vendredi 20 novembre 2015

Diesel : qui sont ces chiens héros ?

Attaque terroriste à Bamako : Qui est derrière cette prise d’otages de l'hôtel Radisson ?

Fusillade au Radisson de Bamako: 170 otages retenus par deux assaillants

Au moins 170 otages sont retenus par deux assaillants à l'hôtel Radisson de Bamako, au Mali, où a éclaté ce matin vers 7 heures (heure locale) une fusillade, selon le groupe hôtelier.

"Le groupe hôtelier Rezidor, qui gère l'hôtel Radisson Blu de Bamako au Mali est au courant qu'une prise d'otage est en cours sur le site aujourd'hui", a indiqué le groupe. "Selon nos informations, deux personnes retiennent 140 clients et 30 employés".

Une source sécuritaire malienne a indiqué que des assaillants sont rentrés dans l'enceinte de l'hôtel à bord d'une voiture avec une plaque diplomatique en tirant et en criant "Allahu Akbar". Des tirs d'armes automatiques pouvaient être entendus de l'extérieur de l'hôtel qui compte 190 chambres. "Ca se passe au septième étage, des djihadistes sont en train de tirer dans le couloir", a déclaré une source de sécurité.

L'hôtel Radisson est un des plus huppé où beaucoup d'étrangers et notamment des Français logent, selon france 24.

Le 7 mars, un attentat contre un bar-restaurant à Bamako avait coûté la vie à 5 personnes, dont un Français et un Belge. Il s'agissait de la première attaque de ce type perpétrée dans la capitale du Mali.

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2015/11/20/97001-20151120FILWWW00077-fusillade-au-radisson-de-bamako-170-otages-retenus-par-deux-assaillants.php

jeudi 19 novembre 2015

Menace terroriste : les policiers autorisés à porter une arme en dehors de leur service

Les policiers qui le souhaitent pourront porter leur arme en dehors de leurs heures de service pendant l'état d'urgence, qui devrait être prolongé de trois mois après les attentats du 13 novembre.
Dans le cadre de l'état d'urgence, les policiers volontaires peuvent à présent porter leur arme sur eux en dehors de leurs service, même s'ils ne ne sont pas munis de gilet par balles. Une note en ce sens de la Direction générale de la police nationale devait être envoyée jeudi à l'ensemble des services.
Les policiers volontaires pourront le faire "pour leur permettre de se protéger voire de protéger bien évidemment la population quand ils sont hors service dans des lieux publics qu'on peut tous imaginer", explique Jérôme Bonnet, porte parole de la police nationale.
Plusieurs conditions
"Il y aura une condition, c'est qu'il faudra qu'on ait un brassard police pour pouvoir être repérés pour éviter les confusions avec des collègues en service qui pourraient être amenés à intervenir. Et c'est un message envoyé aux terroristes potentiels (...) : dans des lieux publics, ils n'auront pas à s'attendre qu'à voir des policiers en tenue mais aussi des policiers sur leur temps de repos", précise Jérôme Bonnet.
Outre le port d'un brassard, les policiers volontaires devront également avoir fait au minimum une séance de tir réglementaire et avoir avisé leur hiérarchie, selon des informations de LCI.

Attentats de Paris: Grosse affluence dans les centres de recrutements de l'armée française

De nombreux jeunes sont prêts à s’engager dans l’armée après les attentats de vendredi à Paris. Sur tout le territoire, que ce soit à Toulon (Var), Poitiers (Vienne) ou Rueil-Malmaison (Hauts-de-Seine), une affluence a été constatée dans les centres de recrutements des armées, les CIRFA, et sur le site s’engager.fr. Les chiffres nationaux sont en cours de vérification avant d’être diffusés, explique jeudi le service de communication des armées.
« Nous constatons depuis le week-end des attentats une augmentation du nombre de contacts sur le site Internet du recrutement. A titre d’exemple, le nombre de demandes de contact de personnes basées en zone Sud-Est a été multiplié par deux sur samedi 14 et dimanche 15 novembre, par rapport à un jour moyen, soient à peu près 200 contacts par jour», explique-t-on au Groupement de recrutement et de sélection Sud-Est (GRS SE).
Ce bureau, qui s’occupe des 22 centres de recrutement dans les régions Rhône-Alpes, Auvergne, Provence-Alpes-Côte d’Azur, Languedoc-Roussillon et Corse, voit des chiffres hors-norme défiler depuis six jours.

« Très grande générosité des jeunes »

«Cette augmentation des contacts via le site sengager.fr est de plus de 100% entre la semaine 46 et 47, du vendredi à ce jeudi. Il y a eu un pic lundi, avec 35 demandes dans la journée», précise-t-on. « Ces chiffres concernent Internet, et n’incluent pas les personnes qui poussent la porte des centres de recrutement », ajoute-t-on. «Là, on est à +43% de fréquentation, et la semaine n'est pas terminée.»
>> Notre dossier sur les attentats à Paris et l’enquête 
Cet intérêt pour les armées, qui s’était déjà manifesté après les attentats de janvier 2015, devrait faciliter les recrutements pour les deux prochaines années : Après les annonces du président François Hollande sur le maintien des effectifs de la Défense, 15.000 postes sont ouverts dans les armées en 2015, et 16.000 pour l’année 2016.

Dossier et entretiens

Cependant, tous les jeunes qui prennent contact avec les armées ne sont pas certains de devenir militaires. Une première rencontre entraîne l’ouverture d’un dossier, des tests écrits et physiques et un entretien de motivation.
>> L’infographie pour visualiser les différents commandos des attentats
Ces épreuves n’effraient pas plusieurs jeunes, internautes de 20 Minutes, qui ont répondu à notre appel. « Engagement en cours, je monte le dossier actuellement… La France a besoin de nous ! », écrit ainsi Marina Morgny. La jeune fille, qui a eu « 18 ans le mois dernier », explique ainsi : « On est l’espoir et le futur de la France ! Il faut se battre pour notre pays pour que nos générations futures puissent connaître la paix ».

« Je défendrai mon pays dans n’importe quel régiment »

Un autre jeune, François Rv, sapeur-pompier de 21 ans, explique que son dossier est en cours. « Je passe les tests de recrutement dans quelques jours. Mon premier vœu, chasseur alpin, excellente condition physique demandée (…) L’armée est une très bonne école de la vie pour moi. »
Une mère de famille, Cindy Hequet, explique enfin s’être présentée au centre de recrutement (CIRFA). « Je suis allée au CIRFA ce [jeudi] matin. Ayant 3 enfants je ne peux pas être militaire de l’infanterie donc ils m’ont envoyé vers le recrutement des réservistes. Un peu déçue mais bon je défendrai mon pays dans n’importe quel régiment ».

http://www.20minutes.fr/societe/1734255-20151119-attentats-paris-grosse-affluence-centres-recrutements-armee-francaise