qui font élever des vaches en plein air, fait rarissime au pays du bœuf aux hormones.




Cours de découpe




« J’ai rencontré ces artisans à l’occasion d’un reportage pour Canal + sur la filière bovine dans le monde, explique le boucher, qui s’est installé à Asnières en 1987. Ils proposent de l’excellente viande mais ils ne savent pas la découper au couteau comme on le fait ici. C’était l’occasion idéale de transmettre un savoir-faire et de leur apprendre à faire autre chose que des steaks hachés! »


Au programme du voyage : cours de découpe et de cuisine avec des grands chefs, mais aussi table ronde sur le développement durable. A l’heure où l’on accuse la filière bovine de tous les maux, l’artisan francilien souhaite défendre un élevage responsable. C’est d’ailleurs le point de départ du documentaire qui sera diffusé le 15 décembre et pour lequel cet « artiste boucher » a exploré le monde pendant huit mois. « On mange effectivement trop de viande en France, trop de mauvaise viande, souligne ce Breton d’origine. Les grandes surfaces détiennent le marché et seuls les consommateurs peuvent faire changer les choses en exigeant une meilleure qualité. »


Yves-Marie Le Bourdonnec, qui n’ouvre que quatre jours par semaine, propose des petits prix tous les mercredis et s’est fait une spécialité de la maturation des viandes, est un peu un ovni dans la profession. Un passionné qui innove tel un grand chef. De quoi séduire les bobos new-yorkais en quête de sensations culinaires. Seul regret, la faute aux normes d’hygiène, les Américains ne pourront pourtant pas goûter ses spécialités comme le bœuf wagyu, race japonaise réputée nourrie aux céréales torréfiées et au vin rouge bio! Le boucher asniérois est le seul en France à proposer cette viande, grâce à un éleveur déniché au Pays basque.


Le Couteau d’Argent, 4, rue Maurice-Bokanowski à Asnières. Ouvert les mardis, mercredis, vendredis et samedis.
http://www.leparisien.fr/hauts-de-seine-92/le-boucher-francilien-en-vedette-a-new-york-31-10-2010-1130232.php

samedi 30 octobre 2010

Antarctique : aucun survivant dans le crash de l'hélicoptère français

Aucun des quatre passagers à bord d'un hélicoptère français qui s'est écrasé jeudi dans l'Antarctique n'a survécu, ont confirmé samedi les services de secours australiens. «Ils ont confirmé que les quatre (personnes) à bord n'avaient pas survécu à l'impact du crash» a indiqué un porte-parole de l'Autorité australienne de sécurité maritime Une équipe de secours française constitué d'un médecin et d'un secouriste, arrivée sur place, «a malheureusement constaté qu'il n'y avait aucun survivant», confirme un communiqué de l'administration des Terres australes et antarctiques françaises (TAAF), diffusé ce vendredi matin.


Les corps des quatre victimes ont été rapatriés sur la base française de Dumont d'Urville par hélicoptère, a indiqué samedi à La Réunion, l'administration des TAAF. «Ce matin, profitant d'une fenêtre météo favorable, l'hélicoptère basé à Dumont d'Urville a pu décoller à 12H45 locales pour se rendre sur les lieux de l'accident situé à environ 100 kilomètres», précise un communiqué des TAAF.


Les quatre corps ont été rapatriés, lors de deux rotations de l'hélicoptère, sur la base française où une chapelle ardente a été installée pour accueillir les dépouilles des quatre victimes françaises du crash, souligne le communiqué des TAAF.


«Ces missions délicates ont bénéficié de l'appui aérien d'un Hercule C130 dépêché sur la zone par les autorités australiennes», précisent les TAAF.


L'hélicoptère avait disparu au large de la Terre Adélie, dans l'océan Antarctique, avait annoncé dans la nuit de jeudi à vendredi l'administration des Terres australes et antarctiques françaises (Taaf)


L'appareil, à bord duquel se trouvaient un pilote, un mécanicien et deux personnels de l'Institut polaire français Paul-Emile Victor (Ipev), avait décollé de l'Astrolabe, d'un navire qui assure les rotations de personnels entre l'Australie et la base française antarctique de Dumont d'Urville.


http://www.leparisien.fr/faits-divers/antarctique-aucun-survivant-dans-le-crash-de-l-helicoptere-francais-30-10-2010-1129859.php

Enquête après une étrange intrustion dans un camps de Roms

Des hommes cagoulés et armés, habillés comme des policiers, ont molesté des Roms...
Le commissatiat de Poissy, dans les Yvelines, a ouvert une enquête vendredi sur une étrange affaire. Dans la nuit de jeudi à vendredi, plusieurs hommes cagoulés et armés se sont introduits dans un camp de Roms des Yvelines.


D'après les témoignages recueillis par les enquêteurs, ces hommes ont fait irruption dans le camp de la plaine de Triel-sur-Seine vers deux heures du matin dans une voiture munie d'un gyrophare. Ils ont pénétré dans des caravanes avec des fusils et des matraques, arrachant certaines portes.


Habillés comme des policiers
Plusieurs personnes du camp ont indiqué avoir été molestées et menacées avec des armes à feu, une femme précisant avoir été obligée de se déshabiller. L'agression aurait duré une demi-heure, les hommes cagoulés tirant en l'air à plusieurs reprises. Les habitants du camp ont précisé que leurs agresseurs «étaient habillés comme des policiers».


«Ces familles ne pourront jamais oublier ce qu'elles ont vécu. Le plus dramatique est que ces hommes sont repartis avec les papiers d'identité de plusieurs personnes du camp», a indiqué à Annick Omond, du Collectif de soutien aux familles roms de la plaine de Triel-Chanteloup.


Une trentaine de familles roms, menacées d'expulsion, vivent depuis plusieurs années dans des conditions précaires sur un terrain privé dans la plaine de Triel-sur-Seine. Elles réclament un autre terrain pour pouvoir vivre dans de meilleures conditions et notamment être raccordées à un réseau d'eau potable.


http://www.20minutes.fr/article/615757/societe-enquete-apres-etrange-intrustion-camps-roms

vendredi 29 octobre 2010

Les accablantes irrégularités du service de chirurgie cardiaque du CHR de Metz

L'enquête progresse et les charges s'accumulent sur le service de chirurgie cardiaque de l'hôpital Bon-Secours au CHR de Metz dont l'activité a été suspendue en urgence il y a trois semaine, à la suite de la découverte d'une surmortalité opératoire suspecte. Le Dr Jean-Yves Grall, à la tête de l'Agence régionale de la santé (ARS) de Lorraine, qui avait pris cette décision exceptionnelle, a alors confié à plusieurs experts une mission d'inspection complémentaire. Le premier volet portait sur le fonctionnement médical du service, l'autre sur l'activité privée exercée dans cet hôpital public par le patron de l'unité, le Dr Pierre-Michel Roux.


Selon nos informations, les faits constatés par les enquêteurs, et notamment trois médecins spécialistes éminents, sont accablants. La mortalité globale enregistrée dans le service au cours des dix premiers mois de 2010 est identique à celle de 2009, et représente près du double de la mortalité globale des services analogues français. La mortalité liée à des opérations de remplacement des valves cardiaques a cru en 2010 par rapport à 2009 (21% contre 19%) et elle est près de 4 fois supérieure à la mortalité nationale dans cette même chirurgie. Les pratiques médicales sont défectueuses, la pertinence des actes et des indications opératoires laisse parfois à désirer, les "indications sont peu discutées" et "il n'y a pas de réelle évaluation en termes de bénéfice-risque de l'intervention avant celle-ci", ni de "culture du développement des alternatives thérapeutiques", soulignent les enquêteurs.


Les compétences en question


L'accroissement de l'activité du service, au demeurant inférieure au seuil limite réglementaire, est recherché à tout prix. Les gestes opératoires sont "multiples et extensifs" dans un nombre étrangement élevé de cas. C'est-à-dire que très souvent - trop, s'étonnent les experts -, lors d'un remplacement de la valve aortique, l'autre valve du coeur, la mitrale, est aussi changée. "Certains de ces actes sont non validés, non indiqués, voire franchement délétères", tranchent les experts, et "beaucoup de ces gestes ne correspondent à aucune des recommandations des sociétés savantes françaises, européennes ou américaines". De telles mauvaises pratiques entraînent forcément de sombres résultats. "Un nombre important de décès survient chez des patients peu âgés et à faible risque liés à des gestes longs et extrêmement complexes." Les temps anormalement longs de mise au repos du coeur et d'installation d'une circulation extra-corporelle nécessités par des durées d'opération elles-mêmes trop élevées induisent un nombre de chocs septiques post-opératoires important. La question de la formation et de la compétence des intervenants non chirurgicaux, en particulier en réanimation, est clairement posée par les inspecteurs.


Enfin, et c'est l'autre aspect, financier et déontologique, "l'activité privée du service connaît de graves irrégularités". L'information reçue par le patient avant l'opération est opaque, il est mal ou il n'est pas du tout averti des dépassements d'honoraires qui lui sont souvent demandés. Les devis préalables qui doivent réglementairement leur être soumis avant l'intervention sont curieusement souvent absents des dossiers médicaux stockés dans le service, et parfois ils sont signés rétroactivement, c'est -à-dire après l'intervention, ou incomplets, ou inexacts. L'organisation de l'activité privée du Dr Roux est "non réglementaire, voire illégale". En 2009, les honoraires perçus par ce praticien, en plus de son traitement de médecin hospitalier, se sont élevés à 320.000 euros !


