samedi 31 décembre 2011

A Tourcoing, l'inauguration du Centre européen des textiles innovants, c'est pour octobre

Sur le front des équipements, 2012 sera une année décisive pour la métropole lilloise. Nous vous proposons d'en dresser un tour d'horizon. Aujourd'hui, le Centre européen des textiles innovants (CETI). Il est sorti de terre cette année. C'est le premier bâtiment neuf du futur quartier de l'Union (entre Tourcoing, Roubaix et Wattrelos). Son inauguration est prévue en octobre. Il a pour ambition de devenir une référence mondiale en terme de recherche sur les textiles du futur. Et de servir de locomotive à l'économie locale

1. Le CETI, c'est quoi ?
Un centre de recherche sur les textiles innovants, comme le dit son nom. Implanté sur le site de l'Union, sur un terrain de 20 000 m², il associera, sur 12 000 m², deux bâtiments : une halle technologique abritant des ateliers pilotes et des laboratoires d'essais d'une part, un bâtiment tertiaire regroupant des centres de ressources pour les entreprises de la filière d'autre part.

2. Pour quoi faire ?
Concrètement, il faut comprendre qu'aujourd'hui, le textile, ce n'est plus seulement l'habillement, « même si évidemment, on continuera à acheter des vêtements », sourit Michel-François Delannoy, maire de Tourcoing. Les fibres textiles sont utilisées dans de nombreux domaines, comme les airbags, les sièges auto, les implants médicaux, les pansements, les canapés, les cordes de tennis, etc.

Tout l'enjeu du CETI sera de servir de moteur pour la recherche dans ces domaines. « Il ne faut plus penser le textile comme un produit, mais plutôt se demander à quoi il va servir. » Même les domaines de l'aérospatiale et de la construction (l'isolation textile serait particulièrement efficace) sont concernés par le textile innovant.
3. Qui sera installé au CETI ?
Au cours de l'année 2012, le pôle de compétitivité Up Tex et l'Institut français du textile et de l'habillement (actuellement à Villeneuve-d'Ascq) y implanteront leurs bureaux et laboratoires.

4. Quel calendrier pour 2012 ?
Les premières installations donc, et surtout l'inauguration début octobre. « À cette date, Tourcoing accueillera un colloque mondial et une convention d'affaires des entreprises du secteur. L'exposition "Futurotextiles" sera également présentée. »

Michel-François Delannoy se félicite que sa ville soit sur le point de reprendre sa place parmi les leaders mondiaux du textile grâce au CETI. « C'est un clin d'oeil de l'histoire car en 1906, déjà, on avait organisé la première exposition internationale textile. »
5. Un avenir, vraiment ?
Pour les promoteurs du projet, évidemment. « L'histoire du textile n'est faite que de phases de croissance et de crise. C'est vrai qu'on sort d'une phase très lourde de dés-industrialisation. Mais le génie tourquennois, c'est de toujours avoir réussi à réinventer notre industrie, s'enthousiasme le maire. Dans l'histoire, on a toujours fonctionné comme cela. Quand Lille ou Bruges se sont emparées de l'industrie du drap, on est passés au coton. C'est un processus de repositionnement permanent. »

Reste à réussir à attirer autour de ce centre high-tech des entreprises de création de prototypes, de production, pour tester grandeur nature les recherches des laboratoires. Et ainsi générer de l'emploi industriel
http://www.lavoixeco.com/actualite/Secteurs_activites/Textile/2011/12/29/article_l-inauguration-du-centre-europeen-des-te.shtml

Meilleurs voeux 2012

vendredi 30 décembre 2011

Joan Baez sera en concert au théâtre antique en juin

À 16 ans, en 1957, on l’a qualifié de « communiste infiltrée ». Elle avait alors manifesté son refus de participer à des exercices d’évacuation dans les abris anti-bombes ; l’Amérique était en pleine Guerre froide. Quelques années plus tard, en 1969, on retrouvait Joan Baez au festival de Woodstock.
Deux moments forts de sa vie qui résument bien cette artiste qui n’a cessé de se battre, que ce soit à travers ses textes ou ses actes, pour la condition humaine. Joan Baez sera sans aucun doute l’un des moments forts de la saison estivale du théâtre antique de Vienne.
Ses ballades folks, au vrai sens du terme, sont devenues de véritables références telles “Here’s to you” écrite par l’artiste et mise en musique par Ennio Morricone. Une chanson, là encore, engagée puisqu’elle évoque l’histoire de l’un des plus grands scandales judiciaires : celui des deux anarchistes d’origine italienne Nicola Sacco et Bartolomeo Vanzetti exécutés en 1927. 24 albums plus tard, le public suit toujours l’Américaine dans ses aventures. Son dernier album “Day After Tomorrow” date de 2008 et Joan Baez enchaîne depuis les tournées en n’oubliant jamais ses combats. Elle vient en effet de participer au disc “The Songs of Bob Dylan” pour les 50 ans de l’association Amnesty International et qui sortira en France fin janvier. Et quand elle reprend les textes des autres, les morceaux sont choisis et les artistes tous concernés par les Droits de l’Homme : Peter Gabriel, U2 ou encore John Lennon avec “Imagine”.
Mais ses actions et ses textes ne trouveraient sans doute pas un aussi joli écho sans sa voix, simplement sublime.
http://www.ledauphine.com/isere-nord/2011/12/26/la-condition-humaine

jeudi 29 décembre 2011

"L'image et le pouvoir" au Musée Saint-Raymond

Une leçon d'histoire illustrée à ne pas manquer au Musée Saint-Raymond. L'exposition « L'image et le pouvoir » présente les portraits d'empereurs et impératrices romains du siècle des Antonins. Ce deuxième siècle d'or fut politiquement apaisé, florissant au plan économique. Les représentations des hommes de pouvoir nous renseignent sur les symboles attachés à leur fonction, l'importance accordée à l'image comme moyen de communication de l'autorité. On voit ici comment les hommes politiques anciens se servaient de ces portraits sculptés pour affirmer leur puissance impériale. On le savait déjà : l'image peut influencer l'opinion. La maîtriser permet donc de l'utiliser à son avantage. Trajan, Hadrien, Antonin et Marc Aurèle représentaient le pouvoir absolu, la grandeur personnifiée. En codifiant leur image, ils étaient les précurseurs des stratégies actuelles de communication politique.
Musée Saint-Raymond (place Saint-Sernin) jusqu'au 18 mars. Ouvert tous les jours de 10 heures à 18 heures, sauf le 1er janvier. Tél. 05 61 22 21 85.

http://www.ladepeche.fr/article/2011/12/28/1249056-l-image-et-le-pouvoir-au-musee-saint-raymond.html

mercredi 28 décembre 2011

« Intouchables » : l’événement culturel de l’année 2011

Plébiscité par plus de 13 millions de spectateurs, le film « Intouchables » représente pour 52% des Français l'événement culturel le plus marquant de l'année 2011, selon un sondage BVA réalisé pour la Fnac, Le Parisien et Europe 1. Décidément, ce long-métrage, porté par Omar Sy et François Cluzet, vole de succès en succès. Il y a quelques jours, « Intouchables » est même devenu le cinquième film le plus vu de l’histoire du cinéma français !
« The Artist » en 2e place
Mais un autre film n’est pas en reste : il s’agit de « The Artist », choisi par 24% des personnes interrogées. Rappelons que cette réalisation en noir et blanc, pastiche ultra-réussi du cinéma muet des années 20, remporte tous les suffrages à l’étranger. Récemment, il a raflé près de 20 nominations pour des cérémonies qui se dérouleront en Grande-Bretagne ou aux Etats-Unis. D’ailleurs, Jean Dujardin sera en compétition aux côtés de George Clooney et Ryan Gosling en concourant dans la catégorie meilleur acteur pour les London Critics' Circle Film Awards.
La fin de la saga « Harry Potter » a par ailleurs été désignée événement culturel de l’année par 22% des Français. Autre fait marquant pour les sondés : ils sont 20% à avoir choisi le décès de la chanteuse Amy Winehouse, survenu en juillet dernier.
Et pour vous, quel est l’événement culturel le plus marquant de ces derniers mois ?

http://www.elle.fr/

mardi 27 décembre 2011

Film et expo à la Cité de l'espace

En plus de ses attractions classiques (spectacle IMAX® 3D, films de planétariums, parcours thématiques, vaisseaux spatiaux, simulateurs), la Cité de l'espace présente actuellement le film « Fly me to the moon 3d»: un film d'animation familial, pour vivre en 3 D l'incroyable aventure de trois mouches passagères clandestines du vol Apollo 11, en partance pour la Lune. Par ailleurs, l'exposition temporaire « Extraterrestre », qui met en scène un circuit en 13 étapes, créé par la Cité de l'espace a été prolongée jusqu'au 2 janvier 2012 compte tenu de son succès auprès des petits et des grands. L'établissement sera ensuite fermé du 3 au 30 janvier pour effectuer sa maintenance annuelle.

http://www.ladepeche.fr/article/2011/12/26/1248031-film-et-expo-a-la-cite-de-l-espace.html

dimanche 25 décembre 2011

Dans l’intimité de Charlot

Cela aurait pu être une expo sans paroles, mais les 200 photos et documents, dévoilés dans « Charlie Chaplin : Images d’un mythe », parlent d’eux-mêmes. Un palais pour les accueillir, celui des frères Lumière, les anciens thermes de la ville d’Evian. Un lieu historique pour y voir défiler la vie de la première star de du monde.
Des images, dont la plupart n’avaient jamais été dévoilées au public, et qui proviennent de l’extraordinaire collection de la Fondation Chaplin, un fonds regroupant l’ensemble de l’œuvre de l’artiste, constitué de 10 000 photographies et de centaines de milliers d’autres documents.

