lundi 31 décembre 2012

L'expo Chaumel triomphe au Bazacle

Un succès immédiat pour une belle exposition, cela fait toujours plaisir. Particulièrement quand il s'agit de photographie dans une ville, Toulouse, qui a longtemps été aux avant-postes de cet art grâce au combat incessant de Jean Dieuzaide (1921-2003), créateur du Château d'Eau en 1974. L'heureuse élue est aujourd'hui Germaine Chaumel (1895-1982), qui fut successivement reporter pour les journaux puis photographe de studio, entre les années 30 et les années 50.
L'exposition réalisée à l'Espace EDF Bazacle par les archives municipales et la mairie de Toulouse rend un superbe hommage à cette femme d'exception, longtemps oubliée (tout était plus ou moins bien rangé dans la maison familiale, à Blagnac).

Bravo la scénographe !

Cette fois-ci, la Ville, qui brigue la conservation du fonds, a mis en œuvre de gros moyens (200 000 €) pour montrer cette œuvre. Et cela se voit grâce à l'excellent travail de scénographie d'Emmanuelle Sapet, de la mairie de Toulouse. La circulation «en cercle» se fait aisément, la répartition par thèmes rend bien compte de la diversité du travail de Germaine Chaumel, de son infatigable curiosité, les tirages anciens ou récents sont de grande qualité.
L'exposition pêche seulement par gourmandise. Trop d'images sont montrées et toutes ne sont d'égale qualité. Le Toulouse d'hier fait forcément un tabac, la nostalgie guidant souvent les pas des visiteurs (même quand il s'agit des dures années de guerre). Mais on peut trouver les portraits extrêmement rigides (comme les mœurs de l'époque), les nus d'un académisme ridicule et certaines photos (notamment celles des enfants) particulièrement fades.
Réserves qui n'enlèvent rien à la qualité d'ensemble d'une exposition qui devrait faire date.
«Germaine Chaumel, profession photographe», à l'Espace EDF-Bazacle (11, quai Saint-Pierre), Toulouse. Tél.05 62 30 16 00. Ouvert du mardi au dimanche. Fermé les 25 et décembre et 1er janvier. Jusqu'au 24 février. Gratuit.

http://www.ladepeche.fr/article/2012/12/22/1520455-l-expo-chaumel-triomphe-au-bazacle.html

dimanche 30 décembre 2012

La Nuit aux Invalides 2013

La Nuit aux Invalides, le spectacle monumental en 3D revient du 18 avril au 7 mai 2013. Venez découvrir un magnifique spectacle de son et lumière sur les façades du monument, contant l'histoire des Invalides et de ses grands hommes (Louis XIV, Napoléon et De Gaulle).
La Cour d'Honneur des Invalides se remet aux nouvelles technologies et vous présente à nouveau son spectacle de son et lumières accompagné du meilleur de la vidéo 3D d'aujourd'hui nommé : "La Nuit aux Invalides". Une seconde édition qui viendra éblouir les parisiens et les touristes du 18 avril au 7 mai 2013.

L’Hôtel des Invalides se transformera donc en écran géant le temps de quelques représentations exceptionnelles. Le spectacle vous emportera dans l'histoire des Invalides et de ses grands hommes qui ne sont autres que Louis XIV, Napoléon ou encore De Gaulle. Le tout de façon onirique et fastueuse. Il faut savoir que Bruno Sellier, son créateur a tenu à offrir un spectacle aussi instructif que sensationnel pour cette Nuit des Invalides pas comme les autres.

Et pour mettre en valeur le récit de l'histoire, 3 grandes voix assurent le spectacle :
- André Dussolier,
- Céline Duhamel,
- Jean Piat.

Les dernières technologies du son et de la vidéo 3D sont mises au service d’un monument hors du commun. Venez vivre une expérience sensorielle à couper le souffle, à 180 degrés et sur plus de 250 mètres de façades. Venez découvrir l’un des plus fabuleux édifices comme vous ne l’avez jamais vu. Venez passer La Nuit aux Invalides !

Les curieux pourront ensuite partir à la découverte du dôme des Invalides, exceptionnellement ouvert jusqu’à minuit, pour une visite scénarisé à cette occasion.

En partenariat avec le Musée de l’Armée, ce spectacle est donné au profit de l’Institution Nationale des Invalides.


http://www.sortiraparis.com/scenes/spectacle/articles/50014-la-nuit-aux-invalides-2013

samedi 29 décembre 2012

Exposition. Une mémoire vivante des années sombres en Haute-Garonne

Une exposition, un livre. Le conseil général de la Haute-Garonne poursuit son travail de mémoire avec le remarquable outil qu'il a créé en 1994, ce Musée départemental de la Résistance et de la Déportation qui permet aux jeunes mais également aux adultes de mieux connaître ce sombre passé pour mieux construire un avenir fraternel. Vu l'état du monde, il y a encore du travail.
Le Département ranime le souvenir d'une période très sombre avec l'exposition «Les années 1942-1943 en Haute-Garonne. Un quotidien à réinventer». On est bien au cœur du sujet : des événements marquants, tragiques, et du quotidien à gérer. Pourquoi ces deux années-là ? «Elles sont un peu oubliées dans le déroulé de la guerre, comme coincées entre la défaite de 40 et le débarquement et la Libération de 44, a expliqué Pierre Izard, président du conseil général, lors de l'inauguration. Mais c'est bien là que vont se cristalliser bien des engagements individuels et collectifs qu'ils soient hélas du côté de la collaboration ou du côté de la Résistance…»

Pédagogie sans tabou

Années charnières, donc, jalonnées par un parcours de dix dates importantes sur l'année 1942 et les six premiers mois de l'année 1943. Le visiteur «progresse «comme s'il remontait le cours du temps» au fil d'une exposition préparée par Guillaume Agullo, directeur du Musée et son équipe. Pédagogie sans tabou. Tous les thèmes fondamentaux sont abordés : le maréchalisme, la collaboration, le développement de la Résistance et sa répression, les déportations de la population juive…
«En 1942, dans notre département, des Juifs ont été arrêtés et déportés alors que les Allemands n'étaient pas encore présents», rappelle Marcel Granier, président du Conseil départemental de la Résistance, pointant la responsabilité du gouvernement de Vichy, avant que le 11 novembre 1942, les nazis envahissent la zone non occupée et la Haute-Garonne. Temps barbares… La Résistance s'organise aussi. Mais la lumière est encore loin. Et pendant ce temps, les souffrances s'accumulent au quotidien «Tracas, famine, patrouille, c'est le titre du livre également réalisé par le Musée : «Ma mère gardait sur elle nuit et jour les clefs du meuble où se trouvaient les rations de pain, souffle Marcel Granier, ému. il fallait tenir jusqu'à la prochaine date de ticket». Vivre, ou survivre, malgré tout. Et l'espoir au bout de la nuit.

Musée pratique

Musée départemental de la Résistance et de la Déportation, 52, allée des Demoiselles.
31400 Toulouse. 05 61 14 80 40. Fax : 05 61 14 80 48. Courriel : contact@musee-resistance31.fr
Entrée libre et gratuite du lundi au vendredi. 9 h 00-12 heures/13 h 30-17 h 30. Accès handicapés
Pour les enseignants L'équipe du Musée propose des visites guidées de cette exposition. Réservation uniquement par téléphone au 05 61 14 80 40 et dans la mesure des places disponibles.
Le musée accueille plus de 300 classes par an.
L'avis de deux jeunes lauréats du concours de la Résistance, Philippe 18 ans et Olivia, 16 ans : «Ici, c'est un lieu d'apprentissage important pour les jeunes. Il n'y a pas qu'internet !»

http://www.ladepeche.fr/article/2012/12/23/1521208-une-memoire-vivante-des-annees-sombres-en-haute-garonne.html

vendredi 28 décembre 2012

Le charme du haricot de Soissons

« C'est plus gros qu'une olive et vous n'avalez pas le noyau. Pour l'apéritif, c'est excellent », explique Emmanuel Daudré, de Noyant-et-Aconin, à propos des haricots de Soissons.
Pour les fêtes, le président des producteurs compte associer sur sa table le féculent à une viande d'agneau. Là encore, il sait déclamer certaines qualités gustatives : « C'est très goûteux, avec une finesse en bouche remarquable sans effet de peau sur la langue. »
Surprise
Emmanuel Daudré ajoute un charme supplémentaire, l'attrait de la surprise. « Cela va surprendre les convives », insiste-t-il. En tous les cas, les amateurs ne manquent pas. Sa production, sur une vingtaine d'ares, délivre quatre cents kilogrammes par an et trouve des acheteurs dans son intégralité. Désormais, le producteur veut obtenir que l'Europe reconnaisse la zone géographique du haricot de Soissons en lui accordant un label. Une ambition logique, le haricot de Soissons, est unique avec son ventre un peu rond et beige, sa physionomie aimable toute en générosité.


http://www.lunion.presse.fr/article/aisne/le-charme-du-haricot-de-soissons

mercredi 26 décembre 2012

Un musée des cœurs brisés à Paris

Un musée des coeurs brisés, dans lequel sont exposés une centaine d'objets et de textes qui témoignent d'amours passées, s'installe mercredi soir pour un mois à Paris. Dans un espace en béton au sous-sol du 104, dans le XIXe arrondissement de Paris, des colonnes blanches présentent aux visiteurs un canard en plastique, une alliance, une robe de mariée rouge, ou encore des escarpins achetés à Pigalle.
Autant de reliques de relations cassées, accompagnées d'un texte, de quelques mots, d'un poème, d'un cri, de deux dates, celles de début et de fin, et d'une ville. Ici, une copie de L'Education sentimentale, de Flaubert, témoigne d'une relation parisienne qui aura duré 19 ans. "Un amour de jeunesse qui devint l'amour d'une vie", dit le texte qui l'accompagne. Là, des dreadlocks - mèches de cheveux emmêlés - immortalisent un amour de 7 ans, à Alfortville, qui a "laissé un énorme trou noir".
"Ces objets n'ont pas de valeur, c'est un marché aux puces, mais on essaie de les montrer avec dignité et de créer une sorte de temple", dit Olinka Vistica, l'une des deux commissaires de l'exposition. "Pour les gens, ça a un effet cathartique."
 

mardi 25 décembre 2012

Le puma de retour dans les monts de Lacaune ?