Nouvelle équipe chirurgicale


Sans plus attendre, le directeur de l'ARS, le Dr Jean-Yves Grall, a décidé la suspension d'exercice au CHR de Metz, à titre conservatoire, du Dr Pierre-Michel Roux avec engagement d'une procédure disciplinaire. Il envisage une réouverture du service de chirurgie cardiaque du CHR messin dans plusieurs semaines, à la condition sine qua non de la reconstitution d'une nouvelle équipe chirurgicale. Pour sa défense, le Dr Pierre-Michel Roux invoque une fragilité particulière des patients qu'il opère. "Nous prenons en charge des malades à très haut risque chirurgical. Des malades âgés ou très âgés, porteurs de pathologies cardiaques gravissimes et de multiples autres pathologies associées. Refuser d'opérer ces malades aurait amélioré les statistiques de mortalité. Nous avons fait le choix d'opérer des patients et non celui des statistiques."


L'équipe de chirurgie cardiaque du CHR de Metz serait-elle l'ultime recours pour des malades qui ne seraient pas opérés ailleurs? Le Dr Roux avance cet argument depuis plusieurs années lors de procès que certaines familles mécontentes ou endeuillées intentent contre lui. Comment encore y croire ? Les experts balaient cette stratégie : ils ont calculé une nette surmortalité chez les malades à haut risque opérés au CHR de Metz par rapport aux malades à haut risque opérés dans tous les autres services de chirurgie cardiaques français. À l'heure actuelle, les malades lorrains relevant d'une opération du coeur sont officiellement orientés vers les services spécialisés du CHU de Nancy ou de l'hôpital privé Claude-Bernard à Metz, au fonctionnement sans histoire.


http://www.lepoint.fr/societe/les-accablantes-irregularites-du-service-de-chirurgie-cardiaque-du-chr-de-metz-29-10-2010-1256074_23.php

mercredi 27 octobre 2010

Un jeune Belge coupable de 3 meurtres

Un Belge de 23 ans a été reconnu coupable hier de l'assassinat de ses parents et de sa soeur par la cour d'assises de Bruxelles, malgré ses dénégations et l'absence de mobile pour expliquer ce triple meurtre qui a captivé la Belgique. Après trois semaines d'audiences, les douze membres du jury populaire ont estimé que Léopold Storme, à l'époque âgé de 19 ans et étudiant dans une école de commerce, avait bien tué, le 17 juin 2007, son père, sa mère et sa soeur d'une centaine de coups de couteau .


Selon le droit belge, la peine sera décidée à l'issue d'une nouvelle plaidoirie de la défense et un réquisitoire du parquet qui devraient avoir lieu mercredi. Léopold Storme risque la réclusion à perpétuité. Les débats avaient notamment porté sur la santé mentale de l'accusé. Le parquet, qui durant l'enquête s'était prononcé pour son internement, a durant le procès changé son fusil d'épaule, estimant que Léopold Storme était en pleine possession de ses moyens mentaux au moment des faits et encore aujourd'hui.


L'avocat de la défense, Jean-Philippe Mayence, avait plaidé l'acquittement de son client et demandé que le jury reconnaisse que son client n'était pas dans un état normal au moment des faits.


http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2010/10/27/97001-20101027FILWWW00338-un-jeune-belge-coupable-de-3-meurtres.php

mardi 26 octobre 2010

Un Néo-Zélandais de 13 ans a reconnu aujourd'hui devant un tribunal avoir tué un de ses amis, âgé de 11 ans d'un coup de fusil, devenant l'un des plus jeunes meurtriers du pays, a rapporté la presse.


L'adolescent, dont l'identité n'a pas été communiquée, avait 12 ans quand il a tiré sur son ami avec un fusil semi-automatique dans une ferme de l'île du nord de Nouvelle-Zélande, en juillet dernier, selon les faits présentés devant un tribunal de Gisborne (nord-est).


Lors d'une dispute à propos d'une partie de chasse, l'adolescent aurait sommé sa victime de "ne pas faire l'insolent", avant de le pousser avec le fusil et de tirer alors que le jeune garçon s'en allait, a rapporté le journal Waikato Times.


L'auteur du coup de feu avait été initialement poursuivi pour meurtre puis les faits avaient été requalifiés, après l'évocation par la police d'un tir accidentel. Le juge Forrest Miller a cependant reconnu l'adolescent coupable en raison d'expertises ayant démontré, que malgré son jeune âge, il avait agi sciemment.


Le père de l'accusé a en outre reconnu avoir enfreint le cours de la justice, en tentant de dissimuler l'implication de son fils. Le verdict sera rendu le 7 décembre, selon la presse.


http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2010/10/26/97001-20101026FILWWW00378-un-neo-zelandais-de-13-ans-meurtrier.php

lundi 25 octobre 2010

Grande-Bretagne : une caméra cachée filme la grave erreur d'une infirmière

Tétraplégique, Jamie Merrett, 37 ans, se plaignait d'erreurs commises par des infirmières dans un hôpital du sud-ouest de l'Angleterre. Il a donc fait installer subrepticement une caméra au-dessus de son lit en janvier 2009. C'est ainsi qu'une infirmière a été filmée en train de débrancher l'appareil respiratoire du malade ce qui a considérablement dégradé son état de santé, révèle la BBC lundi.




Quelques jours après cette erreur, l'état du malade s'est lourdement aggravé: tandis qu'il pouvait jusqu'alors parler et se déplacer en fauteuil roulant, sa vie est devenue essentiellement végétative, raconte sa soeur Karren Reynolds, à la BBC. Elle envisage de porter plainte.


L'appareil respiratoire arrêté pendant 21 minutes


Les images de la caméra cachée ont alors été visionnées, montrant une infirmière éteignant par erreur l'appareil respiratoire de Jamie Merrett. On entend alors le tétraplégique donner de petits coups de langue, en signe d'alerte, avant de perdre conscience.


L'infirmière, visiblement désemparée et incapable de redémarrer l'appareil, a alors tenté de réanimer le malade. Mais il a fallu l'intervention d'auxiliaires médicaux pour remettre en marche la machine. Trop tard, après 21 minutes d'interruption, les lésions cérébrales du patient étaient déjà importantes.


Un rapport confidentiel sur l'incident, établi par les services sociaux concernés, situés dans le Wiltshire (sud-ouest), a conclu que l'agence employant l'infirmière n'avait pas de système approprié pour vérifier si son personnel avait reçu la formation nécessaire au maintien d'appareils respiratoires.


«Il n'a plus de vie. Il a une existence mais cela n'a rien à voir avec ce que c'était avant», a déclaré à la BBC la soeur de Jamie Merrett.


http://www.leparisien.fr/faits-divers/grande-bretagne-une-camera-cachee-filme-la-grave-erreur-d-une-infirmiere-25-10-2010-1123391.php

dimanche 24 octobre 2010

La gendarmerie épinglée par Hortefeux

Le directeur de cabinet de Brice Hortefeux a épinglé "de nombreux dysfonctionnements" du service d'ordre, débordé par des manifestants lors d'un récent déplacement en Corrèze du ministre de l'Intérieur, dans une lettre au directeur général de la gendarmerie nationale.


Dans ce courrier daté du 12 octobre, dont l'AFP a obtenu copie, Michel Bart souligne que le dispositif de maintien de l'ordre "n'a pas été en mesure de contenir les manifestants lors de l'arrivée" de M. Hortefeux à Meymac le 9 octobre. Il demande au directeur général de lui rendre compte "des conditions d'utilisation des forces de gendarmerie déployées", des "enseignements" qu'il en tire et de lui présenter "les mesures qui s'imposent afin que de tels événements ne se reproduisent plus".


Environ 200 manifestants avaient brièvement débordé le service d'ordre à l'occasion de cette visite, où cinq personnes avaient été interpellées avant d'être relâchées, avait dit à l'époque la préfecture.


Le rassemblement avait été normalement annoncé et les manifestants répondaient à l'appel de partis de gauche, d'associations et de syndicats pour dénoncer la "politique sécuritaire" du gouvernement.


Au ministère de l'Intérieur, on a confirmé l'existence de cette lettre. Les renseignements faisaient état du risque de la présence d'une cinquantaine de manifestants de "l'ultra-gauche", alors qu'ils étaient en réalité 250, selon le ministère qui invoque un "manque de renseignement et/ou de coordination".


La gendarmerie, rattachée au ministère de l'Intérieur depuis le 1er janvier 2009, compte 90.000 officiers, sous-officiers et gendarmes-adjoints de statut militaire
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2010/10/23/97001-20101023FILWWW00552-la-gendarmerie-epinglee-par-hortefeux.php

samedi 23 octobre 2010

Décédé à 16 ans après sa sortie d'hôpital

Eddy, 16 ans, est décédé au domicile familial, à Corcy, quelques heures après être sorti de l'hôpital de Soissons. Une disparition qui laisse plein de questions en suspens pour sa famille.


L'IMMENSE chagrin qui noue l'estomac de sa maman, Nadine Oudinot, est perceptible à chaque instant.
Le 16 septembre dernier à Corcy, près de Villers-Cotterêts, au petit matin, Eddy, 16 ans, s'en est allé, une disparition que Nadine ne pouvait pas imaginer, six jours plus tôt, lorsqu'elle a conduit son fils aux urgences du centre hospitalier de Soissons.


