samedi 26 novembre 2011

Une rue Aimé-Césaire inaugurée, dans la ville de Rimbaud

En présence de la ministre chargée de l'Outre-mer, une rue Aimé-Césaire a été inaugurée, hier, dans le quartier du Clos-Paul. Emotion, dignité, identité et poésie étaient au rendez-vous.

«Aimé Césaire a su révéler le sens du "Nous" et le nécessaire éveil de tout un peuple qui revendique son identité et les rênes de son avenir. Cette émergence du "Nous", ce sens du sacerdoce, il l'a porté tout au long de sa vie politique et écrit très tôt dans son œuvre, dès 1939, dans le "Cahier d'un retour au pays natal" […]. On y découvre les thèmes qui lui sont chers : l'enracinement de la liberté, la résistance aux oppressions au nom des droits de l'Homme, des droits de tous les hommes, les ruines de l'Histoire, la reconstruction… de l'Homme et des sociétés. Madame le Maire, vous faites aujourd'hui écho à cette pensée en donnant à une rue le nom d'Aimé Césaire et en traduisant donc l'ancrage des Outre-mer dans la France. C'était tout le sens de la cérémonie d'hommage solennel du 6 avril dernier au Panthéon. Pour toutes ces raisons, je vous remercie et je souhaite vous adresser ce clin d'œil : le massif ardennais au nord avec Le Mont-Olympe domine Charleville-Mézières et Aimé Césaire se plaisait à dire : "Les Antilles, ce n'est jamais que de la montagne, de l'eau et de la montagne d'abord. Je suis l'homme de la montagne" […]. Gageons donc que le Mont-Olympe sera, à compter de ce jour, parent de la Soufrière de la Guadeloupe et de la Montagne Pelée de la Martinique, et qu'Aimé Césaire, depuis la crypte du Panthéon comme depuis la Martinique où il repose, se réveillera demain dans cette rue de Charleville-Mézières qui dorénavant porte son nom. »
Ainsi la ministre chargée de l'Outre-mer, Marie-Luce Penchard, a-t-elle conclu son allocution, hier après-midi, avant de dévoiler la plaque et inaugurer la rue Aimé-Césaire, dans le quartier du Clos-Paul.

« Eveilleur de conscience »

Une cérémonie toute de dignité et de fidélité à l'héritage immense d'un homme dont la vie fut marquée par deux engagements étroitement liés, et même indissociables : la poésie et l'engagement politique, au service de l'identité et donc de la liberté…
C'est ce qu'avait souligné le maire Claudine Ledoux, soulignant à dessein que cet hommage à Aimé Césaire avait un sens tout particulier dans la ville natale d'Arthur Rimbaud, suggérant « une fraternité » entre les deux poètes. « Rimbaud et Césaire étouffent dans la société nourrie de préjugés qui les entoure. Rimbaud veut échapper à ce carcan historique et social. Il se proclame nègre avant de devenir africain aux yeux bleus tel qu'il s'est désiré. Césaire affirme : "Nègre je suis et Nègre je resterai". Pour les deux poètes, identité rime bien avec liberté… »
Elu maire de Fort-de-France l'an passé - mais il fut adjoint d'Aimé Césaire, puis de Serge Letchimy -, Raymond Saint-Louis-Augustin qui avait fait le long voyage (ce qui lui a permis de saluer son ami ardennais, l'ancien magistrat Michel Mélin, avec qui il accomplit son service militaire à Toul en 1962 et d'envisager, une fois la plaque dévoilée, d'inaugurer, d'ici quelques mois, avec Claudine Ledoux, une rue Arthur-Rimbaud à Fort-de-France !), s'est félicité que soient unis deux poètes « affûteurs de beauté ».
Il s'est réjoui que les élus ardennais aient suivi le conseil de Césaire et fait « le choix de l'ouverture au monde ». Plus politique, il a rappelé que pour le grand homme, « la négritude était affaire de domination, pas de couleur de peau » et, en substance, que son message d'indignation était toujours d'actualité. « Poète éveilleur de conscience, que sa pensée nous aide à toiser l'avenir avec insolence… »
Ce bel après-midi où le soleil antillais a réchauffé les cœurs et les âmes, malgré une météo déjà hivernale, s'est poursuivi par la visite par la ministre de l'expo Césaire-Rimbaud à la Vitrine du conseil général de la place Ducale, puis par sa réception à l'Hôtel du département.
Mme Penchard a pu y saluer les acteurs et partenaires de l'année des Outre-mer dans les Ardennes (« Sans doute le département de métropole où elle aura eu le plus d'éclat », s'est réjoui Benoît Huré)…
Ce ne sont pas les dirigeants et adhérents de l'Association afro-antillaise des Ardennes - émus et ravis - et le préfet N'Gahane - qui les avait encouragés, au moment de préparer le programme de cette année pas comme les autres, à faire fort et à ne pas se contenter du triptyque ti-punch-accras-zouk - qui le démentiront !