Le puma serait-il de retour dans les Monts de Lacaune? En tout cas, un chasseur gersois qui roulait en véhicule tout-terrain sur la piste forestière en direction du col de la Bassine, sur la commune de Gijounet, a aperçu le 23 novembre dernier «un félin d'une grosseur d'un chien» passer devant lui à une trentaine de mètres. «Sa robe était de couleur beige/marron foncé sur le dos, témoigne-t-il évoquant «un couguar». À notre vue il a pris la fuite. Mais nous avons pu observer quelques instants ses pattes assez allongées griffant le sol.» En début d'année, un couple de retraité jurait déjà avoir aperçu un félin qui ressemblait à un puma sur la route près de Lacaze. Leur témoignage crédible avait poussé des agents de l'office national de la chasse à faire des prélèvements d'excréments retrouvés sur place et attestant la présence d'un félin. «Des prélèvements sur les excréments sont partis pour être analysés à Toulouse afin d'avoir davantage de précisions sur la nature de l'animal» indiquait à l'époque le directeur de cabinet du préfet du Tarn Xavier Dégrange qui promettait d'informer au plus vite des résultats. Sauf que l'on n'a jamais plus eu de nouvelles de ces analyses. Dans le milieu de la chasse, on affirme d'ailleurs qu'elles n'ont en fait jamais été réalisées.

http://www.ladepeche.fr/article/2012/12/14/1514386-le-puma-de-retour-dans-les-monts-de-lacaune.html

lundi 24 décembre 2012

La Foire de Lyon 2013 vibrera aux rythmes de New York

Du 22 mars au 1er avril 2013, la Foire internationale de Lyon ouvre ses portes à Lyon-Eurexpo. Sur plus de 100 000 m2, la 95e édition de la Foire présentera toutes les nouveautés, tendances et valeurs sures en matière de loisirs, d’équipement de la maison et de la personne.
Et après les Indiens l’an dernier, les organisateurs restent fidèles au sol américain en proposant une exposition-évènement consacrée à New York. Baptisée « New York New York », elle présentera sur 3.000 m2 toutes les facettes de la ville cosmopolite, à travers la reconstitution de quartiers mythiques comme Little Italy ou Broadway, des spectacles, des animations interactives... Ainsi les visiteurs apprécieront l’art de rue new-yorkais, à travers la culture hip-hop, la danse, la musique et le sport.
6 artistes graffeurs internationaux réaliseront une fresque éphémère de 70 m de long. Des démonstrations de hip-hop, de claquettes ainsi que des performances de groupes de rock, jazz, blues ou R n’B rythmeront cet événement présenté pour la première fois en France. De même, des professionnels du football américain, du baseball, du roller ou du basketball montreront leurs talents et proposeront des initiations aux visiteurs débutants. Enfin, à l’occasion du dimanche de Pâques, une messe Gospel sera célébrée dans la pure tradition de Harlem.

http://www.leprogres.fr/rhone/2012/12/17/la-foire-de-lyon-2013-vibrera-aux-rythmes-de-new-york

dimanche 23 décembre 2012

Neil Young aux Charrues. C'est fait !

Neil Young, l'artiste canadien sera bien l'une des têtes d'affiche du festival des Vieilles Charrues, comme le Télégramme l'avait annoncé en avant-première le 5 décembre dernier sur son site internet, sur la foi de sources dignes de confiance.
Lire également :
>
Vieilles Charrues 2013. Neil Young donné partant
Cette information qui avait aussitôt été démentie par l'organisation carhaisienne, sera officialisée ce lundi matin. En attendant, le secret de polichi... Neil a été une nouvelle fois éventé vendredi soir, à Châteaulin, à l'occasion de l'assemblée générale annuelle d'Harvest Breizh.
Créée il y a quatre ans ans le Finistère, cette association réunit des grands fans de l'icône canadienne, dont son président, Denis Stéphan. Ce bigouden revient des Etats-Unis, où il a suivi la tournée de Neil Young sur neuf dates. Sans dévoiler ses sources, il se montre péremptoire : "Neil sera bien aux Charrues cette année".

"Un son qui n'a pas bougé depuis des lustres"
Egalement membre de l'association
Harvest Breizh, Roger Mauguen qui organise les Vaches Folks de Cast, est déjà chaud bouillant. "Pour moi, c'est le plus grand ! A 67 balais, il sert un son qui n'a pas bougé depuis des lustres. Il suffit de regarder les vidéos de ses derniers concerts... Il y a plein de jeunes groupes qui peuvent encore en prendre de la graine ".
L'association envisage d'éditer des tee-shirts collector "Neil Young, Charrues 2013" dès l'officialisation de sa venue prévue demain matin.

http://www.letelegramme.com/ig/generales/regions/finistere/neil-young-aux-charrues-c-est-fait-16-12-2012-1945113.php

samedi 22 décembre 2012

Japan Expo 2013

La Japan Expo est de retour du 4 au 7 juillet 2013 au Parc des Expositions de Paris-Nord Villepinte. Pour son 14e impact, le plus grand festival de la culture et des loisirs japonais revient en force. Fan de mangas, d'art culinaire japonais, d'arts martiaux, de jeux vidéos ou encore d'animations japonaises, ce salon est fait pour vous. Sortez vos agendas!
La Japan Expo, le plus grand festival de la culture et des loisirs japonais revient en grande forme pour son édition 2013 ! Venez découvrir la richesse de cet événement désormais incontournable au Parc des Expos de Paris-Nord Villepinte du 4 au 7 juillet 2013. L'an dernier, c'est pas moins de 219 614 visiteurs qui sont venus se masser pour découvrir ce rendez-vous festif.

Depuis sa première édition,
Japan Expo s'est fixé deux maîtres mots : connaissance et divertissement. Du Manga à la J-Music, des défilés de Cosplay aux arts martiaux, le festival aborde autant la culture japonaise traditionnelle que la pop culture contemporaine.

Japan Expo
n'est pas un simple festival mais une véritable fête ! Parmi les nombreux exposants se trouvent tous les éditeurs du marché du Manga, de l'Animé et du jeu vidéo, de très nombreuses boutiques, des Jeunes Créateurs sous forte influence japonaise, ainsi que plus de cent cinquante fanzines et stands amateurs !

Le festival est également un lieu de rencontres exceptionnel entre passionnés qui aiment à se retrouver autour de mille et une activités :

  • Défilés de mode,
  • Showcases,
  • Projections en avant-première,
  • Cosplay,
  • Concours de Karaoke,
  • Tournois de jeux vidéo,
  • Initiations aux arts martiaux,
  • Conférences...
Parmi les grands rendez-vous, on retrouvera :
  • Les Japan Expo Awards
  • Le Live House
  • Les Japan Fashion Days
  • L'European Cosplay Gathering
  • La scène culturelle
Par ailleurs, des invités de renom (artistes japonais issus du manga, de l’animé, du cinéma et de la musique...) viennent avec plaisir participer à des conférences ou à des dédicaces. Nous vous dévoilerons les noms de ces invités de prestige au fur et à mesure des annonces.

Informations pratiques :
Site officiel : Japan Expo 2012
Du 4 au 7 juillet 2013
De 11h00 à 19h00 tous les jours
Tarifs : jeudi : 9€, vendredi : 12€, Samedi : 14€, Dimanche : 12€
Forfait 3 jours : 31€, 4 jours : 35€
Parc des Expositions Paris-Nord Villepinte


http://www.sortiraparis.com/loisirs/salon/articles/39505-japan-expo-2013

jeudi 20 décembre 2012

La magie de Noël dans les rues de Toulouse

Après les intrépides lutins qui faisaient peur aux enfants, il y a deux ans, et les mines patibulaires des personnages de la famille Burattini, l'an dernier, Noël revêt des formes plus douces, plus arrondies et plus rassurantes, cette année.
Place Saint-Georges, une énorme bulle transparente intrigue autant qu'elle n'émerveille. Il s'agit de la Boule à neige, un objet scénographique conçu par la Cie Le Muscle. Ce n'est même pas la peine de remuer cette boule à neige un peu particulière pour en admirer ses effets, elle s'agite toute seule… A l'intérieur, trois compagnies issues du cirque et formées à l'école toulousaine du Lido mettent leur talent au service de la féerie de Noël. «Je fais du jonglage et j'utilise des ballons de baudruche», raconte Colas qui participera en janvier prochain au festival mondial du cirque de demain à Paris. «Je partage la scène avec Marianna qui fait du houla-hop et Rémy qui est aussi jongleur et magicien. On fait chacun deux spectacles à tour de rôle tout le week-end. C'est amusant de se retrouver dans cette bulle».

140 représentations

Au cours des deux week-ends qui précèdent Noël, les spectacles vont s'enchaîner au rythme de 140 représentations. «C'est une sorte de festival d'hiver que la municipalité propose pour les fêtes», explique Didier Kimmoun, responsable des grands événements artistiques de la ville. «Par rapport à l'an dernier, nous n'avons pas augmenté les lieux de spectacles mais nous proposons davantage de représentations, toujours dans des cadres choisis avec une belle architecture mais aussi dans tous les quartiers de la ville. Si les spectacles semblent plus oniriques, ce n'est pas pour faire moins peur aux enfants mais parce que la thématique change chaque année. Après le théâtre forain, nous proposons pour ce Noël, l'illusion et la magie, l'ombre et la lumière. ça fait forcément davantage rêver. L'objectif étant de rendre la ville plus accueillante et festive pour toute la famille».

http://www.ladepeche.fr/article/2012/12/16/1515874-la-magie-de-noel-dans-les-rues-de-toulouse.html

mardi 18 décembre 2012

Lannemezan. Exposition : les pastels de Marjolaine

Marjolaine Miranda, c'est un bonheur, nous revient ce mois de décembre pour présenter, sur les cimaises de la librairie Le Vent des mots, ses œuvres de l'année, essentiellement des pastels, comme elle aime le revendiquer, mais toujours conçus avec autant de talent. à son thème de prédilection des pierres des vielles maisons et le décorum des portes finement esquissées sous des pastels délicats et irisés, Marjolaine élargit sa gamme et croque aussi merveilleusement les fleurs et les paysages captés dans son environnement immédiat des Nestes. Elle les traite toujours avec autant de minutie et le souhait de représenter les détails, les nuances et les couleurs qui les habitent. Au fil des tableaux, on reconnaît les couleurs de chaque saison. L'éclat des floraisons concerte avec les arbres aux couleurs d'automne ou bien encore avec les prairies et toutes les composantes de leur vert profond ou léger. Leur petit format et leur prix en font aussi un superbe cadeau, qui ne s'altérera jamais, pour ces fêtes de fin d'année. L'exposition est ouverte tout le mois de décembre. Librairie Le Vent des mots, 47, rue Victor-Hugo à Lannemezan.

http://www.ladepeche.fr/article/2012/12/12/1511826-lannemezan-exposition-les-pastels-de-marjolaine.html

samedi 15 décembre 2012

Montauban. Destins de femmes durant la guerre : une belle exposition qui dérange

L'histoire a parfois des reliefs qu'il est difficile de regarder les yeux grands ouverts. Aujourd’hui et demain, via un colloque de très haut niveau au centre universitaire départemental de Montauban, et jusqu'au 31 janvier grâce à une exposition «dérangeante» signée Yvelyne Wood, au conseil général, il est donné de se pencher sur le destin et le rôle des femmes durant les guerres. Celles d'hier. Et d'autres plus récentes...