Syndrome de Lowe


Atteint du syndrome de Lowe, une maladie génétique très rares aux conséquences rénales, osseuses et oculaires, Eddy était accueilli à la Maison d'Éloïse, un institut médico-éducatif de Château-Thierry.
« Le 10, Eddy se plaignait de la jambe. Je l'ai amené aux urgences où on lui a posé une attelle pour une fracture au fémur. Il avait l'air de bien la supporter » confie la mère de famille.
Le 15, pourtant, l'adolescent a été pris d'une fièvre importante. « Il ne mangeait pas et sa jambe était très gonflée », explique Nadine Oudinot qui a immédiatement décidé de retourner à l'hôpital de Soissons. Là, il a été tout d'abord pris en charge aux urgences puis conduit aux urgences pédiatriques.
« On lui a changé son attelle et on m'a dit de ne pas m'inquiéter, que c'était viral et que cela allait passer », témoigne Nadine, qui est donc repartie à Corcy avec Eddy.


Une embolie ?


Le lendemain matin, elle a trouvé son fils inanimé dans son lit. Les sapeurs-pompiers de Villers-Cotterêts et l'équipe médicale du Smur soissonnais n'ont rien pu faire pour le garçon qui est décédé, plongeant dans la douleur et l'incompréhension ses parents, sa sœur et ses deux frères, dont l'un s'est marié le 11 septembre.
« Apparemment, il aurait fait une embolie pulmonaire, mais je n'en sais pas plus. J'ai écrit au centre hospitalier pour savoir quelle était la cause du décès mais je n'ai toujours pas eu de réponse », indique Nadine Oudinot, qui a réécrit ensuite sur les conseils du service juridique sa compagnie d'assurance pour avoir le dossier médical.
« Le 6 octobre, j'ai reçu un courrier où l'on me demandait des copies de mon livret de famille. Depuis, je n'ai aucune nouvelle », constate-t-elle.
« Ça n'était pas une fracture qui pouvait le faire mourir. Il y a deux mois, il avait été opéré des hanches et ça allait impeccable », note Nadine Oudinot, qui s'étonne que son fils « n'ait pas eu de piqûres pour prévenir la phlébite. Je voudrais savoir pourquoi mon fils est décédé aussi rapidement. Je me pose des questions. »


http://www.lunion.presse.fr/article/aisne/decede-a-16-ans-apres-sa-sortie-dhopital

Grèce: une Française portée disparue

La police grecque a lancé aujourd'hui des recherches sur le massif de l'Olympe, dans le nord de la Grèce, pour retrouver une ressortissante française signalée disparue, a indiqué une source policière de la ville proche de Salonique.


Selon l'alerte donnée par sa famille, Céline Chaubaroux, âgée de 37 ans, n'a pas donné de trace de vie depuis le début du mois d'octobre, alors que habituée des voyages, elle communique habituellement régulièrement avec ses proches, a précisé la même source.


Les autorités consulaires françaises suivent l'affaire en étroite collaboration avec la police grecque, a indiqué une source consulaire à l'AFP. La police a lancé les recherches sur le massif de l'Olympe sur la base de témoignages d'habitants indiquant que la jeune femme s'était renseigné sur les sentiers de randonnée dans la zone.


http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2010/10/22/97001-20101022FILWWW00674-grece-une-francaise-portee-disparue.php

vendredi 22 octobre 2010

Elle sabote le parachute de sa rivale : 30 ans de prison

Après presque un mois d'un procès qui aura passionné tout le pays, la Belgique connait enfin l'épilogue de l'affaire «Els Clottemans.» Une affaire machiavélique où une banale histoire de rivalité amoureuse a conduit au plus horrible des crimes. Courant 2006, Els Clottemans fréquente Marcel Somers, un membre de son club de parachutisme.
Mais l'homme rencontre une autre femme : Els Van Doren, 38 ans, une mère de famille mariée à un bijoutier d'Anvers elle aussi membre du club. Se joue alors le début d'une tragédie qui aura une issue fatale.


Une menteuse pathologique et dangereuse


La jeune femme supporte très mal le triangle amoureux qui se noue, allant même jusqu'à envoyer des lettres anonymes à sa rivale. Quelques jours avant un saut en parachute en commun, le 18 novembre 2006, les membres du trio se réunissent par hasard chez Marcel Somers, où Els Clottemans se retrouve contrainte de dormir sur un matelas dans le salon tandis que Marcel Somers et Els Van Doren partagent le même lit. C'est à ce moment là que l'institutrice belge aurait eu l'occasion de saboter le parachute de sa rivale, qui était posé près d'elle.


Le jour du saut, Marcel Somers, Els Van Doren et un autre membre de leur club ont le temps de réaliser une figure en étoile tandis qu' Els Clottemans se tient à l'écart. Els Van Doren tentera ensuite, en vain, d'ouvrir son parachute, ainsi que celui de secours. Elle finit son saut 4000 mètres plus bas, dans un jardin. Tuée sur le coup.


Les soupçons des enquêteurs se portent très rapidement sur Els Clottemans. Malgré ses dénégations et aucune preuve matériel, c'est la seule à avoir eu à la fois un mobile et une occasion de saboter la parachute. Elle est en outre décrite aux audiences par les psychiatres comme «une menteuse pathologique et dangereuse».


Elle pourrait être remise en liberté dans 10 ans


Tout au long du procès, près de 200 témoins se sont relayés à la barre, parmi lesquels on retrouvait le mari et les enfants de la victime ainsi que de nombreux proches. Els Clottemans a été condamnée jeudi à 30 ans de réclusion, soit légèrement moins que la peine maximale -la réclusion à perpétuité- réclamée par le procureur, qui a demandé aux 12 jurés et aux trois juges professionnels de ne lui accorder aucune circonstance atténuante.


Selon le droit belge, elle pourra demander une remise en liberté conditionnelle après avoir purgé un tiers de sa peine, en cas de bonne conduite. Compte tenu de l'année passée en détention préventive, Els Clottemans pourrait donc en principe retrouver la liberté d'ici une petite dizaine d'années.


http://www.leparisien.fr/faits-divers/elle-sabote-le-parachute-de-sa-rivale-30-ans-de-prison-21-10-2010-1118268.php

jeudi 21 octobre 2010

L’aciérie de la peur fermée après un accident mortel

L’aciérie Iton-Seine de Bonnières-sur-Seine est à l’arrêt, probablement jusqu’à lundi. Les 80 employés de ce site, spécialisé dans la fabrication de ronds à béton, sont encore sous le choc après la mort de l’un des leurs, décédé mardi après-midi en manœuvrant près d’un des fours.
Vers 15 h 50, Clément, 21 ans, devait changer le carreau d’une caméra d’un des fours en passant entre deux portes coulissantes. Mais il s’est retrouvé piégé, coincé par une énorme porte pesant plusieurs tonnes. « Elle s’est refermée en quatre secondes, souligne une source proche de l’affaire. Il n’avait aucune chance de survivre. »
Les gendarmes de Mantes-la-Jolie sont chargés de l’enquête. Depuis mardi soir, ils ont posé des scellés pour empêcher l’accès à l’atelier. Les enquêteurs devront déterminer si la direction est fautive ou si Clément a commis une erreur. Mais le passé d’Iton-Seine, longtemps connu sous le nom d’« aciérie de la peur », ne plaide pas en sa faveur.
La société a déjà été condamnée trois fois par le tribunal correctionnel pour des homicides ou des blessures involontaires. Le jugement d’une quatrième affaire, qui a été plaidée le 11 octobre, doit tomber dans les prochains jours. « La société se targue d’avoir fait de nombreux efforts pour améliorer la sécurité, commente une source proche du dossier. Mais il y a encore du chemin à faire. Il n’y existe pas de procédure totalement sécurisée pour exécuter le travail que ce jeune homme devait effectuer. C’est inadmissible. »
Remonté, Manuel Lopez, le représentant de la CGT au comité du groupe Riva France, n’exclut pas de lancer une nouvelle procédure à l’encontre de l’entreprise pour « atteinte à l’intégrité physique et morale ». « Ce jeune venait juste d’être embauché et il était trop inexpérimenté pour intervenir seul sur ce type de manipulation », conclut le représentant.
La direction, elle, se dégage de toute responsabilité et évoque le non- respect des consignes comme cause du drame. « Il s’agit d’une banale opération », explique Vincent Smeeckaert, directeur du site. « Pour des raisons encore inconnues, l’employé n’a pas respecté la procédure », précise le responsable, encore sous le choc. « Iton-Seine a fait de gros efforts ces dernières années, abonde le maire de Bonnières-sur-Seine, Jean-Marc Pommier (Génération Ecologie). Nous faisons le point tous les six mois sur ce sujet sous l’égide du sous-préfet. » En janvier 2009, lors d’une visite, Brice Hortefeux, alors ministre du Travail, avait même salué les efforts d’Iton-Seine en matière de sécurité.
Embauché il y a seulement quel- ques semaines, Clément, originaire d’Elbeuf (Seine-Maritime), avait obtenu un bac professionnel avant de suivre une formation spécialisée dans l’électricité.
Pour soutenir les employés choqués par sa mort, la direction a décidé de proposer les services d’un psychologue dès aujourd’hui. Un comité d’hygiène et de sécurité des conditions de travail s’est tenu hier en présence de l’inspection du travail et se poursuivra vendredi matin.
http://www.leparisien.fr/yvelines-78/l-acierie-de-la-peur-fermee-apres-un-accident-mortel-21-10-2010-1117110.php

Versailles: le prévenu brûle son blouson... le tribunal est évacué

Ce prévenu, un toxicomane de 40 ans, a été arrêté mardi pour le vol d'un appareil photo numérique à l'hypermarché Auchan de Buchelay, dans les Yvelines.
Cet après-midi, vers 15 heures, alors qu'il devait comparaître devant le tribunal correctionnel et qu'il se trouvait dans le dépôt situé au sous-sol du tribunal de grande instance de Versailles, il a mis le feu à son blouson, avec un briquet qu'il avait caché aux policiers.


