samedi 10 septembre 2011

Toronto s'offre U2 pour lancer son festival!

Le plus grand festival de cinéma en Amérique du Nord commence ce soir au son d'Achtung Baby, l'album mythique du plus célèbre groupe musical de la planète.
À quelques heures du lancement du 36e Festival international du cinéma de Toronto, la fébrilité est palpable dans la Ville reine. À la perspective de voir pendant 10 jours les films les plus attendus de la nouvelle saison s'ajoute aussi cette année un élément plus particulier. Pour une rare fois, la soirée d'ouverture suscite un véritable intérêt de la part des médias internationaux, grâce à la présence sur le tapis rouge ce soir de Bono et The Edge.
Les membres du groupe U2 viendront en effet soutenir la présentation du nouveau documentaire que David Guggenheim (An Inconvenient Truth) leur a consacré. From the Sky Down relate la fabrication d'Achtung Baby, l'album phare du mythique groupe irlandais. Du coup, l'intérêt pour ce qui est traditionnellement considéré comme la soirée la plus «pépère» du festival est monté de plusieurs crans. Il faut savoir en effet que le TIFF a l'habitude d'organiser la toute première soirée du festival «en famille», avec la présentation d'un film canadien. Une pratique heureuse quand Cronenberg, Arcand ou Egoyan sont de service, mais celle-ci peut aussi parfois se révéler désastreuse. Personne ici n'a oublié le navet historique présenté l'an dernier Score: A Hockey Musical, probablement le pire film jamais présenté dans le cadre d'une soirée d'ouverture d'un grand festival de cinéma.
Ayant tiré les leçons qui s'imposent, les organisateurs préfèrent désormais déroger à la tradition plutôt que de subir pareille humiliation de nouveau. Fort aussi du succès de l'événement consacré à Bruce Springsteen l'an dernier, ils n'ont pas hésité à proposer pour la première fois un documentaire en guise de film d'ouverture. Plusieurs attribuent aussi au succès du Boss la présence de plusieurs films musicaux dans la programmation du TIFF cette année. Outre From the Sky Down, on note Pearl Jam Twenty, un document de Cameron Crowe. Le groupe se produit en outre à l'Air Canada Centre ce week-end. Le cinéaste Jonathan Demme lancera de son côté au TIFF Neil Young Life. Il participera aussi à une conversation sur scène avec le célèbre artiste canadien.
Jusqu'au 18 septembre, le TIFF, qui ne comporte pas de volet compétitif, présentera pas moins de 268 longs métrages et 68 courts métrages en provenance de 59 pays.
Plusieurs d'entre eux sont évidemment présentés en primeur mondiale ou nord-américaine. Aux films anglo-saxons que les grands studios et les studios spécialisés viennent lancer ici dans l'espoir de créer une rumeur pouvant les mener jusqu'à la prochaine saison des récompenses, il faut aussi compter plusieurs oeuvres internationales déjà présentées à Cannes ou, plus récemment, à Venise.
Les plus grandes stars du cinéma mondial se disputeront aussi l'espace médiatique. Seulement demain, Brad Pitt, Philip Seymour Hoffman, George Clooney, Ryan Gosling, Paul Giamatti, Marisa Tomei, Jean Dujardin, et de nombreux autres artistes de renom paraderont en ville.
Une forte représentation québécoise
Neuf longs métrages québécois ont été sélectionnés au TIFF cette année, parmi lesquels huit sont encore inédits chez nous. Fort de son prix du public décroché au Festival de Locarno, Philippe Falardeau aura l'honneur de lancer ici son Monsieur Lazhar en présentation spéciale. Jean-Marc Vallée et Guy Édoin débarquent dans la métropole canadienne avec leur nouveau film sous le bras (Café de Flore pour l'un, Marécages pour l'autre) quelques jours à peine après les avoir montrés une première fois à la Mostra de Venise. Le très beau premier long métrage d'Igor Grbovic Roméo Onze, entame lui aussi sa carrière nord-américaine à Toronto après avoir été lancé il y a deux mois au Festival de Karlovy Vary. Quant à Starbuck, déjà sorti chez nous avec le succès que l'on sait, il fera ici l'objet d'un traitement royal. La comédie dramatique de Ken Scott est en effet inscrite dans la section Galas, la plus prestigieuse catégorie du TIFF. Starbuck est le seul film québécois à avoir droit à cet honneur cette année.
Le premier long métrage d'Anne Émond Nuit # 1 sera présenté au TIFF en première mondiale, tout comme les documentaires Pink Ribbons, Inc. (Léa Pool) et Surviving Progress (Mathieu Roy et Harold Crooks).
Soulignons par ailleurs la sélection de plusieurs courts métrages québécois à Toronto, notamment Hope, le nouveau film de Pedro Pires (Danse macabre) présenté la semaine dernière au Festival de Telluride, La Ronde de Sophie Goyette, Trotteur d'Arnaud Brisebois, et Vent solaire de Ian Lagarde.
http://moncinema.cyberpresse.ca/nouvelles-et-critiques/nouvelles/nouvelle-cinema/15576-toronto-soffre-u2-pour-lancer-son-festival.html