Une artiste engagée

Yvelyne Wood est une artiste plasticienne, sculpteur et scénographe, résolument engagée depuis toujours, dans un travail de mémoire des guerres contemporaines. Pas la mémoire des bourreaux qui ne l'intéressent pas, mais celle des victimes dont elle capte et interprète la souffrance dans de vibrantes installations composées notamment d'archives de guerre, de rails de chemin de fer, de métal oxydé ou de plombs. Des matériaux bruts chargés des empreintes de l'histoire et devenus caractéristiques de son travail, qui compose son exposition, «Le cœur de la guerre, une histoire de femmes» dans le hall du conseil général.
Dans la continuité de sa précédente exposition «la chair de la guerre» au printemps dernier à l'université de la Sorbonne à Paris, Yvelyne Wood poursuit sa mise en lumière de l'histoire intime des femmes en temps de guerre : «80% des victimes de la guerre sont des civils et parmi elles, une majorité de femmes et d'enfants. Le viol est utilisé comme une arme de guerre et de purification ethnique. Ma démarche doit permettre de sensibiliser le grand public aux horreurs engendrées par les conflits armés et à la reconnaissance de ses martyrs. Pour ces femmes, c'est le premier pas vers une possible reconstruction.» explique-t-elle, encore bouleversée par la mission qu'elle a menée en octobre dernier en Bosnie, avec le Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés.

Humanisme et droits de l'Homme

Un voyage au bout de l'enfer durant lequel elle a partagé les récits des femmes victimes des violences des guerres de Sarajevo et de Mosnar. Ce sont ces extrêmes barbaries et encore aujourd'hui leurs stigmates qu'Yvelyne Wood a choisi de dénoncer à Montauban. «Une invitation du président, Jean-Michel Baylet...» glisse-t-elle. «La programmation d'une exposition aussi audacieuse en ce mois de fêtes prouve à quel point il est attaché aux valeurs humanistes et au respect des droits de l'Homme partout dans le monde. Et il a gardé intacte son amitié pour mon frère Yves Ponnau, principal du collège de Valence d'Agen pendant douze et tragiquement disparu en 2009. C'est lui qui m'avait fait partager son amour pour ce département qui m'accueille aujourd'hui».
Autant de raisons qui permettent au Tarn-et-Garonne d'offrir une tribune à son travail de mémoire et de sensibilisation.

http://www.ladepeche.fr/article/2012/12/10/1510463-montauban-destins-de-femmes-durant-la-guerre-une-belle-exposition-qui-derange.html

mercredi 12 décembre 2012

Neil Young aux Vieilles Charrues. Un rêve vieux de dix ans

On peut toujours rêver : après Dylan l’an dernier, Neil Young cet été aux Vieilles Charrues ? Nous avons posé la question aux organisateurs.

On peut toujours rêver : après Dylan l’an dernier, Neil Young cet été aux Vieilles Charrues ? L’idée trotte dans la tête des organisateurs depuis longtemps, très longtemps. Le regretté Jean Philippe Quignon et Jean-Jacques Toux, programmateurs, avaient déjà posé en photo dans nos colonnes, lors d’une précédente édition de leur festival, en avouant que la venue de Neil Young était un rêve depuis le début du festival.

Un million de dollars

Le rêve se rapprocherait-il ? Rien n’est moins sûr. En 2008, Jean-Philippe Quignon parlait déjà de la course folle aux cachets des grands artistes, et citait l’exemple de Neil Young : il a joué pour un million de dollars. Nous ne suivrons jamais cette surenchère », nous répondait-il.
Et les prix ne sont pas près de baisser. « Ils augmentent tous les ans », affirmait hier Jérôme Tréhorel, directeur général du premier festival rock de France. S’il reconnaît que l’organisation a posé la question à l’agent du Loner, de savoir s’il tournait cet été, il avoue n’avoir pas encore eu de réponse. « La venue d’un tel artiste se négocie jusqu’au dernier moment », explique-t-il.

En tournée
Pourtant, le Loner est en forme, en grande forme. Il sort un double album bourré de pépites électriques, avec son groupe fétiche, The Crazy Horse avec lequel il a enregistré son second disque en 1969, et qu’il avait laissé tranquille depuis 2003.
Il publie une autobiographie, écrite par lui-même, où l’on plonge dans la musique et la vie bohème des années 70 avec un luxe de détails réjouissants. Jonathan Demme (réalisateur du Silence des agneaux) vient de sortir un film sur sa tournée 2010, et le Canadien n’arrête pas de tourner avec son groupe depuis octobre, la sortie de son album Psychedelic Pills. Il est aujourd’hui en Australie, et sur son site officiel, sa tournée s’arrête en mars en Nouvelle Zélande.
Le rêve deviendra-t-il réalité ? Le suspens, en tout cas, a déjà commencé
 

mardi 11 décembre 2012

lundi 10 décembre 2012

La grande expo Chaumel à l'Espace EDF Bazacle

Elle a tout fait : du reportage, de la mode, du portrait. L'œuvre multiforme de la photographe toulousaine Germaine Chaumel est exposée à EDF Bazacle pour trois mois et c'est très réussi.
On était resté sur une bonne impression : celle procurée par la belle exposition «Germaine Chaumel, photographe humaniste», organisée à Odyssud-Blagnac fin 2007. On est encore plus emballé par un nouvel hommage rendu à ce diable de reporter devenu un as du studio, à l'Espace EDF Bazacle, à Toulouse. La scénographie fait bien respirer l'œuvre de Germaine Chaumel (1895-1982) et tout se complète à merveille : les tirages d'époque et ceux plus récents, les grands panneaux et les vitrines réunissant des archives. C'est à la fois riche et aéré, bien équilibré entre témoignage historique et travail purement photographique.
250 tirages ont été sélectionnés par les Archives municipales, qui devraient acquérir prochainement ce fonds de 20 000 négatifs. La promenade se fait à la fois de façon chronologique (des débuts de reporter en 1935 jusqu'aux portraits réalisés en studio dans les années 40 et 50) et par thème (sport, reportages d'actualité, mode, recherche formelle, paysages…)
Et tout attire l'œil, en flattant le pittoresque mais pas seulement. Bien sûr, on s'amuse à voir la mode des chapeaux, les visages d'enfants joliment croqués, les nus académiques mettant en valeur des corps généreux, l'acteur Michel Murano en gladiateur d'opérette ou le mage Janco fronçant les sourcils. Mais Germaine Chaumel, quand elle raconte l'exode des Républicains espagnols ou la Libération de Toulouse, sait aussi créer l'émotion sans utiliser d'artifices.
Pilar Chaumel est la première à visiter cette exposition consacrée à sa grand-mère. Si fière de tout ce qu'elle a pu faire. «Germaine, je la voyais comme quelqu'un de très gai, cultivé, vivant. Mais en même temps, elle était très modeste. Elle ne nous parlait jamais de photo. A partir du moment où elle avait arrêté, elle était passée à autre chose avec la même passion. Quand Jean Dieuzaide venait la voir pour évoquer une exposition au Château d'Eau (qui aura finalement lieu en 1994, NDLR), elle riait et répétait : ça ne m'intéresse pas. »
L'hommage d'aujourd'hui est aussi destiné à Paqui Chaumel, fille de Germaine et mère de Pilar. Dans la superbe maison de Blagnac, la vieille dame, aujourd'hui décédée, veillait au trésor familial, tentant de le faire revivre avec l'énergie d'une convertie. «Elle a consacré la dernière partie de sa vie à cette œuvre, explique Pilar Chaumel. Avec cette exposition, nous défendons aussi sa mémoire, toute la passion qu'elle a mise à toujours montrer le travail de ma grand-mère».
Exposition «Germaine Chaumel, profession photographe», jusqu'au 24 février à l'Espace EDF Bazacle (11, quai Saint-Pierre), Toulouse. Ouvert du mardi au dimanche de 11 heures à 18 heures. Gratuit. Tél.0562301600.
Également beau catalogue «Germaine Chaumel, femme photographe», co édité par Privat et les Archives municipales (186 pages, 26€).

http://www.ladepeche.fr/article/2012/11/21/1494352-la-grande-expo-chaumel.html

dimanche 9 décembre 2012

Les plus grandes actrices de cinéma s'affichent à la cinémathèque

Une toute nouvelle exposition s'est installée dans le Hall de la Cinémathèque de Toulouse. Depuis mardi 6 novembre et jusqu'au 6 janvier, les amoureux du 7e art ainsi que tous les curieux peuvent découvrir «Belles de jour», une succession d'affiches qui retrace l'histoire du cinéma de façon originale.
À travers sa propre collection d'affiches, le comité de programmation de la Cinémathèque a souhaité mettre en valeur la femme et plus précisément l'actrice.

Un concept original

Imaginez un peu… tous les films ont disparu, les scénarios ont été détruits et il ne reste plus rien de la presse cinématographique. Une affreuse vision qui obligerait les générations suivantes à écrire son histoire et ses usages à partir des seules collections d'affiches. C'est le drôle de concept de cette nouvelle exposition. Raconter les heures de gloire d'un cinéma qui n'aurait jamais eu froid aux yeux.
D'affiches en affiches, le spectateur aperçoit ces stars de l'écran, ces icônes féminines, les véritables pin-up d'hier et d'aujourd'hui. Ces créatures sont tour à tour présentées sous les traits d'une prostituée avec ou sans cœur, d'une «vamp» en robe longue et bien sûr échancrée au possible. «Belles de jour» invite le public à faire une expérience amusante et enrichissante. L'occasion de retrouver Brigitte Bardot, tout juste vêtue de sa longue chevelure afin d'illustrer l'affiche du chef d'œuvre «Le Mépris» réalisé par Jean-Luc Godard.
La représentation d'héroïnes telles que Rita Hayworth ou encore Vivianne Romance, permet à cette exposition de nous parler du 7e art, ainsi que des fantasmes des affichistes et publicitaires de l'époque.
Une accumulation de stéréotypes, qui traverse ce que les historiens appellent la «Nouvelle Vague». La littérature doit également énormément à ces créatures de rêve qui ont été des muses pour de nombreux auteurs.

http://www.ladepeche.fr/article/2012/11/09/1484912-les-plus-grandes-actrices-de-cinema-s-affichent-a-la-cinematheque.html

vendredi 7 décembre 2012

Saint-Jean-de-Luz, des bulles en hiver

Saint-Jean-de-Luz se réveille, lavé par les pluies de la veille. Ce matin-là, le baromètre affiche des températures frisquettes sur le Pays basque : 6°C pour l'air, 14°C pour l'eau. Abrités derrière les baies du Grand Hôtel, à l'heure du café et des croissants, les curistes suivent le ballet des joggeurs et des marcheurs sur la grande plage Soudain, un nageur émerge des eaux. Sans combinaison. Juste en maillot de bain. Visiblement revigoré par la fraîcheur de l'océan. Il est aussitôt pointé du doigt pour son courage !
À chacun sa méthode ! Au cœur de l'hiver et à un mois des fêtes, les bienfaits de l'eau de mer peuvent se savourer autrement. Il suffit pour cela de se glisser dans les alcôves feutrées des centres de thalasso et des spas qui garantissent les mêmes effets qu'un bain de décembre. Avec la douceur en plus !
Depuis le Grand Hôtel, rien de plus simple ! L'ascenseur conduit directement à l'entrée du Spa Loreamar, un havre de sérénité dédié aux bonheurs marins.