http://www.lunion.presse.fr/article/ardennes/une-rue-aime-cesaire-inauguree-dans-la-ville-de-rimbaud
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Les plumes sortent du bois à Colmar

Fred Vargas, Irène Frain, Enki Bilal, Daniel Picouly, Guy Marchand, Didier van Cauwelaert, Michel Quint, Pierre Pelot, Craig Johnson, Anne Plichota et Cendrine Wolf (auteurs d’ Oksa Pollock), Frédéric Boilet… Tels sont quelques-uns des 590 auteurs et illustrateurs qui oseront sortir du bois et être présents au Salon du livre de Colmar, demain et dimanche, sur le thème Effroyables forêts ?Outre la présence de stars de la plume, les organisateurs du Salon — la ville de Colmar, qui finance la manifestation, gratuite pour le public, à hauteur de 84 000 € — et la bibliothèque municipale ont fait une priorité d’inviter « encore plus d’éditeurs régionaux » que d’habitude.
Ces auteurs dédicaceront leurs ouvrages sur les stands des libraires ou des éditeurs, sauf Enki Bilal, qui fera du Vjing sur son projet Cinémonstre (lire ci-contre) : aucune dédicace n’est prévue, mais une rencontre aura lieu sur les bouleversements de l’Europe, avec Paolo Ruiz, samedi 26 novembre de 14 h 30 à 15 h 15, (hall 3, Ma tasse de thé).

Portraits d’animaux

De nombreuses autres rencontres littéraires au programme, notamment : Cow-boy et bûcheron avec Craig Johnson et André Bucher (samedi, 15 h 30), Fred Vargas et Natalie Beunat (samedi, 16 h 30), effroyable 13 avec Michel Quint et Didier van Cauwelaert (samedi, 17 h 30), Daniel Picouly et Frédéric Pillot (dimanche, 14 h 30), le flâneur Gilles Lapouge (dimanche, 15 h 30), créatures des bois par Pierre Pelot et Pierre Dubois (dimanche, 16 h 30)…
Le journaliste de France Inter Denis Cheissoux coiffera sa casquette de spécialiste de l’environnement pour interviewer des auteurs sur Une histoire de la forêt, Du bon usage des arbres et sur la philosophie du voyage, ainsi que son confrère Marc Kravetz, bien connu des auditeurs de France Culture, pour Portraits d’animaux, 50 histoires pour un bestiaire.
Y ALLER Salon du livre de Colmar, samedi 26 et dimanche 27, de 9 h à 19 h, au parc-expo de Colmar. Entrée libre. Visite en LSF par l’Association Les mains pour le dire samedi 26 à 15 h (départ au stand de l’association, hall 4).

