samedi 20 août 2011

Elodie Marchal en concert La ruée vers l'orgue

Dans le cadre du festival « Orgue en Ardennes » et organisé par l'association Les amis de l'orgue de la basilique, Elodie Marchal se produira, dimanche, à partir de 18 heures, dans la basilique Notre-Dame-d'Espérance de Mézières.
Au programme, des œuvres de neuf illustres compositeurs, parmi lesquels Jean-Sébastien Bach, Johannes Brahms, William Byrd et Jean-Adam Guilain.
Elodie Marchal, qui a commencé le piano à l'âge de 4 ans, est une musicienne au CV suffisamment accompli pour attirer de nombreux curieux pour ce rendez-vous dominical.
Précisons seulement que Elodie Marchal, après avoir remporté plusieurs Premiers Prix, fut, en 2003, pensionnaire du réputé Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Paris. En outre, elle a depuis été titulaire du grand orgue de la cathédrale de Châlons-en-Champagne. Des récompenses suffisamment éloquentes pour éclabousser de son talent la basilique.


http://www.lunion.presse.fr/article/culture-et-loisirs/elodie-marchal-en-concert-la-ruee-vers-lorgue

Elodie Marchal en concert, dimanche, à 18 heures, à la basilique de Mezières. Renseignements au 03.24.52.40.26.

vendredi 19 août 2011

« L'Inimitable Charles Dickens » se dévoile comme jamais en France dans une exposition au château d'Hardelot

En prélude aux commémorations de son ...

bicentenaire en 2012, le centre culturel de l'Entente cordiale revient sur la vie et l'oeuvre de Charles Dickens.
Avec ses airs de manoir néogothique perdu aux confins du Kent, le château d'Hardelot était un lieu prédestiné pour retracer la destinée du Victor Hugo britannique.
S'il n'a pas eu sa carrière politique, Dickens partage avec l'auteur des Misérables le XIXe siècle, l'esprit voyageur, la tentation journalistique, et surtout la fibre sociale : « Alors qu'il n'a que douze ans, ses parents ruinés le font travailler dans une fabrique de cirages à Londres, raconte Marina Hermant, médiatrice de l'exposition. C'est là qu'il va acquérir une sensibilité particulière aux problématiques ouvrières. »

Des prêts d'exception

Trois cents objets reliés à la vie de l'auteur sont à découvrir : « En France, il n'y avait jamais eu une exposition de cette ampleur sur Charles Dickens, assure Pierric Maelstaf, chef du projet Dickens au conseil général du Pas-de-Calais. Une dizaine de prêteurs prestigieux ont apporté leur concours, une chance pour une structure modeste comme la nôtre ». Le Dickens museum et le Victoria and Albert museum de Londres ont soutenu la démarche et prêté des pièces uniques, comme le bureau de l'auteur, classé trésor national en Grande-Bretagne.
Côté français, la Bibliothèque nationale ou celle de la Comédie Française ont transmis des inédits qui raviront les connaisseurs. Sally, touriste de Manchester, en sait déjà pas mal, comme tous les Britanniques, sur l'auteur : « Mais cette exposition m'a livré des détails que j'ignorais.
J'étais étonnée d'apprendre son lien avec votre région. » La proximité avec notre voisin d'outre-Manche n'est en effet pas la seule raison de l'intérêt du Pas-de-Calais pour Dickens : « Il a séjourné sur la côte », révèle Marina Hermant. Boulogne-sur-Mer est d'abord une villégiature familiale. Puis, fraîchement divorcé, l'écrivain entretiendra, dans un chalet à Condette, une relation à l'abri du scandale avec la jeune comédienne Ellen Ternan.
De l'espace consacré à ses écrits, on retiendra le contrat passé avec Louis Hachette, garantissant l'édition des romans en France, et les affiches parisiennes en assurant la promotion. Pop star mondiale avant l'heure, Dickens monnaie ses lectures publiques devant des salles combles. Il partira même en tournée aux États-Unis en 1867.