Panorama de rêve

Posé comme un joyau sur la baie de Saint-Jean-de Luz, le Grand Hôtel se remarque par l'élégance de sa façade saumonée de style Belle Époque. Tourné vers l'océan, le panorama qu'il offre depuis ses balcons est un pur enchantement. Avec à droite, la minuscule chapelle blanche installée sur le green de la colline Sainte-Barbe. Face à elle, le fort de Socoa, coiffé d'un arc-en-ciel bientôt englouti par l'arrivée d'un wagon de nuages. Au milieu, les digues battues par les vagues de l'océan. Et sur les eaux calmes de la baie, deux bateaux de pêche se balancent. L'image est parfaite.

Station à la mode

En basque, Saint-Jean-de-Luz se dit «Donibane Lohizune», ce qui signifie «Saint-Jean-des-Marais». «Car toute la partie du port était autrefois marécageuse», annonce Myriam Touati, guide à l'office de Tourisme. En 1864, Napoléon III fit construire les trois digues, c'est comme ça que naît la station balnéaire. Les hôtels de balnéothérapie se regroupent autour de la baie.» Au début du XXe siècle, Saint-Jean-de-Luz devient même la station balnéaire à la mode. On y croisait alors les grands de ce monde : le prince de Bavière, le prince de Galles, le maharaja de Kapurtala et les grands duc Boris et Paul de Russie. En 1912, la ville acquiert son statut de station thermale et climatique.

Une des plus belles églises basques

Cette ville de 14 000 habitants (et trois fois plus en été) tient dans un mouchoir de poche. «On va à pied de la gare, au port, en passant par les halles et la baie», poursuit la guide. Bordées de belles maisons à colombages peints en rouge, vert et bleu luzien, les rues ont un charme fou. Sur l'incontournable rue Gambetta, on trouve tous types de boutiques, dont l'enseigne Jean-Vier qui vend les fameux tissus basques rayés. En marchant vers le port, une halte s'impose dans l'église Saint Baptiste. C'est un bijou d'architecture basque avec sa nef unique, ses galeries, son plafond en forme de coque de bateau renversée, son magnifique retable aux vingt statues en bois doré. C'est ici que se sont mariés Louis XIV et Marie-Thérèse d'Autriche, le 9 juin 1660.
Noël approchant, les vitrines des commerçants scintillent. La maison Adam, experte en macarons, expose de superbes Père Noël en praline. Changement de décor chez Pierre Oteiza qui a suspendu jambons, saucisson, piments d'Espelette au plafond dans un joyeux méli-mélo. Plus loin, chez Pariès, ce sont les gâteaux basques et les mouchous qui tiennent le haut des étals.
Décidément, entre bulles et douceurs, Saint-Jean-de-Luz est aux petits soins pour ses hôtes.

http://www.ladepeche.fr/article/2012/12/02/1503883-saint-jean-de-luz-des-bulles-en-hiver.html

mardi 4 décembre 2012

Björk en concert évènement à Paris début 2013 !

La chanteuse islandaise revient enfin sur notre territoire pour nous présenter son nouvel album Biophilia. C'est elle-même qui l'a annoncé sur les réseaux sociaux. "Le concert live de Björk illuminera Paris ! 6 dates exceptionnelles sont prévues pour février et mars 2013". Plus exactement, la chanteuse se produira en live au Cirque en Chantier "à quelques mètres de ses fans" situé sur l'île Seguin à Boulogne les 21, 24, 27 février et le 2 mars, avant de donner deux concerts au Zénith de Paris les 5 et 8 mars. Cette nouvelle risque d'enchanter l'importante communauté de fans français qui soutient la chanteuse. Au Zénith, Björk qui a défié ses fans chinois se produira au milieu de ses fans, "au centre de la salle". En plus du concert, la chanteuse islandaise présentera une application smartphone baptisée Biophilia qui permettra de créer une "exploration multimédia de l'univers et de ses forces physiques". Cette application a donc une vocation éducative et propose d'étudier les liens entre la nature et la musique. Application qui convient parfaitement à l'univers de Björk qui vient sûrement du cosmos avec ses mélodies originales qui sont sans commune mesure avec ce que l'on a pu entendre dans le passé.
Björk, qui a rendu hommage à Alexander Mcqueen est une artiste très complète qui sait faire beaucoup de choses, comme elle l'a prouvé par la qualité extraordinaire de son interprétation dans le film Dancer in the Dark de Lars Von Trier ou encore par l'originalité de ses albums avant-gardistes. Vous avez forcément entendu Björk et sa chanson inoubliable, It's oh so quiet. En la voyant s'égosiller dans le clip, on se dit qu'on aimerait tous (sauf si on l'a déjà) avoir une amie comme elle, si joyeuse et pleine de vie. Les places pour le concert de Björk Biophilia seront en vente dès le 10 décembre. N'hésitez pas ! Comptez-vous assister au concert de Björk ?

http://www.melty.fr/bjork/

lundi 3 décembre 2012

Une boule de neige géante pour Noël, place Saint-Georges

Comme chaque année, les Toulousains vont être gâtés pour les fêtes de fin d'année. Illuminations, marché de Noël et spectacles en tout genre raviront petits et grands.
Coup d'envoi vendredi des festivités des fêtes de fin d'année à Toulouse. Au programme, 140 spectacles et animations fixes ou déambulatoires autour des thèmes de la magie et de l'illusion. Vendredi à 19h15, après le lancement des illuminations, les passants pourront découvrir «Suspend's», un numéro étonnant d'une troupe de cirque qui, suspendue dans le vide, dansera sur les parois du donjon du square de Gaulle. Dans la cour Henri IV au Capitole, de 14 heures à 19 heures, petits et grands s'émerveilleront en suivant le parcours proposé par trois compagnies : un spectacle magique signé Étienne Saglio, des automates faits de bouts de ficelle et d'objets de récupération et une installation plastique à l'esthétique des années 1900.

Deux temps forts à ne pas rater

Les festivités démarrent véritablement le samedi 15 décembre, avec les deux temps forts de ce Noël 2012. L'artiste numérique toulousain Aymeric Reumaux projettera des images sur le donjon du square de Gaulle jusqu'au 23 décembre, de 17 h 30 à 19 h 30. Après chaque boucle d'image, le spectateur pourra même diffuser son propre message en scannant un code avec un smartphone. Plus loin, place Saint-Georges, une boule géante de 10 m de diamètre pour 6 mètres de haut deviendra une scène de théâtre. Sous son dôme se produiront magiciens, jongleurs et acrobates, de 14 h 30 à 18 h 30.

Animations dans les rues

De nombreuses animations de rue vont égayer sporadiquement le mois de décembre. Les curieux assisteront notamment au spectacle «Carillon» présenté par la compagnie catalane La Tal place du Capitole les 15/16 et 22/23 toutes les heures de 15 heures à 18 heures. Les enfants seront séduits par le talent de la compagnie La savonnerie qui confectionnera des bulles de savon gigantesques square de Gaulle avant d'écouter Macadam Piano, un vrai pianiste roulant rue Alsace Lorraine les 22 et 23. Des festivités immanquables pour les Toulousains qui apprécieront également l'absence de bruit : la plupart des travaux du centre ville seront stoppés du 30 novembre eu 7 janvier.

http://www.ladepeche.fr/article/2012/11/28/1500524-une-boule-de-neige-geante-pour-noel-place-saint-georges.html

samedi 1 décembre 2012

Michel Sardou : "Certaines de mes maladresses m'ont coûté cher"

Des Lacs du Connemara à Musulmanes, Michel Sardou entreprend vendredi au Havre une longue tournée qu'il consacrera entièrement à ses "grands moments". Le chanteur donnera une quarantaine de concerts jusqu'au 23 mars 2013 à Grenoble, après être passé aussi par la Belgique et la Suisse. Le chanteur, qui a publié fin octobre un best of également intitulé Les grands moments, sera notamment à Paris-Bercy du 12 au 14 décembre.

Fidélité

L'idée d'un tour de chant où il n'interpréterait que ses "gros succès" lui a été suggérée par son chef d'orchestre, Jacques Veneruso. "Les gens sont fidèles à ce qu'ils ont aimé, estime le chanteur. À la sortie de mes concerts, ils me demandent toujours, mais pourquoi vous n'avez pas chanté celle-là ? C'est la mienne", explique Michel Sardou à l'AFP. "Ils ont tendance à s'approprier les chansons qui ont marqué des moments de leurs vies. Moi le premier d'ailleurs", dit-il, confiant avoir un jour "engueulé Elton John" parce qu'il n'avait pas chanté "sa" chanson Tonight lors d'un concert.
Pour concocter ce spectacle de deux heures, la difficulté a été de "réarranger les titres sans les déformer". "S'il me prenait l'envie de chanter La maladie d'amour en jazz, j'irais à la catastrophe. Il faut qu'à la quatrième mesure les gens aient reconnu la chanson, mais qu'on les surprenne avec de nouveaux sons, un découpage différent. Il y a certains grands succès qui ne vieillissent pas, et on ne sait pas pourquoi. D'autres se sont un peu figés, ça vient souvent des paroles, d'expressions des années 1970-1980", explique le chanteur, qui a commencé à écrire à 19 ans comme "nègre de nègres".

