samedi 26 mai 2012

Orbis Pictus : une vision du monde à travers la marionnette

Dynamique, vif, insolent, convivial : les mots d'ordre d'Orbis Pictus, un festival où des artistes viennent animer le cœur battant de la marionnette contemporaine.

« ORBIS PICTUS » : C'est le nom de la première encyclopédie illustrée du Tchèque Coménius qui souhaitait, au XVIIe siècle, représenter le monde par le biais d'images.
« Orbis Pictus », c'est, quatre siècles plus tard, le nom que David Girondin Moab et Angélique Friant, de la compagnie Pseudonymo, ont donné à leur festival, où les marionnettes proposent à leur tour leurs visions du monde, graves ou décalées, douces ou féroces.
« C'est la 3e édition, avec encore plus de spectacles que les précédentes, dont six sont créés spécialement pour le festival. Et le public aura accès à certains lieux qui ne sont pas accessibles d'habitude, comme la cave de la salle basse, ou la chambre de la Reine », précise David Girondin Moab. Une vingtaine de compagnies nationales et internationales investiront la cour d'honneur et les salles de ce lieu exceptionnel pour trois jours de découvertes marionnettiques.
La marionnette prend ici des formes totalement variées, voire insolites : papier plié et déplié en musique, théâtre d'ombres ou d'objets… aux formes parfois délirantes, comme ces « biscuits anthropomorphiques », des petits pains à visage humain…

Des partenariats locaux

Elle peut aussi disparaître totalement, au profit d'une ambiance sensorielle, dans le noir total !
Impossible de citer toutes les compagnies. Quelques mentions spéciales cependant :
- Le spectacle d'ouverture le vendredi, « Jerk », une reconstitution étrange et drôle de crimes perpétrés par un serial killer.
- « L'orée des visages » une conception collective d'équipes artistiques, co-produite par le Manège, avec le soutien de l'Opéra de Reims.
A noter aussi que, dans le cadre de « La Nuit Numérique » une déambulation de vélos lumineux rendra visite à Orbis Pictus, avant de repartir à 22 h 50 en direction de « Saint-Exupéry » pour une folle soirée… !
Orbis Pictus fait également appel aux artistes locaux : les mobiles délicats, ombres de papier noir découpé de Maud Gironnay, ajouteront encore à l'ambiance nocturne et ouatée de « La Berceuse » un « chant lyrique molletonné » (sic). Laissez vous surprendre, étonner, amuser ou émouvoir par ces « formes légères » qui vous attendent aux détours des salles, de la crypte, de la chapelle…


http://www.lunion.presse.fr/article/culture-et-loisirs/orbis-pictus-une-vision-du-monde-a-travers-la-marionnette

vendredi 25 mai 2012

Deux expositions sur la Résistance

Le sujet avait été évoqué lors de la dernière assemblée générale du 18 mars à Cumières. L'Anacr (Association nationale des anciens combattants de la résistance) propose une exposition - éphémère, certes - à la maison des associations.
Inaugurée en présence de Robert Foreau-Fenier, professeur d'histoire et membre du bureau national de l'Anacr, elle est ouverte jusqu'au samedi 26 mai.
Au départ, elle devait porter sur un thème unique, «Les Allemands dans la Résistance», et rappeler la présence dans certains maquis de déserteurs allemands. Au total, une vingtaine de panneaux abondamment illustrés.
Ce premier thème est complété par une seconde exposition, mise à disposition par l'Onac (l'office national des anciens combattants), une vingtaine de panneaux également, relatant le parcours de Jean Moulin.
«C'est une opportunité que nous avons saisie, note Alain Galataud, nous ignorions cette possibilité. L'Onac propose ainsi différentes expositions itinérantes, aux associations qui peuvent en faire la demande, mais aussi aux établissements scolaires. C'est l'occasion de commémorer, au cours de ce mois anniversaire de la Libération, la fondation du CNR, la formation des FTP ...».
A noter que l'Anacr déposera une gerbe au monument des Martyrs de la Résistance à Épernay, le dimanche 27 mai à 10 heures et une seconde à 10 h 30 à La Villa, au pied de la plaque dédiée à Jean Moulin.


