samedi 11 février 2012

Des célibataires mis aux enchères

Samedi soir, à partir de 21 heures une animation un peu inattendue va se dérouler au café le Vasco de Gama, (1 place de l'Estrapade) à Toulouse. En prélude à la Saint-Valentin une vente aux enchères de célibataires, dont les bénéfices seront reversés aux Restos du Cœur, va se mettre en place. Qu'on se rassure, tout cela est festif et surtout solidaire. « C'est un concept qui remonte à trois ans, explique Audrey, l'organisatrice au Vasco. L'idée est partie d'un délire entre amies et on s'est lancé le défi. Des copains et des clients fidèles du café ont rapidement joué le jeu ».
Au programme : cinq filles et cinq garçons célibataires. C'est le critère absolu. Pour le reste, tout le monde peut participer dans un esprit bon enfant. Ensuite, une pseudo-vente aux enchères est organisée. Chaque client a un petit carton avec un numéro. Un animateur présente chaque candidat au micro et le public lance l'enchère à partir d'1 €. Jusqu'à l'enchère finale. « Qui peut aller parfois très loin puisqu'une année on a atteint 90 €. Une somme partie directement aux Restos du Cœur ».
Le gagnant lui repart avec un verre de vin, de sangria ou de punch à partager avec le généreux client. Jusqu'à maintenant, la clientèle, plutôt jeune, (25-35 ans), du Vasco à largement participé. « Et ça s'annonce plutôt bien pour cette année ». Les curieux peuvent avoir des infos sur l'événement sur Facebook ou Twitter. Enfin, l'histoire ne nous dit pas si des liens se sont noués à l'issue de ces drôles d'enchères.
http://www.ladepeche.fr/article/2012/02/10/1281296-des-celibataires-mis-aux-encheres.html

vendredi 10 février 2012

Saint-Brieuc. L’art japonais à l’honneur au musée

Saint-Brieuc a lancé Bretagne-Japon 2012. Des expositions vont réunir objets japonais et oeuvres japonisantes dont les musées bretons sont riches.
Le musée de Saint-Brieuc a inauguré, mercredi soir, « Bretagne-Japon 2012, un archipel d’expositions ». Une inauguration à laquelle assistaient élus, conservateurs, et aussi Ichiro Komatsu, ambassadeur du Japon.
« Bretagne-Japon 2012 » ? Un projet culturel lancé en 2006 à l’initiative de l’Association des conservateurs des musées de la Région Bretagne (ACMRB). Passionnée par le japonisme (1), l’association est partie de deux constats : les collections des musées bretons comportent de nombreux objets japonais. De nombreux artistes, inspirés par les paysages bretons et influencés par l’esthétique japonaise, sont venus en Bretagne pour travailler à la fin du XIXe siècle.
Armes, estampes, photographies, peintures, porcelaines… Désireuse de montrer ces pièces inédites, l’ACMRB a rassemblé 800 pièces présentées dans 11 musées bretons à travers 12 expositions : Concarneau, Saint-Brieuc, Lamballe, Douarnenez, Dinan, Brest, Quimper (Beaux-arts et Musée départemental breton), Lorient, Morlaix et Rennes.
Bretagne-Japon 2012, 12 expositions sera à découvrir jusqu’en mars 2013.

jeudi 9 février 2012

Le musée de l’Air va retrouver ses années 1930

Une aérogare rénovée comme au premier jour de l’Exposition universelle de 1937, des halls restaurés, de nouvelles animations… le musée de l’Air et de l’Espace du Bourget poursuit son envol sous la houlette de sa directrice, Catherine Maunoury. Tour d’horizon.
L’aérogare restaurée façon Art . Après des années d’atermoiements, le musée de l’Air et de l’Espace (MAE), au Bourget, va retrouver son faste d’antan. Hier, Catherine Maunoury, sa directrice, a officiellement annoncé le lancement, début avril, des travaux de restauration de cette magnifique aérogare, inaugurée en grande pompe en 1937 par le Albert Lebrun. Alors qu’il avait stoppé depuis deux ans tout , le ministère de la Défense a débloqué en septembre 21,5 M€ pour rénover son seul musée d’Etat consacré à l’aviation. « L’aérogare du Bourget est un joyau de l’Art déco classé monument historique et le berceau de l’aviation commerciale, rappelle Catherine Maunoury. Le terrain du Bourget, qui fut le point de départ et d’arrivée des grands raids, est le premier aéroport d’affaires en Europe et une des futures portes d’entrée du Grand Paris. Grâce à l’Etat, nous allons le rénover et donner un nouveau souffle au musée. »

