samedi 24 novembre 2012

Hommage à Stéphane Blanquet

REIMS (Marne). Loin de l'esprit des fêtes de fin d'année, une série d'expos s'articulera autour de l'œuvre de ce dessinateur de BD.
ON oublie un peu le sapin, les lumières et les cadeaux. Ici on a décidé de prendre l'exact contre-pied en offrant quatre espaces d'exposition dédiés à la noirceur et l'originalité de l'œuvre du dessinateur et plasticien Stéphane Blanquet, cet homme qui a impulsé un nouveau souffle à la bande dessinée. Mais l'œuvre de Blanquet dépasse rapidement le cadre des planches.

Quatre lieux d'accueil

L'artiste se sert aussi des volumes et des sculptures en 3D.
Depuis quelques années, c'est vers le cinéma d'animation qu'il se tourne.
En 2007, il obtient d'ailleurs le poste de directeur oculaire de la Comédie de Caen. Il a exposé un peu partout en France mais c'est à Reims qu'il présentera son exposition « Machoires noires ».
Afin de faire entrer la culture dans un maximum d'endroits, quatre lieux de la ville accueilleront des planches de l'exposition.
Si le coup d'envoi sera donné à la médiathèque Falala le 21 novembre, d'autres expositions se tiendront à la médiathèque Croix-Rouge, dans les locaux des collectifs Pomme Z dans le centre-ville ou encore dans la salle du Block 450, aux Docks Rémois. En parallèle, des ateliers pour les plus jeunes seront proposés, des courts métrages seront projetés afin d'appréhender au mieux l'univers noir et déroutant de Stéphane Blanquet


http://www.lunion.presse.fr/article/culture-et-loisirs/exposition-hommage-a-stephane-blanquet

vendredi 23 novembre 2012

Salon et la Base se lancent à la conquête de l'espace en 2014

C'est entendu, la ville de Salon aura définitivement la tête dans les étoiles en 2014. La commune, en partenariat avec l'école de l'Air, vient en effet d'obtenir la future présidence de la Communauté des Villes Ariane (CVA).
Créée en 1998, la CVA est une association dont l'objectif est de contribuer au développement économique, culturel et pédagogique des villes qui concourent directement ou indirectement aux activités de transport spatial européen. Une trentaine de communes européennes (Toulouse, Mulhouse, Berlin, Madrid...) sont ainsi concernées.
"Après l'accueil en juillet dernier de l'école d'été des Villes Ariane, qui a vu 40 étudiants universitaires ou jeunes ingénieurs de l'industrie spatiale prendre leur quartier sur la Base aérienne, la Ville et l'école de l'Air transforment un essai supplémentaire", a osé le général Gilles Modéré.
"Que l'on nous ait attribué la présidence après seulement deux années de présence au sein de la communauté prouve la reconnaissance des autres villes de la CVA envers Salon", a fait remarquer Jean-Luc Chave, adjoint au maire, délégué aux affaires économiques. Le maire Michel Tonon, quant à lui, a tenu à souligner "la chance exceptionnelle" que la ville de Salon possède dans le fait de compter sur son territoire la Base aérienne. "Il faut utiliser cette chance à son maximum", a-t-il ajouté.
Mais concrètement, quels intérêts la commune de Salon et ses citoyens vont-ils tirer de cette présidence ? Pour Michel Tonon, trois avantages sont à mettre en évidence. Le premier consiste en "la confirmation du partenariat Ville-Base aérienne, c'est primordial", a-t-il assuré. Deuxièmement, la ville constituera pendant un an la vitrine européenne de la connaissance scientifique en matière d'aérospatiale. Une situation qui devrait attiser "l'envie d'apprendre qui se cache derrière chaque individu".
Enfin, dernier intérêt et non des moindre pour la commune : le développement économique. "Salon de Provence est une ville de commerce, mais elle a besoin aussi de développer une autre image", a indiqué Michel Tonon. Une image qui pourrait être celle d'un "centre de formation et de recherche dans le domaine de l'aérospatiale". Concernant maintenant les possibles retombées économiques, le maire a confié qu'elles étaient "difficilement mesurables".
Les seuls éléments concrets de ce point de vue se situent sur un plan touristique. Les différents événements organisés en 2014 sur le thème de l'aérospatiale généreront inévitablement une hausse de la fréquentation à l'endroit de la cité de Nostradamus. Et qui dit hausse de la fréquentation, dit forcément augmentation de l'activité économique.

http://www.laprovence.com/article/salon-de-provence/salon-et-la-base-se-lancent-a-la-conquete-de-lespace-en-2014

jeudi 22 novembre 2012

Après avoir sillonné la Creuse, l’exposition « Nos belles écoles rurales » fait halte à Aubusson

