samedi 14 avril 2012

Festival de l'oiseau : 21/29 Avril 2012

Le printemps est une période propice à l’observation des oiseaux c’est pourquoi depuis 1991, chaque année, la Baie de Somme célèbre l’oiseau, son habitant le mieux protégé, à l’occasion du Festival de l'Oiseau et de la Nature.
Le Festival est une manifestation grand public qui propose des activités pour toute la famille sur une période de 9 jours :

Des sensations avec les sorties nature guidées

A pied, à cheval, en calèche, en kayak ou en barque, des guides accueillants et passionnés vous révéleront les secrets les mieux gardés des milieux naturels picards et de la Baie de Somme. Vous profiterez d’une occasion unique de découvrir l’incroyable diversité de la faune et de la flore locales. Le Festival est la manifestation proposant le plus large éventail de sorties nature guidées sur une période de 9 jours en France (près de 300).

De l’émotion avec les projections de documentaires

Le Festival propose chaque année une sélection des meilleurs documentaires animaliers réalisés dans le monde. Au total, une trentaine de films, à caractère ornithologique, animalier ou environnemental, sont sélectionnés et programmés tout au long de la semaine. Des images d’une grande beauté tournées dans la jungle, dans le désert ou sous les océans, défilent alors sur le grand écran installé pour l’occasion.

Du rêve avec les expositions de photos ou d’art animalier

Dame Nature est source d’inspiration pour bon nombre d’artistes : photographes, peintres ou sculpteurs, professionnels ou amateurs, ils dévoilent à travers leurs œuvres la beauté et la fragilité de la biodiversité.

De la détente avec les animations pour les enfants

Une dizaine d’ateliers manuels et pédagogiques sont organisés. L’objectif étant d’apprendre en s’amusant et d’utiliser la créativité des enfants pour les sensibiliser à l’environnement et à la découverte de la nature. Et, comme l’observation des milieux naturels n’est pas réservée qu’aux adultes, des sorties nature leur sont tout spécialement dédiées.

Des échanges avec les Soirées-débats et conférences

Ces 9 jours de Festival sont ponctués de rencontres avec des réalisateurs, des scientifiques, des photographes professionnels, qui témoignent de leurs difficultés, de leurs joies à faire ce métier, et avant tout, de leur passion pour la nature.

De la pratique avec les stages photo et d’art animalier

Le savoir se partage et c’est pourquoi des artistes, des photographes vous proposent des stages d’un ou deux jours afin de transmettre leurs connaissances et leurs passions.

Du plaisir avec des spectacles, des contes, des concerts…

Mais le Festival c’est aussi de la compétition avec 2 grands concours internationaux

Ouverts aussi bien aux professionnels qu’aux amateurs, deux compétitions sont organisées à cette occasion : un concours film et un concours photo.