La fumée est passée par un conduit avant d'envahir le tribunal, indique Le Parisien.


Une partie du tribunal a donc été évacuée et les audiences ont été interrompues pendant une heure.


http://www.lepost.fr/article/2010/10/20/2274787_versailles-le-prevenu-brule-son-blouson-le-tribunal-est-evacue.html#xtor=AL-235

mercredi 20 octobre 2010

Affaire Grégory : les analyses de la dernière chance

La justice doit se prononcer mercredi sur la demande de nouvelles analyses souhaitées par les parents du petit Grégory Villemin, assassiné en octobre 1984, pour tenter de résoudre l'une des énigmes judiciaires les plus retentissantes de l'après-guerre.


La chambre de l'instruction de la cour d'appel de Dijon, chargée de l'enquête sur l'assassinat du petit Grégory, retrouvé noyé, pieds et poings liés, dans la Vologne (Vosges) le 16 octobre 1984, doit ainsi se prononcer sur la demande de "nouvelles investigations techniques", déposée en juin par Thierry Moser, avocat de Jean-Marie et Christine Villemin. L'avocat avait alors estimé qu'il s'agissait de "la procédure de la dernière chance". Lors de l'audience du 30 juin, la décision avait été mise en délibéré au 29 septembre, avant que la justice ne reporte sa décision au 20 octobre. "Nous sommes confiants et sereins. La cour d'appel de Dijon fait preuve de détermination et veut aller de l'avant. Est-ce que ces nouvelles pistes permettront d'aboutir ? Ça, c'est une autre paire de manches", avait déclaré à l'AFP Me Moser.


Pour la justice, il s'agit notamment d'autoriser l'analyse ADN d'un cheveu retrouvé sur le pantalon de l'enfant de quatre ans et d'une recherche complémentaire d'ADN "au coeur" des cordelettes qui avaient servi à l'entraver. Avec ce nouveau procédé de recherche sur un nombre d'échantillons faible voire unique, appelé LCN (Low Copy Number), les cordelettes devront être découpées et donc détruites. "Pour nous l'essentiel ce sont les cordelettes, car là on est très proche, on 'touche' le crime. C'est le point primordial", avait ajouté à l'AFP Marie-Christine Chastant-Morand, l'autre avocate de Jean-Marie et Christine Villemin.


Des prélèvements ADN relevés sur une dizaine de personnes


Autre "investigation technique" demandée, la comparaison entre les enregistrements de la voix du corbeau et les voix des différents protagonistes de l'affaire, telles qu'elles ont été recueillies par les journalistes de l'époque, des documents sonores conservés à l'Institut national de l'audiovisuel (Ina). Il est également question de chercher des traces digitales "sur la partie collante des enveloppes" et des traces de foulage (reliefs sur une page dus à la pression de l'écriture) sur la lettre de revendication du crime.
Le parquet général est allé dans le sens des époux Villemin concernant ces cinq demandes, "sous réserve de faisabilité" pour les trois dernières, avait déclaré à l'AFP le procureur général de Dijon, Jean-Marie Beney. "De notre côté, nous demandons en plus une série de prélèvements ADN sur une dizaine de personnes : des anciens collègues de Jean-Marie Villemin et des voisins ou anciens voisins des parents Villemin", avait poursuivi Jean-Marie Beney.


En revanche, le parquet général a requis le rejet des demandes concernant la recherche de micro-traces de contact sur l'anorak et le pantalon de Grégory et l'analyse des diatomées (micro-algues présentes dans l'eau) prélevées sur l'enfant, également souhaitées par Jean-Marie et Christine Villemin. En mai dernier, les espoirs de découvrir l'assassin du petit Grégory, grâce à une première série d'analyses ADN menée depuis des mois, avaient été balayés, le parquet général de Dijon annonçant qu'elles ne menaient à aucune piste.


http://www.lepoint.fr/societe/affaire-gregory-les-analyses-de-la-derniere-chance-20-10-2010-1251717_23.php

mardi 19 octobre 2010

De plus en plus de vols à l'étalage

Les vols dans les magasins ont reculé en France entre la mi-2009 et la mi-2010, avec une recrudescence des vols à l'étalage, compensée par de moindres vols de la part du personnel, selon une étude publiée aujourd'hui.


Les objets subtilisés, en général de petite taille et onéreux, notamment de marque connues, ont totalisé une valeur de près de 4,7 milliards d'euros, soit 1,36% du chiffre d'affaires des distributeurs, selon une étude du Centre de recherche dans la distribution (Center for Retail Research, basé en Angleterre), commandée par la société spécialisée dans la sécurité Checkpoint Systems.


L'année précédente, ces vols avaient atteint 4,9 milliards, soit 1,42% du chiffre d'affaires. Une contre-performance alors attribuée à la baisse des dépenses de sécurité en période de crise.


Cette année, on note une diminution des vols commis par le personnel grâce à "un renforcement de la formation et à une responsabilisation", mais l'étude recense aussi une hausse (+4%) des vols commis par les clients, indique Cédric Brossard, directeur marketing de Checkpoint Systems France.


Les "smartphones", chers et "facilement revendables" font leur apparition parmi les produits les plus volés. Au hit-parade des objets les plus volés, on retrouve toujours les vêtements en cuir, les lames de rasoir, les cosmétiques, les CD et DVD, les iPods, les consoles de jeu ou encore les produits alimentaires de prix élevé, comme la viande fraîche et les fromages.


En 2009-2010, la France s'inscrit exactement dans la moyenne mondiale: les vols ont représenté 1,36% du chiffre d'affaires des distributeurs, soit 87,50 milliards d'euros, contre 1,43% des ventes un an plus tôt, selon l'étude, réalisée auprès de 1.103 grands groupes de distribution dans 42 pays.


Le taux de "démarque inconnue" (différence entre les stocks théoriques et réels) a atteint dans le même temps 1,49% en Amérique du nord, 1,60% en Amérique latine, 1,62% au Moyen-Orient/Afrique, 1,29% en Europe (Russie incluse) et 1,16% en Asie-Pacifique.


En Europe, le montant moyen du vol à l'étalage s'élève à 113,97 euros (+21%) et celui du vol commis par le personnel à 1.760,17 euros (-5,6%).


http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2010/10/19/97001-20101019FILWWW00230-de-plus-en-plus-de-vols-a-l-etalage.php

lundi 18 octobre 2010

Essonne : deux personnes âgées meurent dans un incendie

Deux femmes de 102 et 83 ans sont décédées lundi matin dans l'incendie d'un appartement à Vigneux-sur-Seine (Essonne). Une autre, âgée de 74 ans, a été grièvement blessée et transportée à l'hôpital du Val-de-Grâce à Paris. Sept personnes ont été plus légèrement blessées et transportées vers les hôpitaux de Juvisy-sur-Orge (Essonne) et Villeneuve-Saint-Georges (Val-de-Marne).


Le sinistre a pris vers 5h20 dans un appartement du rez-de-chaussée, dans un immeuble qui compte trois étages. Un appartement a été totalement détruit. Les circonstances de l'incendie n'ont pas été précisées.


http://www.leparisien.fr/vigneux-sur-seine-91270/essonne-deux-personnes-agees-meurent-dans-un-incendie-18-10-2010-1114275.php

Nantes: procès d'un pédophile présumé

Le procés d'un homme, pédophile présumé, poursuivi pour des faits de viol, agressions sexuelles et exhibitions sexuelles à l'encontre de seize victimes mineures qu'il avait abordées près de plages de Loire-Atlantique, s'ouvre aujourd'hui devant la cour d'assise de Nantes, a-t-on appris de source judiciaire.


Le prévenu, un peintre publicitaire de 52 ans, a été interpellé le 28 août 2008 après plusieurs plaintes de petites filles agressées par un individu suivant un mode opératoire similaire. Il s'approchait de ses victimes lorsqu'elles se trouvaient isolées et leur demandait de l'aider à chercher ses clés égarées avant de les agresser ou de s'exhiber.


Plusieurs des agressions se sont déroulées à Saint-Brévin-Les-Pins (Loire-Atlantique).
Après son arrestation, le prévenu a reconnu la plupart des faits et l'expert qui l'a alors examiné a souligné que, chez lui, "le risque de récidive était considérable", ce qui a motivé son maintien en détention alors qu'il avait un casier judiciaire vierge.


Au fil de l'enquête, trois viols, quatre agressions sexuelles et huit exhibitions sexuelles ont été recensés, commis entre 2001 et 2008, sur des victimes âgées de 5 à 16 ans. Les viols portent sur des victimes de moins de dix ans au moment des faits. Au final, ce procés portera sur le cas de seize victimes dont dix se sont constituées parties civiles. Le procés doit se dérouler de lundi à vendredi et devrait normalement avoir lieu à huis clos, compte tenu de l'âge des victimes.


http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2010/10/18/97001-20101018FILWWW00345-nantes-proces-d-un-pedophile-presume.php

dimanche 17 octobre 2010

2 ans de prison avec sursis et 70.000€ d'amende requis contre l'huissier qui a détourné... 900.000€

Me Gilles V., 63 ans, huissier de justice à Paris, menait grand train de vie, avec plusieurs propriétés, une douzaine de véhicules, un bateau de 32 m à Cannes...
Une fortune estimée à plusieurs millions d'euros.