vendredi 9 septembre 2011

La saison à l'Opéra de Reims Twilight, les oiseaux, Caligula, Pékin…

Il y aura beaucoup à voir et à entendre cette saison à l'Opéra, entre du Britten, l'opéra de Pékin, Dvorak, ou le ballet de Luc Petton avec ses oiseaux.
QUAND l'opéra rencontre l'esthétique d'une série culte… L'Opéra de Reims ouvrira sa saison en effet avec « Le tour d'écrou », de Benjamin Britten.
Des personnages dans le style de la série Twilight traversent l'écran et prennent une apparence contemporaine, charnelle, moins fantomatique qu'à l'origine de leur création dans la nouvelle d'Henry James, écrite en 1932.
A sa création en 1954, Le Tour d'Ecrou ancrait dans l'ambiance puritaine de l'époque victorienne les personnages de Flora et Miles qui font une entrée brutale dans l'âge adulte. La mise en scène d'Olivier Bénézech choisit de conserver un décor british indispensable à l'ambiance musicale de Britten, mais pose l'esthétique d'un passé proche pour y dessiner une véritable tragédie psychanalytique.
On retrouvera ensuite le mythe de l'empereur dépravé au pouvoir sans limites, Caligula, dans une mise en scène d'Alexandra Rübner. « Caligula », de Pagliardi, sera donné le 7 octobre.
L'Opéra rémois sera envahi les 14 et 15 octobre par quatre danseurs et… trente oiseaux, pour le très attendu ballet de Luc Petton, « La confidence des oiseaux ». Avec une alchimie perceptible entre l'homme et les animaux, grâce à la compagnie Le Guetteur.
Avec Djazz51, belle rencontre le 20 octobre avec Youn Sun Nah, accompagnée par le guitariste Ulf Wakenius. La chanteuse sud-coréenne est reconnue pour son talent d'improvisation, et possède une voix exceptionnelle, avec un timbre très particulier.
Tout autre chose le 4 novembre avec le conte bien connu « La petite marchande d'allumettes », mis en musique par Thomas Nguyen, sur un texte de Brigitte Macadré. C'est une création, qui inclut le collectif Io, musiciens issus du conservatoire rémois.
L'Opéra de Pékin sera à l'affiche les 12 et 13 novembre, avec sa pièce la plus connue, « Les femmes générales de la famille Yang ». Avec 35 acteurs et 10 musiciens, sous la direction de Ping Wang.
Place à la musique le 19 novembre, avec la symphonie du nouveau monde de Dvorak, jouée par l'orchestre de l'Opéra de Reims, dirigé par Mark Foster, avec le soliste David Guerrier au cor.
Pour clôturer le mois de novembre, avant Reims Scènes d'Europe, retour à l'opéra, comique cette fois, avec « Cendrillon en vaudevilles », créé en 1759 et jamais rejoué depuis. Il sera mis en scène par Judith Leblanc le 25 novembre.
www.operadereims.com

http://www.lunion.presse.fr/article/culture-et-loisirs/la-saison-a-lopera-de-reims-twilight-les-oiseaux-caligula-pekin

