samedi 11 juin 2011

Quai Branly : Cinq ans déjà et la programmation de la rentrée !

Cette année, le très beau musée du Quai Branly fête déjà son cinquième printemps et pour l'occasion, un anniversaire exceptionnel et festif est organisé le week-end des 25 et 26 juin.

Ainsi, le plateau des collections, les expositions temporaires Maya, Dogon et la Fabrique des images seront en accès libre et gratuit pour tous. Sans compter les nombreuses activités proposées comme un concert de jazz, des projections de films, des rencontres avec le paysagiste du jardin Gilles Clément et le musicien Tiken Jah Fakoly, des contes, des ateliers... Les cultures vont dialoguer sans discontinuer !

Après ça, profitez de votre été et préparez-vous à vivre une belle rentrée : les Mayas du Guatemala investiront le musée dès le 21 juin et ce jusqu'au 02 octobre, puis les Maori de Nouvelle-Zélande leur succèderont jusque fin janvier avant qu'une intelligente exposition construite autour du thème de la pluie ne prenne place. On découvrira également un rassemblement d'armures de guerriers lors d'une expo intitulée Samouraï qui débutera le 8 novembre et se clôturera le 29 janvier.

Voilà de quoi voyager à deux pas de chez nous !

http://www.actustar.com/41672/quai-branly-cinq-ans-deja-et-la-programmation-de-la-rentree/

vendredi 10 juin 2011

Jeunes du monde, tous en scène au Sorano

Jouez jeunesse ! Toute cette semaine, au Sorano, les jeunes amoureux du théâtre du monde entier vont brûler les planches et présenter leurs créations au 25e « Festival International de Théâtre d'Enfants et de Jeunes ».
Mercredi 14 heures. Alors que dans le hall, deux ados répètent, en polonais et à la guitare, leur prochaine prestation, tout un bataillon de bouts de chou est en effervescence, dans la loge côté cour. Ce sont les enfants de l'école toulousaine de théâtre de l'association Fite qui se préparent à entrer dans la lumière. Ils vont présenter leur spectacle « L'oiseau bleu ». Dans la loge d'en face, côté jardin, autre ambiance. Ici on est chez les plus grands (8-14 ans) et on parle slovaque. Treize enfants venus en bus - deux jours de trajet - de Zilina, en Slovaquie (« on s'est arrêté à Monaco, il pleuvait mais les enfants ont voulu se baigner… s'exclame leur prof) se préparent à jouer une pièce qu'ils ont eux-mêmes écrite. Intitulée « Où sont le cheval en bois et la poupée en tissu ? », la pièce évoque une nostalgie pour les jeux d'antan, détrônés par les individualistes jeux vidéos…

Une troupe de Palestine

Créé il y a vingt-cinq ans par Marie-Claude Baboulène, de l'association Fite, ce festival « non compétitif » a pour but premier la promotion du théâtre de jeunes. Il accueille cette année, (logés dans des familles toulousaines) plus de 200 comédiens de 6 à 18 ans, appartenant à dix-huit troupes et venus de huit pays : France, Espagne, Pologne, Roumanie, Turquie, Tunisie, Palestine, Slovaquie.
Petit tour des spectacles, proposés, au choix dans la langue maternelle ou en français : cet après-midi à 14 heures, un conte traditionnel polonais, suivi, à 15 h 10 par six Toulousaines qui relèveront le pari du « Songe d'une nuit d'été ».
Demain, une troupe espagnole proposera, - en français - « Lysistrata » d'après Aristophane, et samedi une jeune troupe roumaine se lancera, en français toujours, avec « Intermezzo » de Giraudoux. Entre-temps, vendredi soir, viendra le tour du spectacle très attendu « Les Mono Logues de Gaza » proposé par une troupe de Ramallah et écrit par des jeunes de Gaza qui racontent, avec leurs mots, la guerre.
http://www.ladepeche.fr/article/2011/06/09/1102147-jeunes-du-monde-tous-en-scene.html