http://www.festival-oiseau-nature.com/

vendredi 13 avril 2012

Le Titanic à Cherbourg, une exposition à succès

Plusieurs milliers de visiteurs ont découvert, ce week-end, l'exposition de la Cité de la mer. Décryptage d'une mise en scène réussie avec l'architecte et la scénographe.
Entretien avec Clémence Farrel, scénographe, et Jean-Marie Lombard, architecte.
La Gare maritime de Cherbourg, dessinée par René Levavasseur dans les années 20, est la plus ancienne d'Europe occidentale. Comment y introduire l'exposition consacrée au Titanic sans le dénaturer ?
Jean-Marie Lombard : Nous n'avons fait aucune intervention. Nous avons juste implanté un escalier d'accès qui est une simple trémie avec une rambarde en verre et en inox, la plus discrète possible. Mon travail a consisté à retisser un parcours au sein de différents bâtiments sans y laisser une empreinte indélébile. Et, au-delà de la thématique du Titanic, de Cherbourg et de l'immigration, à faire redécouvrir un lieu de façon complète et entière puisque, jusqu'à présent, on avait des espaces non dévoilés au public. On n'est pas là pour faire du design ostentatoire. Ce n'est pas frustrant, c'est même un plaisir.
Clémence Farrel : Ce lieu incroyable se raccrochait à une histoire. On devait trouver une expression qui rende compte de cette histoire, avec un projet sans collection. J'ai proposé qu'il n'y ait pas de salle sur le naufrage, que toute l'expo passe en mode naufrage, s'appuie sur une dramaturgie, cette traversée dans une unité de temps, de lieu et d'action.
Et côté dramaturgie ?
Clémence Farrel : Nous l'avons construite en nous documentant. J'ai vu que tout était très renseigné. On pouvait construire un récit précis. L'impression de réalité est apportée par la dimension sonore. À partir du son, on peut se construire beaucoup d'images. Après, on a fait plein de dispositifs, des décors à toutes les échelles, de petites maquettes derrières des oeilletons, des maquettes derrière des fenêtres, des décors à l'échelle 1 pour des cabines, des décors à l'infini...
Cette mise en scène propulse le visiteur à bord du bateau...
Clémence Farrel : Mais on ne pouvait pas rendre dans cet espace le gigantisme du Titanic. On accède aux contenus par des techniques très contemporaines, des écrans, mais on prend aussi des vieilles techniques, le théâtre optique, les effets de miroir. Chacun y prend ce qu'il veut. Des visiteurs veulent tout voir, d'autres veulent passer. Chacun trouve son rythme. C'est assez magique de voir le public, un peu déstabilisé parce qu'il faut se prendre en main dans cette exposition, se balader comme dans un bateau.
Le film Horizon est complètement surprenant.
Clémence Farrel : Je l'ai fait comme un décor animé. Quand on est sur un paquebot, on voit la mer, il n'y a rien d'autre. Mais ici, il y a aussi du son et des textes qui sont, soit des citations, soit des messages de glace (les alertes aux icebergs). Et les gens sont totalement captés par ce film qui n'a rien à voir avec l'invasion d'images qu'on a à l'heure actuelle.

jeudi 12 avril 2012

Un "Futuroscope" à la sauce Vieilles Charrues

Le festival des Vieilles Charrues a dévoilé ce matin le contenu de son futur centre de valorisation. Le lieu, imaginé par l'agence parisienne Encore Heureux, occupera une surface de 1.500 m2 à l'intérieur de l'actuel Strikart de Carhaix.
Périscope géant, simulateur de foule et de gavotte...
A l'intérieur, les visiteurs trouveront un grand nombre d'animations pour expliquer le phénomène
Vieilles Charrues. Un périscope permettra ainsi de voir l'ensemble du site de Kérampuil, plusieurs parcours seront possibles (festivaliers, artistes, techniciens) et le public pourra s'amuser avec de nombreux simulateurs (gavotte, slam, traçage de sillon, premier rang, foule... ).
35.000 visiteurs attendus dès la première année
Le
centre de valorisation, qui coûtera près de 3 millions d'euros, devrait ouvrir au premier trimestre 2014. L'association et la mairie de Carhaix ont l'ambition d'en faire le Futuroscope breton et espèrent accueillir 35.000 visiteurs dès la première année.http://www.letelegramme.com/local/finistere-sud/chateaulin-carhaix/carhaix/carhaix-un-futuroscope-a-la-sauce-vieilles-charrues-10-04-2012-1665201.php

mercredi 11 avril 2012

Brest. Océanopolis : plongée au coeur des abysses

Océanopolis invite le public à plonger dans l'univers inconnu et spectaculaire des grands fonds marins grâce à trois expositions, dont la première mondiale de l'AbyssBox, qui maintient crevettes et crabes sous pression.
Pour cette nouvelle saison, le parc de découverte des océans sort le grand jeu en présentant en première mondiale l'AbyssBox, projet mené en partenariat avec Ifremer et l'université Pierre et Marie-Curie. Les scientifiques ont conçu deux aquariums pressurisés à 180 bars, correspondant aux conditions sous-marines entre 1.700 et1.800m de profondeur. Une pression de127tonnes correspondant aupoids de trois Airbus A 320...

