samedi 2 janvier 2016

Une famille entière gravement intoxiquée au monoxyde de carbonne à Biol (Isère

Les cinq membres de cette famille qui réside au centre-ville de Biol en Isère ont tous ressenti au même moment des nausées et des céphalées très violentes. Vers 9 heures ce samedi 2 janvier, ils tous été évacués vers l'hôpital de Voiron, pour une intoxication sérieuse au monoxyde de carbonne
Maux de têtes, vomissements, toute la famille, les deux parents et leurs trois enfants, dont un nourrisson de 10 mois ont ressenti les mêmes symptômes, typiques d'une intoxication alimentaire...ou d'une intoxication au monoxyde de carbone.

Pris en charge par le SMUR, tous ont été transférés à l'hôpital de Voiron. L'un des conduits de la chaudière, au fuel, de leur domicile était manifestement défectueuse .

Au SDIS de l'Isère, on renouvelle des recommandations élémentaires de sécurité. En cette période hivernale, il est conseillé de faire vérifier le bon usage des équipements de chauffage, de veiller à une bonne ventilation des lieux, et de s'équiper éventuellement de détecteurs de CO, "dont on parle moins que les détecteurs de fumée rendus obligatoires, mais qui peuvent s'avérer précieux dans la mesure où le monoxyde de carbone est à la fois incolore et inodore".

Avec une centaine de décès en moyenne par an, le monoxyde de carbone (CO) est la première cause de mortalité accidentelle par toxique en France. Entre le 1er septembre 2013 et le 31 mars 2014, 1 028 épisodes d’intoxication domestique au CO survenus par accident et impliquant 3 050 personnes, ont été signalés au
système de surveillance de l’Institut de veille sanitaire (InVS).

http://france3-regions.francetvinfo.fr/alpes/isere/une-famille-entiere-gravement-intoxiquee-au-monoxyde-de-carbonne-biol-isere-894925.html

Le voile levé sur les mystères de l'assaut du RAID à Saint-Denis

Un mois et demi après, la lumière se fait peu à peu sur l'assaut confus du Raid à Saint-Denis. Ce 18 novembre, les policiers d'élite avaient investi l'immeuble où se retranchait notamment Abdelhamid Abaaoud, cerveau présumé des attentats de Paris.
Dévastateur. C'est le moins que l'on puisse écrire quand on évoque l'assaut mené par le Raid contre un appartement à Saint-Denis, le 18 novembre dernier. Dans le viseur des policiers, Abdelhamid Abaaoud, cerveau présumé des attentats du 13 novembre. Préparée dans l'urgence, l'opération a manqué l'effet de surprise et conduit à un siège de plusieurs heures d'une extrême violence, sujet à de nombreuses controverses… Et autant de voiles équivoques levés par les révélations afférentes à l'enquête.
Il est précisément 4 h 20 quand les policiers du Raid pénètrent dans l'immeuble de la rue Corbillon. Ils s'arrêtent devant un logement au troisième étage et y posent des charges explosives. La porte résiste aux explosifs. Les autorités parleront d'abord d'une «porte blindée». Un blindage qui n'apparaît pas dans l'enquête. En réalité, une des trois charges n'a pas fonctionné. Conséquence, «nous avons perdu l'effet de surprise», reconnaît Jean-Michel Fauvergue, le chef du Raid. «On a été rapidement ensuite accueilli à coups de kalachnikov», dira-t-il encore.
«Un assaut d'une extrême difficulté», explique dès le lendemain le procureur de la République François Molins qui évoque «plus de 5 000 munitions» utilisées par les policiers. Les enquêteurs retrouveront plus de 1 500 étuis de différents calibres «provenant vraisemblablement de tirs effectués par la police». En revanche, côté terroriste, pas le moindre kalachnikov retrouvé par les enquêteurs. Seul un pistolet Browning semi-automatique sera exhumé des gravats. Les jihadistes étaient cependant équipés de grenades et de deux ceintures explosives. Et au final, aucun des 5 000 tirs du Raid n'a atteint Abdelhamid Abaaoud et sa cousine Hasna Aït Boulahcen. Symbole de l'extrême violence de ces combats, seront retrouvés dans la rue lors des constatations «une partie de tête humaine à laquelle demeure attaché un morceau de colonne vertébrale», «une partie de visage», «des dents», des téléphones portables, des écrous, des clés…