http://www.lunion.presse.fr/sortiesloisirs/culture-et-loisirs

jeudi 24 mai 2012

Théâtre itinérant : 10e édition de l'Agit au vert

Pour sa 10e édition, L'Agit au vert du Grand Toulouse 2012, ce grand rendez-vous de théâtre itinérant, pose ses chapiteaux du mardi 22 au samedi 2 juin sur la zone verte des Argoulets et il envoie du lourd : 22 spectacles et des artistes de combat… Théâtre, musique, resto et chapiteaux
Au programme dix soirées complètes qui associent le théâtre à la musique live et à la gastronomie. Pendant deux semaines, du mardi au samedi, c'est l'occasion de s'aventurer dès 19 heures dans l'herbe tendre des Argoulets, de savourer près du chapiteau-bar-resto les petits plats intenses du « Resto de Jaco », des boissons originales, des lectures, puis de déguster sous le chapiteau-spectacle le menu théâtral du jour, suivi ou précédé de musiques d'ici et d'ailleurs.
« L'Agit au vert », c'est des mots, des mets et des notes au cœur d'un événement festif,
Des soirées conviviales et à petit prix
« L'Agit au vert » c'est toujours cette volonté de se rapprocher au plus près du public, de lui apporter un théâtre de qualité, populaire, convivial, à la frontière de la salle et de la rue ; du grand théâtre à petit prix, peut-être plus proche et moins intimidant que le théâtre traditionnel. Hors soirées, c'est « le coin des familles », avec des spectacles jeune public. En réalité, l'Agit au vert, si l'on y vient on s'y régale, à tous les sens du terme… et en plus, à un tarif très abordable !
Tarifs du théâtre : 10 € ; 6 €. Coin des familles et jeune public : 5 €, enfants 3 €. Resto : l'assiette 3,50 €, menu gastronomique 13€. Concerts gratuits. Accès : 44 rue Louis Plana. Tel : 05 61 24 85 48, www.agit-theatre.org

http://www.ladepeche.fr/article/2012/05/22/1358841-argoulets-theatre-itinerant-10e-edition-de-l-agit-au-vert.html

mercredi 23 mai 2012

Fêtes-à-Jean: l'affiche et le programme dévoilés

33 jours des Fêtes-à-Jean, le comité organisateur a dévoilé le programme de la 52e édition. Onze chars et treize formations musicales défileront le 24 juin.

LE chrono est en marche. Dans trente-trois jours, le dimanche 24 juin, les Castels admireront le défilé des Fêtes-à-Jean. Pour cette 52e édition, onze chars et treize formations musicales ont été engagés. Parmi les nouveautés ou les retours, notons le char de la commune de Mézy-Moulins, du comité des œuvres sociales de la Ville de Château-Thierry, du centre de loisirs de la Mare-Aubry (une grande première !), des percussions urbaines du conservatoire castel et la présence, en début de cortège, de la société Hippogriffe qui défilera avec trois animaux.
Les fidèles d'Étampes-sur-Marne et des Boutiques seront toujours là, ceux de Fère-en-Tardenois aussi, mais ils viendront cette année avec un char de la récente Fête du muguet  Côté fanfares, on pourra entendre un ensemble hollandais, une samba de rue, un ensemble de musique africaine et les incontournables fanfares de Chézy-sur-Marne et de l'Union musicale de Château-Thierry.

Soirée d'ouverture en musique

Si les forains ouvrent leurs manèges dès le jeudi, les festivités des Fêtes-à-Jean débuteront le vendredi 22 juin avec une soirée musicale à l'espace culturel de Brasles.
Trois groupes se produiront : l'Union musicale, Gode Morningue et les Trigorneaux, un trio venu d'Angers qui chante les Fables. La soirée démarrera à 19 h 45 pour s'achever sur les coups de minuit (il en coûtera 12 € la place, 10 € pour un groupe de dix personnes).
Le samedi, à 14 h 30, place à la remise des prix de poésie Barbeaux-Bourgeois à la médiathèque ; à 16 h 15, dépôt de gerbe au monument aux morts, suivi d'un défilé jusqu'à l'hôtel de ville en fanfare.
Le soir, retraite aux flambeaux et à 20 h 30, arrivée de Jean-de-La-Fontaine suivie de prestations musicales avec l'Union musicale, le club de capoera, le Far west de l'Omois, et le studio de danse d'Emmanuelle Valoise, entre autres.
Le dimanche après-midi, grand défilé dans le centre-ville sous des pluies… de confettis bien sûr ! La journée se terminera par un concert commun entre le conservatoire et l'Union musicale et le traditionnel feu d'artifice.
Le comité des Fêtes-à-Jean l'a confié à Euro Bengale, l'artificier de l'an passé qui avait séduit nombre de Castels. Le programme « papier » devrait être disponible chez les commerçants, début juin, il sera gratuit. L'affiche des 52es fêtes a été réalisée par Augustin Maury, peintre de l'école du Val de Marne.
Le thème, cette année, étant « Les animaux exotiques », elle représente un éléphant sur lequel trône un singe. À leurs côtés, un serpent, deux perroquets et un tigre. Quid du budget de ces fêtes 2012 ? « Nous ne préférons pas en parler maintenant, a déclaré le président Stéphane Lebeuf, nous sommes davantage dans l'organisation, la communication, la sécurité, nous en parlerons lorsque nous ferons le bilan. »