Sur les murs du palais Lumière, des images, des affiches, des extraits de ses plus célèbres films et trois objets devenus cultes et indissociables de l’inoubliable Charlot. Son costume, sa canne et deux vieux souliers que l’acteur portait dans « les Temps modernes » au
de la mémorable scène de la danse des patins…

Les portraits de ses quatre épouses et de sa maîtresse

Parmi les tout premiers visiteurs, Charles Sistovaris, le petit-fils de l’artiste : « Charlie Chaplin n’a jamais souffert de l’ombre faite par Charlot, commente le descendant. Pas même en famille, surtout quand un convive sortait une caméra et filmait mon grand-père. Face à l’objectif, ce dernier ne pouvait s’empêcher de faire le pitre. » Un sentiment confirmé par les films super-8 montrant le génie entouré des siens.

Ici, un repas où toute la famille mime des gestes identiques en mangeant la soupe. Là, dans une courte séquence filmée dans un parc du Kenya, où l’immense Charlie imite la démarche d’un lion devant tous ses enfants. Souvenirs intimes et sourires du public qui découvre, sur un écran vidéo, « le Dictateur », un des rares films à oser dénoncer la montée du nazisme. Dans un court extrait, l’acteur Chaplin y caricature à l’extrême Adolf Hitler. « Mon grand-père fut quelqu’un de très exigeant, et doté également d’un grand sens de la justice », souligne le petit-fils qui se souvient encore des colères que poussait son aïeul, en brandissant sa canne, quand tout-petit il chipait les cacahuètes de l’apéritif. Un Chaplin côté cœur auréolé de nombreuses conquêtes dont les portraits de sa maîtresse Edna Purviance, et de ses quatre épouses, rappellent que Chaplin était un grand séducteur : « Aux yeux de tous, il a pu apparaître comme un cœur d’artichaut, reprend son descendant, mais en fait, après chaque conquête, il tombait réellement fou amoureux… » Sacré Charlot!
« Charlie Chaplin : Images d’un mythe ». Jusqu’au 20 mai 2012, de 10h30 à 19 heures (lundi 14 heures-19 heures), palais Lumière, quai Albert-Besson à Evian. Tarif : 10 € et 8 €. (Gratuit - 10 ans). Renseignements : 04.50.83.15.90.
REPERES
1889. Naissance à Londres.
1914. Première apparition du personnage de Charlot à l’écran.
1919. Chaplin devient producteur.
1921. Départ à New York pour son film « le Kid ».
1925. Sortie de « la Ruée vers l’or ».
1936. « Les Temps modernes ».
1940. Tournage du « Dictateur ».
1943. Chaplin épouse Oona O’Neil, sa 4e femme . Ils auront huit enfants.
1952. Victime du maccarthysme, Chaplin quitte les Etats-Unis pour la Suisse et le manoir de Bahn.
1972. Après vingt ans d’absence, il retourne à Hollywood pour recevoir un Oscar d’honneur.
1977. Décès, le 25 décembre.


http://www.leparisien.fr/loisirs-et-spectacles/videos-dans-l-intimite-de-charlot-25-12-2011-1783317.php

Maison illuminée Noël 2011

vendredi 23 décembre 2011

Et si vous offriez un spectacle à Noël ?

Les cadeaux de Noël ne se résument pas à la tablette numérique, l’appareil photo ou le dernier jeu vidéo à la mode. Quand il s’agit de trouver des bons plans pour faire plaisir aux gens qu’on aime à moindre frais, les Français sont au top.
Jamais il n’a été autant question de promo pour les achats de Noël. En 2011, près de trois Français sur quatre (72 %) devraient acheter des cadeaux et produits en promotion, selon l’étude annuelle du cabinet Deloitte.
Internet, toujours roi des promos
Côté bon plan, l’offre de la billetterie de spectacle est plus qu’alléchante. Entre les festivals de rock, le cirque ou la dernière comédie musicale, tous les goûts sont dans les promos. Et c’est surtout sur internet que ça se passe.
De La Rochelle…
Les Francofolies de La Rochelle proposent par exemple en partenariat avec Digitick un pass 3 jours pour 60 € les 13, 14 et 15 juillet sur la Grande Scène. Une offre limitée valable jusqu’au 5 janvier. Alors certes le tarif a augmenté de 10 € par rapport au lancement de l’opération l’année dernière mais ça reste une très bonne affaire quand le tarif pour une soirée sur Saint-Jean-d’Acre avoisine les 40 € au tarif normal.
... à Carhaix
Opération similaire du côté de Carhaix. Les Vieilles Charrues ont ouvert leur billetterie et enfilé leur costume de Père Noël avec un pass 3 jours (20-22 juillet) à 107 €. Comptez 42 € pour une journée. Un bon moyen d’être sûr d’avoir des places.
Et si vous voulez descendre un peu plus dans le Sud, vous trouverez, toujours sur Digitick un forfait à 69 € au lieu de 99 € pour le festival Garorock de Marmande avec à l’affiche Izia, David Guetta ou Orelsan.
La tendance ventes privées
L’autre grande tendance en matière de chasse aux promotions ce sont les ventes privées. Le leader du secteur vente-privée.com a d’ailleurs frappé un gros coup début novembre avec VP Ticket. Le site de déstockage propose des billets de spectacle de dernière minute à prix réduit, jusqu’à 50 % de réduction à Paris et même dans des villes en Région.
Le dernier one-man-show de Michel Boujenah à 25 € au lieu de 50 € ou la dernière création de Kamel Ouali Dracula, l’amour plus fort que la mort à 60 % de réduction, c’est possible. Bien sûr il faut se montrer réactif et flexible sur les dates et horaires.
Internet vous fait peur
Si vous n’êtes pas trop des adeptes de l’achat sur Internet, le Kiosque théâtre propose un large choix de spectacle à moitié prix sur Paris et ses environs. Il suffit de se rendre le jour du spectacle dans l’une des trois adresses, Kiosque Montparnasse, Les Ternes et Madeleine du mardi au samedi de 12 h 30 à 19 h et le dimanche de 12 h 30 à 16 h. « Le Kiosque dispose quotidiennement d’un nombre variable de places pour chaque spectacle mais assure toutefois un minimum de 4 places pour les théâtres les plus fréquentés ; ce qui fait du Kiosque le seul endroit où l’on peut trouver des billets, le jour même, pour les gros succès » promet-il.
Si les Parisiens sont toujours favorisés par ce genre d’opération commerciale, rassurez-vous une foultitude de sites existent (billetnet.fr, promo-sorties.com, billetreduc.com, etc.) pour vous faire plaisir ou faire plaisir à vos proches près de chez vous. Il suffit juste de rester en veille.

jeudi 22 décembre 2011

Feydeau, le maître du rire au Grenier Théâtre

Un Fil à la patte » d'après Georges Feydeau. Le fil, c'est Lucette, la diva. La patte, c'est celle de Fernand, le charmant noceur. Ils s'adorent mais Fernand doit rompre car il va signer, l'après-midi même, son contrat de mariage avec Viviane, jolie jeune fille et jolie dot. C'est ainsi que nous entrons dans le monde de Georges Feydeau. Les malheurs de Fernand font le bonheur du metteur en scène, Pierre Matras. « Ce type risque sa vie à chaque instant. Il provoque de la jalousie. Il invente des bobards pour s'en sortir et c'est ce qui est drôle. Il nous fait rire malgré lui. » Cela fait 11 ans que Pierre Matras a rejoint la troupe du Grenier de Toulouse. Depuis 2003, il est codirecteur de la compagnie avec Stéphane Batlle. Avant d'être metteur en scène, il est comédien et il n'a pas choisi de monter cette pièce par hasard. « J'adore Feydeau. Il a un rythme effréné et cela me passionne. « Un Fil à la patte » est une horlogerie, c'est un comique très précis. » Pierre Matras a déjà mis en scène une pièce du même auteur « Tailleur pour dames ». Avec « Un Fil à la patte », il propose sa propre vision. « J'ai dépoussiéré les mises en scènes que l'on fait habituellement. J'ai adapté la pièce à ma sauce. Tout va à 100 à l'heure à la manière de Tex Avery. C'est vivant. C'était un pari risqué mais qui me tenait à cœur. » La vision moderne de ce jeune metteur en scène de 38 ans est bien accueillie par le public. Le 31 décembre, pour le dernier jour, deux représentations sont prévues, l'une à 19 heures et l'autre à 22 heures « Ce sera l'occasion de rire dans une ambiance festive. Pour la dernière, le champagne sera offert. » En 2012, le jeu continu avec « Cravate club » mis en scène par Laurence Roy. Pierre Matras sera sur les planches pour faire vivre cette comédie sur une amitié masculine.
Une comédie mise en scène par Pierre Matras au Grenier Théâtre. 8 € pour les étudiants et les moins de 18 ans. 14 impasse de Gramont. Réservation au 05 61 48 21 00. Rencontre avec le metteur en scène. « Un Fil à la patte » au Grenier de Toulouse jusqu'au 31 décembre. Du mercredi au samedi à 20h30 http ://www.greniertheatre.org

http://www.ladepeche.fr/article/2011/12/21/1244503-toulouse-feydeau-le-maitre-du-rire.html

mercredi 21 décembre 2011

Familistère / Plus de 50 000 visiteurs cette année

GUISE (Aisne) Le Familistère est ouvert en cette semaine de vacances scolaires. L'occasion de découvrir ou de redécouvrir ce site qui attire toujours plus de visiteurs.

Le Familistère de Guise a attiré plus de 50 000 visiteurs au 7 décembre dernier. Un cap jamais atteint avec une progression de 18 % depuis le 1er janvier 2011 par rapport à 2010 où près de 43 000 personnes étaient dénombrées.

Pourquoi ce succès ?
Alexandre Vitel, responsable de l'accueil, n'hésite pas : « Nous sommes un site unique au monde ». Ce propos pourrait irriter si l'on y percevait de l'orgueil plutôt qu'un simple constat lucide. Mais c'est ainsi, rien ne ressemble au Familistère. Avec les tons ocres de la cour du pavillon central surmonté d'une grande verrière, ses jardins, sa piscine équipée d'un bassin conçu pour faciliter l'apprentissage de la nage, c'est bien un univers imposant et différent.
Il a été assemblé par dix millions de briques et exige une certaine minutie dans l'observation de détails. Le Familistère ne se conquiert pas du premier regard comme les anciennes cuisinières assemblées ici et si riches de tiroirs. L'endroit, habité par des familles, est toujours concerné par la vie et le mouvement.