Pas de femme kamikaze

Pendant que d'intenses fusillades retentissent, un voisin enregistre un échange entre une femme et les policiers qui sera diffusé sur TF1. «J'ai envie de partir», hurle la voix féminine, «lève tes deux mains, tu fermes ta bouche, il est où ton copain ?» lui répond une voix masculine d'un policier. «C'est pas mon copain ! Est-ce que je peux sortir ? Laissez-moi sortir», hurle-t-elle. Un dialogue coupé par une explosion que l'on attribuera dans un premier temps à Hasna Aït Boulahcen, en faisant la première femme kamikaze d'Europe. En définitive, ce n'est pas elle qui a actionné sa ceinture d'explosif, mais le complice d'Abaaoud, encore non identifié. Il a provoqué l'effondrement d'un mur et surtout la mort d'Abaaoud par un effet de blast et de polycriblage notamment par éléments métalliques (boulons). L'autopsie pratiquée sur le jihadiste belge révèle aussi : «Un rasage de la jambe droite, contrairement à la jambe gauche». Hasna Aït Boulahcen est morte quant à elle par asphyxie sous les décombres de l'appartement. Aux dernières questions restées en suspend, seul Salah Abdeslam membre rescapé des commandos meurtriers toujours en cavale, est en mesure de répondre
http://www.ladepeche.fr/article/2016/01/02/2248614-voile-leve-mysteres-assaut-raid-saint-denis.html

jeudi 31 décembre 2015

Dubaï: Un énorme incendie dans l'hôtel Address Downtown avant les célébrations du Nouvel An

A quelques heures des célébrations pour le Nouvel an, un spectaculaire incendie s’est déclenché dans l’hôtel de luxe situé dans l’une des plus grandes tours, The Address, du centre-ville de Dubaï aux Émirats arabes unis. Une dizaine d’étages seraient actuellement ravagés par les flammes.
L’hôtel en feu se trouve près de la plus haute tour du monde, Burj Khalifa, autour de laquelle ont commencé à se rassembler des spectateurs pour le feu d’artifice du réveillon, a indiqué la police. « Les autorités sont sur les lieux pour faire face à cet incident », a annoncé le bureau de presse du gouvernement de Dubaï sur son compte Twitter. Les causes de l’incendie sont encore inconnues.
Il n'y aurait pas de victime, selon le directeur général de la Défense civile de Dubaï, le général Rashed al-Matrouchi, qui s'exprimait sur la chaîne de télévision Al-Arabiya. «Un incendie a été signalé à l'hôtel Address Downtown.
Un témoin, Raphaël Slama, a indiqué à l'AFP que l'incendie s'était déclaré peu après 21h30 locales (17h30 GMT) et qu'il s'était répandu très rapidement sur une dizaine d'étages.

la plupart des flammes n'ont pas pénétré à l'intérieur de l'hôtel

«Des gens sont en train d'être évacués», a-t-il dit peu après 22h (18h GMT). Le directeur général de la Défense civile, le général Rashed al-Matrouchi, a affirmé que la plupart des flammes n'avaient pas pénétré à l'intérieur de l'hôtel.
http://www.20minutes.fr/monde/1758195-20151231-enorme-incendie-cours-hotel-dubai-avant-celebrations-nouvel-an

Le zoo de Saint-Thibéry évacue ses animaux après sa liquidation judiciaire

mercredi 30 décembre 2015

La belle-fille de Michel Delpech donne des nouvelles du chanteur

Alors que les médecins lui ont annoncé qu’il ne dépasserait pas le mois de septembre, Michel Delpech ne baisse pas les bras. Sur Twitter, sa belle-fille a donné des nouvelles du chanteur, qui se bat contre un cancer depuis des années. Selon Pauline Delpech, « il se bagarre ».
>> A lire aussi : Michel Delpech « s’éteint doucement » selon Michel Drucker