Polémiques

"J'écrivais 7-8 chansons par jour et parfois je ne me rendais pas compte qu'il y avait des maladresses. Certaines de ces maladresses m'ont coûté assez cher d'ailleurs, puisque j'ai eu des réactions très violentes", se souvient-il. Michel Sardou a pris l'habitude de modifier sur scène les paroles de certains de ses titres pour "dire la même chose de façon plus légère". Mais jamais pour "masquer les positions qu'on a bien voulu (lui) prêter", dit-il. Depuis les années 1970, ses textes ont régulièrement suscité la polémique et l'ont souvent conduit à être taxé de sexisme, d'homophobie ou de racisme.
"Est-ce que ça m'a touché ? Oui et non. Je trouvais ça un peu disproportionné parce que ce ne sont que des chansons. Dans chaque chanson, 10 % correspondent à ce que je suis, mais tout le reste, c'est une histoire, comme un acteur qui joue le rôle de méchant dans les films", confie-t-il. Il dit d'ailleurs être "de tout coeur" avec le rappeur Orelsan, attaqué pour s'être mis dans la peau d'un homme violent dans la chanson Sale pute. "C'était ridicule de lui faire un procès d'intention alors que c'est un type qui est complètement dans son métier, qui fait son boulot, plutôt pas mal d'ailleurs. Il y aura toujours des cons, c'est rassurant", estime-t-il.

"Le monde marche sur la tête"

Lui, dont les textes sur l'état de la société sont souvent teintés de pessimisme, trouve l'époque "un peu sombre" pour en faire des chansons. "J'ai l'impression que le monde marche sur la tête aujourd'hui : ces guerres partout qui peuvent déboucher sur une guerre totale à n'importe quel moment, cette haine qui ressort, cette opposition des uns contre les autres... Peut-être que je ferai une chanson là-dessus, mais tout de suite, je n'en ai pas envie", dit-il.
Si le chanteur de 65 ans n'a pas de projet de nouvel album "pour l'instant", il compte déjà retourner au théâtre en 2014. "Je reste persuadé qu'on fait le plus beau métier du monde, que ce soit comédien de théâtre ou chanteur. Le jour où je m'ennuierai, je crois que je ne dirai rien à personne, je rentrerai chez moi et je m'occuperai de mes chevaux", avoue-t-il.

http://www.lepoint.fr/culture/michel-sardou-certaines-de-mes-maladresses-m-ont-coute-cher-27-11-2012-1534077_3.php

vendredi 30 novembre 2012

Le feu et les cendres

Un nouveau chapitre des Tréteaux de France a commencé. Ce centre dramatique national n'est pas le plus visible parmi nos structures subventionnées ! Il a plutôt pour mission d'être invisible, d'aller là où le théâtre est absent ou peu présent, d'occuper des salles des fêtes peu équipées ou de planter son chapiteau sur des terrains municipaux. Noble et ingrate tâche qui fut assurée à la création par Jean Danet et dont s'était chargé Marcel Maréchal ces dernières années. Le remplacement de Marcel Maréchal a été un peu rocambolesque.

Francis Huster a accepté la direction mais a tant voulu transformer cette institution nomade qu'on a cherché un autre saltimbanque, moins chien fou. On a trouvé : c'est Robin Renucci, acteur vedette mais aussi passionné de la transmission du théâtre et du patrimoine culturel dans les milieux culturels, comme il l'a prouvé à travers les rencontres qu'il organise dans ses villages de Haute-Corse. Depuis le début de l'année, Renucci s'est attelé à la tâche. Une première initiative, en cours, a été éclatante : il s'est associé à Christian Schiaretti, patron du TNP de Villeurbanne, pour faire circuler un peu partout le Ruy Blas de Victor Hugo, fastueuse production où Renucci joue lui-même l'un des rôles principaux. La seconde initiative consiste à créer des spectacles plus modestes qui peuvent être donnés dans les lieux les plus divers. Ainsi le nouveau chef des Tréteaux vient-il de mettre en scène Mademoiselle Julie de Strindberg, que nous avons pu voir dans l'Eure-et-Loir, à l'Atelier à spectacles de Vernouillet.

Strindberg bouscule toujours !


Le choix de la pièce est judicieux. En contant une nuit de la Saint-Jean où une jeune fille noble provoque un domestique, a une relation sexuelle avec lui et fait face ensuite à ce qui résonne comme un effrayant dégât, Strindberg n'a pas parlé que de son temps. Le public d'aujourd'hui ressent moins fort le scandale qu'en 1888. Mais la violente mise en relief de la sexualité ne s'est pas atténuée. Et le sourd climat de lutte des classes ne s'est pas non plus éventé. Peu importe les aristos, les différences de condition n'ont pas tellement changé dans nos sociétés ! La verdeur des mots peut même parfois surprendre le public des Tréteaux, qui, souvent, ne connaît pas l'oeuvre qu'il vient voir. Ainsi quand, au petit matin, le domestique lance à sa partenaire de la nuit "une putain est une putain", les spectateurs frémissent, sont choqués. Strindberg bouscule toujours !

Robin Renucci a conçu un spectacle épuré. Tout se passe dans une large cuisine, où feux et arrivée d'eau fonctionnent à gauche et où s'étire, à droite, une longue table. La lumière est le plus souvent tamisée (peut-être trop pour des salles hautes et longues, comme à Vernouillet). Le style est d'un réalisme méticuleux où s'inscrit peu à peu une certaine anomalie. À un moment, un mystérieux personnage portant des cornes de cerf passe et jette de la poudre. Tout est vrai et cru, mais la perception peut vaciller dans le dérèglement de la nuit de la Saint-Jean où l'être humain vire au fantôme.

Convaincante sobriété


Dans le rôle de Julie, Maryline Fontaine est impressionnante quand elle traduit la brutalité, l'arrogance, la férocité du personnage. Elle trouve moins bien la blessure, le sentiment de défaite quand Julie découvre les conséquences de son geste de folie sensuelle. Elle n'en est pas moins forte et crédible. Dans le rôle de Jean le domestique, Thierry Godard met bien en valeur la vraie nature, quasiment comptable, du majordome : ce n'est pas un passionné, il mesure les avantages de son métier avant d'être un sensuel ou un sentimental. Le comédien arrive pourtant à donner à Jean quelque chose de tendre. On le joue, habituellement, d'une façon plus sèche, ignoble parfois, ce qui donne plus d'intensité à l'affrontement. Mais cette relative douceur est bien vue aussi. Dans le dernier rôle, celui de la cuisinière attachée aux conventions sociales, Nade Dieu est d'un jeu très exact.

Peut-être le climat de fin du monde qui s'instaure à la fin de la pièce aurait-il pu être davantage accentué. Mais la première mise en scène de Renucci pour ses Tréteaux de France - qu'il fait suivre d'un débat qu'il anime lui-même - est d'une convaincante sobriété. Elle trouve le feu, plus que les cendres laissées par un tel flamboiement. C'est un beau second chapitre, après Ruy Blas et avant L'école des femmes de Molière la saison prochaine (Renucci y jouera Arnolphe sous la direction de Schiaretti).

Mademoiselle Julie, mis en scène de Robin Renucci, en tournée : Granvilliers (8 février), Péronne (12 février), Maurepas (23 février), Bastia (1er mars), Saintes (7-8 mars). Toulouse (14-15 mars). Traduction de Terje Sinding aux éditions Circé (on relèvera la qualité des beaux programmes édités par les Tréteaux de France et remis aux spectateurs).

http://www.lepoint.fr/culture/coups-de-coeur/le-feu-et-les-cendres-24-11-2012-1532985_792.php
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dimanche 25 novembre 2012

La grande expo Chaumel à l'Espace EDF Bazacle

Elle a tout fait : du reportage, de la mode, du portrait. L'œuvre multiforme de la photographe toulousaine Germaine Chaumel est exposée à EDF Bazacle pour trois mois et c'est très réussi.
On était resté sur une bonne impression : celle procurée par la belle exposition «Germaine Chaumel, photographe humaniste», organisée à Odyssud-Blagnac fin 2007. On est encore plus emballé par un nouvel hommage rendu à ce diable de reporter devenu un as du studio, à l'Espace EDF Bazacle, à Toulouse. La scénographie fait bien respirer l'œuvre de Germaine Chaumel (1895-1982) et tout se complète à merveille : les tirages d'époque et ceux plus récents, les grands panneaux et les vitrines réunissant des archives. C'est à la fois riche et aéré, bien équilibré entre témoignage historique et travail purement photographique.
250 tirages ont été sélectionnés par les Archives municipales, qui devraient acquérir prochainement ce fonds de 20 000 négatifs. La promenade se fait à la fois de façon chronologique (des débuts de reporter en 1935 jusqu'aux portraits réalisés en studio dans les années 40 et 50) et par thème (sport, reportages d'actualité, mode, recherche formelle, paysages…)
Et tout attire l'œil, en flattant le pittoresque mais pas seulement. Bien sûr, on s'amuse à voir la mode des chapeaux, les visages d'enfants joliment croqués, les nus académiques mettant en valeur des corps généreux, l'acteur Michel Murano en gladiateur d'opérette ou le mage Janco fronçant les sourcils. Mais Germaine Chaumel, quand elle raconte l'exode des Républicains espagnols ou la Libération de Toulouse, sait aussi créer l'émotion sans utiliser d'artifices.
Pilar Chaumel est la première à visiter cette exposition consacrée à sa grand-mère. Si fière de tout ce qu'elle a pu faire. «Germaine, je la voyais comme quelqu'un de très gai, cultivé, vivant. Mais en même temps, elle était très modeste. Elle ne nous parlait jamais de photo. A partir du moment où elle avait arrêté, elle était passée à autre chose avec la même passion. Quand Jean Dieuzaide venait la voir pour évoquer une exposition au Château d'Eau (qui aura finalement lieu en 1994, NDLR), elle riait et répétait : ça ne m'intéresse pas. »
L'hommage d'aujourd'hui est aussi destiné à Paqui Chaumel, fille de Germaine et mère de Pilar. Dans la superbe maison de Blagnac, la vieille dame, aujourd'hui décédée, veillait au trésor familial, tentant de le faire revivre avec l'énergie d'une convertie. «Elle a consacré la dernière partie de sa vie à cette œuvre, explique Pilar Chaumel. Avec cette exposition, nous défendons aussi sa mémoire, toute la passion qu'elle a mise à toujours montrer le travail de ma grand-mère».
Exposition «Germaine Chaumel, profession photographe», jusqu'au 24 février à l'Espace EDF Bazacle (11, quai Saint-Pierre), Toulouse. Ouvert du mardi au dimanche de 11 heures à 18 heures. Gratuit. Tél.0562301600.
Également beau catalogue «Germaine Chaumel, femme photographe», co édité par Privat et les Archives municipales (186 pages, 26€).

http://www.ladepeche.fr/article/2012/11/21/1494352-la-grande-expo-chaumel.html

samedi 24 novembre 2012

Hommage à Stéphane Blanquet

REIMS (Marne). Loin de l'esprit des fêtes de fin d'année, une série d'expos s'articulera autour de l'œuvre de ce dessinateur de BD.
ON oublie un peu le sapin, les lumières et les cadeaux. Ici on a décidé de prendre l'exact contre-pied en offrant quatre espaces d'exposition dédiés à la noirceur et l'originalité de l'œuvre du dessinateur et plasticien Stéphane Blanquet, cet homme qui a impulsé un nouveau souffle à la bande dessinée. Mais l'œuvre de Blanquet dépasse rapidement le cadre des planches.