Jusqu'au jour où l'huissier a été incapable de financer ce train de vie fastueux et de rembourser ses emprunts.


C'est à ce moment-là qu'il a commencé à puiser dans les fonds qu'il détenait au nom de ses clients.


Des détournements évalués à 900.000 euros, précise Le Parisien.


Jeudi, la 13ème chambre correctionnelle de Paris, a requis contre l'ancien huissier, pour "abus de confiance aggravé" et "faux et usage de faux", deux ans de prison avec sursis et 70.000 euros d'amende.


L'officier ministériel avait été suspendu de ses fonctions, en mars 2006, avant d'être destitué.


Le jugement a été mis en délibéré au 16 décembre.


http://www.lepost.fr/article/2010/10/16/2267928_2-ans-de-prison-avec-sursis-et-70-000-d-amende-requis-contre-l-huissier-qui-a-detourne-900-000.html#xtor=AL-235

samedi 16 octobre 2010

Mourad Boudjellal et Jérémie Bréchet victimes d'un banquier véreux

Tout a commencé par une lettre de menaces, reçue au début du mois de septembre. Mourad Boudjellal décrit, dans les colonnes du Parisien, un courrier bien écrit dans lequel un homme travaillant pour «une organisation pas très légale» voulait le forcer à investir dans des portefeuilles de titres. «Je devais verser entre 300.000 et 500.000 euros selon un calendrier précis», explique le président du RC Toulon, qui a immédiatement porté plainte.


En cas de refus, l’homme menaçait les sportifs ou dirigeants de représailles. Derrière cette missive anxiogène se cachait en réalité un employé de la Caisse d’Epargne, âgé de 48 ans, qui a élaboré ce scénario pour renflouer de mauvais investissements en bourse. L’auteur des faits a finalement été interpellé par les gendarmes de Lyon. Le footballeur Jérémie Bréchet aurait également été visé. «J’ai pris cette histoire très au sérieux parce que l’auteur indiquait les prénoms de mes trois enfants, explique Boudjellal au Parisien. Il maniait la menace avec subtilité.»


http://www.20minutes.fr/article/609373/sports-mourad-boudjellal-jeremie-brechet-victimes-banquier-vereux

vendredi 15 octobre 2010

Gérald Dahan refuse d’indemniser sa victime

L’avocat d’un animateur de Rire et Chansons s’apprête à mandater un huissier pour contraindre l’imitateur Gérald Dahan, aujourd’hui à France Inter, à dédommager son client. Car, bien que condamné par la cour d’appel de Paris, l’humoriste refuse de payer.


« Son adresse n’est plus bonne et son avocat m’a adressé une fin de non-recevoir, enrage Me Emmanuel Mercinier, le conseil de l’animateur de Rire et Chansons. Malgré le caractère peu élevé de sa condamnation et après avoir accusé mon client de tous les maux, il se comporte comme les petits délinquants qu’on retrouve devant le tribunal correctionnel. »


L’affaire remonte au 2 novembre 2005. Ce jour-là, Gérald Dahan et Jean-Paul Dahbar, qui travaillaient tous les deux à l’époque à Rire et Chansons, se disputent un ordinateur. Ça dégénère. Dahbar dépose plainte le jour même pour violences volontaires. Légèrement blessé, il se voit prescrire une incapacité totale de travail de trois jours.


1.000 € de dommages et intérêts
Une programmatrice radio qui a vu la scène à travers la vitre du studio raconte que « M. Dahan tenait M. Dahbar par le cou, Dahbar était debout courbé vers la console […] alors que Dahan essayait de lui cogner le crâne sur ladite console. » Une procédure de licenciement pour faute grave est alors engagée contre Gérald Dahan, qui s’en émeut dans la presse.


Il raconte que Dahbar l’a insulté. Il lui aurait dit : « Tu n’es vraiment qu’un sale juif ! Un petit pédé ! » Un mois plus tard, Dahan dépose plainte pour insultes antisémites et propos homophobes. Problème : le directeur d’antenne et trois salariés expliquent que Dahan ne leur a jamais fait part de telles insultes. Gérald Dahan lui-même avait fini par déclarer aux policiers « ne plus se souvenir de la teneur précise » des injures que Dahbar lui avait adressées. Mis en examen, l’imitateur est condamné en première instance et en appel pour « dénonciation calomnieuse ».


Il doit verser 1.000 € de dommages et intérêts à sa victime. Jean-Paul Dahbar entend le faire payer. « Mon nom a été sali. J’ai reçu des mails d’insulte, des menaces », précise ce dernier. Contacté jeudi, l’avocat de Gérald Dahan, Me Michel Harroche, répond : « Au regard du montant astronomique demandé par M. Dahbar et de la modicité de la somme accordée par la justice, mon client s’est dit : “M. Dahbar va laisser tomber.” Maintenant, s’il nous fait une demande officielle, Gérald Dahan est tout à fait disposé à régler la somme. » Le jugement définitif avait été rendu en février dernier, depuis, et ce jusqu’à notre appel, l’humoriste n’a jamais manifesté son intention de payer.


http://www.francesoir.fr/culture-medias/gerald-dahan-refuse-d-indemniser-sa-victime.38355

jeudi 14 octobre 2010

Seine-et-Marne : une bijouterie braquée

Deux malfaiteurs armés et cagoulés ont braqué ce matin une bijouterie de Brie-Comte-Robert (Seine-et-Marne), emportant des bijoux estimés entre 150.000 et 200.000 euros, avant de prendre la fuite sans faire de blessé, a-t-on appris de source policière. Peu après 10H00, les deux braqueurs, arborant perruques et cagoules, ont fait irruption dans le magasin d'une petite rue du centre-ville, menaçant les trois membres du personnel avec une arme de poing. Ils ont ensuite fait main basse sur les bijoux exposés en vitrine, un butin estimé entre 150.000 et 200.000 euros, selon la police, qui précise qu'il n'y a pas eu de blessé. Les malfaiteurs ont pris la fuite en voiture. L'enquête a été confiée à la police judiciaire de Melun.

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2010/10/14/97001-20101014FILWWW00574-seine-et-marne-une-bijouterie-braquee.php

L'ex-avocat des victimes de Marc Dutroux condamné pour détention d’images pédopornographiques

L'ancien avocat des familles victimes du pédophile belge Marc Dutroux, Victor Hissel, a été condamné jeudi à 10 mois de prison par un tribunal de Liège pour détention d'images à caractère pédopornographique.
L'ancien avocat des parents de Julie Lejeune et Mélissa Russo, retrouvées mortes chez Marc Dutroux en 1996, avait été mis en cause en 2007 à la suite d'un vaste coup de filet en Europe et en Australie.
L'enquête a révélé qu'il avait consulté près de 7.500 images à caractère pédopornographique entre 2005 et 2008. Victor Hissel avait toutefois réclamé son acquittement, expliquant qu'il n'avait fait que consulter les «previews», petites images destinées à allécher le client, sans jamais télécharger les images proprement dites. Le parquet estimait au contraire que les faits de détention d'images pédopornographiques étaient établis et avait requis contre lui une peine d'un an de prison.


http://www.20minutes.fr/ledirect/608797/:url?slug=societe-l-ex-avocat-victimes-marc-dutroux-condamne-detention-dimages-pedopornographiques

AGRESSION - Une retraitée jugée pour avoir arraché le niqab d'une touriste

Je savais que j'allais craquer un jour. Cette histoire de burqa commençait à m'agacer." C'est ainsi que s'est justifiée devant la police une prof d'anglais à la retraite qui doit comparaître, jeudi, à Paris pour avoir agressé une femme voilée dans une boutique de la capitale.




Les faits remontent à février 2010. Marlène, 63 ans, se promène alors dans un magasin de décoration. C'est alors qu'elle tombe nez à nez avec Shaika, 26 ans, de passage à Paris. Cette femme, originaire des Émirats arabes unis, a le visage voilé d'un niqab qui ne laisse apparaître que ses yeux. Ce n'est pas la première fois que Marlène croise l'une de ces femmes entièrement voilées, puisque la sexagénaire a longtemps travaillé dans les pays arabes, que ce soit au Maroc ou en Arabie saoudite. Mais, explique-t-elle aux policiers dans un procès-verbal consulté, "ça a été un choc pour moi, car dans le 15e, ce n'est pas encore arrivé."


"On ne porte pas le niqab dans mon pays"




Après avoir constaté que la jeune femme ne parlait pas français, la retraitée lui parle en anglais. "Je lui ai dit de baisser le voile qu'elle avait sur le visage, tout en le saisissant et en le tirant vers le bas", raconte-t-elle au commissariat. "Pour moi, explique-t-elle, le port du voile intégral est une agression, je me suis sentie agressée en tant que femme." L'affaire aurait pu s'arrêter là, mais quelques minutes plus tard, Marlène croise une nouvelle fois la jeune femme. Entre-temps, celle-ci a remis son voile. La retraitée ne se se contrôle plus : "Cette histoire de niqab, on en parle tellement que j'ai du mal à le supporter (...). Je me suis dirigée vers elle et je lui ai arraché le niqab. Nous en sommes arrivées aux mains. J'étais énervée."