Des héros connus

Ne boudant pas la célébrité, Dickens n'aurait pas renié, dans un autre temps, les transpositions de son oeuvre au cinéma. Outre David Copperfield et Un conte de Noël, c'est Oliver Twist qui compte le plus de passages sur grand écran : une adaptation animalière signée Disney et un film éponyme en 2005, réalisé par Roman Polanski. « Nos visiteurs ne mettent pas le nom de Dickens derrière ses héros, qu'ils connaissent pourtant », remarque Marina Hermant. Le centre culturel de l'Entente cordiale n'a pas fini de réparer cette injustice. « Charles Dickens habite le château pour un moment », sourit Pierric Maelstaf. D'autres événements lui seront dédiés l'an prochain
« Charles Dickens, The Inimitable », jusqu'au 23 octobre 2011 au château d'Hardelot, rue de la Source à Condette. Ouvert du mardi au dimanche, de 10 h à 18 h. Entrée : 2E
. Renseignements : 03 21 21 73 65.

http://www.lavoixdunord.fr/Region/actualite/Secteur_Region/2011/08/18/article_l-inimitable-charles-dickens-se-devoile.shtml

jeudi 18 août 2011

Salon Créer 2011

La 5ème édition du Salon Créer se tiendra les 7, 8 et 9 septembre 2011 au grand palais de Lille. Premier salon euro-régional consacré à l’entreprise, il accompagne porteurs de projets, créateurs ou dirigeants d’entreprises sur 4 parcours.
  • - « je veux » : de l’envie à l’idée, pour confronter ses premières pistes
  • - « je peux » : de l’idée au projet, pour valider son business plan, identifier les bons partenaires dans le cadre d’une création, d’une innovation, d’une reprise, ou d’un projet de franchise d’entreprise
  • - « je crée » : du projet à la réalisation, pour franchir le pas, se financer et lancer son activité
  • - « je réussis » : de la réalisation à la réussite, pour rencontrer les sociétés qui sauront booster votre activité, votre CA, et asseoir la marque et l’image de votre entreprise.
Organisé dans la région Nord-Pas-de-Calais, ce salon souhaite favoriser la dynamique entrepreneuriale en permettant rencontres et échanges entre professionnels mais aussi institutionnels, experts, financeurs, etc.
Chaque journée sera marquée par une conférence, orientée selon une thématique quotidienne : mercredi 7 le thème concernera « l’entrepreneur, le nouvel explorateur ». Des chefs d’entreprises répartis en 4 mini-plateaux interviendront autour d’un invité d’honneur sur les 4 étapes de la création d’entreprise. Le jeudi, « Entreprendre et innover dans les territoires » accueillera des collectivités, des réseaux d’accompagnement et des chefs d’entreprise pour décoder les initiatives clés pour la réussite entrepreneuriale dans les territoires. Et vendredi 9 sera l’occasion de mettre l’accent sur les jeunes entre 18 et 30 ans, avec la thématique « jeunes créateurs, générations gamers ». Cette dernière journée permettra de faire témoigner les jeunes créateurs lors d’une conférence plénière, autour de la création d’entreprise vécue comme un challenge ou un défi pour ces nouvelles générations.
Durant ces 3 jours, le Challenge « 30 heures pour Créer », fera intervenir près de 300 jeunes étudiants, lycéens et collégiens, sur un jeu de création d’entreprise de 30 heures dont les lauréats seront révélés le dernier jour.
Au total, ce sont 12 000 m2 d’exposition qui accueilleront 250 exposants, 100 ateliers et environ 18 500 visiteurs, de quoi vous permettre d’échanger et de faire des rencontre entre créateurs d’entreprise, candidat à la franchise, à la reprise, ou à la cession, artisan, commerçant, porteur de projet ou bien chef d’entreprise…
Pour plus d’informations ou pour vous inscrire gratuitement à cette manifestation, cliquez ici: Salon Créer

mercredi 17 août 2011

Festival de marionnettes : « 5 000 repas en moins pour les restaurateurs »

Les organisateurs du festival des marionnettes rompent avec la tradition. Cette année, les festivaliers professionnels auront leur propre restaurant.

«DEPUIS cinquante ans, les professionnels de la restauration allaient au-devant des festivaliers pros. Il y a deux ans, on a même signé une charte pour prévoir un menu à 12 euros pour eux. Mais cette année, l'organisation du festival a décidé de pratiquer autrement. »
Le président du syndicat de l'hôtellerie des Ardennes, François Béguin a du mal à cacher sa déception suite au courrier reçu en juin dernier et envoyé par la directrice du festival Anne-Françoise Cabanis, annonçant que « l'organisation a négocié avec un traiteur ».
« C'est 5.000 repas que les restaurateurs n'auront pas », comptabilise le président. « 4.000 », rectifie la directrice