Du théâtre et des travaux
La première saison théâtrale, lancée en 2011, a permis à près de cent trente personnes de se rassembler à chaque spectacle. En février, c'est «Le Chat botté » de Charles Perrault qui va se glisser sur scène et l'orchestre de Picardie est attendu le 18 février pour jouer du Haydn et du Vivaldi.
Les chantiers vont se poursuivre avec l'aménagement de la place pour trois millions d'euros jusqu'à la fin de 2013. « Nous allons redonner une unité au lieu », souligne le responsable de la communication. L'espace sera partagé entre tous les utilisateurs et les voitures circuleront à 20 km/heure.
Le pavillon central n'est pas délaissé. Il accueille déjà 1 600 mètres carrés d'exposition. En 2014, cette superficie devrait être augmentée de 1 800 mètres carrés. Une véritable vitrine pour comprendre une aventure insolite où l'homme a décidé de vivre, il y a deux siècles, collectivement, dans un nouvel élan basé sur l'élévation de tous par le travail et l'éducation.
http://www.lunion.presse.fr/article/aisne/familistere-plus-de-50-000-visiteurs-cette-annee
Le Familistère sera fermé du 24 décembre au 9 janvier inclus.

mardi 20 décembre 2011

Exposition : découvrez le Grand Paris sur écrans !

Le Pavillon de l’Arsenal, à Paris, renouvelle son exposition permanente. Désormais, celle-ci s’élargit et englobe 180 communes et collectivités d’Ile-de-France.
La nouvelle exposition ouverte au public, depuis le 14 décembre 2011 au Pavillon de l’Arsenal, à Paris, donne à voir, au sol, une maquette numérique de 37 m2 constituée de l’assemblage de 48 écrans Google Earth synchronisés. Une première mondiale à cette échelle !
Développée en partenariat avec Google et JC Decaux, ce dispositif permet d’associer aux photos satellites et aériennes de la ville des images de projets urbains.
Ainsi, à partir de quatre pupitres de commande tactiles, le visiteur peut naviguer sur l’écran (plat et à plat) géant et visualiser Paris et son agglomération en haute définition (la visualisation est possible jusqu’au Havre) non seulement tels qu’ils existent aujourd’hui mais aussi et surtout tels qu’ils apparaitront dans le futur.
Sur cette carte numérique géante, 1.300 projets du Paris de 2020 ont déjà été intégrés, rapporte Sciences et Avenir. Qu’il s’agisse de nouveaux secteurs en cours de construction, de lignes de transports publics ou de bâtiments à venir. Certains projets emblématiques ont même été modélisés en 3D et le visiteur peut zoomer dessus, dézoomer, tourner autour et en avoir ainsi une idée plus concrète.
C’est par exemple le cas de La Canopée, le fameux projet de rénovation du Forum des Halles, de la Philarmonie, dans le parc de La Villette (tous deux en 2014), ou encore de la Fondation Louis Vuitton pour la Création Triangle, à la Porte de Versailles (2017). La maquette numérique sera évolutive et s’enrichira au fil du temps de nouveaux éléments. Il est actuellement possible, sans se déplacer, de la consulter via Internet (parismetropole2020).

Le Pavillon de l’Arsenal, 21, boulevard Morland à Paris (IVème), propose des visites guidées et gratuites le dimanche à 15 heures. Il est ouvert du mardi au samedi, de 10h30 à 18h30, et le dimanche de 11h à 19h et l’entrée gratuite.
Pour toute information : www.pavillon-arsenal.com

dimanche 18 décembre 2011

Magie musicale et lumineuse

Comme chaque année, le spectacle son et lumière projeté sur les trois façades du palais des Ducs a enchanté, malgré le froid, petits et grands. Créé par Damien Fontaine, il propose cette fois de suivre Nadak. C’est un petit Esquimau, auquel il va arriver plein d’aventures. Après avoir croisé licorne, papillons géants, araignées, il fera la connaissance du Père Noël qui lui permettra de retrouver la paix.
Info Jusqu’au 24 décembre, tous les soirs, trois représentations de 15 minutes, à 18 heures, 18 h 30 et à 19 heures (le 24 décembre à 18 heures).

samedi 17 décembre 2011

Presqu’île de Crozon : Zebda au Bout du monde, 2500 billets à prix d’ami

Pour leur 13e édition, les organisateurs du festival du Bout du monde (à Crozon les 3,4 et 5 aoû), ont délivré 13 noms d’artistes, aux couleurs de ce festival qui sait habilement mêler découvertes et grands noms. Parmi ces derniers, le retour des Toulousains de Zebda, avec un nouvel opus qui doit sortir début janvier, un des papes du reggae Jimmy Cliff, le Belgo-sicilien Salvatore Adamo, le Suisse Stephan Eicher ou le blues-rocker new yorkais Poppa Chuby. Pour les découvertes, la Coréenne à la voix d’or Youn Sun Nah, qui n’hésite pas à reprendre du Metallica, la Brésilienne Flavia Coelho, les belgo-colombiens de La Chiva Gantiva. Enfin, Justin Adams, le guitariste de Robert Plant, leader des regrettés Led Zeppelin, jouera avec Juldeh Camara, un Gambien spécialiste du violon à une seule corde, le Rifi.
Dès samedi 17 décembre à 9 h, 2 500 billets à prix d’ami seront en vente. 800 billets un jour au choix, à 18 € au lieu de 30, et des pass 3 jours à 49 € au lieu de 64 (frais de location inclus pour les billets à prix d’ami). Dès que cette billetterie sera vendue, c’est-à-dire en une demi-heure, la billetterie officielle prendra le relais sur les réseaux Ticketnet et France-Billets.

jeudi 15 décembre 2011

La féerie équestre de Cheval Passion

Les Crinières d'Or de Cheval Passion, c'est un peu l'exposition visuelle du mariage de la passion et de la magie. De cette fusion entre les cavaliers et leur monture naît une féerie dans laquelle on se laisse volontiers guider.Le succès jamais démenti de ces spectacles de haute voltige a fait la renommée internationale de ce salon entièrement dédié au monde équestre.
En 2012 pour la 27e édition de Cheval Passion, la magie et bien sûr la passion seront de nouveau au rendez-vous du 18 au 22 janvier. Avec une touche d'innovation car comme le dit Maurice Galle du comité d'organisation "pour être au top il faut innover". Et preuve que Cheval Passion est une véritable pépinière de talents, "90 % des spectacles réalisés en Europe sont montés par des artistes qui sont passés par Cheval Passion".
Les organisateurs ont de quoi être fiers d'autant que cette année, ils travaillent en partenariat avec la Cité du Cheval de Tarascon qui non seulement forme les artistes de demain mais accueille également les répétitions du Gala 2012. Parmi les spectacles proposés cette année, le public pourra découvrir ou redécouvrir le duo composé de Magali Delgado et Frédéric Pignon. Le couple, qui a fait ses débuts aux Crinières d'Or en 1993, proposera un tango envolé émouvant et sensuel. "Ils sont devenus une référence mondiale et plus de 5 millions de personnes ont vu leur spectacle l'an dernier", souligne Maurice Galle.
Parmi les révélations de cette édition 2012, le public devrait être séduit par Sélyne et Jérémy Gonzales. Couple à la vie comme sur la scène, ils présenteront une partition sur de la musique hip-hop. Sur scène avec leurs cinq chevaux ils seront accompagnés de trois danseurs hip-hop de très haut niveau.
Et puis Cheval Passion sait aussi donner sa chance aux artistes en devenir. Les élèves de la Cité du cheval feront leurs premiers pas sur la piste du parc des expositions. Ils pourront s'imprégner de cette magie qu'insuffle ce grand rendez-vous équestre qu'est Cheval Passion.


Tout savoir sur le salon
Le salon se déroulera du 18 au 22 janvier 2012 au Parc des expos d'Avignon de 9 h 30 à 19 h le mercredi, de 9 h à 20 h 30 le jeudi, vendredi et samedi et de 9 h à 19 h 30 le dimanche. Les représentations du Gala des crinières d'Or auront lieu jeudi 19 et vendredi 20 à 21 h ; samedi 21 à 15 h (nouveauté) et à 21 h ; et dimanche 22 à 16 h 30. Tarifs de 23 à 41 (réduit de 20 à 36). À noter que la sélection des poneys clubs se déroulera le 18 décembre de 12 h 30 à 19 h au centre équestre de la Gourmette à Vedène.
Infos : Avignon organisation 04 90 84 02 04 ; contact@cheval-passion.com

http://www.laprovence.com/article/spectacles/la-feerie-equestre-de-cheval-passion

mercredi 14 décembre 2011

EVENEMENT: le CD des plus belles chansons de Noël, avec Télé 7 Jours

Dès le 12 décembre, partagez la magie de Noël avec Télé 7 jours qui propose pour 1 euro seulement (en plus du journal) le CD des plus belles chansons de Noël.
Douce nuit, Mon beau sapin, Petit papa Noël, Jingle Bells... 20 titres sont réunis sur ce CD dont la totalité des bénéfices sera reversé à l'association "Tout le monde chante contre le cancer" pour l'opération "100 Noëls dans 100 hôpitaux".
L'opération se poursuit également sur internet. Avec vos amis, collègues, familles ou enfants, interprétez votre version de Petit Papa Noël et envoyez vos vidéos sur Dailymotion à l'adresse suivante http://petitpapanoel.dailymotion.com... et gagnez de magnifiques cadeaux !