http://www.lunion.presse.fr/article/aisne/fetes-a-jean-laffiche-et-le-programme-devoiles

mardi 22 mai 2012

Raoul Bergougnan, Toulouse est son royaume

La traversée du désert du peintre toulousain Raoul Bergougnan, mort il y a trente ans, s'achève avec la superbe exposition du château de Laréole, voulue par Pierre Izard président du Conseil général de la Haute-Garonne, et qui rend justice au talent d'un artiste qui a marqué une génération de peintres et d'historiens de l'art.
Denis Milhau se souvient de lui pour lui avoir consacré, il y a quarante ans, comme conservateur, une rétrospective au musée des Augustins : « Il était extrêmement secret mais d'une bienveillance et d'une générosité exceptionnelles. Il était, timide et réservé. Comme artiste, il savait ce qu'il voulait, il était sûr du bien fondé de sa démarche, mais comme il était très exigeant envers lui-même, il était dans le doute et la crainte. Au moment de la rétrospective aux Augustins, il était tremblant, presque dubitatif. Il ne fait pas de doute qu'il s'inscrivait dans l'héritage des nabis. Son œuvre est aussi belle que celle de Vuillard. »

Attention aux autres

Sans doute, la personnalité de Raoul Bergougnan émerge-t-elle de l'ensemble de ses toiles où on perçoit son sens raffiné de la nuance, ce que son regard rajoute d'émotivité à la matière : elle cesse d'être inerte sous son pinceau. Mais en même temps la peinture ne dit pas tout. Ce qui rendait Raoul Bergougan attachant c'était une attention continue aux autres.
Pierre Latanne, son cousin germain, évoque dans la cour d'honneur du château de Laréole, son arrivée il y a presque soixante ans, à la gare Matabiau de Toulouse, au retour de Dien Bien Phu où il avait été blessé. « J'ai vu surgir de la nuit, il était 4 heures du matin, un homme en imperméable et chapeau qui s'est approché de moi, qui était soutenu par les infirmiers, et qui m'a demandé doucement : « C'est toi Pierrot ? ». Tout Bergougnan était là »…
Arlette Fauché, la femme du peintre Jacques Fauché, fut sa voisine, rue Dalayrac, et son élève aussi : « Il n'était pas possible de ne pas l'aimer, tellement il était respectueux de votre travail. Même quand vous n'alliez pas dans le sens de sa pratique personnelle. »
Même admiration chez le peintre Mireille Cangardell : « Il nous laissait être nous-mêmes, il nous aidait même à le devenir. Il ne s'imposait pas à vous. »
Annie Merle, peintre et poète, auteur de deux ouvrages sur la peinture toulousaine fut aussi l'élève du peintre : « C'était un homme au physique romantique d'artiste, à la crinière superbe, un professeur qui ouvrait la voie. Dans la discussion il suscitait une atmosphère d'écoute intimiste, presque secrète… À nos yeux, c'était une icône. »

Son fils, Yves

En dehors de sa passion pour la peinture, Raoul Bergougnan fut semblable à un des héros de Balzac qui s'écrie « Le jour où j'ai été père, j'ai compris Dieu ! »
« Raoul Bergougnan eut un fils Yves, génie reconnu du rugby, champion de France en 1947, à la carrière fulgurante. Un fils unique auquel le liait un amour exclusif… et partagé.
Quoiqu'il en soit de sa longue vie marquée du sceau de l'altruisme, Raoul Bergougnan, survit aujourd'hui au château de Laréole, au travers de ses toiles à la lumière tamisée, au travers de quelques beaux portraits grandeur nature qui nous restituent le jeune dandy qui partait en excursion cravaté et chaussé comme à la ville, et dont la nature élégante se lit à ciel ouvert au travers d'une création essentiellement urbaine. Pierre Cadars parle, lui, à son sujet, de « départs inassouvis ». Certes, mais notre redécouverte de cet artiste majeur du siècle écoulé n'en est que plus merveilleuse, surtout lorsqu'on considère que chez lui l'artiste et l'homme étaient de même trempe.
«C'était un homme au physique romantique d'artiste, à la crinière superbe, un professeur qui ouvrait la voie.»
http://www.ladepeche.fr/article/2012/05/20/1357755-raoul-bergougnan-toulouse-est-son-royaume.html