Marlène gifle alors la jeune femme, la griffe et va jusqu'à lui mordre la main. "Maintenant, je peux voir ton visage", aurait-elle déclaré selon la déposition de la victime. Il faudra l'intervention des vigiles pour séparer les deux femmes. Alors que la jeune femme voilée indique au magasin qu'elle va porter plainte, un responsable retient la sexagénaire qui, à son tour, lui demande d'appeler la police : "Je voulais porter plainte aussi, car on ne porte pas le niqab dans mon pays."




En attendant, jeudi, c'est elle qui comparaîtra devant la 17e chambre du tribunal correctionnel de Paris pour violences volontaires aggravées. Elle encourt jusqu'à trois ans de prison. "C'est elle qui a eu une attitude provocatrice. Cette agression est une atteinte à la liberté de religion", s'indigne l'avocat de Shaika, Me Lotfi Ouled Ben Hafsia. "Elle dit qu'elle défend les femmes, mais est-ce que les droits d'une femme, c'est de se faire agresser dans la rue ?" renchérit sa consoeur Louiza Bouziani. "Choquée psychologiquement", la victime ne veut plus revenir à Paris, selon ses avocats. Son agression lui a valu deux jours d'incapacité totale de travail.


http://www.lepoint.fr/societe/agression-une-retraitee-jugee-pour-avoir-arrache-le-niqab-d-une-touriste-14-10-2010-1249043_23.php


Journaliste molesté/CRS : l'IGS saisie

Le préfet de police de Paris a décidé aujourd'hui de saisir l'Inspection générale des services (IGS) suite à une vidéo montrant un journaliste, exhibant sa carte de presse, se faire molester par des CRS à la fin de la manifestation hier à Paris contre la réforme des retraites.


Sur cette vidéo, accessible sur le site Post.fr, on peut voir un journaliste ayant fait état de sa qualité aux CRS, se faire bousculer et prendre plusieurs coups de matraque dans les jambes. "Suite à ces images, et afin de faire toute la lumière sur cette affaire, le préfet de police de Paris a décidé de saisir l'IGS", a dit la préfecture de police de Paris (PP).


"Nous sommes conscients de la difficulté pour les forces de l'ordre de devoir intervenir dans un tel contexte, assez difficile, alors que la manifestation était terminée et que certains éléments semblaient difficiles à maîtriser", a précisé la PP. "Toutefois les images font apparaître des gestes et des échanges verbaux qui ne sont pas tolérables", a ajouté la PP.


La scène s'est déroulée sur la Place de la Bastille, après 20 heures, selon la PP, "bien après la fin de la manifestation". Plusieurs individus ont alors allumé quelques feux de poubelles, entraînant l'intervention des CRS, selon la PP.


Le journaliste, Thierry Vincent, qui travaille à Canal Plus, a précisé sur le Post.fr qu'il était venu manifester "en tant que simple citoyen", mais qu'il avait ensuite "rejoint des amis". Selon lui, c'est au moment où des échauffourées ont éclaté qu'il a alors sorti sa carte de presse. Tout en se disant "choqué", il a précisé qu'il ne comptait pas donner de suite à cette affaire.


http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2010/10/13/97001-20101013FILWWW00618-journaliste-molestecrs-l-igs-saisie.php

mercredi 13 octobre 2010

Séquestration/Ulis : 3 hommes déférés

Trois jeunes hommes de 21 et 22 ans devaient être déférés ce soir pour avoir séquestré et torturé pendant une nuit un jeune homme de 20 ans, fin août aux Ulis (Essonne), a-t-on appris de sources concordantes. Les trois jeunes hommes ont été interpellés lundi matin à leurs domiciles, aux Ulis, et devaient être déférés ce soir, a indiqué une source judiciaire.


Dans la nuit du 26 au 27 août, à Massy (Essonne), un jeune homme de 20 ans avait été emmené de force dans une voiture par quatre personnes de sa connaissance, à la suite d'un différend lié au cannabis, a expliqué mercredi une source proche de l'enquête.


La victime, qui avait les yeux bandés, avait été conduite dans un appartement des Ulis où elle avait été séquestrée et violemment frappée, à coups de couteau et de coups de poing américain. Cette source proche de l'enquête a fait état de faits "extrêmement violents".


Dans la nuit, trois des agresseurs avaient quitté l'appartement et celui qui restait avait fini par s'endormir. La victime avait jeté par la fenêtre des mouchoirs ensanglantés, attirant l'attention d'une passante qui avait alerté la police. L'agresseur présent lors de l'intervention policière avait été interpellé et placé en détention provisoire, et une information judiciaire ouverte.

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2010/10/13/97001-20101013FILWWW00555-sequestrationulis-3-hommes-deferes.php

Interpellation à Hendaye d'un membre de l'appareil international de l'ETA

Un jeune Espagnol membre présumé d'Askapena, une organisation indépendantiste basque intégrée à l'appareil international de l'ETA, a été interpellé mardi à Hendaye (Pyrénées-Atlantiques) dans le cadre d'un mandat d'arrêt européen, a-t-on appris mercredi de source proche du dossier.


Selon la même source, Uberka Bravo Corral, âgé de 27 ans, était recherché dans le cadre d'un mandat d'arrêt européen émis par le juge García Gutiérrez, de l'audience nationale d'Espagne, après le coup de filet du 27 septembre visant plusieurs membres d'Askapena et "dont un avait pris la fuite".


Uberka Bravo a été présenté mercredi au parquet général de Pau pour statuer sur sa remise aux autorités espagnoles, a-t-on précisé.


Le 27 septembre, sept membres présumés d'Askapena avaient été interpellés au Pays basque espagnol, à Barakaldo. Cette opération faisait suite à la saisie de documents au moment de l'arrestation du numéro un de l'ETA, Francisco Javier Lopez Peña alias "Thierry", en mai 2008 à Bordeaux.


http://www.lepoint.fr/societe/interpellation-a-hendaye-d-un-membre-de-l-appareil-international-de-l-eta-13-10-2010-1248622_23.php

Un pompier et son épouse trouvés morts chez eux

Hier après-midi, un équipage de sapeurs-pompiers lyonnais a été confronté à l'une des pires épreuves de ce métier. Ces hommes de la caserne Rochat ont en effet découvert dans un appartement de l'avenue Berthelot, à Lyon (7e), les corps sans vie d'un de leur collègue et de son épouse.


Selon les premiers éléments de l'enquête, il s'agirait d'une tragédie familiale, que rien ne laissait présager. Le drame a été découvert après que l'employeur de la jeune femme se fût inquiété de son absence injustifiée. Ne parvenant pas à la joindre, hier matin, il a téléphoné à la caserne Rochat, rue de la Madeleine à Lyon (7e), dans l'espoir de contacter son mari. Mais le sergent Xavier Lepeule n'était pas de garde hier. Quand l'employeur a rappelé, quelques heures plus tard, l'inquiétude est montée d'un cran. Car le sergent ne répondant pas non plus aux appels de ses collègues, un équipage de la caserne a été envoyé au domicile du couple. Mariés depuis environ un an, Xavier Lepeule et son épouse n'habitaient pas très loin de la caserne, 89 avenue Berthelot, à proximité de la rue Garibaldi.


En pénétrant dans l'appartement, les pompiers ont découvert une scène d'horreur. Xavier Lepeule et son épouse étaient décédés tous les deux, de mort violente. La jeune femme avait été égorgée, son mari avait un couteau dans le ventre.


Choqués, les pompiers ont aussitôt alerté la police, qui a procédé aux premières constatations. La mort remonterait à 48 heures au moins, et la porte du logement était fermée de l'intérieur. L'enquête, confiée au commissariat du 7e, s'oriente donc vers un homicide suivi d'un suicide, dont les raisons semblaient hier incompréhensibles.


Le mois dernier, Xavier Lepeule avait été blessé lors d'une altercation avec un automobiliste, qui lui avait cassé le nez d'un coup de poing. En arrêt de travail à la suite de cette blessure, pour laquelle il avait déposé plainte, il avait repris le travail mercredi. C'est la dernière fois que l'ont vu ses collègues.


Décrit comme « un garçon calme, posé, qui avait une vie sans histoire », Xavier Lepeule était également apprécié de sa hiérarchie, qui le considérait comme un élément de valeur. Sportif accompli, cet homme d'une trentaine d'années était champion de « rope climbing », des épreuves de grimper de corde à la seule force des bras pratiquées lors de championnats des sapeurs-pompiers.


Après l'annonce du drame, une cellule psychologique a été mise en place hier à la caserne Rochat, déjà éprouvée cet été par la mort accidentelle d'un caporal lors d'un saut en chute libre.


http://www.leprogres.fr/fr/article/3956539/Un-pompier-et-son-epouse-trouves-morts-chez-eux-dans-le-7e.html

Il décède après 52 ans passés à l'hôpital

Il était atteint de polyomyélite...
Fernand Néault, un patient atteint de la poliomyélite et originaire de Bonnevaux (Doubs), est décédé à l'âge de 59 ans, à Nancy, après plus d'un demi-siècle d'hospitalisation, a-t-on appris mardi auprès de sa famille.


Hospitalisé depuis l'âge de 7 ans, il est décédé samedi dans les locaux de l'Association lorraine d'aide aux grands handicapés (ALAGH) de Nancy où il était suivi, a indiqué sa famille à l'AFP.