jeudi 8 septembre 2011

Cormontreuil Le premier apéro jazz de la saison jeudi

En accord avec la commune de Cormontreuil, Dominique Leroy a concocté une nouvelle programmation jazz et blues (et aussi d'autres musiques à l'occasion) afin de passer d'agréables soirées autour d'une table d'amis en écoutant des musiciens choisis pour leurs qualités tant musicales que sympathiques, chaque deuxième jeudi du mois, à 19 heures en la salle Saint-François-Xavier à Cormontreuil.
Comme l'an dernier, l'entrée est fixée à 10 euros et comprend un apéritif. Restauration simple sur place également.
Big Charley et the bad guys entamera cette nouvelle saison jeudi 8 septembre. C'est, avant tout, une complicité de très longue date qui lie Big Charley et une section rythmique « en béton ». Pascal Miséria batteur percussionniste, « le métronome ». Philippe Dandrimont, bassiste incontournable, ingénieur son à l'oreille infaillible. Stéphane Guilbert, pianiste, arrangeur, il sait tout faire sur son clavier. Et puis c'est la rencontre avec deux musiciens d'exception ; Eric Maillard dit « Mamaille » guitariste, chanteur, grand spécialiste du blues et du gospel. Charlie Fabert LE gratteux qui monte, qui monte et qui n'a pas peur du micro.
Cinq « mauvais garçons » autour de Big Charley qu'on ne présente plus. Ils nous transportent outre Atlantique sur des thèmes et des artistes mythiques qui ont fait l'histoire de la musique américaine.
Renseignements et réservations : 03.26.52.02.44.
http://www.lunion.presse.fr/article/culture-et-loisirs/cormontreuil-le-premier-apero-jazz-de-la-saison-jeudi

mardi 6 septembre 2011

Le festival 1001 facettes / Le menu de la 11e édition

La commune de Sermoise accueillera, les 10, 11 et 12 septembre, la 7e édition du festival 1001 facettes, désormais biennal. Présentation.

LA dernière édition se déroulait à Pasly, la prochaine aura lieu à Sermoise. Le festival 1001 facettes accueille 3 000 à 5 000 personnes chaque année. Le responsable de la communication a répondu à nos questions.
Un hamburger trône sur l'affiche présentant le prochain festival. Sera-t-il appétissant ?
Alexandre Rabozzi : (rire) Nous avons choisi le principe du hamburger pour montrer la diversité de ce qui sera proposé. C'est un mets qui parle à tout le monde. C'était aussi un pied de nez pour montrer qu'un hamburger peut être très bon s'il est composé d'ingrédients de qualité. L'image offrait une diversité de couleurs et c'était, pour nous, l'occasion de sortir des sentiers battues, des stéréoptypes, sortir des idées reçues….


Et alors ? Le menu est copieux ?

On a eu plus de temps pour préparer le festival puisqu'il a maintenant lieu tous les deux ans et non plus tous les ans.
J'aime beaucoup, par exemple, le Hurl-O-Matic, une espèce de machine présente sur les trois jours. Elle semble vraiment répondre à l'interlocuteur. Nous la devons à deux artistes venus du nord et il s'agit d'un concours de cris. Je pense que ça devrait plaire au plus grand nombre. La même compagnie présentera aussi un spectacle intitulé la Symphonie électroménagère le samedi et le dimanche.
Plusieurs spectacles sont joués au cours de deux journées, voire des trois, c'est nouveau…
Nous avons essayé cette année de programmer le plus de spectacles possible de cette manière-là. Cela permet aux gens de communiquer entre eux. Les uns donnent aux autres l'envie de voir la prestation de certains artistes. C'est particulièrement intéressant pour les spectacles « à jauge » avec un nombre de places limité.


Quelques autres interventions remarquables ?

La mallette d'Auvergne présentera son mini-théâtre pour une personne à la fois. Il y aura aussi du football avec des projections, sur grand écran gonflable, de Séville 82, accompagnées de musique. C'est assez original. Nous aurons aussi, pour la première fois, un groupe venu de Londres : 24 pesos. Signalons également Portraits samedi soir par une compagnie lilloise. Il s'agit d'une création spécifique pour le festival !
N'oublions pas la thématique : les tubes. On en a décorés des tas…


Pourquoi Sermoise ?