« Il a vaincu décembre »

En juin dernier, Michel Drucker faisait des révélations surprenantes, lors du festival Plumes de stars d’Aix-en-Provence. « J’aimerai encore parler de lui au présent, parce qu’il s’éteint doucement », avait confié l’animateur, précisant que les médecins pensaient qu’il succomberait à son cancer aux alentours de septembre. Très vite, Pauline Delpech avait pris la défense du chanteur, exigeant le silence quand à l’état de l’artiste.
En cette fin d’année, la belle-fille de Michel Delpech a à nouveau pris la parole, mais cette fois-ci pour donner de ses nouvelles. Sur Twitter, à une internaute qui lui demandait poliment comment allait son beau-père, elle a répondu sans trop s’étendre qu’il « se bagarrait ».
http://www.20minutes.fr/culture/1757643-20151230-belle-fille-michel-delpech-donne-nouvelles-chanteur

Un djihadiste français lié aux terroristes de Paris tué en Syrie

Un militant français de Daech lié aux attentats parisiens du 13 novembre a été tué le 24 décembre lors d'un bombardement de la coalition en Syrie, a annoncé mardi l'armée américaine. Il s'agit de Charaffe El Mouadan, alias Souleymane, un combattant français du groupe Etat islamique «lié directement» au djihadiste belge Abdelhamid Abaaoud et «préparait activement d'autres attaques en Occident», a affirmé de Bagdad le colonel Steve Warren, porte-parole de la coalition anti-EI.
Abdelhamid Abaaoud, tué lors de l'assaut de Saint-Denis, était l'instigateur présumé des attentats de Paris. Le nom de Charaffe El Mouadan, 27 ans, était rapidement apparu dans l'enquête après que des survivants aient raconté que deux des terroristes du Bataclan, identifiés comme Omar Ismail Mostefai et Samy Amimour, avaient discuté de la possibilité de contacter «Souleymane», le surnom choisi par El Mouadan en Syrie.  
Pour autant, Charaffe El Mouadan a-t-il joué un rôle dans les attentats parisiens? Les enquêteurs français se montrent prudents. «En l’état rien ne permet d’affirmer son implication» , a indiqué une source proche du dossier. Elle a toutefois relevé qu'il était proche de l’un des kamikazes du Bataclan, Samy Amimour, et qu’il en connaissait un autre, Omar Ismail Mostefai. Le pavillon de la famille El Mouadan à Drancy, au nord de Paris, avait d’ailleurs été perquisitionné quatre jours après les attaques.
Quant au surnom d' «Abou Souleymane» choisi par El Mouadan, il s'agit d'un prénom relativement commun. Les enquêteurs travaillent notamment sur un autre «Abou Souleymane», qui serait un Belge.

Le parcours-type du djihadiste

Né à Bondy dans la banlieue parisienne de parents marocains, Charaffe El Mouadan avait passé sa jeunesse non loin, à Drancy. C’est là qu’il avait été arrêté en octobre 2012 alors qu’il s’apprêtait à partir au Yémen ou en Afghanistan avec deux de ses amis du quartier; Samy Amimour et Samir Bouabout. Le trio s’était radicalisé sur internet et avait pris des cours de tir sportif dans un club de la police à Paris à partir de mars 2012. El Mouadan s’était également équipé de matériel paramilitaire, et avait contracté un prêt à la consommation de 20 000 euros, selon une source proche du dossier.
Après leur interpellation, les trois hommes avaient été mis en examen mais laissés libres. Selon une source proche de l'enquête de l'époque, El Mouadan était clairement la tête pensante du trio. Aux enquêteurs, il avait alors affirmé avoir abandonné tout projet de djihad, préférant opter pour une «hijra», une immigration en terre d’islam avec pour but affiché de parfaire ses connaissances en arabe. Un an plus tard, tous étaient en Syrie. Charaffe El Mouadan est parti le premier, en août 2013. Début septembre, Amimour et Bouabout étaient repérés en Turquie, accompagnés d'un terroriste du Bataclan, Omar Mostefai
http://www.estrepublicain.fr/actualite/2015/12/29/un-leader-de-daech-lie-aux-attentats-parisiens-tue-en-syrie