vendredi 25 novembre 2011

Transmusicales 2011. Les concerts à ne pas manquer

Toujours aussi défricheur de talents, la 33e édition des Transmusicales ne devrait pas échapper à la règle. Pas toujours facile donc de s'y retrouver dans la longue liste des artistes qui seront présents du 1 au 3 décembre à Rennes. Pour vous aider, nous avons sélectionnés quelques artistes qui devrait faire parler d'eux...
Breton, vendredi 2 Décembre, Hall 9, 21h45 - 22h30Pour commencer des Bretons ! Non, quatre londoniens, fans de André Breton. Le mélange des styles est leur marque de fabrique, entre The Streets et MGMT, ils expérimentent des sons electronica et hip-hop sur fond de synthés débridés. Après trois EP en édition limitée, ces garçons ont signé sur l’éminent label FatCat (Animal Collective, Múm, Black Dice...) et sont partis en Islande enregistrer leur premier album (Other People's Problems, annoncé pour février 2012) dans les studios de Sigur Rós. Entre mystère et savoir-faire, Breton a de vrais airs de possible révélation.
Robin Foster, vendredi 2 décembre, Hall 4, 22h50 - 23h40 Trois ans après son premier disque, l'ex-Brestois Robin Foster revient sur le devant de la scène avec de nouvelles boucles rock plus émouvantes, agrémentées de voix dont celle, sublime, de Dave Pen, chanteur attitré du groupe anglais "Archive". Cela sera l'un de ses premiers concerts après la sortie le 18 novembre dernier de son nouvel album "Where do you go from here".
SBTRKT : Vendredi 2 Décembre, Hall 9, 1h45 - 2h35Masqué et sous pseudonyme, le Londonien Aaron Jerome n'en sera pas moins l'un des artistes les plus attendus de ces Trans. Imprégné d’une culture dubstep, house et garage, son premier album éponyme, sorti en juin 2011, où les sonorités électroniques magnifiés par la voix en cristal du chanteur Sapha, montre que la dubstep peut aussi être une machine à tube.
La suite sur ce lien.................. http://www.letelegramme.com/ig/loisirs/musique/transmusicales-2011-les-concerts-a-ne-pas-manquer-23-11-2011-1509502.php

jeudi 24 novembre 2011

The River : la nouvelle série évènement !

En 2012, vous allez découvrir une toute nouvelle série : The River ! Au plus profond de l’Amazonie, partez à la découverte d’un endroit mystérieux et magique qui ne tardera pas à révéler tous ses secrets… Produite par Steven Spielberg et les réalisateurs de Paranormal Activity, cette série évènement devrait vous plaire ! Gossy vous en dit plus…

The River…

Si vous avez aimé la série “Lost“, alors vous allez pouvoir plonger dans The River. En effet, pour l’année 2012 la chaîne ABC va vous emmener dans un univers étrange, mystérieux, magique et surtout flippant. L’histoire est assez simple, le Docteur Emmet Cole a disparu il y a peu alors qu’il faisait une excursion sur le fleuve de l’Amazonie. Après quelques temps, sa femme, son fils et quelques collègues décident de suivre ses traces afin de le retrouver.
Lâchés en pleine jungle après avoir reçu le message de détresse du disparu, l’équipe va s’embarquer dans une terrible aventure et partir sur le fleuve afin de retrouver le bateau du docteur. Seulement, les choses vont vite devenir effrayantes, des phénomènes étranges commencent à se produire et personne ne comprend d’où cela peut venir…
Pour voir la bande annonce, cliquez ici !

Une série évènement !

Comme vous pouvez le voir dans la bande annonce de The River, quelques scènes sont filmées en mode amateur. Et oui, cette nouvelle série a été réalisée par les créateurs de Paranormal Activity et on peut donc s’attendre à crier et surtout sursauter ! L’effet nocturne est aussi très souvent utilisé dans les épisodes, afin de faire monter la tension au maximum… On retrouve donc un peu de la magie de Lost avec des phénomènes étranges qui semblent sortir de nul par. D’ailleurs dans la bande annonce, vous allez découvrir que l’équipe qui recherche le docteur n’est pas prête de le retrouver ! Du moins, pour le moment… Car quelque chose de sombre rode aux alentours du bateau abandonné !
L’autre avantage de The River est que celle-ci est produite par le célèbre Steven Spielberg ! Elle mérite donc que l’on s’y intéresse. Seulement, on reste tout de même sceptique par rapport à l’histoire, car si vous vous souvenez bien, le réalisateur de Jurassic Park a sorti il y a peu une autre série évènement : Terra Nova. Et malgré les nombreuses promotions et surtout le budget conséquent pour la réalisation, celle-ci n’a pas tellement convaincu les téléspectateurs…
http://www.google.fr/url?sa=t&rct=j&q=%C3%A9v%C3%A8nement&source=newssearch&cd=3&ved=0CDYQqQIwAg&url=http%3A%2F%2Fwww.gossy.fr%2Fthe-river-la-nouvelle-serie-evenement-art22138.html&ei=NfnMTo_hKMaGhQf-loi6DQ&usg=AFQjCNHHLnAiFIiv-K-DidLAsq42Xcaqmw&sig2=XrWHOqMH3SvFuTrk2-9KpA