Trois crabes et quarante crevettes
À l'intérieur de ces boîtes en inox, de 600kg pièce, circulent 16litres d'eau de mer sans cesse renouvelés, où vivent des crabes et des crevettes collectés par les scientifiques au large des Açores. Environ 300 crevettes et onze crabes ont été ramenés à
Brest. Avec une mortalité qui semble désormais stabilisée, il reste àOcéanopolis une quarantaine de crevettes, dont une femelle grainée, cequi est plutôt bon signe, et trois crabes. «C'est une première mondiale, un rêve qui était totalement inaccessible il y a seulement quelques années».

Premières photos du coelacanthe
Mais ce rêve est très lourd et la recherche dans ce domaine a aussi un coût qui, tout compris, va flirter avec les 700.000 EUR. Pour cette exposition pérenne, installée à demeure dans le pavillon tempéré,
Brest'aim a de son côté déboursé 340.000 EUR. Autre événement d'importance, l'installation dans le pavillon de la biodiversité de l'exposition de photographies de Laurent Ballesta. Ce biologiste marin, spécialisé dans l'exploration naturaliste en plongée profonde, a été le premier à réussir à photographier des coelacanthes, poisson mythique s'il en est, considéré comme le plus vieux du monde et le plus proche des vertébrés terrestres.

Laurent Ballesta et son équipe ont travaillé pendant un mois dans un canyon sous-marin, au large de l'Afrique du Sud. «En 29 jours, on a effectué 21 plongées à 120 m deprofondeur. On est restés au fond au maximum 34 minutes, qui nécessitent ensuite cinq heures de remontée ! Mais on a eu dela chance, on a trouvé des coelacanthes dès les deux premiers jours!»

Océanopolis présente également, dans ce pavillon de la biodiversité, l'exposition de l'association Bloom, «
Abysses», qui dévoile la plus grande diversité de créatures profondes jamais réunies.

Pratique
Océanopolis port de plaisance de Brest, tél.02.98.34.40.40. Expositions visibles à partir de samedi. Tarif : adultes, 17,05 euros; jeunes et étudiants, 11,85 euros; moins de 3 ans, gratuit; familles nombreuses (deux adultes et trois enfants), 64,65 euros. > Site internet

http://www.letelegramme.com/local/finistere-nord/brest/ville/brest-oceanopolis-plongee-au-coeur-des-abysses-09-04-2012-1664128.php?xtmc=Brest. Océanopolis : plongée au coeur des abysses&xtcr=1

lundi 9 avril 2012

Du neuf dans les parcs de loisirs

Astérix, la Mer de Sable, Saint-Paul et Bagatelle rouvrent leurs portes ce week-end. Concurrence oblige, chacun présente son lot de nouveautés.

La crise leur a donné un sérieux coup de pouce… Resserrement des budgets vacances oblige, les parcs de loisirs sont devenus une destination favorite des Français. Ceci expliquant cela, les 280 parcs de l’Hexagone ont accueilli en 2011 quelque 20 millions de visiteurs qui y ont dépensé un budget moyen de 30 à 50 euros.

Petit tour d’horizon des nouveautés attendues en 2012 dans les parcs de la région.

1 LA MER DE SABLE

Le plus ancien des parcs de Picardie soufflera ses 50 bougies en 2013. La mythique « Attaque du Train » effectue son grand retour cette saison avec un nouveau scénario, et des spectateurs positionnés au cœur de l’action. Cascades, cavalcades équestres et suspens… La recette a fait ses preuves.

2 ASTÉRIX

Après les Romains, les Grecs et les Gaulois, les Égyptiens débarquent au parc Astérix. OzIris, la nouvelle attraction du parc est une des plus grosses jamais réalisées : 20 M d'euros d'investissement, deux ans de travaux, 1 kilomètre de rails, 1 600 visiteurs à l'heure, 40 mètres de hauteur et des pointes de vitesse à 90 km/h, le tout pour une durée de 2 minutes 30 !