jeudi 9 juin 2011

Les jeunes filles dans l'œil de Claude Nori au Château d'Eau

Le photographe toulousain Claude Nori avait déjà été exposé au Château d'eau de Jean Dieuzaide en 1983. Il y revient, à l'invitation de Jean-Marc Lacabe, pour une série, « La géométrie du flirt », qui donne des envies de soleil, de plages et de caresses.
« Il y a dans ces images, réalisées à partir de 1975, une espèce de fraîcheur et de spontanéité des jeunes filles, raconte Claude Nori. Elles te regardent avec une connivence extrême, comme un cadeau donné. Ce ne sont pas des photos volées mais des moments de bonheur pris à la vie. »
Une telle complicité correspond à une ambiance, à une époque. « J'étais alors un post-ado, un peu élégant, un peu dandy. Les filles portaient sur moi un regard curieux, amusé. Elles sentaient que je n'étais pas un reporter, un voyeur, un dragueur mais que je m'intéressais vraiment à elles. »
Pour obtenir ce qu'il veut, Claude Nori se livre à une sorte de « danse », loin des paparazzis qui traquent les stars au téléobjectif. « L'approche est très importante. J'utilise toujours un 50 mm, cela m'oblige à aller très près. Ensuite, il faut une confluence de choses : une lumière merveilleuse, un endroit, un moment. Dans ce domaine, l'Italie était un territoire fantastique. C'est mon pays d'origine et j'y avais passé de belles vacances, connu mes premiers émois amoureux. Quand j'y suis retourné, les filles étaient encore romantiques : il y avait les romans-photos, les concours de miss. Elles se prêtaient facilement au jeu. »
A l'occasion de l'exposition du Château d'eau, Claude Nori relance les Editions Contrejour, qu'il avait animées de 1975 à 1990. Il y publiera monographies et biographies consacrées à la photographie.
Claude Nori au Château d'eau (1, place Laganne, Toulouse), jusqu'au 11 septembre. Vernissage ce soir mercredi à 18 heures. Tél.05 61 77 09 40. Livre «La géométrie du flirt» (80 p., 10€).
http://www.ladepeche.fr/article/2011/06/08/1101129-les-jeunes-filles-dans-l-il-de-claude-nori.html