Efficacité et convivialité


« On a recueilli les avis des uns et des autres, explique-t-elle. C'est sympathique d'être partout, mais il y a une demande de convivialité pour les équipes, surtout pour les étrangers. Et, puis, quand ils viennent à vingt, ils n'ont pas d'endroit pour manger d'un seul coup. En plus, ils sont souvent pressés, ils ont un temps relativement restreint. »
L'emploi du temps des compagnies qui doivent assurer le spectacle après, est en effet difficilement compatible avec l'affluence. Ces longues minutes d'attente génèrent finalement un stress supplémentaire avant le spectacle et la convention passée pour simplifier la vie vient finalement la compliquer : « Il est arrivé que certains ne puissent pas manger du tout ou que d'autres aillent dans des restaurants ne faisant pas partie de la convention ».
L'organisation a donc décidé de « tenter une nouvelle expérience » en allant vers plus de praticité et en offrant un espace restauration dédiée aux professionnels.
« Une solution qui se pratique dans d'autres festivals », précise Anne-Françoise Cabanis.
Un chapiteau sera installé dans la cour de l'hôpital Corvisart, avec entrée par l'impasse et non sur la rue d'Aubilly (lire par ailleurs). « Certains repas pourront être portés sur les lieux des spectacles. »


« Je comprends le souci de Mme Cabanis », temporise le président du syndicat de l'hôtellerie qui objecte toutefois que les points de restauration sont plus nombreux cette année, « 15 au lieu de 12 en 2009 place Ducale. Et il y aura des extras, une cinquantaine d'emplois ».
Côté chiffre d'affaires, le président estime la perte entre 60 et 70.000 euros.
Ce qui représente au maximum 4,6 % des retombées économiques globales, estimées à 1,5 million pour la seule restauration dans une étude menée en 2009 par la CCI.
Rien de catastrophique.
Et puis, ça fera plus de places et moins d'attente pour les autres.


http://www.lunion.presse.fr/article/ardennes/festival-de-marionnettes-5-000-repas-en-moins-pour-les-restaurateurs

mardi 16 août 2011

Les nuits "no-limit" des milliardaires sur la Côte

Les nuits sur notre littoral comptent parmi les plus folles de la planète. Des dépenses somptuaires qui frisent souvent l'indécence. La "night" ne connaît pas la crise.

De bruit et de fureur. Les nuits d'été azuréennes ont toujours compté parmi les plus « hot » de la planète. Théâtre d'un drôle de chassé-croisé, façon juillettistes et aoûtiens à forte valeur ajoutée. Se côtoient stars du show-biz et personnalités politiques. Sportifs de haut niveau en stage de décompression et barons de la bourse qui troquent volontiers leur CAC 40 pour le Club 55. Tous ont érigé les plages, palaces et boîtes de nuit de la Côte en incontournables de l'été. Même les parties de cache-cache avec les photographes des tabloïds font partie du décor. De la Voile Rouge tropézienne à la frontière italienne, en passant par les enluminures monégasques et les « private party » des caps d'Antibes, Ferrat et Martin, ils ont participé à la naissance d'un mythe.

Avec les années 2000, s'ajoute l'extravagance la plus débridée. La dernière en date, la semaine dernière, s'est déroulée au large de Cannes, sur l'île Sainte-Marguerite. C'est là que le millionnaire hollandais Rob Thielen a dépensé une fortune pour fêter ses 50 ans avec ses 200 invités « ultra VIP » venus du monde entier et logés sur deux étages au Carlton. Le clou de la soirée : un concert privé des Black Eyed Peas, qui viennent de remplir les stades du monde entier. Tellement énorme que les sœurs Hilton, Nicky et Paris, se sont incrustées. Participant sans doute plus que de raison à l'incroyable consommation de champagne et de vodka. Qui ont coulé à flot jusqu'au bout la nuit.

La soirée qui valait 1,2 million d'euros

Javed Fiyaz. La seule évocation du nom de ce milliardaire pakistanais, fais briller de mille feux les yeux des rois de la nuit azuréenne. Été 2009, à Saint-Tropez, il s'est livré à un véritable duel. Pas au pistolet… Mais au champagne. Face à lui, un richissime Malaisien. Ce soir-là, le VIP Room a basculé dans la quatrième dimension avec le débouchage successif de 300 bouteilles de Cristal Roederer, 24 jéroboams (3,2 litres) et 10 mathusalems (6,4 litres) tombés du ciel. Au terme de cette bataille sans précédent, l'armateur a réglé en effet une note de 900 000 euros. Deux fois le montant de celle payée par le styliste des stars d'Hollywood, Christian Audigier l'été précédent aux Caves du Roy. Son rival a modestement réglé la sienne, soit 300 000 euros. Au total, les clients du VIP Room ont donc écoulé la bagatelle de 1,2 million d'euros en une nuit. Pas de quoi entamer le capital festif de Fiyaz. Après avoir récidivé en juillet 2010, cette fois à Monaco, en arrosant généreusement les 4 000 clients du Karrément, il s'est encore illustré cet été… Petit bras cette fois. Sa note laissée, la semaine dernière, dans un night-club cannois n'était que de 500 000 euros. Il est vrai que, pour cause de ramadan, la bataille pour l'addition la plus somptuairement folle a, cette année, tourné court dès le 31 juillet.