La belle histoire des écoles de la Creuse est à voir au sein de l’école Jules-Sandeau, du lundi au samedi, jusqu’au 24 novembre.
L'école rurale d'autrefois se redécouvre
L'Union départementale des délégués de l'Éducation nationale présente une exposition dans les salles de classe de l'école Jules-Sandeau, autrefois appelée à Aubusson l'école « d'en haut ».
Issue d'un travail minutieux de consultation d'archives, de prise de vues et de collectes de documents, cette exposition, intitulée « Nos belles écoles rurales, réponse creusoise à l'élan humaniste et républicain », se concrétise sous forme de panneaux didactiques mais aussi par la possibilité de consulter de précieux documents manuscrits ainsi que des cartes postales anciennes.
Les vingt-cinq cantons creusois sont représentés Les vingt-cinq cantons du département sont représentés, les visiteurs peuvent ainsi découvrir les lieux d'enseignement de toute la Creuse d'hier à aujourd'hui. Les délégués départementaux ont réalisé un véritable travail de documentaliste afin de donner à voir une exposition qui reflète très précisément le rôle de l'école dans la société.
Lors de son allocution, Jean Robert, président de l'Union des délégués départementaux de l'Éducation nationale a redit l'importance de l'école, son rôle structurant et le symbole de progrès social qu'elle représente. Il a également souligné le rôle fondamental de l'école dans la République : l'école est bien sûr un lieu de connaissance, de transmission, d'apprentissage, mais c'est aussi un espace qui symbolise l'égalité entre les enfants d'origine sociale différente, un lieu mettant sur un pied d'égalité, les garçons et les filles
Dans son discours, Jean Robert a également mis en avant la qualité architecturale des écoles rurales. Édifiées dans un style local ou néoclassique, elles ont toutes leur spécificité et possèdent parfois un caractère monumental. Leurs bâtiments font partie intégrante du patrimoine creusois et doivent être considérés comme les symboles d'un idéal républicain.
Michel Moine, maire d'Aubusson, s'est dit très heureux de recevoir cette exposition et, profondément attaché à l'école de la république, il a rappelé que celle-ci « fabrique des futurs citoyens » avant de redire toute sa considération pour l'école comme espace de formation, de respect et de valorisation des ......... Lire la suite de l'article sur ce lien............http://www.lepopulaire.fr/limousin/actualite/departement/creuse/aubusson.html

mardi 20 novembre 2012

Les Alpes vues par Robert Doisneau, exposées jusqu’au 14 avril à Grenoble

A la différence de l’Alsace ou de l’Ardèche, les Alpes n’ont jamais constitué un sujet à part entière pour le célèbre auteur du Baiser de l’Hôtel de Ville, né en 1912 et décédé en 1994.
Mais Doisneau s’y est rendu à de nombreuses reprises pour des images de mode ou de publicité, des reportages ou tout simplement en vacances.

«Il n’avait pas le pied montagnard mais cela ne l’a pas empêché de courir sur la mer de glace (glacier du massif du Mont-Blanc, ndlr) pour photographier Maurice Baquet», violoncelliste et alpiniste, remarque Isabelle Lazier, directrice du musée.
Une salle de l’exposition est consacrée à cet ami du photographe, immortalisé en train de jouer du violoncelle sur un glacier, ou entouré d’un public de petits personnages sur fond blanc dans le photomontage «Maurice Baquet et les skieurs mélomanes».

Doisneau arpente aussi les pistes pour photographier les débuts des sports d’hiver à Megève (Haute-Savoie), en 1936, à l’occasion d’un voyage en famille. En 1947, il accompagne des ouvriers français dans le Tyrol dans le cadre d’un reportage pour la revue communiste Regards.
Les Alpes lui servent de décor pour des images publicitaires sur les voitures Simca, prises au col d’Isoard (Hautes-Alpes), ou pour des photos de mode pour le magazine Vogue.

