samedi 30 octobre 2010

Antarctique : aucun survivant dans le crash de l'hélicoptère français

Aucun des quatre passagers à bord d'un hélicoptère français qui s'est écrasé jeudi dans l'Antarctique n'a survécu, ont confirmé samedi les services de secours australiens. «Ils ont confirmé que les quatre (personnes) à bord n'avaient pas survécu à l'impact du crash» a indiqué un porte-parole de l'Autorité australienne de sécurité maritime Une équipe de secours française constitué d'un médecin et d'un secouriste, arrivée sur place, «a malheureusement constaté qu'il n'y avait aucun survivant», confirme un communiqué de l'administration des Terres australes et antarctiques françaises (TAAF), diffusé ce vendredi matin.


Les corps des quatre victimes ont été rapatriés sur la base française de Dumont d'Urville par hélicoptère, a indiqué samedi à La Réunion, l'administration des TAAF. «Ce matin, profitant d'une fenêtre météo favorable, l'hélicoptère basé à Dumont d'Urville a pu décoller à 12H45 locales pour se rendre sur les lieux de l'accident situé à environ 100 kilomètres», précise un communiqué des TAAF.


Les quatre corps ont été rapatriés, lors de deux rotations de l'hélicoptère, sur la base française où une chapelle ardente a été installée pour accueillir les dépouilles des quatre victimes françaises du crash, souligne le communiqué des TAAF.


«Ces missions délicates ont bénéficié de l'appui aérien d'un Hercule C130 dépêché sur la zone par les autorités australiennes», précisent les TAAF.


L'hélicoptère avait disparu au large de la Terre Adélie, dans l'océan Antarctique, avait annoncé dans la nuit de jeudi à vendredi l'administration des Terres australes et antarctiques françaises (Taaf)


L'appareil, à bord duquel se trouvaient un pilote, un mécanicien et deux personnels de l'Institut polaire français Paul-Emile Victor (Ipev), avait décollé de l'Astrolabe, d'un navire qui assure les rotations de personnels entre l'Australie et la base française antarctique de Dumont d'Urville.


http://www.leparisien.fr/faits-divers/antarctique-aucun-survivant-dans-le-crash-de-l-helicoptere-francais-30-10-2010-1129859.php

Enquête après une étrange intrustion dans un camps de Roms

Des hommes cagoulés et armés, habillés comme des policiers, ont molesté des Roms...
Le commissatiat de Poissy, dans les Yvelines, a ouvert une enquête vendredi sur une étrange affaire. Dans la nuit de jeudi à vendredi, plusieurs hommes cagoulés et armés se sont introduits dans un camp de Roms des Yvelines.


D'après les témoignages recueillis par les enquêteurs, ces hommes ont fait irruption dans le camp de la plaine de Triel-sur-Seine vers deux heures du matin dans une voiture munie d'un gyrophare. Ils ont pénétré dans des caravanes avec des fusils et des matraques, arrachant certaines portes.


Habillés comme des policiers
Plusieurs personnes du camp ont indiqué avoir été molestées et menacées avec des armes à feu, une femme précisant avoir été obligée de se déshabiller. L'agression aurait duré une demi-heure, les hommes cagoulés tirant en l'air à plusieurs reprises. Les habitants du camp ont précisé que leurs agresseurs «étaient habillés comme des policiers».


«Ces familles ne pourront jamais oublier ce qu'elles ont vécu. Le plus dramatique est que ces hommes sont repartis avec les papiers d'identité de plusieurs personnes du camp», a indiqué à Annick Omond, du Collectif de soutien aux familles roms de la plaine de Triel-Chanteloup.