http://www.google.fr/url?sa=t&rct=j&q=%C3%A9v%C3%A8nement&source=newssearch&cd=6&ved=0CEIQqQIwBQ&url=http%3A%2F%2Ftele.premiere.fr%2FNews-Tele%2FEVENEMENT-le-CD-des-plus-belles-chansons-de-Noel-avec-Tele-7-Jours-3037424&ei=AV_nTq2cGc2XhQfNpIG_Cg&usg=AFQjCNHlmvZtZRzrmoNaemd2BYn5yZP5AQ&sig2=PGJzybBgW2P-dbHX_1TrBg

mardi 13 décembre 2011

Lucéram vous invite au pays des 400 crèches

À Lucéram, la crèche est un art de vivre. Dans ce petit village niché à 25 km de Nice, pas un hiver n'échappe à la tradition. Et jusqu'au 8 janvier, tous les habitants jouent le jeu.
Dans les rues, les lavoirs, les caves, les balcons, on expose partout ces saintes saynètes. Minuscules ou immenses, provençales ou du bout du monde, traditionnelles ou fantaisistes. En plâtre, en carton, en bois. Statues magnifiques ou personnages naïfs…
Ce désormais célèbre Circuit des crèches dévoile des installations étonnantes. Au fil d'une promenade à travers les ruelles pavées de cette cité médiévale, de Rois Mages en Harley à une Vierge en tricot, d'animaux de la ferme plus vrais que nature à un petit Jésus de porcelaine, on en prend plein les yeux. Et il faut bien deux heures et demie de parcours fléché pour être bien sûr de ne pas en manquer.
Il y a quatorze ans, quand la Maison de pays de Lucéram et du Haut Paillon a lancé le premier circuit, il y avait trente-trois crèches. Aujourd'hui, il y en a plus de quatre cents. « Et nous essayons de les renouveler tous les ans, d'ajouter des nouveautés. Comme cette année, avec une magnifique installation dans l'église Sainte-Marguerite et l'ancien presbytère », glisse Christiane Ricort, présidente de la Maison de pays.
Des nouveautés et des incontournables. Comme cette crèche de dix mètres de long dans la chapelle Saint-Pierre représentant le village tout entier. Ou la table des treize desserts de Rosine, rue du Four, que l'on ne voit que par un petit trou dans la porte…
Un circuit qui avait attiré six mille visiteurs la première année, qui en a séduit environ quarante mille ces dernières éditions et qui n'en finit plus de faire parler de lui.
http://www.nicematin.com/article/chapelle-saint-pierre/luceram-vous-invite-au-pays-des-400-creches

lundi 12 décembre 2011

Chute de Dominique Strauss-Kahn : quand la théorie du complot refait surface

Depuis sept mois, l’”affaire DSK”, qui mêle sexe, argent et pouvoir, fait la une des journaux, partout dans le monde. Dominique Strauss-Kahn était promis aux plus hautes destinées. Le 14 mai, son destin a basculé. Retour sur un des grands événements de 2011.
Le 14 mai 2011, l'avenir politique de Dominique Strauss-Kahn, patron du FMI et alors favori pour la présidentielle, s'est fracassé à New York sur les accusations de tentative de viol d'une femme de chambre, qui ont du même coup bouleversé la primaire socialiste. Soudaine, brutale, l'"affaire DSK" s'est invitée depuis sept mois à la une de journaux du monde entier et sur les réseaux sociaux où elle figure parmi les informations les plus partagées. Il est vrai que cet évènement comporte tous les ingrédients, mêlant sexe, argent, pouvoir, avant la chute d'un homme promis aux plus hautes destinées.

Définitivement hors jeu en quelques heures
Lorsqu'il est arrêté le samedi 14 mai à 16 h 40 à bord du vol Air France 23, M. Strauss-Kahn est, à 62 ans, au faîte de sa puissance. Patron respecté du Fonds monétaire international dans un monde en crise, il entretient un faux mystère autour de sa future candidature à l'élection présidentielle de 2012. Un dernier sondage publié le jour de son arrestation le désigne comme vainqueur face à Nicolas Sarkozy.
Accusé de tentative de viol par une femme de chambre âgée de 32 ans d'origine guinéenne, Nafissatou Diallo, dans sa suite 2806 au Sofitel de New York, l'ancien ministre socialiste est pourtant mis définitivement hors jeu en quelques heures. Il est incarcéré au pénitencier de Rikers Island, après avoir été soumis devant les caméras du monde entier à l'humiliante "Perp walk". Après quatre ans à la tête du FMI, il quitte l'institution par la petite porte, en pleine crise de la dette.
Il admet une relation sexuelle consentie
En France, les dirigeants socialistes, sous le choc, doivent se remobiliser dans l'urgence, à l'approche d'une primaire inédite. François Hollande, jusqu'ici challenger de la compétition dans une posture d'"homme normal" lui succède en tête des sondages. Déliée de son "pacte" avec le directeur du FMI, Martine Aubry se lance dans la compétition. A droite, les troupes de Nicolas Sarkozy, très impopulaire, reprennent espoir.
Assisté de ténors du barreau new yorkais et soutenu par son épouse Anne Sinclair, M. Strauss-Kahn est finalement assigné à résidence dans le quartier de Tribeca. Il plaide non coupable et admet une relation sexuelle consentie. Des mensonges de Nafissatou Diallo poussent finalement le procureur de New York, Cyrus Vance, à renoncer à des poursuites contre M. Strauss-Kahn, qui peut regagner Paris début septembre.
Théorie du complot
Une théorie du complot se développe en parallèle, alimentée par plusieurs aspects troublants de l'affaire - perte d'un portable éventuellement sur écoute de DSK, attitude équivoque de membres du Sofitel, intervention supposée de Français auprès des autorités américaines. Mais aucune preuve n'est apportée. Et malgré les tentatives de son équipe de communicants d'Euro RSCG, l'image de DSK, déjà écornée quelques jours avant son arrestation par un déplacement en Porsche, reste très dégradée.
Une partie de la classe politico-médiatique est même accusée d'avoir fermé les yeux sur l'attitude pressante qu'on lui prête à l'égard des femmes. A l'Assemblée, des bouches se délient pour fustiger certaines attitudes sexistes, et un secrétaire d'Etat, Georges Tron, visé par plusieurs plaintes d'ex-collaboratrices, doit quitter le gouvernement.
Rattrapé par le Carlton
Un nouveau front judiciaire est en outre ouvert par une jeune romancière, Tristane Banon, qui porte plainte pour tentative de viol en 2002. Après une confrontation avec DSK, sa plainte est classée. Mais le parquet pointe une possible "agression sexuelle", frappée par la prescription. Rasséréné, M. Strauss-Kahn entame sa contre-offensive médiatique : le 18 septembre, il reconnaît sur TF1 une "faute morale" et assure avoir "à jamais" perdu sa "légèreté". Il prend certaines libertés avec le rapport d'enquête et laisse la porte ouverte à la poursuite de sa carrière politique.
Las, il est rattrapé par des investigations menées depuis février à Lille sur un réseau présumé de prostitution réunissant policiers, cadres du Carlton, hommes d'affaires proches du PS et un proxénète belge, "Dodo la Saumure". L'enquête, qui aurait sans doute éclaboussé la campagne si DSK avait été investi par le PS, dessine le portrait d'un patron du FMI menant une vie cloisonnée, entre responsabilités politiques et parties fines en compagnie de prostituées.
Bientôt entendu ?
Savait-il que ces femmes étaient rétribuées ? Quelle éventuelle contrepartie ont reçu les chefs d'entreprises qui finançaient ces rencontres, dont l'une s'est tenue à Washington deux jours avant son arrestation ? M. Strauss-Kahn, visiblement très marqué, a réclamé plusieurs fois d'être entendu par les enquêteurs et pourrait l'être dans les prochaines semaines. Egalement sous la menace d'une coûteuse condamnation par la justice civile américaine, son avenir s'écrit en pointillés, loin de l'Elysée.
http://www.google.fr/url?sa=t&rct=j&q=%C3%A9v%C3%A8nement%20justice&source=newssearch&cd=2&ved=0CDkQqQIwAQ&url=http%3A%2F%2Fwww.midilibre.fr%2F2011%2F12%2F10%2Fl-invraisemblable-chute-de-dominique-strauss-kahn%2C428533.php&ei=Yq3kTufkKpS4hAf37MHYAQ&usg=AFQjCNF6kOQKS4RaFfTJj32Mc3xc20upPw&sig2=gUFhAdTCJo1vd6RlzjgX7A

dimanche 11 décembre 2011

Un évènement de portée nationale à l'Université Jean Monnet

Le 19 décembre prochain, il sera en effet procédé officiellement, dans nos murs, au lancement du référentiel national de compétences "Intelligence Economique et Nouveaux Risques du 21ème siècle".



C'est notre université qui a été choisie par le Ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche pour être le siège d'un événement de portée nationale, qui souligne à la fois la qualité de nos formations, notre ouverture sur notre environnement et notre capacité à relever les défis de demain.
Le 19 décembre prochain, il sera en effet procédé officiellement, dans nos murs, au lancement du référentiel national de compétences "Intelligence Economique et Nouveaux Risques du 21ème siècle". Le seul précédent, au niveau national, est une opération similaire organisée à l'Université de Strasbourg sur le référentiel de compétences "Entrepreneuriat et esprit d'entreprendre".
Ces actions s'inscrivent dans le cadre d'un accord entre le Ministère et le Medef, signé en juillet 2010 et destiné à faciliter l'insertion professionnelle des étudiants. Dans le cas d'espèce, le référentiel qui sera présenté à Saint-Etienne a pour ambition de sensibiliser et de former, à terme, tous les étudiants (des niveaux L, M et D) et élèves des Grandes Ecoles aux enjeux de la sécurité globale. Cette formation doit valoriser l'importance de l'information, de son partage et de sa protection.

samedi 10 décembre 2011

La fête des lumières à voir ici ce soir

Au travers d'une très immersive balade virtuelle, découvrez, comme si vous y étiez, les plus beaux spectacles du 8 décembre à Lyon.
Cliquez c'est super ! ......................

http://www.leprogres.fr/multimedia/fete-lumieres2011

Le Christmas Show d'Isis

La compagnie axonaise Isis propose une nouvelle série de spectacles sous son chapiteau dans le cadre du Christmas Show, à partir de ce samedi et jusqu'au 21 décembre.