De quoi décoiffer, au propre comme au figuré, un public friand de sensations et qui aura du mal à échapper au marketing gaulois. Un spot tourné sur place est d'ores et déjà diffusé dans 100 salles de cinéma durant quatre semaines et le parc prévoit une campagne de publicité massive cet été à Paris et dans le Nord.

Si l'attraction reste spectaculaire et détrônera très certainement Goudurix et Tonnerre de Zeus, OzIris se démarque aussi par son design et un nouveau concept de file d’attente, avec un dispositif « VIP » qui permet à ceux qui achètent des « pass saison », ou « single rider », de doubler les personnes seules.

3 SAINT-PAUL

Des nouveaux décors pour l’Arche de Noé, un crâne de tyrannosaure fossilisé dans la roche au Dino Splash, de nouvelles attractions familiales avec des quads pour apprendre à piloter au plus jeune…

Le parc Saint-Paul qui a accueilli l’année dernière 355 000 visiteurs, entend cultiver sa dimension familiale. En 2012, les spectacles mettront à l’honneur les animaux, avec les chiens savants du Palais fantastique, et Kalif, le Roi Lion qui se produira dans l’Arche aux Spectacles en compagnie de plusieurs lionnes.

4 BAGATELLE

Le parc de Loisirs de Berck-sur-Mer, aux marches de la Somme, sort cette année d’une décennie de léthargie, avec le lancement d’une nouvelle attraction. Avec 2,6 M¤ dépensés, « Triops » est le plus gros investissement jamais consenti par le parc. Pas loin de 50 mètres de hauteur, 70 km/h, trois loopings, le tout une fois en avant, la seconde en arrière… Cette nouvelle attraction qui ouvrira le 1er juin, fera encaisser 5G aux amateurs de sensations fortes. De quoi rajeunir un parc qui vivait sur ses acquis depuis le début des années deux mille.
http://www.courrier-picard.fr/courrier/Actualites/Info-regionale/Du-neuf-dans-les-parcs-de-loisirs

dimanche 8 avril 2012

Le plus grand groupe de rock du monde à Lorient ?

C’est le pari lancé par MAPL, Musique aujourd’hui au pays de Lorient : réunir plus de 500 musiciens et choristes pour la fête de la musique, le samedi 23 juin à 17 h à Lorient. Inscrivez-vous !
227 à battre
Dans le pays de Lorient, entre 6 000 et 700 personnes fréquentent les Studios de MAPL (pour Musique d’aujourd’hui au pays de Lorient) et il faut ajouter un millier d’élèves dans les écoles de musique et ateliers divers du secteur.
L’objectif avoué est de battre le record établi en octobre dernier à Avignon par 227 percussionnistes et ainsi d’entrer dans le Guinness Book des records. Sachant que les Avignonnais veulent aussi récidiver lors de la fête de la musique, à Lorient on souhaite réunir au moins 500 musiciens dont 200 choristes.
Mode d’emploi
Les volontaires peuvent télécharger leur bulletin d’inscription sur le site www.mapl.biz, se rendre aux Studios ou appeler le 02 97 21 32 21. Pour l’anecdote, on compte déjà 140 inscrits et le premier est un sonneur de bombarde.
Les musiciens seront répartis en quatre pupitres : guitares-basses, batterie percussions, cordes, cuivres et instruments traditionnels et le monde électro.
Répertoire
Au préalable, une réunion d’information est organisée samedi 28 avril à 17 h, au Manège. Il y aura ensuite des répétitions dont une générale le 19 juin. Sur quel répertoire ? « Des airs connus, racontant l’histoire du rock, décennie par décennie. Kinks, AC/DC, les Blackies et une référence française afin que tout le monde puisse chanter… »