Selon le calendrier prévu, les travaux s’étaleront en deux phases. La salle des Huit-Colonnes, ce vaste hall imaginé par l’architecte Georges Labro pour ce qui était alors le plus grand aéroport parisien, et la façade classée de 220 m de long devraient être inaugurées en juin 2013, à l’occasion du prochain Salon de l’aviation. A cette date, l’entrée du musée se fera par le hall de l’ancienne aérogare, comme en 1937. « Nous nous lancerons ensuite à partir de l’été 2013 dans la rénovation des terrasses, des façades arrière et de la tour de contrôle, le cœur battant de l’aérogare. Sauf imprévu, tout pourrait être terminé en 2014-2015 », s’enthousiasme Jean-Noël Boy, le directeur adjoint du musée, en charge du chantier.

Trois halls transformés. La nouvelle directrice du musée avait fait du mécénat une priorité dès son arrivée. Pari réussi. Le nouveau hall de la Guerre de 1939-1945, qui présente les avions mythiques de la Seconde Guerre mondiale, sera inauguré fin 2014. Il bénéficiera du mécénat de la fondation américaine Dewhurst, qui a rénové l’an dernier le musée du Débarquement d’Utah Beach (Manche) et à laquelle le musée a prêté pour cinq ans le bombardier B-26. Les travaux du futur hall de l’Entre-Deux-Guerres, dont la scénographie sera repensée, devraient, eux, démarrer au printemps : ils seront financés sur fonds propres mais un mécénat est également en cours de discussion. Enfin, le hall de la Cocarde, qui expose notamment le prestigieux prototype Concorde 001 et raconte l’histoire de l’aviation militaire, sera également restauré cette année.

Une souscription publique pour les Fouga Magister. Postés à l’entrée du musée, ils pointent leur nez vers le ciel du Bourget. Démontés en juillet 2011, les trois Fouga Magister, les fameux biplaces de la Patrouille de France, doivent subir une restauration complète. Pour la réaliser, le musée de l’Air lance un appel à dons. Les noms de tous les donateurs seront inscrits sur un support implanté sur l’esplanade. Renseignements sur www.museeairespace.fr.
http://www.leparisien.fr/seine-saint-denis-93/le-musee-de-l-air-va-retrouver-ses-annees-1930-08-02-2012-1851169.php

mercredi 8 février 2012

Le salon Ever Monaco fera le plein de nouveautés

On en sait un peu plus sur le programme et les nouveautés présentées au salon Ever Monaco qui se déroulera du 22 au 25 mars au Grimaldi Forum. Ce rendez-vous dédidé aux véhicules à énergie alternative réunira la plupart des constructeurs engagés dans la mobilité propre, à commencer par Nissan, partenaire du salon monégasque pour la quatrième fois. La marque japonaise présentera évidemment la Leaf électrique, voiture de l'année 2011. Et grâce à une association entre Nissan, HSBC Private Bank et Ever Monaco, les visiteurs auront la possibilité de gagner une Leaf par tirage au sort.
En plein développement de sa stratégie électrique, Renault proposera un centre d'essai avec Fluence ZE, Kangoo ZE et le tout nouveau quadricycle Twizy qui fera ses grands débuts après le salon de Genève. Mercedes-Benz France présentera la Smart Fortwo Electric Drive troisième génération dont la commercialisation est prévue à l'automne, ainsi qu'un vélo électrique très tendance. Seront aussi présents le monégasque Venturi, le suisse Protoscar avec sa Lampo 3, Wattoo avec sa gamme de vélos et scooters électriques ainsi que plusieurs équipementiers.
Du 22 au 25 mars au Grimaldi Forum. Entrée gratuite.
http://boiteauto.nicematin.com/

mardi 7 février 2012

« Rimbaud en très belle jeune fille »