C'est la commune qui a montré le plus de motivation pour nous recevoir. Nous tenons à ce que les villages nous accueillant soient partie prenante. Là, c'est le cas. Nous sommes allés sur place récemment et les habitants nous ont témoigné encore leur intérêt. Nous ne connaissons pas encore la prochaine, contrairement à d'autres années, mais, là encore, nous avons le temps !http://www.lunion.presse.fr/article/aisne/le-festival-1001-facettes-le-menu-de-la-11e-edition

lundi 5 septembre 2011

Festival de la Poule des Champs : 6e ponte

Pour sa sixième édition, le festival de « La Poule des Champs » aura lieu cette année les 9 et 10 septembre à Auberive sous chapiteau.

Avec la volonté de mélanger les générations autour d'univers musicaux variés, dans une ambiance chaleureuse, et avec une politique tarifaire accessible (15 euros la soirée et 25 euros le pass 2 jours - tarifs inchangés pour la troisième année consécutive), la Poule des Champs s'est installée, en six ans, dans le cercle des festivals incontournables en Champagne-Ardenne.
350 spectateurs à ses débuts, et près de 2800 l'an dernier, la Poule des Champs a su trouver son public et les 90 bénévoles espèrent que l'édition 2011 rencontrera le même succès que les années passées.
Fini le chapiteau au beau milieu du village, la Poule des Champs voit vert et s'installe pour la deuxième année, en plein champs, à l'entrée du village. De quoi permettre au festival de gagner de l'espace, et donc d'améliorer le confort des artistes, bénévoles, techniciens, et bien entendu spectateurs.
Pendant ces deux soirées, le festival de la Poule des Champs verra se succéder sur scène, artistes reconnus et groupes émergeants de la scène musicale actuelle.


Ainsi, le vendredi 9 septembre, le festival accueillera Quand la Diva s'en va, Oldelaf puis Louis Bertignac. Les Petites Bourrettes, La Ruda et Shaka Ponk assureront la soirée du samedi 10 septembre.
Les deux temps forts de cette 6e édition
Le premier temps fort, et certainement pas le moindre, sera la présence de Louis Bertignac, pour une date « exclusive » en Champagne-Ardenne en 2011. Ce guitariste hors pair et membre fondateur du groupe Téléphone revient avec son nouvel album « Grizzly » (certainement le plus rock à ce jour) et son nouveau spectacle. Louis Bertignac et son « Power Tryo » sera en tournée pendant toute l'année 2012, et passera notamment par l'Olympia en juin prochain.


Le second temps fort sera la venue de Shaka Ponk, groupe rock-electro, qui après un premier album et une tournée remarquée en 2009/2010 suivis d'une nomination dans la catégorie « Révélation Scène 2010 » des Victoires de la Musique, revient avec une nouvelle tournée, toujours aussi puissante et impressionnante, dans une lignée rock/electro sans précédent. Le tout servi par un show lumière et vidéo remarquable. Cette tournée, qui est notamment passée par Solidays, le Main Square Festival ou encore les Vieilles Charrues s'arrêtera samedi 10 septembre à Auberive.

A l'heure où les festivals se multiplient un peu partout dans l'Hexagone, la Poule des Champs reste avant tout une initiative mesurée, où la taille humaine favorise les échanges entre spectateurs, artistes et bénévoles. Une aire de repos permettra aux festivaliers de planter leur tente le temps du festival.
14-15 euros la soirée en prévente, 25 euros le pass deux soirs. - Billetterie disponible (frais de location en sus) dans les réseaux Francebillet (Fnac, Carrefour, Géant…), Ticketnet (Virgin, Leclerc, Cora…) et sur
www.digitick.com - Billetterie disponible, sans frais de location au Café de la Place à Auberive, à l'Espace Mozaic D'Erlon (Reims) du Crédit Agricole du Nord Est et à l'espace MGEL de Reims. - Plus d'informations sur www.lapouledeschamps.com lapouledeschamps@hotmail.fr

http://www.lunion.presse.fr/article/culture-et-loisirs/festival-de-la-poule-des-champs-6e-ponte