Quatre lieux d'accueil

L'artiste se sert aussi des volumes et des sculptures en 3D.
Depuis quelques années, c'est vers le cinéma d'animation qu'il se tourne.
En 2007, il obtient d'ailleurs le poste de directeur oculaire de la Comédie de Caen. Il a exposé un peu partout en France mais c'est à Reims qu'il présentera son exposition « Machoires noires ».
Afin de faire entrer la culture dans un maximum d'endroits, quatre lieux de la ville accueilleront des planches de l'exposition.
Si le coup d'envoi sera donné à la médiathèque Falala le 21 novembre, d'autres expositions se tiendront à la médiathèque Croix-Rouge, dans les locaux des collectifs Pomme Z dans le centre-ville ou encore dans la salle du Block 450, aux Docks Rémois. En parallèle, des ateliers pour les plus jeunes seront proposés, des courts métrages seront projetés afin d'appréhender au mieux l'univers noir et déroutant de Stéphane Blanquet


http://www.lunion.presse.fr/article/culture-et-loisirs/exposition-hommage-a-stephane-blanquet

vendredi 23 novembre 2012

Salon et la Base se lancent à la conquête de l'espace en 2014

C'est entendu, la ville de Salon aura définitivement la tête dans les étoiles en 2014. La commune, en partenariat avec l'école de l'Air, vient en effet d'obtenir la future présidence de la Communauté des Villes Ariane (CVA).
Créée en 1998, la CVA est une association dont l'objectif est de contribuer au développement économique, culturel et pédagogique des villes qui concourent directement ou indirectement aux activités de transport spatial européen. Une trentaine de communes européennes (Toulouse, Mulhouse, Berlin, Madrid...) sont ainsi concernées.
"Après l'accueil en juillet dernier de l'école d'été des Villes Ariane, qui a vu 40 étudiants universitaires ou jeunes ingénieurs de l'industrie spatiale prendre leur quartier sur la Base aérienne, la Ville et l'école de l'Air transforment un essai supplémentaire", a osé le général Gilles Modéré.
"Que l'on nous ait attribué la présidence après seulement deux années de présence au sein de la communauté prouve la reconnaissance des autres villes de la CVA envers Salon", a fait remarquer Jean-Luc Chave, adjoint au maire, délégué aux affaires économiques. Le maire Michel Tonon, quant à lui, a tenu à souligner "la chance exceptionnelle" que la ville de Salon possède dans le fait de compter sur son territoire la Base aérienne. "Il faut utiliser cette chance à son maximum", a-t-il ajouté.
Mais concrètement, quels intérêts la commune de Salon et ses citoyens vont-ils tirer de cette présidence ? Pour Michel Tonon, trois avantages sont à mettre en évidence. Le premier consiste en "la confirmation du partenariat Ville-Base aérienne, c'est primordial", a-t-il assuré. Deuxièmement, la ville constituera pendant un an la vitrine européenne de la connaissance scientifique en matière d'aérospatiale. Une situation qui devrait attiser "l'envie d'apprendre qui se cache derrière chaque individu".
Enfin, dernier intérêt et non des moindre pour la commune : le développement économique. "Salon de Provence est une ville de commerce, mais elle a besoin aussi de développer une autre image", a indiqué Michel Tonon. Une image qui pourrait être celle d'un "centre de formation et de recherche dans le domaine de l'aérospatiale". Concernant maintenant les possibles retombées économiques, le maire a confié qu'elles étaient "difficilement mesurables".
Les seuls éléments concrets de ce point de vue se situent sur un plan touristique. Les différents événements organisés en 2014 sur le thème de l'aérospatiale généreront inévitablement une hausse de la fréquentation à l'endroit de la cité de Nostradamus. Et qui dit hausse de la fréquentation, dit forcément augmentation de l'activité économique.

http://www.laprovence.com/article/salon-de-provence/salon-et-la-base-se-lancent-a-la-conquete-de-lespace-en-2014

jeudi 22 novembre 2012

Après avoir sillonné la Creuse, l’exposition « Nos belles écoles rurales » fait halte à Aubusson

La belle histoire des écoles de la Creuse est à voir au sein de l’école Jules-Sandeau, du lundi au samedi, jusqu’au 24 novembre.
L'école rurale d'autrefois se redécouvre
L'Union départementale des délégués de l'Éducation nationale présente une exposition dans les salles de classe de l'école Jules-Sandeau, autrefois appelée à Aubusson l'école « d'en haut ».
Issue d'un travail minutieux de consultation d'archives, de prise de vues et de collectes de documents, cette exposition, intitulée « Nos belles écoles rurales, réponse creusoise à l'élan humaniste et républicain », se concrétise sous forme de panneaux didactiques mais aussi par la possibilité de consulter de précieux documents manuscrits ainsi que des cartes postales anciennes.
Les vingt-cinq cantons creusois sont représentés Les vingt-cinq cantons du département sont représentés, les visiteurs peuvent ainsi découvrir les lieux d'enseignement de toute la Creuse d'hier à aujourd'hui. Les délégués départementaux ont réalisé un véritable travail de documentaliste afin de donner à voir une exposition qui reflète très précisément le rôle de l'école dans la société.
Lors de son allocution, Jean Robert, président de l'Union des délégués départementaux de l'Éducation nationale a redit l'importance de l'école, son rôle structurant et le symbole de progrès social qu'elle représente. Il a également souligné le rôle fondamental de l'école dans la République : l'école est bien sûr un lieu de connaissance, de transmission, d'apprentissage, mais c'est aussi un espace qui symbolise l'égalité entre les enfants d'origine sociale différente, un lieu mettant sur un pied d'égalité, les garçons et les filles
Dans son discours, Jean Robert a également mis en avant la qualité architecturale des écoles rurales. Édifiées dans un style local ou néoclassique, elles ont toutes leur spécificité et possèdent parfois un caractère monumental. Leurs bâtiments font partie intégrante du patrimoine creusois et doivent être considérés comme les symboles d'un idéal républicain.
Michel Moine, maire d'Aubusson, s'est dit très heureux de recevoir cette exposition et, profondément attaché à l'école de la république, il a rappelé que celle-ci « fabrique des futurs citoyens » avant de redire toute sa considération pour l'école comme espace de formation, de respect et de valorisation des ......... Lire la suite de l'article sur ce lien............http://www.lepopulaire.fr/limousin/actualite/departement/creuse/aubusson.html

mardi 20 novembre 2012

Les Alpes vues par Robert Doisneau, exposées jusqu’au 14 avril à Grenoble

A la différence de l’Alsace ou de l’Ardèche, les Alpes n’ont jamais constitué un sujet à part entière pour le célèbre auteur du Baiser de l’Hôtel de Ville, né en 1912 et décédé en 1994.
Mais Doisneau s’y est rendu à de nombreuses reprises pour des images de mode ou de publicité, des reportages ou tout simplement en vacances.

«Il n’avait pas le pied montagnard mais cela ne l’a pas empêché de courir sur la mer de glace (glacier du massif du Mont-Blanc, ndlr) pour photographier Maurice Baquet», violoncelliste et alpiniste, remarque Isabelle Lazier, directrice du musée.
Une salle de l’exposition est consacrée à cet ami du photographe, immortalisé en train de jouer du violoncelle sur un glacier, ou entouré d’un public de petits personnages sur fond blanc dans le photomontage «Maurice Baquet et les skieurs mélomanes».

Doisneau arpente aussi les pistes pour photographier les débuts des sports d’hiver à Megève (Haute-Savoie), en 1936, à l’occasion d’un voyage en famille. En 1947, il accompagne des ouvriers français dans le Tyrol dans le cadre d’un reportage pour la revue communiste Regards.
Les Alpes lui servent de décor pour des images publicitaires sur les voitures Simca, prises au col d’Isoard (Hautes-Alpes), ou pour des photos de mode pour le magazine Vogue.

A Laffrey (Isère), où il passe les vacances de Noël en famille de 1951 à 1965, Robert Doisneau alterne entre la photographie «typique» de devanture de mercerie et le cliché surréaliste du portemanteau de l’hôtel placé au milieu d’un champ de neige.
L’exposition, gratuite, se termine par deux reportages de photojournaliste, l’un sur la transhumance avec des bergers et l’autre où Doisneau documente le rude quotidien des habitants de Saint-Véran (Hautes-Alpes), «le plus haut village d’Europe» (2.040 mètres).
«L’idée, c’est de montrer tout ce qu’il a fait dans les Alpes, la diversité de travaux et de regards», souligne Mme Lazier.
L’exposition doit être inaugurée jeudi en présence des deux filles du photographe, Annette Doisneau et Francine Deroudille.


http://www.leprogres.fr/loisirs/2012/11/15/les-alpes-vues-par-robert-doisneau-exposees-jusqu-au-14-avril-a-grenoble

lundi 19 novembre 2012

Aéroports de Paris : exposition sur l'aviation

Du 12 novembre au 21 décembre 2012, Aéroports de Paris présente une exposition sur l'aviation à la Maison de l'Environnement et du Développement Durable de Paris-Charles de Gaulle. Cette manifestation, gratuite et ouverte à tous les publics, a un double objectif : retracer l'histoire du transport aérien et se projeter vers l'avenir en expliquant les avancées technologiques durables en cours et à l'étude pour l'aviation du futur.
L'exposition sera accompagnée par des animations scientifiques sur les avions emblématiques tels que la Caravelle, le Concorde, l'A380, le Solar Impulse ou d'autres avions du futur.

http://www.boursier.com/actions/cours/aeroports-de-paris-FR0010340141,FR.html

dimanche 18 novembre 2012

Esclavage. La sculpture «Mémoires» sera érigée à Brest

«Quand j'ai reçu le courrier de Gaëlle Abily, je l'ai relu 20fois tellement j'étais ému», témoigne Max Relouzat. «La ville de Brest souhaite accueillir votre oeuvre sur son espace public», lui écrit l'adjointe brestoise déléguée à la culture. Ces mots résonnent avec une incroyable force dans la tête de ce Quimpérois d'origine martiniquaise, qui porte, secrètement depuis 1998 et publiquement depuis fin 2009, un projet de mémorial de l'esclavage arrimé à la façade Atlantique. Ce projet? Une sculpture monumentale en acier de 10m de haut, àdeux masques géants, l'un tourné vers l'Europe, le second vers l'océan et les autres continents. «Je ne cherche pas la repentance, ni le pardon, mais un lieu mémoriel, pédagogique, qui permette de parler aux jeunes de leur histoire afinqu'ils construisent ensemble lemonde de demain», insiste Max Relouzat. Il souhaite que «Mémoires» s'érige dans un élan populaire. C'est la raison pour laquelle Mémoires des esclavages, l'association qu'il préside, a lancé une souscription, fin 2009, pour contribuer au financement (130.000 €) de la sculpture.