mercredi 23 novembre 2011

Antoine Tamestit joue Brahms aux Augustins

La nouvelle saison des Concerts au Musée de l'association Les Arts renaissants s'ouvre jeudi au Salon rouge du Musée des Augustins. L'altiste Antoine Tamestit et le pianiste Markus Hadulla sont les invités de ce premier concert. Placé sous le signe de « Brahms et la sonate », leur programme est l'occasion d'entendre les sonates 1 et 2 de l'opus 120 de Johannes Brahms, ainsi que la troisième sonate pour viole de gambe et clavecin de Jean-Sébastien Bach et trois Romance de l'opus 94 de Robert Schumann. Antoine Tamestit, que l'on entendra aussi le 13 janvier avec l'Orchestre national du Capitole et son chef Tugan Sokhiev, poursuit aujourd'hui une carrière de premier plan de concertiste et de chambriste. À l'aise dans un vaste répertoire, il enseigne également l'alto à Cologne. Les six autres Concerts au Musée affichent des menus musicaux et ensembles très variés : Quatuor Artémis (8 décembre), ensemble vocal Stile Antico (17 janvier), Le Banquet Céleste et le contre-ténor Damien Guillon (28 février), l'organiste et claveciniste Gustav Leonhardt (20 mars), le pianiste Thierry Huillet (24 avril), les ensembles A Sei Voci et Les Sacqueboutiers, le Chœur du Capitole (9 mai). Deux des concerts ont lieu en l'église Saint-Jérôme et en la cathédrale Saint-Étienne.
Salon rouge du Musée des Augustins (21, rue de Metz) jeudi 24 novembre à 20 h 30. 28e à 11€. Tél. 05 61 25 27 32.
http://www.ladepeche.fr/article/2011/11/22/1221206-antoine-tamestit-joue-brahms-aux-augustins.html