Un spectacle acrobatique dans un style moderne et rempli d'énergie, mélangeant discipline de cirque bien sûr, mais aussi de sport extrême, de théâtre et de magie. Beaucoup de diversité en somme, avant de célébrer les fêtes de Noël.
La trame du spectacle est, quant à elle, bien de saison : Célestin pris dans son quotidien se demande pourquoi aujourd'hui tout est un peu différent… Tout semble se décaler légèrement, toutes ses routines et petites habitudes ne veulent plus rester en place… Comme si les murs étaient devenus trop étroits pour contenir toute son énergie, toutes ses envies, tous ses désirs…
Personnage de l'ombre, amis imaginaires ou encore magie inexplicable, tout semble prendre vie autour de lui. Une nouvelle histoire qui plaira aux petits mais aussi aux grands.


PRATIQUE
Christmas Show
Du 10 au 21 décembre.
Sous le chapiteau d'Isis
Du lundi au vendredi à 14 h 30
Le samedi à 14 h 30 et 20 h 30
Le dimanche à 15 h 00
Rens. 03 23 21 59 72
Tarif : 10 €.

http://www.google.fr/url?sa=t&rct=j&q=cirque&source=newssearch&cd=6&ved=0CEAQqQIwBQ&url=http%3A%2F%2Fwww.aisnenouvelle.fr%2Farticle%2Fculturaisne%2Fcirque-le-christmas-show-disis&ei=sxHiTsOcJsTBhAeJ4MX5AQ&usg=AFQjCNEBOjqS15jpJRBjmunzD_Mgy31g4w&sig2=YZzR1R8iZootXNfIpQz0NQ

vendredi 9 décembre 2011

Johnny Hallyday- son concert à la Tour Eiffel diffusé sur TMC

Le chanteur de 68 ans a entonné ses plus grands tubes et évidemment quelques chansons inédites, dont «Autoportrait », proposée en téléchargement gratuit sur le site internet (www.jhinedit.com).
« Je suis lâche, je suis fort/je suis tout ce que tu veux/Un héros, un cador, un prince, un prétentieux/Je suis moche, je suis con quand j’me prends au sérieux/Et ce qui est vrai je le jure/C’est que je ne serai plus personne/Si un jour toi tu m’abandonnes. », chante Johnny Hallyday.
Ce concert exceptionnel, ses millions de fans auront la chance de le découvrir le 31 décembre prochain au soir, puisqu’il sera diffusé sur TMC. A ne pas rater donc !


http://www.google.fr/url?sa=t&rct=j&q=concert&source=newssearch&cd=5&ved=0CEcQqQIwBA&url=http%3A%2F%2Fwww.pipole.net%2Fjohnny-hallyday-concert-tour-eiffel-tmc%2F125288%2F&ei=D8LgTuiaLIeF8gOHquB6&usg=AFQjCNFbIYLdtvUVES1O1TjxhvMJVZwDwQ&sig2=y8wnHeORmS4w4hztB0RVGg

jeudi 8 décembre 2011

Fête des lumières du 8 au 11 décembre. Voici à quoi devraient ressembler les illuminations

Chevaux échappés, place des Terreaux

C’est le lieu emblématique de la fête. Là où la mise en lumière n’a pas le droit à l’erreur. Tant pour la situation géographique (en plein cœur de la ville), que pour les difficultés à y accéder (il y a un sens giratoire et un barriérage organisés). La Ville a fait appel à une valeur sûre : Marie-Jeanne Gauthé, qui a animé la place de la République avec « Un air du large » l’an dernier, et qui a remporté le trophée Lumière 2009, déjà aux Terreaux, pour « Jouons avec le temps ». « Transe nocturne », c’est l’histoire des chevaux de la fontaine Bartholdi, qui, un soir de pleine lune, s’échappent sur la façade du palais Saint-Pierre avant d’être poursuivis par la gardienne du bassin.

Le Roi Soleil dans les nuages, place Bellecour

Jacques Rival, qui avait mis, en 2007, Louis XIV dans une immense boule à neige récidive place Bellecour. Cette fois-ci, avec « I love clouds », il va poser le « Roi Soleil », comme en apesanteur, au milieu des nuages.

Histoire de bâtisseurs à Saint-Jean

En travaux l’an dernier, la façade de la cathédrale retrouve une animation avec « Le Chant de la pierre » de Daniel Knipper. Ce spécialiste de la mise en lumières d’édifices religieux a conçu un hommage aux bâtisseurs des XII e au XV e siècles. Un spectacle de huit minutes sonorisé qui fait appel aux techniques d’éclairage utilisées au théâtre.

Un flipper, théâtre des Célestins

Une petite bille, qui va circuler sur la façade du théâtre, va en révéler tous les détails architecturaux. « Urban flipper » est l’œuvre de deux éclairagistes lyonnais, Thibaut Berbezier et Carol Martin. C’est le public qui sera amené à actionner la bille. On aura également droit au bruit typique du flipper. Bon courage les riverains !

Le mythe de la Tête d’Or au parc

La succession va être difficile, tant les illuminations de l’an dernier, « Les jardiniers du feu » de la compagnie Carabosse, avaient séduit le grand public. Avec « Le mythe de la Tête d’Or » (Cédric Verdure/Blueland), on va entrer de plain-pied dans un conte de fées moderne, porteur d’un message éco-responsable. Le projet est d’ailleurs labellisé par le ministère de l’Environnement. Douze tableaux, composés de 186 sculptures de résilles de fer illuminées par des leds, guideront les visiteurs dans la quête d’un trésor. Chaque étape propose la rencontre de personnages : des chats conteurs de l’histoire, un dragon gardien du Bien et du Mal, une armée d’elfes pour un combat titanesque, une sorcière pour guider les visiteurs, des fantômes à délivrer…

Bonshommes animés, place de la République

Sur le papier, ça a l’air rigolo. Les petits personnages, composés de tubes en leds, vont sembler s’animer au rythme d’une bande-son. « C’est une scène d’animation à partir d’objets statiques, à la manière du premier chrono phonographe », explique son créateur Thomas Veyssiere (groupe LAPS). Avantage certain par rapport à l’animation de l’an dernier sur le même site, « Key Frames » devrait pouvoir être vu quel que soit l’endroit où on se trouve.

Un éléphant, passage Ménestrier

Jouant de l’exiguïté du lieu, Catherine Garret et Mathlide Leca vont faire déambuler un éléphant qui occupera tout le passage qui mène de la rue de la Bourse au quai Jean-Moulin, le long du lycée Ampère. Un « Éléphantastic » très réaliste et pourtant totalement irréel.

Les chars lumineux de Fukuno

Nouveauté de l’année : un défilé de chars lumineux entre Bellecour, Grenette et quais de Saône, tous les soirs entre 18 h 30 et 22 heures. Un emprunt à un très ancien festival : celui de Fukuno au Japon.
Plus de cent cinquante figurants chanteront, danseront et mettront en mouvement les cinq chars fabriqués en bambou et en papier.

REPERES

Illuminations

Du 8 au 10 décembre, de 18 heures à 1 heure du matin. Le 11, de 18 heures à minuit.

Montées à Fourvière

Jeudi 8 décembre à 14 heures, procession à Fourvière depuis les jardins du Rosaire (départ montée Saint-Barthélemy).
À 18 h 30, montée aux flambeaux avec Mgr Barbarin depuis Saint-Jean.
À partir de 20 heures, montées aux flambeaux des paroisses.
À Fourvière, messe internationale à 12 h 30, messe des jeunes à 20 heures, messe des intentions des Lyonnais à 22 h 15. Rosaire et confessions toute la journée.

Les Lumignons du cœur

2 euros le lumignon pour créer une fresque lumineuse et apporter des fonds à l’Unicef. C’est Mimie Mathy qui parraine l’édition de cette année qui n’a lieu que le soir du 8 décembre.
Le 8 décembre, place Saint-Nizier, Lyon 2e.

mercredi 7 décembre 2011

L'exposition "Sapins de Noël Fashion" débute mercredi à l'InterContinental Paris Le Grand

La cinquième édition de l'exposition "Sapins de Noël Fashion", qui accueillera le grand public dès demain, mercredi 7 décembre, à l'hôtel InterContinental Paris Le Grand (9e arrondissement), sera entièrement dédiée au 150e anniversaire de l'établissement de luxe. Pour l'occasion, les étudiants BTS Design de produits de l'Ecole Boulle ont imaginé une vingtaine de sapins de Noël en s'inspirant des 150 ans de vie de l'hôtel parisien.


Jeux de lumière, de couleurs, de formes et de volumes... Les étudiants de la célèbre Ecole Boulle ont revisité une vingtaine de sapins de Noël à l'image de l'InterContinental Paris Le Grand et de son Café de la Paix.
L'occasion pour les visiteurs de découvrir des créations originales, et de revivre le siècle et demi de vie du célèbre hôtel parisien.
L'exposition "Sapins de Noël Fashion" se tiendra du 7 décembre au 6 janvier prochains, dans le neuvième arrondissement de Paris.
http://www.google.fr/url?sa=t&rct=j&q=exposition&source=newssearch&cd=1&ved=0CC8QqQIwAA&url=http%3A%2F%2Fwww.ladepeche.fr%2Farticle%2F2011%2F12%2F06%2F1233106-l-exposition-sapins-de-noel-fashion-debute-mercredi-a-l-intercontinental-paris-le-grand.html&ei=nRveTtuiE-ih4gSotoXyBg&usg=AFQjCNFsx3FGy9XvFCgONovVqnkW0AUBeg&sig2=pJ5Z5vgneiDax9bqW6YHbg

mardi 6 décembre 2011

Les sorcières, c’est du sérieux

Les enfants entendent parler des sorcières, mais n’y croient pas vraiment. Elles n’existent que dans les livres, à la télé ou au . L’exposition « Sorcières, mythes et réalité », au musée de la Poste à , a de quoi séduire les enfants qui aiment se faire peur.
 Elle sème aussi le trouble dans leurs esprits. On est loin de Disney et d’Harry Potter », prévient Patrick Marchand, commissaire de l’expo. « Les objets rassemblés ici l’ont été par des ethnologues », précise l’historien, qui a voulu donner un caractère scientifique à un sujet qui repose sur l’imaginaire. Nous avons fait la visite avec une classe de CE2 de Malakoff (Hauts-de-Seine).