A Laffrey (Isère), où il passe les vacances de Noël en famille de 1951 à 1965, Robert Doisneau alterne entre la photographie «typique» de devanture de mercerie et le cliché surréaliste du portemanteau de l’hôtel placé au milieu d’un champ de neige.
L’exposition, gratuite, se termine par deux reportages de photojournaliste, l’un sur la transhumance avec des bergers et l’autre où Doisneau documente le rude quotidien des habitants de Saint-Véran (Hautes-Alpes), «le plus haut village d’Europe» (2.040 mètres).
«L’idée, c’est de montrer tout ce qu’il a fait dans les Alpes, la diversité de travaux et de regards», souligne Mme Lazier.
L’exposition doit être inaugurée jeudi en présence des deux filles du photographe, Annette Doisneau et Francine Deroudille.


http://www.leprogres.fr/loisirs/2012/11/15/les-alpes-vues-par-robert-doisneau-exposees-jusqu-au-14-avril-a-grenoble

lundi 19 novembre 2012

Aéroports de Paris : exposition sur l'aviation

Du 12 novembre au 21 décembre 2012, Aéroports de Paris présente une exposition sur l'aviation à la Maison de l'Environnement et du Développement Durable de Paris-Charles de Gaulle. Cette manifestation, gratuite et ouverte à tous les publics, a un double objectif : retracer l'histoire du transport aérien et se projeter vers l'avenir en expliquant les avancées technologiques durables en cours et à l'étude pour l'aviation du futur.
L'exposition sera accompagnée par des animations scientifiques sur les avions emblématiques tels que la Caravelle, le Concorde, l'A380, le Solar Impulse ou d'autres avions du futur.

http://www.boursier.com/actions/cours/aeroports-de-paris-FR0010340141,FR.html

dimanche 18 novembre 2012

Esclavage. La sculpture «Mémoires» sera érigée à Brest

«Quand j'ai reçu le courrier de Gaëlle Abily, je l'ai relu 20fois tellement j'étais ému», témoigne Max Relouzat. «La ville de Brest souhaite accueillir votre oeuvre sur son espace public», lui écrit l'adjointe brestoise déléguée à la culture. Ces mots résonnent avec une incroyable force dans la tête de ce Quimpérois d'origine martiniquaise, qui porte, secrètement depuis 1998 et publiquement depuis fin 2009, un projet de mémorial de l'esclavage arrimé à la façade Atlantique. Ce projet? Une sculpture monumentale en acier de 10m de haut, àdeux masques géants, l'un tourné vers l'Europe, le second vers l'océan et les autres continents. «Je ne cherche pas la repentance, ni le pardon, mais un lieu mémoriel, pédagogique, qui permette de parler aux jeunes de leur histoire afinqu'ils construisent ensemble lemonde de demain», insiste Max Relouzat. Il souhaite que «Mémoires» s'érige dans un élan populaire. C'est la raison pour laquelle Mémoires des esclavages, l'association qu'il préside, a lancé une souscription, fin 2009, pour contribuer au financement (130.000 €) de la sculpture.

Encore 80.000 €

«Nous avons plus de 1.000 soutiens aujourd'hui. Cela fait chaud au coeur, mais il nous faut réunir encore 80.000 €, dont 50.000 € assez rapidement pour que le sculpteur
Marc Morvan puisse réaliser ledeuxième masque, puis l'assemblage», décrit-il. Le premier masque a été dévoilé au public lors du Mondial Folk 2011, àPlozévet. Après avoir imprimé des estampes, des affiches inspirées de photos de Véronique Brod, l'association va éditer, dès la semaine prochaine, 10.000 cartes postales illustrées par Arsène Wittersheim dans l'espoir de continuer à financer leprojet. Des miniatures en étain de «Mémoires», d'Auguste Hartel, sont également disponibles.

«Dialogue des cultures»

«Nous avons aussi des intentions de mécénat de la part d'entreprises ou de collectivités, mais elles attendaient la confirmation du lieu, assure
Max Relouzat. C'est chose faite, Brest étudie plusieurs sites possibles à proximité de la mer. Nousassurerons la maintenance de la sculpture», précise-t-il. «L'implantation d'une sculpture àla mémoire des victimes des esclavages renvoie à des enjeux importants, pour la collectivité, liés à la mémoire historique, au dialogue des cultures. (...) L'enjeu est encore aujourd'hui celui du vivre ensemble», argumente, de son côté, Gaëlle Abily. Le père de «Mémoires» espère, enson for intérieur, que l'érection de la sculpture pourra intervenir le10mai 2013, douze ans après l'adoption de la Loi Taubira, qui reconnaît l'esclavage comme crime contre l'humanité. En attendant, Max Relouzat réitère l'idée d'un printemps finistérien de la liberté 2013 à l'occasion du centenaire de la naissance d'Aimé Césaire. Qui n'est pas pour rien dans sa longue lutte contre les discriminations. Contact Association Mémoires desesclavages tél.06.49.49.01.79.

http://www.letelegramme.com/local/finistere-nord/brest/ville/esclavage-la-sculpture-memoires-sera-erigee-a-brest-14-11-2012-1904745.php