Encore 80.000 €

«Nous avons plus de 1.000 soutiens aujourd'hui. Cela fait chaud au coeur, mais il nous faut réunir encore 80.000 €, dont 50.000 € assez rapidement pour que le sculpteur
Marc Morvan puisse réaliser ledeuxième masque, puis l'assemblage», décrit-il. Le premier masque a été dévoilé au public lors du Mondial Folk 2011, àPlozévet. Après avoir imprimé des estampes, des affiches inspirées de photos de Véronique Brod, l'association va éditer, dès la semaine prochaine, 10.000 cartes postales illustrées par Arsène Wittersheim dans l'espoir de continuer à financer leprojet. Des miniatures en étain de «Mémoires», d'Auguste Hartel, sont également disponibles.

«Dialogue des cultures»

«Nous avons aussi des intentions de mécénat de la part d'entreprises ou de collectivités, mais elles attendaient la confirmation du lieu, assure
Max Relouzat. C'est chose faite, Brest étudie plusieurs sites possibles à proximité de la mer. Nousassurerons la maintenance de la sculpture», précise-t-il. «L'implantation d'une sculpture àla mémoire des victimes des esclavages renvoie à des enjeux importants, pour la collectivité, liés à la mémoire historique, au dialogue des cultures. (...) L'enjeu est encore aujourd'hui celui du vivre ensemble», argumente, de son côté, Gaëlle Abily. Le père de «Mémoires» espère, enson for intérieur, que l'érection de la sculpture pourra intervenir le10mai 2013, douze ans après l'adoption de la Loi Taubira, qui reconnaît l'esclavage comme crime contre l'humanité. En attendant, Max Relouzat réitère l'idée d'un printemps finistérien de la liberté 2013 à l'occasion du centenaire de la naissance d'Aimé Césaire. Qui n'est pas pour rien dans sa longue lutte contre les discriminations. Contact Association Mémoires desesclavages tél.06.49.49.01.79.

http://www.letelegramme.com/local/finistere-nord/brest/ville/esclavage-la-sculpture-memoires-sera-erigee-a-brest-14-11-2012-1904745.php

samedi 17 novembre 2012

Le dîner était presque parfait...

Trois belles sœurs - l 'intello, la bourgeoise et la femme au foyer- et leurs époux ,se retrouvent pour un dîner. Hélas, Talia, la secrétaire d'un des époux, véritable bombe sexuelle, débarque pour le dessert. L'ambiance déjà électrique, monte d'un cran, chacune des épouses, étant persuadée que son mari est l'amant de Talia… Règlement de comptes en tous genres, répliques qui fusent et qui font mouche ,sont au menu de cette comédie grinçante d'Éric Assous, qui, tour à tour macho puis féministe, étudie les différences de comportements, et sonde le cœur deshommes, des femmes… et des couples qu'ils forment. Mise en scène par Francis Azéma, interprété avec fougue par la Cie Cœur et Jardin,à laquelle s'est jointe Virginie Desarnauts, cette comédie est présentée, avec le désir d'en découdre,au Grenier Théâtre. (14 impasse Gramont. De 10 à 18€. Du jeudi au dimanche, jusqu 'au 8 décembre. Tel : 05 61 4821 00)

>> Plus d'infos sur la pièce "Les Belles-soeurs" sur ToulouScope.fr


http://www.ladepeche.fr/article/2012/11/13/1487542-virginie-desarnauts-sacree-belle-s-ur.html

vendredi 16 novembre 2012

Les Méridionaux tissent des liens entre les arts et les styles à la Maison des Associations

Peintres, sculpteurs, photographes, dessinateurs : quatre-vingt-onze artistes exposent sur le thème «Lien (s)».
Le 83e Salon des Artistes Méridionaux se déroule à la Maison des Associations jusqu'au 15 décembre.
Le Salon des Artistes Méridionaux, 83e du nom, s'est ouvert cette semaine à la Maison des Associations. Peintres, dessinateurs, sculpteurs, photographes ou céramistes, artistes figuratifs ou abstraits : l'exposition est largement ouverte à toutes les esthétiques et sensibilités. Quatre-vingt-onze artistes ont été sélectionnés par le jury de la Société des Artistes Méridionaux.
«Nous avons reçu cette année 164 dossiers. Nous en avons retenu quatre-vingt-onze car l'espace de 400 m2 de la Maison des Associations n'offrait pas plus de places. Le jury se prononce sur les œuvres. Ils ne regardent pas les noms», précise le peintre Bernard Ryon, le président de l'association. Le hasard fait bien les choses : la parité hommes femmes règne chez les artistes exposés.
«Lien (s )» est le thème de l'édition 2 012. Le sujet se prête à de nombreuses variations. Le Toulousain Christophe Giral l'interprète de façon classique et sensible en lui donnant les traits d'une grand-mère et de son petit-fils. Le peintre a simplement baptisé sa toile «Générations». Beaucoup d'autres ont évoqué ces «lien(s )» de façon non figurative, en utilisant leur belle palette de couleurs. On citera par exemple Françoise Alric, Raphaël Autunnale, Ernest Averso, Jeanne Leray, Nila, Jacqueline Pré…
Les sculpteurs, nombreux cette année dans l'exposition, ne manquent pas d'imagination. David Léger avec son «Triptyque», Serge Martin-Robin et l'entrelacement de formes d'«Arabesque», Pedro auteur de l'installation «La Bande magnétique», Frédéric Pélissier inspiré par «Le berceau de l'humanité» : ces sculpteurs ont créé des «lien (s)» très personnels. Pour une trentaine d'artistes, ce salon des méridionaux est une première. Le dessinateur calligraphe Gut fait partie des nouveaux venus. Il a imaginé uneFête des feux de la Saint-Jean.

http://www.ladepeche.fr/article/2012/11/10/1485763-les-meridionaux-tissent-des-liens-entre-les-arts-et-les-styles.html

jeudi 15 novembre 2012

Evénement original, vendredi 16 novembre à Vincennes…

On verra de nouvelles selles, au cours de la nocturne du vendredi 16 novembre à Vincennes. Non pas que les jockeys aient opté pour du matériel neuf, mais parce que ce sera la fête du… vélo !


A l’occasion de la remise des trophées de la 21ème Coupe de France PMU, les 5 premiers de ce « championnat » 2012 ainsi que 5 champions cyclistes de légende s’affronteront sur la cendrée mais… dans des courses de road-cars, associés à des drivers vedettes.
Mais se dérouleront tout de même deux courses de vélos, sur la piste, puisque Samuel Dumoulin et Nacer Bouhanni ont accepté le défi d’affronter, chacun, un trotteur, les chevaux étant confiés à Matthieu Abrivard et Eric Raffin.


Bien entendu, il y aura également un quinté « normal » et des épreuves de trot et, pour clore la soirée, un grand feu d’artifice est prévu.
Si vous êtes tentés, voici un « tuyau » : vous pouvez retirer des invitations sur
www.letrot.com.

http://onrefaitlescourses.rtl.fr/

mercredi 14 novembre 2012

Événement à Lyon : deuxième édition du "Festival Labelsoie"

"Des Canuts à la création contemporaine" : tous les acteurs de la soie sont réunis du 14 au 30 novembre 2012 à l'initiative de la Ville de Lyon.
La seconde édition du Festival Labelsoie, des canuts à la création contemporaine, piloté par les musées Gadagne, est dédiée cette année aux diverses innovations qui ponctuent l’histoire de la soierie lyonnaise.
La vocation de cet événement est de mettre en avant la richesse de ce secteur, de valoriser la diversité de ses innovations à la fois techniques, sociales et culturelles. Il montre que Lyon a su prendre appui sur un héritage exceptionnel pour continuer à construire l’avenir, en devenant un acteur majeur de la création, du design textile et des tissus techniques en Europe.
Une dizaine de boutiques lyonnaises (jeunes designers, librairies, grandes enseignes, ameublement design), partenaires de l’évènement animeront leurs lieux et leurs vitrines aux couleurs du festival.


http://suite101.fr/voyages-decouvertes


mardi 13 novembre 2012

Les plus grandes actrices de cinéma s'affichent à la cinémathèque

Une toute nouvelle exposition s'est installée dans le Hall de la Cinémathèque de Toulouse. Depuis mardi 6 novembre et jusqu'au 6 janvier, les amoureux du 7e art ainsi que tous les curieux peuvent découvrir «Belles de jour», une succession d'affiches qui retrace l'histoire du cinéma de façon originale.
À travers sa propre collection d'affiches, le comité de programmation de la Cinémathèque a souhaité mettre en valeur la femme et plus précisément l'actrice.