Des tuiles bénites et des pierres antifoudre pour se protéger

Qui sont ces créatures sur les tableaux, sans balai ni chapeau pointu, en train d’égorger un poulet ou de danser avec Satan? La parole à Guillaume, le guide de l’exposition : « Au Moyen Age, du temps des chevaliers, les hommes vivaient beaucoup de malheurs : guerres, épidémies, famines. Ils accusaient le diable d’en être responsable et de travailler avec… » Non, il ne s’agit pas de morts-vivants, comme le suggère son auditoire captivé, mais « les sorcières ».
Jusque-là, les bambins n’ont pas peur.
En revanche, la menace augmente à la vue des tuiles bénites, des pierres antifoudre et des branches épineuses utilisées à cette époque par les paysans pour se protéger. Les enfants frissonnent carrément en voyant les vieux grimoires, les pierres à venin, les amulettes, le crapaud séché et le cœur de poule censés avoir servi aux ensorcelleuses. « C’est effrayant », s’exclame
, une collégienne parisienne, nez à nez avec un bocal contenant des vipères. « C’est pour leurs potions magiques », devine le petit Jaheim.
Le malaise est à son comble devant les figurines d’envoûtement et les cartes de tarot, plus récentes. Planté devant une souche sculptée, dans le cabinet de curiosités de Madame P., qui aurait pratiqué des envoûtements dans le Berry au début du siècle dernier, Glory explique à son copain Jaheim que « ça porte malheur de couper des cheveux et de les mettre sur une statue », elle le tient de son grand-père qui connaissait plein de légendes. Les sorcières, ce sont peut-être des histoires, mais on ne plaisante pas avec ces histoires-là.

« Sorcières, mythes et réalité », au musée de la Poste, 34, boulevard de Vaugirard, Paris XVe, tous les jours de 10 heures à 18 heures, sauf les dimanches et jours fériés, nocturne le jeudi jusqu’à 20 heures. Tél. 01.42.79.24.24. Visites contées à partir de 5 ans. Tarif : 6,50 €.


http://www.leparisien.fr/loisirs-et-spectacles/les-sorcieres-c-est-du-serieux-05-12-2011-1753652.php

lundi 5 décembre 2011

Mazarine Pingeot : un «coup de cœur pour un roman de mémoire»

Une longue chemise à carreaux débordant sur un pantalon noir, des cheveux longs et noirs, un visage émacié. C'est à 14 h 45 hier après-midi lorsque Mazarine Pingeot professeur agrégée de philosophie et déjà auteure de sept romans prend place autour de la table de la grande salle Bayrou. Maurice Petit intervient et explique pourquoi Mazarine est là. Car la jeune femme a été un des deux coups de cœur de l'invité du festival 2011 :Vénus Khoury-Ghata. Qui vendredi soir a permis de découvrir Jeanne Benameur native d'Algérie qui vit à La Rochelle et consacre l'essentiel de son temps à l'écriture. Puis hier dans la même mise en scène la rencontre avec cette jeune femme qui vit avec un nom, celui de sa mère, donné en héritage dans le dernier quart du siècle précédent.

Revoir « Nuit et brouillard »

Sa rencontre-entretien et lecture se fait autour de son dernier roman (1), sorti cet été. Un texte très percutant qui raconte le choc, la dévastation sur un adolescent de la découverte de la Shoah. Tout cela après avoir visionné comme des centaines de milliers de lycéens dans les années soixante le film d'Alain Resnais « Nuit et brouillard ». Ce terrible « Nacht und nebel » qui fut pour beaucoup le premier choc visuel sur les camps de la mort et l'extermination à grande échelle des bourreaux du régime Nazi. Maurice Petit en préambule lit les quatre premières pages de ce roman qui dénote déjà la dureté de l'écriture, de la souffrance qui se transmet et surtout de ce terrible devoir mémoriel qui n'en finit pas de se rappeler à nous en nombre de circonstances.
L'assistance à ce moment - là tend l'oreille pour mieux comprendre ce qu'écrivait déjà René Char : « L'homme est capable de faire ce qu'il est incapable d'imaginer ». La première interrogation de l'animatrice à ce goût irritant de l'incontournable. «Y a-t-il une part autobiographique que l'on peut ressortir de ce roman ? » Se penchant vers le micro l'auteur de « Pour mémoire » tout d'abord timidement, puis avec un phrasé plus soutenu commence à répondre en ayant bien entendu écarté cette part. Elle précise que sa découverte de la Shoah fut pour elle, dans le temps plus tardive, que celle du héros de papier de son dernier papier. Le ton est donné l'échange se poursuit un peu comme une belle confession avec un public acquis et curieux. C'est d'ailleurs au-delà du dialogue entre la prof-écrivain et la journaliste littéraire que l'on s'aperçut que la salle ne voulait pas rester « Bouche cousue » comme Mazarine titra son roman autobiographique d'alors.
(1) « Pour Mémoire » de Mazarine Pingeot.90 pages.14€. aux éditions Juillard

http://www.ladepeche.fr/article/2011/12/04/1231467-mazarine-pingeot-un-coup-de-c-ur-pour-un-roman-de-memoire.html

dimanche 4 décembre 2011

Reims : Barbara Hendricks cet après-midi à la cathédrale

Le concert donné cet après-midi par Barbara Hendricks avec La maîtrise de Notre-Dame va donner des frissons à ces jeunes chanteurs.

ILS s'appellent Valentin, Vincent, Clarisse, Antoine, Claire, Juliette, Mahaut et Léonardo, et vivent un joli rêve depuis hier : ces chanteurs de la Maîtrise du collège Notre-Dame entourent Barbara Hendricks, la cantatrice américaine, qui va donner de la voix à la cathédrale, pour l'association Graines d'espoir.

Peur et plaisir

2 400 spectateurs vont l'applaudir cet après-midi, un concert à guichets fermés. Fermée, la cathédrale l'était aussi hier après-midi, sur les ordres de la diva : personne ne pouvait assister à la répétition générale...
Peu importe aux enfants de la Maîtrise, impressionnés, mais pas trop. «Ça fait peur et plaisir en même temps ! on ne la connaît pas du tout.» Mais pourquoi ces huit enfants précisémment ? «C'est Sandrine Lebec qui nous a choisis». «Parce qu'on est petit» lance une choriste. «Surtout parce qu'on est volontaire, qu'on en veut, et qu'on n'a pas été mis en avant depuis longtemps» souligne une autre.
Ils sont en 5e et 4e, et pratiquent le chant depuis un an seulement pour Antoine, près de 8 ans pour Claire ou Mahaut. Ont-ils envie d'embrasser la même carrière que Barbara Hendricks ? «Oui et non ! C'est une carrière difficile...» Cet après-midi, ils seront à l'honneur avec la cantatrice, pour des chants de Noël et de la musique classique. C'est l'orchestre de Picardie qui les accompagnera, ainsi que le chœur de chambre du Maine, dirigé par Yves Parmentier. Sans oublier toute la Maîtrise de la cathédrale et le chef Jan Soderblom.
Rappelons que ce concert permettra à l'association Graines d'espoir de financer la construction d'une école pour deux mille petites filles au Burkina Faso.

http://www.lunion.presse.fr/article/culture-et-loisirs/barbara-hendricks-cet-apres-midi-a-la-cathedrale

Des illuminations, décors de jour et une exposition sur Noël - Athée

Les fêtes de fin d'année approchent et, depuis plusieurs semaines, le comité des fêtes, en collaboration avec la municipalité, s'active pour préparer les décors de jour et les illuminations et aussi proposer une nouvelle exposition.
Ces deux derniers samedis, c'est une bonne trentaine de personnes qui se sont retrouvées pour la journée complète. Entre le montage des différents tableaux, les dernières touches de peinture, l'installation des cordons lumineux, la conception des décors dans lequel le Père Noël racontera ses aventures en compagnie de ses amis les animaux.
Ces animations, dont c'est déjà la septième édition, attirent de très nombreux visiteurs, curieux de venir partager la magie et la féerie de Noël. Et c'est un vrai plaisir pour tous ces bénévoles, jeunes et moins jeunes, actifs ou retraités, de travailler ensemble, juste pour voir briller la joie dans les yeux des petits et des grands.
Du dimanche 4 décembre au 2 janvier, décors de jour et illuminations jusqu'à 22 h Exposition, à la salle des loisirs, « Les animaux amis du Père Noël », de 18 h à 21 h. Ouverture : tous les vendredis, les samedis 10 et 17, les dimanches 4, 11 et 18 et les 20, 22, 27 et 29 décembre.
http://www.google.fr/url?sa=t&rct=j&q=exposition&source=newssearch&cd=4&ved=0CEAQqQIwAw&url=http%3A%2F%2Fwww.ouest-france.fr%2Factu%2FactuLocale_-Des-illuminations-decors-de-jour-et-une-exposition-sur-Noel-_53012-avd-20111130-61780045_actuLocale.Htm&ei=mNHYTqwSzKH5BqbG4dgO&usg=AFQjCNEIrvoY6VlHdh57wrVpboR8b-sHwg&sig2=Zesywpnn-xo_oh8ugH0jag