Une trentaine de familles roms, menacées d'expulsion, vivent depuis plusieurs années dans des conditions précaires sur un terrain privé dans la plaine de Triel-sur-Seine. Elles réclament un autre terrain pour pouvoir vivre dans de meilleures conditions et notamment être raccordées à un réseau d'eau potable.


http://www.20minutes.fr/article/615757/societe-enquete-apres-etrange-intrustion-camps-roms

vendredi 29 octobre 2010

Les accablantes irrégularités du service de chirurgie cardiaque du CHR de Metz

L'enquête progresse et les charges s'accumulent sur le service de chirurgie cardiaque de l'hôpital Bon-Secours au CHR de Metz dont l'activité a été suspendue en urgence il y a trois semaine, à la suite de la découverte d'une surmortalité opératoire suspecte. Le Dr Jean-Yves Grall, à la tête de l'Agence régionale de la santé (ARS) de Lorraine, qui avait pris cette décision exceptionnelle, a alors confié à plusieurs experts une mission d'inspection complémentaire. Le premier volet portait sur le fonctionnement médical du service, l'autre sur l'activité privée exercée dans cet hôpital public par le patron de l'unité, le Dr Pierre-Michel Roux.


Selon nos informations, les faits constatés par les enquêteurs, et notamment trois médecins spécialistes éminents, sont accablants. La mortalité globale enregistrée dans le service au cours des dix premiers mois de 2010 est identique à celle de 2009, et représente près du double de la mortalité globale des services analogues français. La mortalité liée à des opérations de remplacement des valves cardiaques a cru en 2010 par rapport à 2009 (21% contre 19%) et elle est près de 4 fois supérieure à la mortalité nationale dans cette même chirurgie. Les pratiques médicales sont défectueuses, la pertinence des actes et des indications opératoires laisse parfois à désirer, les "indications sont peu discutées" et "il n'y a pas de réelle évaluation en termes de bénéfice-risque de l'intervention avant celle-ci", ni de "culture du développement des alternatives thérapeutiques", soulignent les enquêteurs.


Les compétences en question


L'accroissement de l'activité du service, au demeurant inférieure au seuil limite réglementaire, est recherché à tout prix. Les gestes opératoires sont "multiples et extensifs" dans un nombre étrangement élevé de cas. C'est-à-dire que très souvent - trop, s'étonnent les experts -, lors d'un remplacement de la valve aortique, l'autre valve du coeur, la mitrale, est aussi changée. "Certains de ces actes sont non validés, non indiqués, voire franchement délétères", tranchent les experts, et "beaucoup de ces gestes ne correspondent à aucune des recommandations des sociétés savantes françaises, européennes ou américaines". De telles mauvaises pratiques entraînent forcément de sombres résultats. "Un nombre important de décès survient chez des patients peu âgés et à faible risque liés à des gestes longs et extrêmement complexes." Les temps anormalement longs de mise au repos du coeur et d'installation d'une circulation extra-corporelle nécessités par des durées d'opération elles-mêmes trop élevées induisent un nombre de chocs septiques post-opératoires important. La question de la formation et de la compétence des intervenants non chirurgicaux, en particulier en réanimation, est clairement posée par les inspecteurs.


Enfin, et c'est l'autre aspect, financier et déontologique, "l'activité privée du service connaît de graves irrégularités". L'information reçue par le patient avant l'opération est opaque, il est mal ou il n'est pas du tout averti des dépassements d'honoraires qui lui sont souvent demandés. Les devis préalables qui doivent réglementairement leur être soumis avant l'intervention sont curieusement souvent absents des dossiers médicaux stockés dans le service, et parfois ils sont signés rétroactivement, c'est -à-dire après l'intervention, ou incomplets, ou inexacts. L'organisation de l'activité privée du Dr Roux est "non réglementaire, voire illégale". En 2009, les honoraires perçus par ce praticien, en plus de son traitement de médecin hospitalier, se sont élevés à 320.000 euros !


Nouvelle équipe chirurgicale


Sans plus attendre, le directeur de l'ARS, le Dr Jean-Yves Grall, a décidé la suspension d'exercice au CHR de Metz, à titre conservatoire, du Dr Pierre-Michel Roux avec engagement d'une procédure disciplinaire. Il envisage une réouverture du service de chirurgie cardiaque du CHR messin dans plusieurs semaines, à la condition sine qua non de la reconstitution d'une nouvelle équipe chirurgicale. Pour sa défense, le Dr Pierre-Michel Roux invoque une fragilité particulière des patients qu'il opère. "Nous prenons en charge des malades à très haut risque chirurgical. Des malades âgés ou très âgés, porteurs de pathologies cardiaques gravissimes et de multiples autres pathologies associées. Refuser d'opérer ces malades aurait amélioré les statistiques de mortalité. Nous avons fait le choix d'opérer des patients et non celui des statistiques."