ON ne possède qu'une seule photographie de Vitalie Rimbaud, la sœur cadette d'Arthur. Âgée d'une quinzaine d'années, deux ans avant sa mort, elle pose dans le studio du photographe Vassogne, à Charleville.
A ce portrait faut-il superposer celui qu'en fit Ernest Delahaye, camarade de classe d'Arthur ? La sage jeune fille avait, écrit-il, « la fraîche carnation, la chevelure châtain foncé, les yeux bleus » de son illustre frère. Et d'affirmer qu'elle était « Rimbaud en très belle jeune fille » !
De son papa, le capitaine Frédéric Rimbaud, Vitalie ne gardera aucun souvenir. Née le 15 juin 1858 à Charleville, elle a deux ans quand il claque pour toujours la porte du domicile conjugal carolopolitain, laissant son épouse seule avec quatre enfants. Frédéric a sept ans, Arthur six et Isabelle, huit mois.
Vitalie grandit sous l'autorité tyrannique d'une mère dévote. A ses deux filles, elle inculque les vertus bourgeoises qui feront d'elles de parfaites et pieuses épouses de maris aisés et bien-pensants, des mères exemplaires qui, cela va sans dire, n'auront pas à exercer un métier.
Le fondement de cette éducation c'est la morale chrétienne, le don de soi au Tout-Puissant. Pensionnaire chez les religieuses du couvent carolopolitain des Sépulcrines, situé place du Sépulcre (actuelle place Jacques-Félix), Vitalie Rimbaud, « Enfant de Marie », est hantée par le péché. L'on devine l'émoi qu'ont dû provoquer en son âme pure les écarts de langage et de conduite de ses deux frères, notamment ceux d'Arthur, le bouffeur de curés !
Au même titre que les travaux d'aiguilles, l'apprentissage des bonnes manières ou les leçons d'hygiène, la tenue d'un journal intime fait partie de l'éducation d'une jeune fille du beau monde. Vitalie tient le sien assidûment.
Sur le vif de l'évènement, elle prend des notes. Seulement après, elle rédige posément ses souvenirs avant de les soumettre à la lecture de sa mère et des Sépulcrines. Publié par le « Musée-Bibliothèque Arthur Rimbaud », le Journal de Vitalie peut être consulté et mieux encore acheté à la médiathèque Voyelles de Charleville-Mézières. Son intérêt majeur est de nous éclairer sur l'environnement familial pour ne pas dire « tribal » du poète.
Vitalie a quinze ans quand elle connaît la première grande aventure de sa vie. « Le 5 avril 1873, écrit-elle, nous partions de Charleville, maman, mon frère Frédéric et ma sœur Isabelle. Première fois que je voyageais en chemin de fer ». Quel événement !
Prendre le train de Paris jusqu'à Amagne, puis un autre, plus petit jusqu'à la gare d'Attigny d'où après avoir parcouru en voiture hippomobile « 4 kilomètres 1 hectomètre », elle découvre pour la première fois l'univers de sa maman, le hameau de Roche, la ferme familiale, la plus grosse du pays, celle des Cuif dont Mme Rimbaud-Cuif a hérité et dont les revenus des fermages font vivre sa famille.