samedi 3 décembre 2011

C'est sans doute l'événement musical de la journée : le nouveau clip de Lady gaga, Marry The Night, a été dévoilé dans la nuit du 1er au 2 décembre. Il s'agit du 5ème titre extrait de son album Born This Way.
Lady Gaga est sans doute l'une des artistes du moment qui prend le plus au sérieux la réalisation d'un clip. Annoncé depuis plus d'un mois, le clip de Marry The Night était très attendu. Décrit par la chanteuse sur son Twitter comme " un film autobiographique racontant mon passé, et révélant mes luttes + mon amour pour le showbiz", Marry The Night se révèle être un clip très beau esthétiquement mais un peu brouillon.
Comme l'avait annoncé la chanteuse, le clip s'ouvre sur ce qu'elle a sobrement appelé Marry The Night : The Prelude Pathétique. Entre les scène provocantes, la danse, la nudité, une coloration de cheveux et des fautes de français, les premières minutes du clip de Lady Gaga s'avèrent pour le moins originales. Lady Gaga ne nous avait pas menti, le prélude de son clip sur fond sonore de musique classique est long, un peu trop peut être.
Les premières notes de Marry The Night n'arrivent pas avant 8 min 30 de vidéo. Mais une fois commencées, l'ambiance change totalement. La chanteuse semble s'être remise de l'attaque de Cheerios et est prête à danser avec sa troupe. Tout se fini dans une sorte d’apothéose où l'on aperçoit la chanteuse habillée comme lors des MTV Europe Music Awards (cliquez ici pour voir les images). Réalisé par Lady Gaga, le clip risque tout de même de rester dans les annales.
Pour voir le clip de Marry The Night, cliquez sur le lien ci-dessous :
http://www.news-de-stars.com/lady-gaga/lady-gaga-clip-de-marry-the-night-devoile_art59504.html

http://www.google.fr/url?url=http://www.news-de-stars.com/lady-gaga/video-lady-gaga-se-remet-au-francais-pour-son-clip-marry-the-night_art59507.html&rct=j&sa=X&ei=RtDYTrPjLZGf-wbIh-28Dg&ved=0CDAQ-AsoADAA&q=%C3%A9v%C3%A8nement&usg=AFQjCNEjCHgx0X051Et-r_ETo83Hp-mp_Q

vendredi 2 décembre 2011

"Exhibitions", aux origines de la sauvagerie

C'est une enfilade de pièces tendues de rouge, à mi-chemin du boudoir et du théâtre à l'italienne. À l'entrée : les quatre paires d'yeux, très fixes et très dignes, d'Indiens du Groenland présentés en 1684 à Copenhague - à côté d'un portrait de "Madeleine de la Martinique", une petite fille noire souffrant d'une dépigmentation de la peau, et d'Antonietta Gonsalvus, une enfant des Canaries attaquée par une hyperpilosité. Au centre du cabinet de curiosités : une statuette de sirène à la gueule ouverte, posée sur un guéridon.
"Il faut traverser cette exposition en équilibriste", explique Nanette Jacomijn Snoep, cocommissaire scientifique d'"Exhibitions" au musée du quai Branly. La recommandation est juste. À suivre ces cinq siècles d'invention occidentale du "sauvage", des premiers Amérindiens amenés par Christophe Colomb aux zoos humains du XIXe siècle, on sera inévitablement indigné, malheureux, fasciné. Mais le parcours sert avec une extrême finesse ce sujet, encore mal connu pour n'avoir que tardivement retenu l'attention des historiens.

Spécimens

On y rencontrera les "spécimens" glaçants des expositions coloniales et des musées d'histoire naturelle : la célèbre "Vénus hottentote", aux fesses et aux organes génitaux hypertrophiés, dont le corps sera disséqué après sa mort ; Ota Bota, un jeune pygmée du Congo présenté à New York dans une cage, en compagnie d'un singe - qui se donnera la mort après avoir été libéré. On y suivra la naissance des théories raciales, avec leurs prélèvements d'épiderme, leurs crânes moulés et mesurés, leurs photographies scientifiques et leurs recherches du "chaînon manquant".
Le "sauvage" de la Renaissance, représenté avec les attributs de l'homme des bois médiéval (couvert de plumes comme l'autre était couvert de poils, brandissant un bâton) et considéré avec curiosité mais sans mépris, devient au fil des siècles un "phénomène" exhibé dans les foires à côté des "freaks" (siamois et autres femmes à barbe). L'affaire devient lucrative, le public est conquis, les foires se veulent toujours plus spectaculaires. Au besoin, on inventera de toutes pièces des traditions exotiques, des danses rituelles, des démonstrations scientifiques... Il faudra attendre les années trente pour que l'intérêt des spectateurs commence à décroître.

Témoignages

Combien furent-ils à être ainsi exhibés ? Des dizaines de milliers, que l'exposition s'attache à faire sortir de l'anonymat. "Autant que possible, nous indiquons d'où venaient ces hommes, quels furent leur parcours, leurs voyages, explique Nanette Jacomijn Snoep. Justement parce que le sauvage n'a par définition pas de nom." Le buste d'Ota Bota qui fut réalisé porte ainsi une seule indication : "pygmée". Certains témoignages demeurent cependant, comme le journal que Abraham Ulrikab, Inuit du Labrador, tint lors d'une tournée en Europe centrale en 1880.
Au fil du parcours apparaissent également des zones d'ombre, des espaces d'ambiguïté. La professionnalisation des exhibitions poussera certains indigènes à monter eux-mêmes des troupes - c'est le cas de Maungwadus, Indien ojibwa de Mississauga, qui devient impresario et organise de son propre chef des exhibitions et des danses aborigènes en Europe. Par ailleurs, dans le regard de l'Occident, bien qu'altéré par les préjugés raciaux, naissent aussi les ferments d'un intérêt anthropologique. Enfin, dans les "souvenirs" de l'exposition coloniale de 1931 à Paris, dérisoires et cruels comme ces palets imitant ceux des "femmes à plateaux" d'Éthiopie, semble vivre surtout une naïveté terrible.
"C'est aussi là le sens des miroirs - pour certains déformants - essaimés le long de l'exposition, explique Nanette Jacomijn Snoep. Il n'y a qu'en Occident que le phénomène des exhibitions a existé ; il ne peut que nous renvoyer à notre rapport à l'autre, et à une image de nous difficile à accepter." La plus brutale sera peut-être cette photographie de "femmes Achanti" prise en 1903 au Jardin d'acclimatation de Paris - qui fixent sans sourire l'objectif tandis qu'à l'arrière-plan,
Exhibitions, l'invention du sauvage". Jusqu'au 3 juin 2012 au musée du quai Branly, 37, Quai Branly, 75007 Paris.
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jeudi 1 décembre 2011

À dos d'âne au Salon du livre jeunesse de Montreuil

Au Salon du livre et de la jeunesse de Montreuil, on va comme on veut, à pied, à vélo, en voiture, en bus, métro, ou... à dos d'âne. À dos d'âne ? C'est le nom d'une de ces petites maisons d'édition qui fleurissent entre les stands des grandes, le long des allées du salon. À son catalogue, le genre biographie se refait une jeunesse et prend des couleurs universelles : en jaune soleil, voici Georges Meliès. En bleu myosotis, Charlie Chaplin. En terre de sienne, voilà Joséphine Baker. En vert anis Karen Blixen. Sans oublier "l'académicienne aux semelles de vent", Marguerite Yourcenar. N'ont-ils pas chacun à leur façon changé le monde ?
C'est le principe de cette collection de biographies conçues pour la jeunesse (7-12 ans). Racontées simplement - sans éviter les mots difficiles, qu'on explique - et ornées de dessins inspirés, ces histoires vraies ne seront pas boudées par les adultes...
La bonne idée de cette collection "Des graines et des guides" est d'aiguiser la curiosité et de voir le monde en plus grand. Que sait-on vraiment d'Isadora Duncan ? Et de Miriam Makeba, récemment disparue ? La première, américaine, invente la danse moderne ; la seconde, sud-africaine, chante le droit à la liberté pour tous. Qui présente-t-on comme "l'inventeur du doudou ?" Winnicott, bien sûr. Citons encore François Truffaut, Théodore Monod, "savant sous les étoiles", bref, rien que du beau monde, et de ceux qui ont oeuvré pour un monde plus beau.
Ce genre de découverte est l'un des charmes d'une visite au Salon de Montreuil, qui, cette année, invite à se promener du côté des lettres d'outre-mer avec le romancier et poète guadeloupéen Ernest Pépin, qui est aussi auteur d'une Lettre à la jeunesse, mais encore au Mexique, dans une ribambelle de pays européens, sans oublier la grande exposition de cette 27èe édition, consacrée au monde du cirque. Pour le retour, prévoir une carotte pour sa monture, on risque de rentrer chargé...

www.salon-livre-presse-jeunesse.net
Du 30 novembre au 5 décembre, gratuit jusqu'à 18 ans. Espace Paris-Est-Montreuil, métro Robespierrre

http://www.lepoint.fr/culture/a-dos-d-ane-au-salon-du-livre-jeunesse-de-montreuil-29-11-2011-1401876_3.php

mercredi 30 novembre 2011

11e festival des cafés / Les bistrots en « live »

Le festival des cafés débute ce samedi à Attigny. Quatorze concerts auront lieu dans des petits bistrots de village autour d'un bon repas.

Envie de passer une soirée conviviale et en musique à l'abri du vent et bien au chaud par ces températures hivernales peu clémentes ?
Le concept du festival des cafés est fait pour vous.
Assister à un concert «live» d'un groupe local dans un petit café de campagne autour d'une bonne assiette ou d'un verre, en famille ou entre amis. Les convives ne paient que le prix du repas (ou peuvent parfois assister aux concerts gratuitement sans consommer).
Organisée par l'office d'animations de Crêtes préardennaises, cette onzième édition programme quatorze concerts répartis dans dix communes de l'intercommunalité pendant six mois.
Début des festivités : le samedi 3 décembre à Attigny avec le concert de Marie Line, interprète de variété française.
Autant dire qu'un large choix musical est proposé aux spectateurs. Ballades jazz, blues, rock, variété française… douze artistes locaux et régionaux se sont donné rendez-vous tout cet hiver près de chez vous.