mercredi 8 juin 2011

Festivals: la saison des grands rendez-vous s'ouvre

Avec Art Rock à Saint-Brieuc et les Papillons de nuit dans la Manche, la saison d'été des festivals de musiques populaires débute ce week-end. Avant le Hellfest, en Loire-Atlantique, le week-end suivant. L'occasion d'un tour d'horizon de l'été musical dans l'Ouest, avec la complicité d'un spécialiste des musiques d'aujourd'hui, le « rockologue » et conférencier rennais Christophe Brault.
Éclectisme
Aujourd'hui, un festival de musique, c'est pour toute la famille... « Dans les années 1960, on ne voyait pas ses parents dans les festivals, qui s'adressaient aux moins de 25 ans. Aujourd'hui, la plupart des festivals ne sont pas cloisonnés mais généralistes », précise Christophe Brault. Meilleur exemple : les Vieilles Charrues. Mais aussi le Bout du monde, à Crozon, même s'il est plus orienté musiques du monde. Parmi les autres « gros »: les Papillons de Nuit et Beauregard, près de Caen, présentent aussi une programmation ouverte, avec un côté un peu plus rock.
L'exception
C'est le Hellfest, le plus rock, et aussi le plus important (70 000 spectateurs) après les Charrues. « Cela s'explique par la popularité du metal, qui a changé, avec certes des trucs rapides mais également des tempos plus lents. Et le public est large. Certains fans d'AC/DC ont presque 60 ans. » Autre exception, la Route du rock de Saint-Malo, qui accueille quelque 20 000 fans de pop-rock. Ou le très électro Astropolis. Quant au festival de Poupet, en Vendée, c'est un OVNI qui s'offre une flopée de stars dans son petit théâtre de verdure.
Besoin de convivialité
Le festival, lieu de retrouvailles entre amis. Et de fête. « La technologie a amplifié cet effet. Plus on s'enferme devant nos ordinateurs ou nos téléphones, plus on a besoin de convivialité, estime Christophe Brault. On se dit qu'on est bien ensemble avec des gens qui aiment la même musique. Et il n'y a pas de lieu où l'on ressente aussi bien cette notion de partage qu'un festival. »
Une multitude de festivals et de saisons
Des festivals, il y en a partout. Certains ont fait leur trou : le 21e Pont du rock (56), le 19e Chauffer dans la noirceur (50), les 16e Art Sonic (61) et Chant de foire (85)... Des départements comme la Vendée et des villes comme Brest, Bénodet, Caen, La Roche/Yon, Nantes... ont leurs saisons de concerts pendant l'été. Un argument touristique.
Des festivals de ville
Les festivals font la réputation des villes. Ce sont de grandes fêtes, souvent à base de musiques traditionnelles et celtiques en Bretagne : Interceltique de Lorient, Cornouaille de Quimper, Chant de marin à Paimpol... Art Rock à Saint-Brieuc et les Tombées de la nuit à Rennes cultivent leur différence, à cheval entre musique, arts de la rue, danse, vidéo, arts plastiques... Les Escales de Saint-Nazaire et Jazz à Vannes restent musicaux en se spécialisant.
La musique masque un manque de diversité
L'été dans l'Ouest sera une nouvelle fois très musical. Au détriment d'autres pratiques culturelles. C'est particulièrement vrai en Bretagne où les festivals d'un autre genre ne sont pas légion. Avec, en plus, la disparition de l'excellent FAR à Morlaix. En arts de la rue, restent donc les Rencarts de Pornichet ou les Sorties de bain à Granville. Pas de grand rendez-vous en théâtre, hors le festival d'Anjou. Citons en littérature, Étonnants voyageurs à Saint-Malo (ce week-end) et Écrivains en bord de mer à La Baule ; en cinéma, le festival de Douarnenez ; en arts plastiques, L'art dans les chapelles, en Centre-Bretagne. De belles manifestations, mais trop peu nombreuses dans nos régions où la musique règne.

mardi 7 juin 2011

Twilight 4 : la première bande-annonce évènement est là

La bande-annonce de Twilight 4, aussi appelé Twilight – Chapitre 4 : Révélation (1ère partie), était attendue depuis plusieurs jours par des milliers de fans. Elle est là !
Lancée hier soir aux États-Unis sur MTV, à l'occasion des MTV Movie Awards, elle est dans la continuité de la vidéo promo, publiée jeudi.
"Vous êtes cordialement invités à l'événement qui va tout changer", c'est le thème de ce teaser trailer de 2 minutes, dans lequel les Volturi, les parents de Bella et bien-sûr Jacob, découvrent le carton d'invitation du mariage d'Edward et Bella. La fin de la bande-annonce va même un petit peu plus loin que la simple cérémonie... Mais on vous laisse découvrir tout cela et plein d'autres nouvelles images.
Twilight 4, tiré du best-seller de Stephenie Meyer, avec Robert Pattinson, Kristen Stewart et Taylor Lautner, sortira le 16 novembre 2011. En attendant, enjoy !
http://www.reviewer.fr/breves/cinema/4229/twilight-4-la-premiere-bande-annonce-evenement-est-la-video.html

THE SAGA TWILIGHT: BREAKING DAWN PART 1 - Trailer par dmagianet

lundi 6 juin 2011

Lodève Inclassable Louis Valtat

Qui était Valtat ? Un néo-impressionniste tranquille ou un audacieux éclaireur du fauvisme ? Une exposition explore son œuvre protéiforme au musée de Lodève jusqu'au 16 octobre.