mardi 22 novembre 2011

Santons : De Funès, le Pape et des figatelli auprès du petit Jésus

Quelle est la différence entre un santon et une strip-teaseuse ? Aucune. Les deux se déshabillent. Eh oui. "Santons Campana" propose une petite Provençale avec des vêtements qui s'enlèvent. Et se lavent. "Ça permet de conserver le santon plus longtemps", assure Nathalie qui tient une des quarante baraques installées sur la place Charles-de-Gaulle.
À l'occasion de la 209e foire aux santons, inaugurée hier, on peut ainsi croiser des petites têtes nouvelles. Et des petites têtes célèbres. Toujours chez Campana, près de l'effeuilleuse provençale, se dresse… un gendarme. Le gendarme de Saint-Tropez, autrement dit Louis de Funès, 89 € pièce. Les forces de l'ordre dans la crèche : décidément, le nouveau préfet de police veut tout contrôler au centre-ville. Mais le gendarme n'est pas le seul personnage cathodique dans cet univers catholique. Il y a aussi Georges Brassens qui gratte sa guitare et Fernandel que Nathalie a un peu éloigné de Pepone. C'est qu'on connaît la rivalité.
Mais, au fait, pourquoi tous ces personnages ?
"Les gens nous les demandent. Cela fait de beaux cadeaux. On a aussi un santon facteur par exemple. Une femme pourra l'offrir à son mari qui a exercé ce métier." répond Nathalie. Alors récapitulons : De Funès, Brassens, Fernandel…. Les dépositaires de la tradition ne vont-ils pas faire des bonds ? Oui assurément quand ils sauront que certains clients réclament… Johnny Halliday. Après tout, pourquoi pas ? Rien à voir avec Jésus d'accord. Mais n'a-t-il pas chanté un tube à la gloire de l'archange? "Gabriel… Tu brûles mon esprit, ton amour na, na, na, na…". Nathalie a donc ses dieux de la scène.
Mais à côté, on fait aussi dans l'innovation. À l'Atelier Fanny (Plan-de-Cuques), les santonniers ont sorti de terre un vendeur de glace. Bof ! Mais, la baraque possède peut-être la star de Noël : l'homme aux figatelli. Le santon corse quoi ! Qui trône à côté de la femme aux châtaignes. Mais pas d'autonomistes en prévision. La foire aux santons ne s'accomode d'aucune revendication. "Je fais la foire aux santons d'Ajaccio, explique l'exposant. Et ce sont des personnages très appréciés." Chez Fanny, on découvre également un pizzaïolo, qui fait tourner la pâte. Anchois-fromage d'un côté, figatelli, châtaignes de l'autre : bienvenue chez le premier cuisto-santonnier de l'histoire.
Même l'ancien Pape, Jean Paul II, a son santon
Retour à la liturgie avec Jacques Flore, un santonnier bien connu, installé derrière la mairie. Ce dernier propose à la vente… le Pape ou, plutôt, l'ancien Pape Jean-Paul II. Et Jacques Flore a bon espoir que le Vatican ne le traîne pas en justice. C'est qu'il avait fabriqué l'Abbé Pierre, il y a quelques années et la Fondation éponyme lui est tombée dessus. Obligation de retirer l'abbé. Avec Louis de Funès, le Pape (très réussi) pourrait être une des grandes attractions de l'hiver sur la place Charles-de-Gaulle (qui n'a toujours pas son santon). À moins que Mère Térésa ne lui vole la vedette.
Dans cette espèce de "Star ac'" de terre cuite, on citera aussi le truffier et la marchande aux oeufs du santonnier Camoin, les gamins qui jouent, mais pas à l'ordinateur (Facebook est proscrit de la crèche), de l'Atelier Rampal ou le santon photographe du plus célèbre des santonniers, Claude Carbonnel. Lequel expose aussi… un cuisto. Et pas le premier vendeur venu de saucisses. Non un chef cuisto qui arbore un tablier avec quatre étoiles. Ducasse après les figatelli et la pizza. Eh quoi ? La Cène n'était-elle pas capitale pour le petit Jésus.

Lequel, au-delà de la nouvelle vague des santons, reste évidemment omniprésent à la foire, de même que l'aveugle, la bohémienne, le ravi, la vierge etc... On ne touche pas à une équipe qui gagne. "C'est vrai qu'il y a de nouveaux personnages, reconnaît Claude Carbonnel. Mais ce qui fait le succès de la foire aux santons, c'est la tradition, les personnages habituels qui reviennent chaque année depuis 200 ans. On doit refaire ce qu'on a vécu quand on était petit. La tradition, c'est ce qui se vend le mieux." Le petit Jésus a encore de beaux jours devant lui.
http://www.laprovence.com/article/a-la-une/santons-de-funes-le-pape-et-des-figatelli-aupres-du-petit-jesus

lundi 21 novembre 2011

Enrique Iglesias et Anna Kournikova : bientôt un heureux évènement ?

Anna Kournikova et Enrique Iglesias forment un couple sacrément solide. Malgré leur carrière respective qui les mène aux quatre coins du monde, la sportive et le chanteur sont ensemble depuis bientôt dix ans.
Dans une récente interview pour le magazine Women's health, l'ancienne joueuse de tennis ne se montrait guère attachée à l'institution du mariage : "Le mariage n'est pas le plus important pour moi. Je vis une relation épanouissante, c'est tout ce qui compte. Je crois plus à des valeurs comme l'engagement, la confiance et le respect." En revanche, elle n'est pas contre l'idée d'avoir des enfants, au contraire : "C'est une certitude, je veux des enfants, que ce soit les miens ou qu'il s'agisse d'une adoption." Posons-nous la question : et si Anna Kournikova était enceinte ?

C'est la théorie de nos confrères du Dailymail qui publie de nouvelles photos du couple sur un bateau au large de Miami. Lors d'une balade en mer vendredi, Anna Kournikova dévoilait un petit bidon inhabituel pour la championne. À un moment, Enrique Iglesias dépose un baiser sur le ventre de sa compagne. Il n'en faut guère plus mettre le feu à la rédaction de Purepeople !!! Restons prudents et attendons de plus probantes preuves.