Six mois Vitalie va y demeurer, le temps pour sa mère d'aménager la partie de la ferme qui n'a pas été restaurée depuis l'incendie qui dix ans auparavant l'a ravagée. « Roches (sic), note-t-elle, a treize maisons, environ cent dix habitants. Il n'y a pas d'église ni d'école communale. »
L'émerveillent « le frêle et limpide ruisseau qui va se perdre doucement dans le canal au bas du village de Voncq », la vue « au loin des moulins de Vaux-Champagne », les pommiers en fleurs « chargés d'une neige odoriférante ». Elle témoigne d'une miraculeuse apparition le Vendredi saint. « Un coup discret retentit à la porte. J'allai ouvrir et… jugez de ma surprise, je me trouvai face à face avec Arthur. Nous en fûmes bien joyeux ».
Bien qu'Arthur se soit gardé de lui dire que Verlaine vient de le blesser à Bruxelles d'un coup de revolver, devinant que le bandage du bras gauche cache quelque chose de suspect, elle n'en touche mot. Peu probable qu'avec maman, son frère et ses deux sœurs Arthur soit allé le dimanche de Pâques à la messe donnée dans la chapelle de Méry que Vitalie décrit ainsi : « Petite, décorée simplement, bâtie sur une petite éminence, elle est entourée d'un cimetière où reposent mes grands-parents ».
La vue des tombes lui inspire une longue méditation sur la mort qui « n'arrête pas le temps au cadran de la vie » puisqu'elle est grâce à Dieu « une douce espérance ».
Vitalie rapporte, sans le lui reprocher, qu'Arthur durant les trois semaines qu'il passe à Roche s'adonnera peu aux travaux agricoles puisque « la plume trouvait auprès de lui une occupation assez sérieuse ».
Est-elle alors allée le voir dans le grenier de la ferme où il entreprenait l'écriture d'Une Saison en enfer ?
Vitalie, elle, est ravie de participer avec son frère Frédéric aux travaux des champs, à la « cueillaison » (sic) des fruits ! « Je me rappelle parfaitement, confie-t-elle, le jour où pour la première fois de ma vie, je fanai. Abritée sous un chapeau de paille à larges bords, sentant la sueur ruisseler sur mon visage et par tous mes membres, je travaillais le plus courageusement qu'il m'était permis, tout en suivant mes compagnons de travail ».
En octobre, au moment de retrouver le pensionnat des Sépulcrines de Charleville, elle confie : « Oui, j'ai été heureuse, bien heureuse dans notre village ». Mais s'abandonner sans retenue à une joie inconsidérée étant un péché, elle ajoute, pleine de repentance : « Je me reprochais ma trop grande joie. Je n'ai pas joui assez raisonnablement de mon bonheur »
L'autre bonheur qu'elle va vivre un an plus tard, elle le doit à Arthur. Celle en qui Ernest Delahaye voyait « Rimbaud en très belle jeune fille » en témoignera dans une prochaine chronique.
Qu'en pensent les chênes de nos forêts ?
 