Il surfait sur le Net avec ses pieds
Paralysé des bras, Fernand Néault était très friand de lecture et d'informatique, se servant de ses pieds pour surfer sur Internet. Sa famille le décrit comme «un battant, un homme extraordinaire qui voulait toujours aller de l'avant».


A huit ans, il avait écrit avec l'aide de ses pieds au journal local pour demander des jouets à Noël, suscitant la première campagne du quotidien L'Est Républicain pour «le Noël des enfants».


Il avait également fait partie du premier train d'enfants atteints de poliomyélite partant pour Lourdes. Ses obsèques seront célébrées jeudi à Bonnevaux.
http://www.20minutes.fr/article/608123/insolite-il-decede-apres-52-ans-passes-hopital

mardi 12 octobre 2010

Accident d'un avion de tourisme en Espagne : trois Français seraient morts

Un avion de tourisme français qui participait à un rallye aérien en vue de lever des fonds pour des écoles africaines s'est écrasé mardi contre une montagne dans le nord-est de l'Espagne et les trois personnes à son bord, toutes françaises, ont péri, ont annoncé les autorités locales et françaises.


"Le ministère des Affaires étrangères et européennes confirme la mort de trois ressortissants français dans un accident d'avion de tourisme dans le nord de l'Espagne", a déclaré dans un communiqué à Paris le Quai d'Orsay, sans révéler l'identité des victimes.


"Notre ambassade à Madrid, le Consulat général de France à Bilbao et le Centre de crise du ministère sont pleinement mobilisés pour prêter assistance aux familles et assurer un contact étroit avec les autorités espagnoles", a ajouté le ministère dans son communiqué.


L'appareil avait décollé de Marseille et se dirigeait vers Saint-Sébastien (nord-ouest de l'Espagne) où il devait faire escale avant de poursuivre son périple vers Salamanque, dans l'ouest de l'Espagne, a dit une porte-parole de l'ambassade de France à Madrid.


L'avion, a précisé cette porte-parole, participait - avec quatorze autres - au Raid Latécoère entre la France et le Sénégal, un rallye aérien à vocation humanitaire qui a débuté dimanche à Lézignan-Corbières et doit s'achever à Dakar le 26 octobre.


L'appareil s'est écrasé contre une montagne de la vallée de Baztan, dans la province de Navarre, selon un communiqué du gouvernement provincial.


Un chasseur a trouvé des débris des roues de l'avion et du fuselage dans cette vallée située entre Pampelune et Saint-Sébastien, ajoute le communiqué.
http://www.lepoint.fr/societe/accident-d-un-avion-de-tourisme-en-espagne-trois-francais-seraient-morts-12-10-2010-1248391_23.php

Le spéléologue disparu en Ardèche retrouvé noyé

Grenoble: 21 personnes en garde à vue après l'opération de police

Une vaste opération de police s'est déroulée, ce mardi matin à Grenoble dont l'objectif est, notamment, de porter un coup à l'économie souterraine, comme l'avait promis cet été Brice Hortefeux après les violences urbaines de La Villeneuve.
Cette spectaculaire action des forces de l'ordre visait une quarantaine d'endroits différents de l'agglomération grenobloise et mobilisait 250 gendarmes et policiers.
L'une des cibles prioritaires des forces de l'ordre était le quartier Mistral, une cité sensible, située non loin du quartier de La Villeneuve, où les policiers sont également intervenus. C'est là qu'avaient éclaté des violences urbaines en juillet.


«A partir de 6H00, il a été procédé à 23 interpellations. Vingt et une personnes ont été placées en garde à vue et deux autres ont été relâchées», a précisé une source judiciaire à l'AFP.


Cette opération intervient trois mois après les violences de La Villeneuve qui avaient été provoquées par la mort d'un jeune braqueur.


A la suite de ces violences, un nouveau préfet, Eric Le Douaron, avait été installé en Isère par le président de la République avec notamment pour mission de rétablir l'ordre et lutter contre l'économie souterraine liée au trafic de drogue.


C'est lors de l'installation du nouveau préfet le 30 juillet que Nicolas Sarkozy avait prononcé son fameux «discours de Grenoble» dans lequel il prônait un renforcement de l'arsenal répressif contre les délinquants.


http://www.leparisien.fr/faits-divers/grenoble-21-personnes-en-garde-a-vue-apres-l-operation-de-police-12-10-2010-1106295.php

Pays-Bas: collision entre un tanker et un porte-conteneurs

Une collision entre un tanker grec transportant du kérosène et un porte-conteneurs chypriote a eu lieu mardi vers 7H00 (5H00 GMT) au large des Pays-Bas, provoquant une fuite de kérosène, ont annoncé à l'AFP les garde-côtes néerlandais.


Selon le quotidien néerlandais De Telegraaf, la collision a eu lieu à environ 30 km de la côte, près de Scheveningen, au nord de La Haye.
Le kérosène «s'évapore très rapidement», explique un porte-parole des garde-côtes, cité par le journal.


Selon un porte-parole des garde-côtes néerlandais, personne n'a été blessé. «Le tanker transportait du kérosène et il y a un trou au niveau de la ligne de flottaison qui provoque une fuite», a-t-il ajouté. Il s'agit d'un trou de cinq mètres sur six, selon l'agence néerlandaise ANP.


Vingt-cinq personnes se trouvaient à bord du tanker et douze personnes à bord du porte-conteneurs qui transportait principalement des conteneurs vides.
http://www.leparisien.fr/international/pays-bas-collision-entre-un-tanker-et-un-porte-conteneurs-12-10-2010-1106411.php

Sedan: 13 pompiers blessés, 3 graves

13 sapeurs-pompiers ont été blessés lors d’une intervention dans la nuit à Sedan, annonce ce matin la radio Europe 1. Trois d’entre eux seraint grièvement atteints.


La radio précise que les pompiers ont été blessés par une explosion alors qu'ils tentaient d’éteindre un feu de poubelle qui s’était propagé à l’installation de gaz d’un bâtiment non-occupé.


http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2010/10/12/97001-20101012FILWWW00392-sedan-13-pompiers-blesses-dont-3-graves.php

lundi 11 octobre 2010

Disparu depuis huit jours, le spéléologue Eric Establie retrouvé noyé

La sous-préfecture de Largentière a annoncé ce lundi après-midi la mort du spéléologue disparu dans les gorges de l'Ardèche depuis huit jours. Eric Establie a été retrouvé noyé par les deux plongeurs britanniques partis lundi à sa recherche. C'est le sous-préfet de Largentière, Jean Rampon, qui a annoncé la triste nouvelle après le debriefing des deux hommes à leur retour.


Partis en début de matinée pour une plongée de l'extrême, les deux Britanniques avaient d'abord fait part d'un problème technique.


L'objectif de cette plongée de la dernière chance était d'«établir le contact», en contournant l'éboulis qui a piégé Eric Establie, avait expliqué Eric Zipper, chef des Spéléo Secours sur place. Les deux plongeurs s'étaient donc longuement préparés à l'entrée du boyau, avant de se lancer dans un périple de plus d'un kilomètre dans cette galerie sous-marine de la Dragonnière de Gaud.


Un sauveteur hors pair


Les secours n'avaient plus reçu de signe de vie du spéléologue depuis samedi. Ils avaient alors perçu des sons, à quelque 200 mètres de l'endroit de sa disparition. Il n'est pas non plus venu chercher les caissons étanches déposés dimanche par les deux plongeurs suisses devant l'éboulis, car la radio qu'ils contiennent n'a pas été activée.


Scaphandrier de profession, il dirige une société de travaux maritimes et sous-marins à Cannes. Recensé au sein du Spéléo secours français (SSF) depuis quatre ans comme plongeur bénévole, Eric Establie, 45 ans, a notamment participé en mars 2009 à la remontée du corps sans vie d'un plongeur chevronné dans le Lot.


En juin 2001, le spéléologue Patrick Mugnier était sorti du gouffre des Fontanilles (Hérault), cinq jours après y avoir disparu. Il avait dû franchir 1,5 kilomètre en plongeant dans des eaux profondes de 15 mètres. Avant lui, en novembre 1999, sept spéléologues bloqués au gouffre des Vitarelles (Lot) avaient été libérés au bout de dix jours. Leur sauvetage avait alors été considéré comme «le plus compliqué jamais mis en oeuvre en France».


http://www.leparisien.fr/faits-divers/disparu-depuis-huit-jours-le-speleologue-eric-establie-retrouve-noye-11-10-2010-1105288.php

Corbeil: trois incendies volontaires

Trois incendies volontaires ont touché jeudi, vendredi et samedi à Corbeil-Essonnes (Essonne), le véhicule du directeur de cabinet du maire, un véhicule municipal et une partie d'une salle de classe d'une école de la commune, a-t-on appris lundi de sources policières. Selon ces sources policières, rien ne permet d'établir un lien entre ces trois incendies, car "le mode opératoire est différent".


Mercredi soir a été incendié, dans le quartier de Montconseil, le véhicule du directeur de cabinet de Jean-Pierre Bechter, ancien maire (UMP) de la commune, dont l'élection a été invalidée par le Conseil d'Etat le 22 septembre. Jeudi soir, un véhicule municipal, frappé du logo de la ville, a subi le même sort. Enfin, vendredi soir, une ou plusieurs personnes se sont introduites par effraction dans un établissement scolaire et ont mis le feu à une classe: le déclenchement de l'alarme a permis l'arrivée rapide des pompiers et de la police, évitant que l'incendie ne se propage.