Ce jour-là, le couple ne s'est pas contenté de se câliner sur leur bateau. Enrique et Anna avaient rendez-vous sur leur île privée avec l'entrepreneur qui leur construit un manoir. Ils ont investi près de 20 millions de dollars dans cette propriété bien assez grande pour accueillir une famille nombreuse...
http://www.google.fr/url?sa=t&rct=j&q=%C3%A9v%C3%A8nement&source=newssearch&cd=2&ved=0CDQQqQIwAQ&url=http%3A%2F%2Fwww.purepeople.com%2Farticle%2Fenrique-iglesias-et-anna-kournikova-bientot-un-heureux-evenement_a91435%2F1&ei=8PzITvfGGIiWhQe915X2Bw&usg=AFQjCNFm1jADH-NBtUjY5uY_WtV6-7SSgw&sig2=-6lUV_kFstBqPFENObLskg

dimanche 20 novembre 2011

En direct du salon du blog culinaire en ébullition

Ils s'intitulent « Un déjeuner de soleil », « Les délices de Marion », « Les gourmandises d'Anna » ou encore « Il paraît que c'est bon ». Ils ne sont pas professionnels mais suffisamment passionnés pour faire la route depuis Salon-de-Provence, Bourges ou Paris.
Soissons est devenu « the place to be » du blog culinaire. Le salon où l'on cause cuisson, sauces et produits de saison une fois par an au mois de novembre. Le quatrième salon du blog culinaire qui se tient tout le week-end au lycée hôtelier et au parc Gouraud, rassemble pas moins de 500 blogueurs, tous animés par l'envie de se voir enfin en vrai.
Il existerait 10 000 blogs culinaires, rien que dans l'Hexagone. Les mordus, les fidèles au poste, ceux qui donnent presque quotidiennement sur leur temps familial pour poster des recettes et conseils, ceux-là sont à Soissons.
Démonstrations
C'est là qu'ils papotent papillote, poireaux et pissaladière par petits groupes. Lorsqu'ils ne sont pas occupés à prendre des photos et des notes lors des nombreuses démos : toasts au foie gras et espuma de foie-gras au piment d'Espelette par Anne de « Papilles et pupilles » et Joëlle du « Coin de Joëlle ». « Nous sommes toutes les deux du sud-ouest, indique Anne. Nous voulons valoriser les produits de notre région. »
A l'instar d'Anne, plusieurs blogueurs sont parvenus à se faire un nom. Comme Mademoiselle M, alias Mélanie Montagné, avec ses chaussures à pois rouge et son gilet à motifs fraises, la spécialiste du bentô (lunch box japonais), elle aussi au salon. Comme elle, quelques-uns ont réussi à faire éditer leur livre de recettes. Certains amateurs en ont fait leur métier, parmi lesquels Dorian du blog « Mais pourquoi est-ce que je vous raconte ça ? » ou Pascal Weeks (« C'est moi qui l'ai fait ! »).
La recette du succès
La recette du succès ? Du travail. « Il faut publier régulièrement un billet ou une recette et faire un joli blog, avec de belles photos. Quand il y a des fautes partout, on n'a pas envie », observe Claude, du blog « Mamita, et si c'était bon… », 5 000 à 8 000 visiteurs par jour. Ce qui en fait l'un des dix premiers blogs français en fréquentation. Ce qui lui vaut d'être payée par des marques pour intervenir lors de salons. « Vous savez, les annonceurs, ils ne sont pas fous », sourit-elle. Claude, qui habite Bourges, fait partie de la poignée de blogueurs ayant répondu à l'appel de Damien Duquesne, en 2008. Aujourd'hui, l'idée a été reprise en Belgique où un salon similaire se tient en juin à Bruxelles.
Pour ceux qui seraient intéressés, un atelier propose de vous conseiller pour la conception d'un blog. Et marché gourmand et divers ateliers. Aujourd'hui dimanche de 9 à 16 heures au parc Gouraud.

http://www.lunion.presse.fr/article/autres-actus/du-salon-du-blog-culinaire-en-ebullition