samedi 9 février 2013

Vieilles Charrues. Elton John et Carlos Santana à Carhaix cet été

Deux stars des années 1970 devraient figurer au programme du festival des Vieilles Charrues, cet été, à Carhaix, dans le Finistère : Elton John et Carlos Santana.
Carlos Santana, 66 ans, sera en concert en Angleterre quelques jours avant. Le guitariste, chanteur et compositeur américain d’origine mexicaine fera ensuite un détour par la France pour jouer aux Vieilles Charrues, le week-end du 20-21 juillet.
Selon nos informations, une autre grande star des années 1970, le pianiste, chanteur et compositeur Elton John, 66 ans lui aussi, devrait également chanter à Carhaix cet été. Il est aussi annoncé au festival de Poupet, en Vendée, le 3 juillet.
La programmation des Vieilles Charrues sera officiellement connue le 16 avril, jour où la billetterie sera ouverte
 

mercredi 6 février 2013

Nouvelle formule pour les Festi'Meuse

Le festival va voir sa formule évoluer. S'il faisait jusqu'alors étape dans quatre communes de la Pointe, il sera désormais concentré sur un seul site.
ON a beau toujours être emmitouflés dans nos anoraks, rien ne nous interdit de penser déjà à la prochaine saison estivale. Et à travers elle, au soleil, aux vacances et aux fameux… Festi'Meuse, devenus en l'espace de quelques années l'événement festif n° 1, l'été, dans la Pointe.
Et bonne nouvelle : cela sera encore le cas en 2013, même si le refrain va complètement changer comparé aux précédentes éditions.
Le festival s'apprête en effet à adopter un tout nouveau look, afin d'être toujours plus efficace. « L'idée, c'est de réussir à optimiser l'argent dépensé, dans le but d'obtenir le retentissement le plus important possible », détaille le directeur général des services de la com'com, Claude Wallendorff.
Pour ce faire, l'interco a décidé de partir à la chasse aux économies. Non pas histoire de diminuer le budget alloué aux concerts, mais plutôt pour aller à la pêche au « gros » en terme de têtes d'affiche.
Première révolution d'envergure par rapport à l'an passé : la com'com a souhaité reprendre en main le volet « organisation ». En clair, elle ne déléguera plus l'événement à l'association nordiste Gilda & compagnie, mais elle le chapeautera désormais elle-même à travers la SPL Rive de Meuse, qui gère déjà le centre aqualudique Rivéa et le parc d'aventures TerrAltitude.

Un budget identique
Autre nouveauté de taille (certainement celle qui intéressera le plus le grand public) : la formule du festival va, elle aussi, changer.
Exit les quatre dates programmées dans quatre communes différentes, les Festi'Meuse se concentreront dorénavant sur un seul week-end, avec des concerts planifiés en un même et unique lieu. Histoire de « faciliter leur organisation, notamment en terme de logistique », assure Richard Szwajcer, chargé de mission au sein de la com'com.
Mais que les adeptes du feu d'artifice de Haybes (4 500 fidèles en 2012) ne soient pas en pétard : le traditionnel embrasement de la commune devrait malgré tout être maintenu « à part », à une date qui n'a pas encore été fixée.
Les concerts, eux, auront lieu le week-end des 27 et 28 juillet. Où ? Mystère. L'interco a demandé aux municipalités de Givet, Vireux-Molhain, Vireux-Wallerand et Fumay de proposer un ou plusieurs sites adaptés à un tel événement (installation de la scène, accueil du public, parkings…).
Le choix final devrait être entériné par les élus dans les toutes prochaines semaines.
Une fois cela fait, il sera alors temps de se pencher sur les têtes d'affiche à proprement parler. Qui succédera à Louis Bertignac, Arno, Murray Head, Cock Robin et la Grande Sophie ? Rien n'est décidé. Mais on peut clairement s'attendre à du « lourd », même si les cachets des artistes ont tendance, eux aussi, à augmenter année après année.
De son côté, le budget du festival devrait quant à lui rester strictement identique, au grand dam de ceux (et il y en a…) qui estiment que cet argent public aurait pu être dépensé « de manière plus utile » dans la Pointe.
Au total, l'enveloppe devrait avoisiner les 150 000 euros pour l'édition 2013. De quoi concocter une programmation des plus alléchantes, dont va évidemment dépendre la réussite du festival.
L'été dernier, le millésime 2012 avait mis la barre très haut, sous l'égide de Gilda & compagnie, en parvenant à réunir près de 12 000 festivaliers. Record de fréquentation battu. Et de loin.


http://www.lunion.presse.fr/article/culture-et-loisirs/nouvelle-formule-pour-les-festimeuse

dimanche 3 février 2013

Toulouse, un musée vivant à ciel ouvert

Près du nouveau bâtiment du département «Lettres, langues et civilisations étrangères» de l'Université du Mirail, trois structures horizontales en béton quadrillent l'esplanade. Entre la plate-forme abstraite et un banc public contemporain, l'œuvre s'intègre à son environnement. Cette réalisation, signée de l'artiste Jean-Christophe Nourisson, a été rapidement adoptée par les étudiants. Ils s'y assoient, relisent leurs cours, rêvent. «L'art est désacralisé. Les corps font partie de l'œuvre qui, de fait, est en perpétuel mouvement», justifie l'artiste. C'est la définition parfaite de ce que peut apporter la création contemporaine en milieu urbain, en immersion avec le public dans les rues, places, faubourgs ou transports en commun.
À Toulouse, de nombreuses œuvres jalonnent le paysage et font désormais partie intégrante du décor. Tisséo-SMTC, le syndicat mixte des transports en commun, en est une illustration. Les œuvres présentes dans le métro, sur la ligne du tram, donnent une réelle identité à ces mêmes stations. Les longilignes arcs d'acier de Bernard Venet au carrefour de Barrière de Paris au «Locataire» des Arènes Romaines en passant par le «Mirador» de l'avenue de Lombez, les exemples sont presque à chaque détour de rue en ville. Au début des années 2000, devant la station des Argoulets, Jacques Vieille, un artiste «végétal» a conçu un jardin suspendu un concept alors, avant-gardiste. «C'était une image du jardin du futur», s'en explique l'artiste. «Tisséo réunit les gens, les quartiers. L'art crée aussi du lien. C'est donc la continuité de notre mission. Il s'agit de faire emprunter les chemins de la sensibilité à nos usagers», assure Christophe Halley des Fontaines, en charge des œuvres d'art. «Des artistes de renommée enrichissent le patrimoine de la ville. Ils la révèlent», poursuit-il. Mais plus que des objets figés, là aussi, c'est l'appropriation des œuvres par les habitants qui est visée. «Les gens s'arrêtent, parlent entre eux».
Le conseil régional finance de nombreuses œuvres urbaines, notamment par le biais du 1 % culturel, comme c'est le cas avec la mise en place récente de l'œuvre de Nourisson à la fac du Mirail. «Dans la période difficile que nous traversons, nous ne devons pas abandonner la culture, au contraire. Elle permet à l'artiste de se confronter à l'espace public hors du circuit traditionnel et de familiariser le public à l'art de notre temps, l'art contemporain», réagissait Martin Malvy, président de la région.
Seul trait d'union entre toutes ces créations contemporaines : la rue pour toile de fond et le ciel ouvert pour cimaise. Une galerie d'art, à entrée libre.

http://www.ladepeche.fr/article/2013/01/27/1546076-toulouse-un-musee-vivant-a-ciel-ouvert.html