lundi 21 mai 2012

L'île de la Cité, ce jardin extraordinaire

C'était l'une des promesses électorales de Jean-Claude Pérez lors des élections municipales de 2009. Presque 3 ans plus tard, la mairie n'a pas oublié ce qu'elle avait annoncé. L'île de la Cité aura le droit à une nouvelle vie d'ici l'été 2014.
Véritable passerelle entre la Cité et la Bastide St Louis, l'île qui devrait faire le relais pour mener les touristes de la cité médiévale au centre ville et au canal du Midi, autre monument classé de la capitale audoise, a bien du mal à tenir son rôle pour le moment. Jamais exploités par les anciennes municipalités, les 11 hectares (sur 33 que recouvre l'île) qui appartiennent à la ville de Carcassonne occupent timidement un rôle de parc bucolique où les familles vont se promener.

Recréer le lien entre bastide et Cité

Mais la situation est amenée à changer, Tamara Rivel, adjointe au maire déléguée à l'urbanisme et à l'aménagement de la ville, a d'autres projets pour ce lopin de terre idéalement placé. « Il faut recréer un lien entre la Cité, la Bastide et le canal du Midi », annonce Tamara Rivel. « On veut créer un parcours touristique pour que les millions de personnes qui viennent visiter le château, restent visiter l'île, puis prennent plaisir à découvrir la Bastide, avant de faire un tour au bord de l'Aude ».
Pour ce faire, l'adjointe au maire et une délégation d'élus (Michel Cornuet adjoint à l'environnement, Monique Joseph adjointe au patrimoine, Alain Tarlier et Jean Noël Lloze adjoints à la culture) sont partis sur plusieurs sites étudier les possibilités qui s'offraient à eux. Le projet final devrait se rapprocher de ce qu'ils ont pu découvrir à Chaumont-sur-Loire. « Quand vous visitez les jardins de Chaumont, vous êtes émerveillé. Il y a des sculptures magistrales au milieu des parcs et à la fois des jardins éphémères » raconte Tamara Rivel.

Les élèves archi planchent sur le modelé

C'est ce que l'on devrait retrouver sur l'île de la Cité prochainement. Entre patrimoine et nature, entre médiévisme et modernité, un mélange de jardins fleuris mais aussi d'œuvres d'arts qui épousent la nature. Un concours a d'ores et déjà été lancé auprès de plusieurs écoles d'architecture, de paysagistes et de designers à Paris, Angers, ou encore Barcelone. Tandis que les réponses arrivent petit à petit, l'élue annonce déjà la marche à suivre « Les étudiants pourront venir sur place analyser la situation, puis par équipes mixtes ils proposeront un aménagement de l'île ». Les choses iront ensuite très vite.
Les consultations auprès des concepteurs se feront en octobre, les travaux sont prévus pour janvier 2013. Une chose est sûre, à l'été 2014, l'île de la Cité aura changé de visage. Tout comme le square Gambetta qui doit lui aussi reverdir pour s'adapter au projet de la municipalité. Pour l'adjointe à l'urbanisme « Le square doit retrouver sa verdure d'antan, quand il était encore un parc verdoyant avec des bassins et des arbres ».

http://www.ladepeche.fr/article/2012/05/20/1357582-l-ile-de-la-cite-ce-jardin-extraordinaire.html

dimanche 20 mai 2012

Festival de La Cassine

Bénabar sera la tête d'affiche du prochain Festival de La Cassine qui se déroulera les samedi 26 et dimanche 27 mai dans les Ardennes.
Grande nouveauté de cette cinquième édition : les festivaliers seront accueillis dans un énorme chapiteau d’une capacité de 6000 personnes avec une scène deux fois plus grande que les années précédentes.
La Cassine visant un public plutôt familial, le Festival enfant a été plus étoffé avec un concert de Pigalle adapté à un jeune public. Pendant que les grands profitent des concerts et des spectacles de rue, les petits ont droit à leur espace privilégié : chants, djembé, maquillage, théâtre sous chapiteau.
Neufs groupes et deux compagnies d'arts du cirque se produiront au cours du week-end :
- Samedi 26 mai : Cie de la Bascule/ Lento Kawa (cirque), Da Silva, La Grande Sophie, Boulevard des Airs, Blankass, Claire de Namur
- Dimanche 27 mai : Cie 220 vols / Larsen (cirque), Bénabar, Pigalle, Oldelaf, Debout sur le zinc
-> Festival de La Cassine
Vendredi 11 Mai 2012
Les Sources de l'Info