Un budget de 6 500 euros

De quoi aussi redonner vie à ces cafés de campagne dans une période de l'année où l'activité est en sommeil.
Le pari serait réussi selon les organisateurs. La fréquentation moyenne 2010-2011 s'élève à 75 personnes présentes par concert, voire 80 à 100 spectateurs certaines soirées.
Un chiffre en hausse par rapport aux précédentes éditions.
Un exploit, sachant que le budget alloué à cette manifestation s'élève à environ 6.500 euros. Une somme payant les cachets des artistes, la Sacem, la publicité… « C'est sûr qu'on ne peut pas avoir les têtes d'affiche qu'on veut », avoue Renaud Tessari, animateur de l'Office.
D'autant que cette enveloppe est en légère baisse par rapport aux années précédentes. Le conseil général, un des financeurs, « ayant diminué sa subvention ». Restriction budgétaire oblige.
Les cafetiers mettent eux aussi la main à la poche. Un forfait de 170 euros leur est demandé au moment de leur inscription. Un moyen de participer aux cachets des groupes mais pas seulement : « On leur amène aussi un petit kit pour décorer le café, le rendre plus sympa ».
Au-delà du cadre, on compte bien sur la musique et les convives pour que l'ambiance se réchauffe

http://www.lunion.presse.fr/article/ardennes/11e-festival-des-cafes-les-bistrots-en-live

mardi 29 novembre 2011

Envolez-vous dans l'espace avec la Cinémathèque

Jusqu'au 30 novembre, à l'occasion de son nouveau rendez-vous « L'Odyssée de l'espace », la Cinémathèque de Toulouse expose maquettes ou objets réels évoquant la conquête de l'espace. Parmi les maquettes figurent la navette spatiale américaine, les tout premiers vaisseaux spatiaux habités, la fusée Soyouz, le vaisseau chinois habité. On peut également admirer d'autres objets réels du programme Apollo prêtés par le Smithsonian Institute : outils Apollo de recherche sur le sol, nécessaire de réparation Apollo et médailles des missions Apollo. L'entrée est libre.
Pour prolonger la découverte, donner une existence visuelle à ce que nous imaginons être l'espace, rendez-vous le mercredi 30 novembre à 19h30 pour voir ou revoir un grand film, spectaculaire et intimiste à la fois : « L'Etoffe des héros » de Philip Kaufman (1983). Une formidable épopée qui retrace la conquête américaine de l'espace, de l'après-guerre aux années 60, à travers le programme Mercury. La séance sera présentée par Philippe Perrin, pilote d'essai et astronaute.
http://www.ladepeche.fr/article/2011/11/28/1226017-envolez-vous-dans-l-espace-avec-la-cinematheque.html

lundi 28 novembre 2011

Chouilly (Marne) / Salon d'automne des métiers d'art le week-end prochain Des œuvres d'artistes à saisir

Le 26e salon d'automne des métiers d'art attend environ 3 000 visiteurs le week-end prochain à la salle panoramique de Chouilly.
LE week-end prochain offrira l'occasion, à l'approche de Noël, de dénicher des cadeaux originaux. Le 26e salon d'automne des métiers d'art accueillera, dès vendredi soir, une bonne cinquantaine de professionnels dans les domaines du textile, du travail du bois ou du fer, de la poterie, des céramiques, de la gravure du verre…
« Ce n'est pas de la revente, nous sommes formels là-dessus. Dans ce salon, ce sont des artistes qui vendent leur propre production, des pièces uniques ou produites en petite quantité. On sait d'où viennent les œuvres que l'on acquiert », souligne Joëlle Barlet, secrétaire de l'association organisatrice, « Art et artisanat en Champagne ».
Le salon vise plusieurs objectifs, dont le principal est de « permettre aux artistes de se faire connaître et de vendre leurs produits », explique le président de l'association, Marcel Barlet. Et l'époque de ce salon a été choisie dans cette optique, à quelques semaines de Noël.
Les organisateurs revendiquent également une approche pédagogique, pour « montrer la différence entre un travail d'amateur et les œuvres que ces professionnels peuvent réaliser », souligne Joëlle Barlet. Et l'entreprise est un succès, puisque le salon accueille tous les ans entre 2 000 et 3 000 visiteurs.
Deux jeunes modistes exposent
Et il y en a pour toutes les bourses, des objets de valeur aux « babioles » que l'on se procurera pour des prix plus modestes. Et si ce salon se déroule au cœur de la Marne, on peut y trouver des petits trésors venus de toute la France. Essentiellement du Nord-Est du pays bien sûr, mais les vendeurs de tableaux d'ocre ou encore de santons viennent du midi ; et la Lorraine et les Ardennes sont de plus en plus représentées.
Un renouvellement de 40 % des participants permet également d'apporter de nouvelles contributions par rapport à l'an dernier. Les organisateurs essaient de rajeunir leur public… et la présence de deux jeunes modistes, Aurélie Penet (boutique Alchymia) et Angélique Zrak, est pour eux un des atouts de ce salon.
Style coloré
« Cette année, nous n'avons pas d'invité d'honneur mais avons choisi de mettre la mode en valeur », explique Marcel Barlet. Ces deux artistes, expérimentées dans les défilés de mode, présentent vêtements et accessoires design pour femmes et enfants, bijoux, écharpes et ravissantes mitaines, le tout dans un style coloré relevant des coupes classes et originales. Un plaisir pour les yeux

http://www.lunion.presse.fr/article/aisne/chouilly-marne-salon-dautomne-des-metiers-dart-le-week-end-prochain-des-oeuvres-dartis

samedi 26 novembre 2011

Une rue Aimé-Césaire inaugurée, dans la ville de Rimbaud

En présence de la ministre chargée de l'Outre-mer, une rue Aimé-Césaire a été inaugurée, hier, dans le quartier du Clos-Paul. Emotion, dignité, identité et poésie étaient au rendez-vous.

«Aimé Césaire a su révéler le sens du "Nous" et le nécessaire éveil de tout un peuple qui revendique son identité et les rênes de son avenir. Cette émergence du "Nous", ce sens du sacerdoce, il l'a porté tout au long de sa vie politique et écrit très tôt dans son œuvre, dès 1939, dans le "Cahier d'un retour au pays natal" […]. On y découvre les thèmes qui lui sont chers : l'enracinement de la liberté, la résistance aux oppressions au nom des droits de l'Homme, des droits de tous les hommes, les ruines de l'Histoire, la reconstruction… de l'Homme et des sociétés. Madame le Maire, vous faites aujourd'hui écho à cette pensée en donnant à une rue le nom d'Aimé Césaire et en traduisant donc l'ancrage des Outre-mer dans la France. C'était tout le sens de la cérémonie d'hommage solennel du 6 avril dernier au Panthéon. Pour toutes ces raisons, je vous remercie et je souhaite vous adresser ce clin d'œil : le massif ardennais au nord avec Le Mont-Olympe domine Charleville-Mézières et Aimé Césaire se plaisait à dire : "Les Antilles, ce n'est jamais que de la montagne, de l'eau et de la montagne d'abord. Je suis l'homme de la montagne" […]. Gageons donc que le Mont-Olympe sera, à compter de ce jour, parent de la Soufrière de la Guadeloupe et de la Montagne Pelée de la Martinique, et qu'Aimé Césaire, depuis la crypte du Panthéon comme depuis la Martinique où il repose, se réveillera demain dans cette rue de Charleville-Mézières qui dorénavant porte son nom. »
Ainsi la ministre chargée de l'Outre-mer, Marie-Luce Penchard, a-t-elle conclu son allocution, hier après-midi, avant de dévoiler la plaque et inaugurer la rue Aimé-Césaire, dans le quartier du Clos-Paul.

« Eveilleur de conscience »

Une cérémonie toute de dignité et de fidélité à l'héritage immense d'un homme dont la vie fut marquée par deux engagements étroitement liés, et même indissociables : la poésie et l'engagement politique, au service de l'identité et donc de la liberté…
C'est ce qu'avait souligné le maire Claudine Ledoux, soulignant à dessein que cet hommage à Aimé Césaire avait un sens tout particulier dans la ville natale d'Arthur Rimbaud, suggérant « une fraternité » entre les deux poètes. « Rimbaud et Césaire étouffent dans la société nourrie de préjugés qui les entoure. Rimbaud veut échapper à ce carcan historique et social. Il se proclame nègre avant de devenir africain aux yeux bleus tel qu'il s'est désiré. Césaire affirme : "Nègre je suis et Nègre je resterai". Pour les deux poètes, identité rime bien avec liberté… »
Elu maire de Fort-de-France l'an passé - mais il fut adjoint d'Aimé Césaire, puis de Serge Letchimy -, Raymond Saint-Louis-Augustin qui avait fait le long voyage (ce qui lui a permis de saluer son ami ardennais, l'ancien magistrat Michel Mélin, avec qui il accomplit son service militaire à Toul en 1962 et d'envisager, une fois la plaque dévoilée, d'inaugurer, d'ici quelques mois, avec Claudine Ledoux, une rue Arthur-Rimbaud à Fort-de-France !), s'est félicité que soient unis deux poètes « affûteurs de beauté ».
Il s'est réjoui que les élus ardennais aient suivi le conseil de Césaire et fait « le choix de l'ouverture au monde ». Plus politique, il a rappelé que pour le grand homme, « la négritude était affaire de domination, pas de couleur de peau » et, en substance, que son message d'indignation était toujours d'actualité. « Poète éveilleur de conscience, que sa pensée nous aide à toiser l'avenir avec insolence… »
Ce bel après-midi où le soleil antillais a réchauffé les cœurs et les âmes, malgré une météo déjà hivernale, s'est poursuivi par la visite par la ministre de l'expo Césaire-Rimbaud à la Vitrine du conseil général de la place Ducale, puis par sa réception à l'Hôtel du département.
Mme Penchard a pu y saluer les acteurs et partenaires de l'année des Outre-mer dans les Ardennes (« Sans doute le département de métropole où elle aura eu le plus d'éclat », s'est réjoui Benoît Huré)…
Ce ne sont pas les dirigeants et adhérents de l'Association afro-antillaise des Ardennes - émus et ravis - et le préfet N'Gahane - qui les avait encouragés, au moment de préparer le programme de cette année pas comme les autres, à faire fort et à ne pas se contenter du triptyque ti-punch-accras-zouk - qui le démentiront !

http://www.lunion.presse.fr/article/ardennes/une-rue-aime-cesaire-inauguree-dans-la-ville-de-rimbaud
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