lundi 28 décembre 2015

Le projet initial est enterré

Le projet initial de barrage à Sivens ne se fera pas. L'arrêté interdépartemental portant déclaration d'intérêt général a été abrogé et dûment signé par les deux préfets du Tarn et Tarn-et-Garonne, jeudi 24 décembre. Une procédure normale qui suit son cours.
«Quand l'État signe un arrêté d'abandon de la retenue de Sivens en catimini». Le tweet de François Bonhomme, sénateur Tarn-et-Garonnais, maire de Caussade, posté hier matin sur le réseau social, pouvait en effet en émouvoir plus d‘un. Sauf que l'élu a oublié un détail en ne précisant pas qu'il s'agissait du projet initial de barrage de Sivens, Peut-être un problème de nombre de caractères...
L'abandon du projet initial est cependant bien une réalité comme le confirmait hier matin la préfecture tarnaise : «Les deux préfets du Tarn et Tarn-et-Garonne ont bien signé l'abrogation de l'arrêté du 3 octobre 2013, autorisant la réalisation de la retenue de Sivens. Les documents ont été signés jeudi 24 décembre 2015».
Rappelons qu'à l'origine, le barrage de Sivens devait avoir une capacité de 1,5 million de m3 d'eau, s'étaler sur 1,5 km de longueur et 230 m de largeur pour une profondeur maximale de 4 m, qu'il occuperait une surface de 48 ha et que le mur du barrage aurait une hauteur de 12,8 m.
Mais toutes ces données sont désormais obsolètes puisqu'on sait que le projet de barrage sera désormais déplacé en amont et plus petit.

3,3 millions d'euros pour le Tarn

Lors de la séance du conseil départemental du Tarn, vendredi 11 décembre, le président Thierry Carcenac avait fait état du résultat du protocole transactionnel entre le département et l'État concernant les frais engagés avant la suspension du chantier. L'État s'engage à verser au département 3,3 millions d'euros : 2 millions pour les travaux effectués et la sécurisation du site, 1,3 million pour compenser les «atteintes environnementales» (zone humide). Cette somme de l'État servira également en partie à racheter les terrains acquis par la Compagnie d'aménagement des coteaux de Gascogne (CACG) qui était maître d'ouvrage délégué du projet.

Processus normal

L'information d'hier matin n'a pas étonné Thierry Carcenac : «C'est le processus normal qui fait suite au protocole transactionnel signé avec l'État, expliquait-il. Ces arrêtés auraient dû être signés au mois d'août».
Sur le calendrier à venir ? «C'est l'État qui va maintenant prendre les choses en mains pour conduire le projet de territoire de la vallée du Tescou (procédure obligatoire) et mener les discussions avec les différents partenaires. Une personne ad hoc sera désignée dans le courant du premier trimestre».
De ces discussions émergera le futur projet de barrage sur le Tescou. La retenue, moins grande, devra tenir compte du niveau d'étiage à hauteur de Saint-Nauphary et des besoins en eau pour l'irrigation agricole. En outre à la suite de la modification de la loi sur l'eau, les experts ont préconisé un délestage de la rivière via un chenal, de sorte que la future retenue ne soit pas un obstacle à l'écoulement naturel de l'eau.

Mort à Sivens

Pendant plus d'un an, Sivens a cristallisé les tensions entre les zadistes, opposés au projet et qui occupaient le site, soutenus par les écologistes, et les agriculteurs favorables au barrage pour leur besoin d'irrigation. Dans la nuit du 25 au 26 octobre 2014, Rémi Fraisse, jeune écologiste, était tué par une grenade lors d'échauffourées avec les gendarmes. Le 16 février 2015, le tribunal d'Albi ordonnait l'évacuation des zadistes, ce qui était fait le 6 mars 2015.

En savoir plus sur http://www.ladepeche.fr/article/2015/12/28/2245911-le-projet-initial-est-enterre.html#SzvaE9R1fickfIfo.