L'équipe de chirurgie cardiaque du CHR de Metz serait-elle l'ultime recours pour des malades qui ne seraient pas opérés ailleurs? Le Dr Roux avance cet argument depuis plusieurs années lors de procès que certaines familles mécontentes ou endeuillées intentent contre lui. Comment encore y croire ? Les experts balaient cette stratégie : ils ont calculé une nette surmortalité chez les malades à haut risque opérés au CHR de Metz par rapport aux malades à haut risque opérés dans tous les autres services de chirurgie cardiaques français. À l'heure actuelle, les malades lorrains relevant d'une opération du coeur sont officiellement orientés vers les services spécialisés du CHU de Nancy ou de l'hôpital privé Claude-Bernard à Metz, au fonctionnement sans histoire.


http://www.lepoint.fr/societe/les-accablantes-irregularites-du-service-de-chirurgie-cardiaque-du-chr-de-metz-29-10-2010-1256074_23.php

mercredi 27 octobre 2010

Un jeune Belge coupable de 3 meurtres

Un Belge de 23 ans a été reconnu coupable hier de l'assassinat de ses parents et de sa soeur par la cour d'assises de Bruxelles, malgré ses dénégations et l'absence de mobile pour expliquer ce triple meurtre qui a captivé la Belgique. Après trois semaines d'audiences, les douze membres du jury populaire ont estimé que Léopold Storme, à l'époque âgé de 19 ans et étudiant dans une école de commerce, avait bien tué, le 17 juin 2007, son père, sa mère et sa soeur d'une centaine de coups de couteau .


Selon le droit belge, la peine sera décidée à l'issue d'une nouvelle plaidoirie de la défense et un réquisitoire du parquet qui devraient avoir lieu mercredi. Léopold Storme risque la réclusion à perpétuité. Les débats avaient notamment porté sur la santé mentale de l'accusé. Le parquet, qui durant l'enquête s'était prononcé pour son internement, a durant le procès changé son fusil d'épaule, estimant que Léopold Storme était en pleine possession de ses moyens mentaux au moment des faits et encore aujourd'hui.


L'avocat de la défense, Jean-Philippe Mayence, avait plaidé l'acquittement de son client et demandé que le jury reconnaisse que son client n'était pas dans un état normal au moment des faits.


http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2010/10/27/97001-20101027FILWWW00338-un-jeune-belge-coupable-de-3-meurtres.php

mardi 26 octobre 2010

Un Néo-Zélandais de 13 ans a reconnu aujourd'hui devant un tribunal avoir tué un de ses amis, âgé de 11 ans d'un coup de fusil, devenant l'un des plus jeunes meurtriers du pays, a rapporté la presse.


L'adolescent, dont l'identité n'a pas été communiquée, avait 12 ans quand il a tiré sur son ami avec un fusil semi-automatique dans une ferme de l'île du nord de Nouvelle-Zélande, en juillet dernier, selon les faits présentés devant un tribunal de Gisborne (nord-est).


Lors d'une dispute à propos d'une partie de chasse, l'adolescent aurait sommé sa victime de "ne pas faire l'insolent", avant de le pousser avec le fusil et de tirer alors que le jeune garçon s'en allait, a rapporté le journal Waikato Times.


L'auteur du coup de feu avait été initialement poursuivi pour meurtre puis les faits avaient été requalifiés, après l'évocation par la police d'un tir accidentel. Le juge Forrest Miller a cependant reconnu l'adolescent coupable en raison d'expertises ayant démontré, que malgré son jeune âge, il avait agi sciemment.