Un Valtat peut en cacher un autre. Après l’exposition hivernale de Sète, une introduction, voici la rétrospective estivale de Lodève, plus charpentée. Et au bout des deux, le même étonnement envers cet artiste caméléon qui absorbe, ou devance, courants et influences, construisant une œuvre hétéroclite, inégale et inclassable.Le fils d’armateur, né à Dieppe en 1869, ne manque pas de flair en plaçant ses débuts sous les auspices du Paris de Lautrec (Sur les boulevards et L’estaminet), puis du Gauguin de l’École de Pont-Aven qui imprègne la jolie série sur papier des pêcheurs d’Arcachon. On voit aussi un Autoportrait au chat aux troublantes résonances Van-Goghiennes. Mais en 1889, le Hollandais, encore vivant, est un marginal.
Le rapprochement de Valtat avec les Nabis s’inscrit dans une modernité illustrée par des toiles puissantes : Manèges et Nourrices ont des formes simplifiées, des cadrages inattendus, des couleurs stridentes. L’artiste pousse un cran plus loin ses expérimentations quand il s’installe, en 1899, à Agay, puis à Anthéor, sous les falaises rouges de l’Estérel. Leur flamboiement crépite sur la toile et se heurte au bleu sombre de la mer. Valtat fusionne rochers et figures dans cette lave chromatique.
Tous les germes du fauvisme sont là. Mais lorsque ce mouvement naît officiellement au Salon d’Automne de 1905, Valtat est déjà passé à autre chose. Daté de cette même année 1905, le parcours dévoile une kitschissime avalanche de fleurs ensevelissant un serpent et un chat, toile titrée Coin de massif fleuri dans un jardin de Provence. Entre symbolisme et art décoratif - une facette développée par l’exposition -, ce tableau surprend et amuse.
Plus loin, on glissera vite devant certains paysages figés, des marines éteintes, des féminités convenues. Les estampes et les dessins témoignent d’un talent graphique plus constant mais souvent sous influence. Louis Valtat fut aussi pointilliste à la façon de Signac et surtout néo-impressionniste tranquille comme ses amis Maximilien Luce, Armand Guillaumin, Georges d’Espagnat, dont aucun ne devait bouleverser l’histoire de l’art.
"Et si finalement Valtat n’était néo-impressionniste que par commodité ? Et si son art n’avait été assimilé au fauvisme que par pure spéculation commerciale ?" s’interroge prudemment Ivonne Papin-Drastik. La nouvelle directrice du musée de Lodève signe là sa première exposition d’été, rompant la routine du visiteur par un élargissement du parcours habituel. L’accrochage thématique est un peu chaotique, mais il se termine sur un point d’orgue : la flamboyante période d’Anthéor.
http://www.midilibre.fr/2011/06/04/inclassable-louis-valtat,329904.php

dimanche 5 juin 2011

Les “Impressions” du Groupe F ont fait trembler le Pont du Gard

Ils sont 3 000 à patienter sous la pluie intermittente, vendredi soir, pour la première du nouveau spectacle du Groupe F. À 22 h 30, le public réclame le feu aux poudres. Un rideau se lève : celui des nuages dans le ciel. Puis un personnage de lumière défie les lois de la pesanteur sur le pont.
Des lierres lumineux croissent sur l’édifice pendant qu’un violoncelliste futuriste rythme et guide des feux dans le lit du Gardon. Impressions promène les tableaux sur l’ensemble du site, revient sur le pont, livré à des simulations de construction et démontage sur différents rythmes musicaux.

L’aqueduc romain devient alors pont contemporain, livré à la circulation d’un flot de véhicules. Le public est séduit. La soirée d’hier ayant été annulée à cause de la pluie, rendez-vous les 10, 11, 17 et 18 juin pour se rattraper !
http://www.midilibre.fr/2011/06/04/gard-les-impressions-du-grou-pe-f-ont-fait-trembler-le-pont-du-gard,329984.php
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