http://www.lunion.presse.fr/article/faits-divers/rimbaud-en-tres-belle-jeune-fille
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lundi 6 février 2012

Les paysages d’Alsace perdus de Jean-Jacques Henner

De l’Alsace observée à l’Alsace sublimée. Voici le parcours que propose le Musée national Henner dans les paysages du peintre alsacien, plus célèbre de son vivant (1829-1905) pour ses portraits. Intitulée « De l’impression au rêve. Paysages de Jean-Jacques Henner », c’est la première exposition du musée depuis sa rénovation en 2009 – en fait, un nouvel accrochage thématique, avec un renouvellement de 65 % des tableaux présentés en collection permanente.
« Henner n’est pas un paysagiste, mais nous avons voulu montrer que son rapport au paysage est un leitmotiv dans son œuvre », explique Marie-Hélène Lavallée, directrice du musée. Dans sa jeunesse, il peint la campagne alsacienne avec réalisme et précision, puisant ses sujets dans son environnement immédiat : une Vue depuis la chambre à Bernwiller, la belle Route de Galfingen avec le vieux cerisier et la croix.
Mais il abandonne vite cette démarche pour travailler sur les couleurs, et restituer des effets atmosphériques – voir la Vallée de Munster, crépuscule après l’orage. Le Sundgauvien poursuit ce travail en Italie, où, pensionnaire de la Villa Médicis de 1858 à 1863, il capte les lumières méridionales dans ses toiles ( Baie de Naples).
Mais à partir des années 1870 et jusqu’à la fin de sa vie, Henner ne verse plus que rarement dans ce style. « La perte de l’Alsace, rattachée à l’Allemagne, marque une rupture dans le travail créateur de Henner, traumatisé par cet événement, comme beaucoup d’Alsaciens », indique Marie-Hélène Lavallée.
Placé dans le musée à côté du fameux L’Alsace, elle attend, le tableau Vue de Cernay, Alsace, dit de Troppmann Kinck, illustre parfaitement son traitement de ce genre pictural : « L’évocation est réduite à quelques motifs, un buisson, un étang, une prairie et quelques couleurs, brun, bleu, vert. Il confère à ce paysage pur, symbole de l’Alsace perdue et dont il rêve, un caractère immuable et intemporel. » Jean-Jacques Henner imagine ce décor sans quitter son atelier, et le peuple de nymphes et de naïades, des nus féminins en vogue qui assurent la fortune de l’artiste, devenu officiel.
« Aucune de ces scènes n’est contemporaine, mais Henner est en plein dans son époque », plaide la directrice du musée. Par son engagement dans la société : Henner courait les salons, où il défendait la revanche contre l’Allemagne, et le capitaine Dreyfus. Et par sa démarche artistique, que Mme Lavallée juge très contemporaine. « Dans certains tableaux, il y a une absence de distance avec le sujet : on rentre dans le paysage, en portant la focale sur une branche d’arbre ou une racine. Henner était l’ami des Impressionnistes, même s’il a refusé d’exposer avec eux en 1874. Car pour lui, l’exercice n’était pas une fin en soi; il recherchait un idéal de peinture. » Il a ainsi poursuivi, à la fin de sa vie, des recherches autour d’un seul sujet, une femme nue se détachant dans un ciel bleu. « Je rêve quelque chose et je n’arrive pas à réaliser mon rêve ; il faut trouver la forme et la couleur appropriée », résumait Henner.
Y ALLER Musée national Jean-Jacques Henner, 43 avenue de Villiers, 75017 Paris. Jusqu’au 2 juillet, tous les jours de 11 h à 18 h, sauf le mardi. Tél. 01.47.63.42.73 ou www.musee-henner.fr.

dimanche 5 février 2012

Carcassonne. Tout le festival 2012

Le conseil municipal a voté à l'unanimité, hier, la programmation du festival 2012, comme chaque année depuis des lustres placé sous le signe de l'éclectisme.
Nous dévoilions l'essentiel de la programmation du festival 2012 dans notre édition de lundi. Hier, le conseil municipal a levé le voile sur la totalité des spectacles payants d'un festival qui commencera le 22 juin pour s'achever le 5 août. Moins longue que l'année dernière et truffée de tournées d'anciennes gloires sur le retour par souci d'économies, l'édition 2012 a également été annoncée plus tôt que par le passé. « C'est en ce moment que les gens réservent leurs vacances d'été. Nous avons voulu avancer l'annonce pour les attirer », justifie le maire, Jean-Claude Pérez.
Alain Tarlier, l'adjoint chargé de la culture, essaie de convaincre que « le festival est en train de devenir d'année en année l'un des plus grands festivals de France. Nous sommes en train de changer l'image de la culture dans cette ville ». Avec Donovan, Alan Parson ou Laurent Gerra, on a du mal à voir en quoi tant ce festival ressemble, en plus étendu, à celui que Carcassonne a toujours connu ces 15 dernières années. D'ailleurs, en expliquant que « la diversité culturelle fait l'identité de ce festival », Alain Tarlier paraphrase quasiment Raymond Chesa, l'ancien maire qui aimait à répondre en manière d'oxymore quand on l'attaquait sur ce festival fourre-tout : « La spécialité, c'est l'éclectisme. » Dans l'opposition, qui a voté à l'unanimité pour cette programmation, Jean-Luc Roux a regretté de ne toujours pas avoir eu à disposition les chiffres 2011, notamment sur le nombre de places vendues l'an dernier
http://www.ladepeche.fr/article/2012/02/03/1276554-tout-le-festival-2012.html