Un concept original

Imaginez un peu… tous les films ont disparu, les scénarios ont été détruits et il ne reste plus rien de la presse cinématographique. Une affreuse vision qui obligerait les générations suivantes à écrire son histoire et ses usages à partir des seules collections d'affiches. C'est le drôle de concept de cette nouvelle exposition. Raconter les heures de gloire d'un cinéma qui n'aurait jamais eu froid aux yeux.
D'affiches en affiches, le spectateur aperçoit ces stars de l'écran, ces icônes féminines, les véritables pin-up d'hier et d'aujourd'hui. Ces créatures sont tour à tour présentées sous les traits d'une prostituée avec ou sans cœur, d'une «vamp» en robe longue et bien sûr échancrée au possible. «Belles de jour» invite le public à faire une expérience amusante et enrichissante. L'occasion de retrouver Brigitte Bardot, tout juste vêtue de sa longue chevelure afin d'illustrer l'affiche du chef d'œuvre «Le Mépris» réalisé par Jean-Luc Godard.
La représentation d'héroïnes telles que Rita Hayworth ou encore Vivianne Romance, permet à cette exposition de nous parler du 7e art, ainsi que des fantasmes des affichistes et publicitaires de l'époque.
Une accumulation de stéréotypes, qui traverse ce que les historiens appellent la «Nouvelle Vague». La littérature doit également énormément à ces créatures de rêve qui ont été des muses pour de nombreux auteurs.

http://www.ladepeche.fr/article/2012/11/09/1484912-les-plus-grandes-actrices-de-cinema-s-affichent-a-la-cinematheque.html

lundi 12 novembre 2012

Une exposition très colorée

Le concours exposition 2012 du Club ornithologique Sud-Landes Côte basque s'est achevé dimanche dernier. À la mi-journée, Danielle Destouesse, adjointe au maire de Tarnos ; Ludovic Marcadieu et Guy Rivera, dirigeants du club ornithologique, ont dévoilé le palmarès du concours.
Palmarès: Grand prix élevage toutes classes confondues et canaris couleurs, Michel Darrigues ; canaris postures, Ludovic Marcadieu ; exotiques, Daniel Lopes ; indigènes mutés, Fabien Damestoy ; becs crochus, Robert Langlois.
Après avoir reçu les félicitations de Danielle Destouesse pour la qualité de l'exposition et son remarquable festival de couleurs d'oiseaux, le président du club a remercié les participants et a associé au succès de la manifestation le maire de Tarnos, les juges du concours, les éleveurs

http://www.google.fr/url?sa=t&rct=j&q=&esrc=s&frm=1&source=newssearch&cd=2&cad=rja&ved=0CDAQqQIoADAB&url=http%3A%2F%2Ftarnos.blogs.sudouest.fr%2Farchive%2F2012%2F11%2F08%2Fune-exposition-tres-coloree.html&ei=M6ibUIjIEqyY0QWK8IH4Bw&usg=AFQjCNGWCqY8GO9DCcZMmOF3_p6VKk5tmQ&sig2=cMd4KRElHnuK719U-aWssg

dimanche 11 novembre 2012

Il sera au Zénith de Dijon le mardi 20 novembre

C’est un mythe, unique en son genre. Une véritable main mise sur des millions de fans qui depuis 50 ans scrutent le moindre de ses mouvements. Les millions, il ne les compte probablement plus, “vedette” de tous les records, couronner de 40 disques d’or, 22 de platine, 3 de diamant et 8 Victoires de la Musique, il est aujourd’hui aussi présent dans les foyers français que le mobilier nordique.
Un succès qui traverse le temps comme une comète, passant des salles secouées par l’effervescence des sixties où il partageait la scène d’Évreux avec Jimi Hendrix, pour devenir plusieurs décennies plus tard la star incontestée des J.T de 13 heures. Entre les deux, 50 ans d’une vie menée comme un fantasme d’adolescent.

Histoire d’une légende

Jean-Philippe Smet, né d’un père belge et d’une mère française, ne choisira sa nationalité qu’à 18 ans. Confié très jeune à sa tante paternelle qui l’élève avec ses deux cousines, ce nouveau foyer sera l’origine de son premier contact avec la scène. Ses cousines, qui apprennent la danse classique, lui feront partager un rêve, un rêve de scènes, de projecteurs, de paillettes. L’une d’elles, Desta, a alors pour partenaire un danseur américain, Lee Lemoine Ketcham, qui se produit sous le nom de scène de “Lee Halliday”. Adopté par ce grand frère de substitution, qui le baptise affectueusement “Johnny”, il suit avec ambition l’activité scénique de ses aînés. Il a 11 ans et occupe la scène pendant les changements de costume du couple, pousse la chansonnette.

Un club pour tremplin

C’est le coup de foudre avec les planches. Inscrit à l’école des enfants du spectacle, il échange son violon contre une guitare, alors qu’il découvre Elvis Presley au cinéma à l’age de 14 ans. Sa vocation prend forme. Le repaire de tous les fans de musique américaine en cette année 1959, c’est le Golf-Drouot, la première discothèque rock de la capitale. Dans le club, un jukebox attire comme une sirène les jeunes du 9 e arrondissement qui forment petit à petit un public de connaisseurs. Le club sera un tremplin pour plus de 6 000 groupes amateurs à partir de 1961. Le jeune Jean-Philippe est un adepte du club, mais signe du destin, ce sont les G.I d’une base américaine qui, à la fin des années 50, lui offriront ses premiers retours positifs. C’est toujours le même Lee Halliday qui l’alimente en disques, Presley, Bill Halay, introuvables alors en Europe. Il en fait son inspiration légitime, mais la musique ne séduit pas vraiment les clubs de l’Hexagone.
Ses premières chansons, aussi sirupeuses que directes et novatrices, collent à un genre qui lui inspirera une discographie au standard encyclopédique, déclinée sur 47 albums studio. Mais pour l’heure, plus que de chansons, c’est son image qu’il doit faire découvrir au public. Une attitude, un style qui va bientôt provoquer un vent d’hystérie.

Idole intergénérationnelle

La première tentative se solde par un échec cuisant. Bien qu’il signe chez Vogue un premier 45 tours (son nom se voit alors affublé d’un second Y), une reprise de Dalida, T’aimer follement, les radios (en particulier Europe 1) accueillent le disque avec mépris. La jeune émission Salut les copains sera alors son seul soutien.
Aidé par Line Renaud, il fait sa première télé dans L’École des Vedettes, où il chante Laisse les filles en jouant de la guitare tout en se roulant par terre, attitude qui défraie la chronique et dope les ventes de son album Hello Johnny. Le reste de la presse reste hostile au déchaînement passionné que lui témoigne son jeune public lors de ses premiers galas. Le 13 février 1961, dans une ambiance survoltée et bagarreuse où les arrestations sont nombreuses, il chante au premier festival international de rock organisé au Palais des sports de Paris. C’est probablement l’un des événements qui feront entrer le rock dans les foyers français. Porté par une industrie du disque qui trouve ses marques, à 18 ans, il est professionnel depuis à peine plus d’un an, a enregistré 35 chansons et a déjà vendu un total de 1 673 000 disques.

Rockeur éternel

Johnny brille également par une autre exception : son intarissable longévité. Tour à tour adulé, imité, remarié, caricaturé, en pleine confession, objet de pub, objet de culte, signe distinctif sur les T-shirts, et source d’inépuisables pronostics, son image fait presque partie du patrimoine. Porté par un public qui, plus que fidèle, se renouvelle de génération en génération, “l’Idole des jeunes” devenue idole des stades arrive probablement au crépuscule de sa carrière. Aspect qui fera assurément de cette tournée un succès sans précédent, une habitude prise par le rocker depuis bien longtemps, sur les rives d’un Mississippi imaginaire.
Pratique Mardi 20 novembre, à 20 heures, au Zénith. Tarifs : de 55 à 130 €. Tél. 03.80.667.666 (Pyrprod) et 03.80.42.44.44 (billetterie du Bien public ).
 

samedi 10 novembre 2012

Théâtre des Minimes : un drôle de «Louloup»

Le café-théâtre des Minimes a lancé cette année plusieurs nouveautés, en plus de ses deux pièces quotidiennes : cours de théâtre pour adultes, cours de zumba, cours de comédie musicale et spectacles pour enfants… En attendant «Bisouille et père Noël», programmé trois semaines en décembre, la plus petite des deux salles du théâtre accueille, tous les jours de ces vacances scolaires, «Gentil Louloup». Une belle histoire pour les 4 ans et plus : «Pauline, 20 ans, vit seule quand des amis lui proposent de lui donner un chiot pour lui tenir compagnie. Affolée de ne rien connaître sur les chiens, elle décide d'éplucher une encyclopédie d'animaux pour en savoir un peu plus. Juste au moment où Louloup, un gentil chien-loup, se réfugie chez elle quand il comprend que ses maîtres veulent le placer dans un chenil…». Un conte interactif (les deux acteurs font participer les jeunes spectateurs), solidaire et généreux. Et avec une seule allusion au fameux «caca prout» chéri par les enfants.
Du mardi au samedi à 11h et 15h30. 6€. 6, rue Gélibert, contact@lesminimes.com

http://www.ladepeche.fr/article/2012/11/06/1482725-theatre-des-minimes-un-drole-de-louloup.html

vendredi 9 novembre 2012

«On vient de toute l'Europe au salon des antiquaires»

Le 50e Salon des antiquaires de Toulouse s'est ouvert samedi au Parc des expositions, et se poursuit jusqu'au 11 novembre, tous les jours de 10 heures à 19 heures. Le point avec Marie-Catherine Jary, organisatrice du salon.
Comment s'est déroulé ce premier week-end ?
Nous sommes satisfaits. Nous avons eu beaucoup de monde. Nous sommes le plus ancien salon des antiquaires de France, et la fidélité des visiteurs ne se dément pas. Pour notre cinquantième anniversaire, le salon promet d'être encore un succès.
Le volume de ventes est-il satisfaisant pour vos exposants ?
La journée de vendredi, qui était réservée aux professionnels, a vu affluer les clients américains, espagnols, italiens, et même chinois. Les retours que nous avons de nos 130 exposants sont satisfaisants. Et ce week-end, de très belles ventes ont eu lieu également.
En ces temps de crise, le public est-il prêt à mettre autant d'argent qu'avant ?
Le marché du meuble ancien et contemporain, mais aussi des tableaux contemporains - exposés aussi au Salon - se porte plutôt bien. On vient de toute l'Europe au Salon des antiquaires de Toulouse.

http://www.ladepeche.fr/article/2012/11/05/1481685-on-vient-de-toute-l-europe-au-salon-des-antiquaires.html

jeudi 8 novembre 2012

L'événement politique le plus twitté

L'élection présidentielle américaine est devenu mardi soir l'événement politique le plus "tweeté" de l'histoire aux Etats-Unis, avec 20 millions de messages envoyés sur le réseau social.

Après le premier débat entre les deux concurrents, le 3 octobre, Twitter avait annoncé que la joute entre Barack Obama et Mitt Romney avait constitué l'événement politique le plus tweeté de l'histoire, avec 10,3 millions de tweets en 90 minutes.

Des millions d'électeurs ont utilisé Twitter et Facebook mardi pour dire qu'ils avaient voté, en se servant notamment du hashtag #Ivoted. Dans la journée, Twitter avait indiqué que les tweets avec le hashtag #Ivoted s'échangeaient à un rythme de 2.000 tweets par minute.

Selon une étude diffusée mardi, 22% des Américains ont annoncé ces derniers jours sur les médias sociaux pour qui ils allaient voter.

Signe de l'importance qu'ont pris les réseaux sociaux dans la course à la Maison Blanche, le président sortant Barack Obama est lui-même intervenu mardi en fin de journée sur le site internet Reddit, réseau social très en vogue aux Etats-Unis, pour appeler les internautes à voter et c'est sur twitter qu'il a annoncé sa victoire.


http://www.lefigaro.fr/flash-actu