Le père de l'accusé a en outre reconnu avoir enfreint le cours de la justice, en tentant de dissimuler l'implication de son fils. Le verdict sera rendu le 7 décembre, selon la presse.


http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2010/10/26/97001-20101026FILWWW00378-un-neo-zelandais-de-13-ans-meurtrier.php

lundi 25 octobre 2010

Grande-Bretagne : une caméra cachée filme la grave erreur d'une infirmière

Tétraplégique, Jamie Merrett, 37 ans, se plaignait d'erreurs commises par des infirmières dans un hôpital du sud-ouest de l'Angleterre. Il a donc fait installer subrepticement une caméra au-dessus de son lit en janvier 2009. C'est ainsi qu'une infirmière a été filmée en train de débrancher l'appareil respiratoire du malade ce qui a considérablement dégradé son état de santé, révèle la BBC lundi.




Quelques jours après cette erreur, l'état du malade s'est lourdement aggravé: tandis qu'il pouvait jusqu'alors parler et se déplacer en fauteuil roulant, sa vie est devenue essentiellement végétative, raconte sa soeur Karren Reynolds, à la BBC. Elle envisage de porter plainte.


L'appareil respiratoire arrêté pendant 21 minutes


Les images de la caméra cachée ont alors été visionnées, montrant une infirmière éteignant par erreur l'appareil respiratoire de Jamie Merrett. On entend alors le tétraplégique donner de petits coups de langue, en signe d'alerte, avant de perdre conscience.


L'infirmière, visiblement désemparée et incapable de redémarrer l'appareil, a alors tenté de réanimer le malade. Mais il a fallu l'intervention d'auxiliaires médicaux pour remettre en marche la machine. Trop tard, après 21 minutes d'interruption, les lésions cérébrales du patient étaient déjà importantes.


Un rapport confidentiel sur l'incident, établi par les services sociaux concernés, situés dans le Wiltshire (sud-ouest), a conclu que l'agence employant l'infirmière n'avait pas de système approprié pour vérifier si son personnel avait reçu la formation nécessaire au maintien d'appareils respiratoires.


«Il n'a plus de vie. Il a une existence mais cela n'a rien à voir avec ce que c'était avant», a déclaré à la BBC la soeur de Jamie Merrett.


http://www.leparisien.fr/faits-divers/grande-bretagne-une-camera-cachee-filme-la-grave-erreur-d-une-infirmiere-25-10-2010-1123391.php

dimanche 24 octobre 2010

La gendarmerie épinglée par Hortefeux

Le directeur de cabinet de Brice Hortefeux a épinglé "de nombreux dysfonctionnements" du service d'ordre, débordé par des manifestants lors d'un récent déplacement en Corrèze du ministre de l'Intérieur, dans une lettre au directeur général de la gendarmerie nationale.


Dans ce courrier daté du 12 octobre, dont l'AFP a obtenu copie, Michel Bart souligne que le dispositif de maintien de l'ordre "n'a pas été en mesure de contenir les manifestants lors de l'arrivée" de M. Hortefeux à Meymac le 9 octobre. Il demande au directeur général de lui rendre compte "des conditions d'utilisation des forces de gendarmerie déployées", des "enseignements" qu'il en tire et de lui présenter "les mesures qui s'imposent afin que de tels événements ne se reproduisent plus".


Environ 200 manifestants avaient brièvement débordé le service d'ordre à l'occasion de cette visite, où cinq personnes avaient été interpellées avant d'être relâchées, avait dit à l'époque la préfecture.


Le rassemblement avait été normalement annoncé et les manifestants répondaient à l'appel de partis de gauche, d'associations et de syndicats pour dénoncer la "politique sécuritaire" du gouvernement.


Au ministère de l'Intérieur, on a confirmé l'existence de cette lettre. Les renseignements faisaient état du risque de la présence d'une cinquantaine de manifestants de "l'ultra-gauche", alors qu'ils étaient en réalité 250, selon le ministère qui invoque un "manque de renseignement et/ou de coordination".


La gendarmerie, rattachée au ministère de l'Intérieur depuis le 1er janvier 2009, compte 90.000 officiers, sous-officiers et gendarmes-adjoints de statut militaire
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2010/10/23/97001-20101023FILWWW00552-la-gendarmerie-epinglee-par-hortefeux.php