Le commissariat de Corbeil-Essonnes est chargé de l'enquête sur les deux incendies de véhicules, et la sûreté départementale de celle sur le feu dans l'école.


http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2010/10/11/97001-20101011FILWWW00530-corbeil-trois-incendies-volontaires.php

Lyon : un surveillant de prison grièvement blessé par un détenu

Le détenu avait déjà tué un autre prisonnier le 3 octobre à Valence. Lors de la distribution des repas en fin d'après-midi vendredi, cet homme de 20 ans, «fortement perturbé psychologiquement», a agressé un surveillant dans le «quartier d'isolement» de la maison d'arrêt de Lyon-Corbas.


«Il lui a porté deux coups de lame de rasoir jetable, au niveau de l'oeil et de la carotide», a indiqué à l'AFP André Chamma, secrétaire local de la CGT.
Le «forcené» a été maîtrisé grâce à l'intervention d'une surveillante-stagiaire.


Mais le surveillant était déjà gravement blessé. Il a dû recevoir «21 points de suture» et s'est vu prescrire 20 jours d'interruption temporaire de travail (ITT), a précisé la CGT. L'agresseur a reconnu les faits, sans pour autant pouvoir expliquer son geste.


Hôpital-prison


Le 3 octobre, ce même détenu - incarcéré pour «des faits de violence»- avait tenté d'étouffer son codétenu dans sa cellule de la maison d'arrêt de Valence. La victime, âgée de 33 ans, avait succombé à ses blessures trois jours plus tard.


L'agresseur a été transféré à l'Unité hospitalière spécialement aménagées (UHSA), la première unité d'«hôpital-prison» de France, créée à Lyon.


Jointe par l'AFP, l'administration pénitentiaire s'est refusée à tout commentaire, invoquant «l'enquête en cours».


L'Observatoire international des prisons (OIP) organise le 11 décembre à Lyon un débat en public auquel il a invité les prisonniers et surveillants de toutes les prisons de France à venir débattre de leurs conditions de vie
http://www.leparisien.fr/lyon-69000/lyon-un-surveillant-de-prison-grievement-blesse-par-un-detenu-11-10-2010-1104985.php

Des caméras pour surveiller la clairière de l’Armistice

« Attention, parking non gardé, ne rien laisser dans les voitures. » Le ton est donné et l’avertissement est écrit en quatre langues. Le cheminement piétonnier qui relie le parking de la clairière de l’Armistice à Compiègne au musée est jalonné de panneaux pour avertir les visiteurs. Car les vols s’enchaînent dans ce lieu de mémoire.
Le mois dernier, des touristes allemands ont eu la désagréable surprise de retrouver leurs sacoches de moto à même le sol, brisées en deux, leurs affaires envolées. Pour que ce scénario ne se répète plus, trois caméras de vidéosurveillance vont être installées sur ce parking isolé après les cérémonies du 11 novembre.


En effet, le parking de la clairière de l’Armistice est un véritable terrain de chasse pour les voleurs avec ses 70000 visiteurs par an. « Cela fait des années que nous réclamons des caméras. Les véhicules garés sur le parking sont périodiquement vandalisés et pillés. Les cibles sont principalement les visiteurs étrangers, Anglais, Allemands, Néerlandais », explique Didier Dumay, vice-président de l’association du Mémorial de l’armistice.




Un gardien à demeure coûterait trop cher




« C’est par rafales, poursuit-il. On a essayé de recouper les informations pour déterminer quand les voleurs opèrent. Mais c’est très compliqué… Il n’y a pas de période phare comme les vacances, par exemple. Nous avons juste remarqué qu’ils opèrent de préférence le matin. »


L’association gestionnaire du musée avait étudié de nombreuses solutions pour pallier ces vols à répétition. « Nous avons pensé construire une maison de gardien et embaucher un surveillant. Mais nos comptes nous permettent tout juste de payer nos salariés et d’entretenir le lieu. Quant à installer par nous-mêmes des caméras, le devis de 85000 € était lui aussi trop élevé », reprend Didier Dumay.


Consciente du problème, la municipalité s’est décidée à répondre favorablement aux demandes de l’association. Les services techniques de la ville assureront la maîtrise d’œuvre et d’ouvrage. Le 1er octobre, une réunion de chantier s’est tenue à la clairière de l’Armistice pour résoudre les problèmes techniques. « Nous n’avons pas d’arrivée électrique sur le parking. Il va donc falloir creuser une tranchée jusqu’au musée pour faire passer le courant et alimenter en électricité les caméras. Le tracé a été déterminé, aucun arbre ne sera abattu. L’Office national des forêts y tient », souligne le vice-président.
http://www.leparisien.fr/oise-60/des-cameras-pour-surveiller-la-clairiere-de-l-armistice-11-10-2010-1103933.php

dimanche 10 octobre 2010

Massy : sept blessés dans l'incendie d'un immeuble

Un incendie s'est déclaré ce dimanche matin, à 5 h 30, dans un immeuble du quartier des Grands Ensembles à Massy. Le feu a pris au rez-de-chaussée d'un bâtiment situé allée d'Angoulême, au domicile d'une femme habitant seule. L'ensemble de l'immeuble comprenant 48 appartements a dû être évacué par les pompiers.
Sept personnes ont été blessées, intoxiquées par les fumées.
Parmi elles, un habitant a également été brûlé au cuir chevelu. Sur place dès ce matin, les services de la mairie s'occupaient de trouver des solutions de relogement, notamment pour les habitants du rez-de-chaussée. Certains seront hébergés à l'hôtel, d'autres dans leurs familles.

http://www.leparisien.fr/massy-sept-blesses-dans-l-incendie-d-un-immeuble-10-10-2010-1103521.php

Des vivres et des messages pour le spéléologue disparu

Les opérations de sauvetage du spéléogue coincé depuis une semaine dans les gorges de l'Ardèche doivent reprendre en fin de matinée alors que l'espoir était toujours vivace samedi (lire l'article : Spéléologue disparu : l'espoir après un signe de vie perçu). Les secouristes avaient entendu des coups frappés par Eric Establie.
Deux plongeurs suisses vont plonger en fin de matinée pour lui déposer des caissons étanches, avec des messages, une montre, des vivres. De quoi le remonter physiquement et moralement", a déclaré à l'AFP Jean Rampon, sous-préfet de Largentière, à la tête de la cellule de secours. L'endroit où Eric Establie, spéléologue expérimenté parti faire un relevé topographique dans cette zone, semble réfugié, a également été plus précisément localisé: il s'agit d'une poche d'air située à quelque 300 mètres de l'éboulis qui l'a rendu prisonnier.


Afin de multiplier les chances d'accéder à lui, les secouristes vont creuser à la verticale de cette zone, pour dégager un canal tout juste assez large pour lui envoyer du matériel et des messages. "Nous n'écartons aucune possibilité", a ajouté Jean Rampon, précisant que cette alternative avait comme intérêt d'éviter au plongeur coincé de devoir plonger pour aller chercher les caissons étanches déposés près de l'éboulis. Cela permettrait également d'"établir un moyen de communication permanent avec lui", en vue de préparer sa sortie par le boyau par lequel il est entré, a-t-il précisé.

http://lci.tf1.fr/france/faits-divers/2010-10/des-vivres-et-des-messages-pour-le-speleologue-disparu-6094510.html

Gennevilliers : feu à la maison des Agnettes

Un incendie s’est déclaré hier vers 14 heures à la maison des Agnettes, une structure municipale de Gennevilliers qui abrite des activités associatives. Les flammes ont partiellement endommagé la toiture malgré les efforts des hommes de la brigade des sapeurs-pompiers de Paris (BSPP). Une enquête du commissariat local devrait déterminer rapidement les causes du sinistre.
Pour le moment, aucune piste n’est privilégiée.


http://www.leparisien.fr/hauts-de-seine-92/gennevilliers-feu-a-la-maison-des-agnettes-10-10-2010-1103021.php

Couple tué en Bolivie: le suspect en fuite

Le principal suspect dans la disparition de deux jeunes Français en Bolivie, à la frontière avec le Brésil, ne s'est pas présenté samedi à une nouvelle convocation des enquêteurs et est déclaré en fuite, ont affirmé leurs parents dans un communiqué reçu par l'AFP. "Jaime Martinez Jimenez ne s'étant pas présenté à sa convocation (ce samedi), il est déclaré en fuite", ont écrit les parents de Fannie Blancho et de Jérémie Bellanger. "À force de tarder sur les investigations, le procureur de Guayaramerin, Carlos Aponte, a réussi une chose invraisemblable: le suspect Jaime Martinez Jimenez est en fuite", s'indignent les parents des jeunes gens, arrivés le 29 septembre dans la ville frontalière de Guyaramerin où ont disparu leurs enfants. Jaime Martinez Jimenez avait déjà été entendu ces dernières semaines à deux reprises par les enquêteurs qui s'étaient également rendus à sa ferme. Fannie et Jérémie, qui étaient partis en Amérique du Sud en juillet pour un séjour de plusieurs mois, ont disparu le 28 août à l'issue d'une fête locale à Guayaramerin, dans une zone frontalière propice aux trafics et marquée par une assez forte criminalité. L'alerte a été donnée le 7 septembre par leur logeuse, chez qui était resté le petit garçon de la jeune femme.
http://lci.tf1.fr/filnews/monde/couple-tue-en-bolivie-le-suspect-en-fuite-6094464.html