« Battle » à bulles pour ring VIP

À Saint-Trop', au son des meilleurs DJ de la planète et à grand coup de « black card », le carré VIP des Caves du Roy se transforme en ring pour battle de fines bulles : Russes, Saoudiens, Brésiliens et désormais Malaisiens se toisent une partie de la soirée avant de dégainer les magnums… De champagne. Récemment, ce sont ces derniers qui l'ont emporté avec 450 000 euros claqués en quelques heures. L'année dernière, ils avaient déjà fait dans la démesure insolente en offrant une bouteille de neuf litres de Perrier-Jouët « Belle époque » à la bimbo jet-setteuse Paris Hilton. Le tout pour 100 000 euros. Il paraît qu'à se prix- là, la parure collier et boucles d'oreilles Van Cleef & Arpels était offerte…

Depuis quatre ans, tel est le sport préféré des milliardaires azuréens. Et chaque fois en finale, c'est soit un émir du Golfe soit un nouveau riche qui remporte la timbale.

Et le pire est-il à venir ? On pourrait le penser. Roman Abramovitch vient de débarquer sur la Côte. Son yacht - l'Eclipse, le plus grand au monde - est amarré en baie de Beaulieu. Et il faut sans doute s'attendre à une soirée à sa démesure…
http://www.nicematin.com/article/cote-dazur/les-nuits-no-limit-des-milliardaires-sur-la-cote

dimanche 14 août 2011

A Lourdes, Robert Hossein a offert la première place aux pèlerins malades

Il l'a fait ! Robert Hossein avait promis d'offrir à Lourdes un spectacle sur la Vierge Marie. Samedi, devant des milliers de pèlerins rassemblés pour l'essentiel sur l'esplanade du Rosaire, dans le sanctuaire de la cité mariale, il a pu voir exaucé son vœu le plus cher en créant « Une femme nommée Marie ».
Non sans frayeur. A quelques minutes du lancement et de la prise d'antenne en direct sur France 3, un orage a éclaté sur le piémont pyrénéen et des pluies diluviennes se sont abattues. Il y avait de l'eau partout ! Certains spectateurs, faisant route vers Lourdes, ont même rebroussé chemin pour éviter le déluge. Mais Robert Hossein ne doutait pas et la tempête a fini par s'apaiser.
« Il pleuvait des hallebardes, mais le Seigneur et la Vierge Marie étaient là pour me donner un coup de main puisque je me suis mis à leur disposition pour tenter, à travers ce spectacle, d'aller vers ceux qui appellent et qui souffrent », confiait-il à l'issue de la séance.
Extraordinaire", "fabuleux"
Ceux qui appellent et qui souffrent, ce soir-là, ont été représentés par des centaines de pèlerins malades et handicapés dont la plupart participe jusqu'au mardi 16 août au pèlerinage national organisé par la famille assomptionniste. Assis dans des voiturettes bleues ou des fauteuils roulants, ils ont eu la première place.
A l'issue de la représentation, Claire, lourdement handicapée, a rassemblé ses forces pour exprimer d'un mot la manière dont elle a reçu le spectacle qui évoque, par la bouche de Marie, la vie du Christ : « Extraordinaire ! ». De son côté, Hervé, en fauteuil, venu à cette soirée grâce au dévouement de l'Hospitalité de Bigorre, le qualifie de « fabuleux ».
Sitôt le spectacle terminé, Mgr Bernard Podvin, porte-parole de la Conférence des évêques de France, a tenu à rencontrer Robert Hossein pour lui dire « merci d'avoir eu l'intuition très forte de donner le message de votre spectacle aux malades en premier, de leur avoir vraiment donné la première place ». Il conclut : « Je vous en remercie infiniment au nom de toute la Conférence des évêques ».

Emotion

Ces paroles ont profondément touché le metteur en scène. Les larmes aux yeux, il n'a pu que répondre qu'il était « très ému » et « merci ». L'émotion se lisait aussi dans les yeux du père Jacques Nieuviarts, directeur du pèlerinage National de l'Assomption, venu lui aussi féliciter Robert Hossein au nom de tous ses pèlerins. « Depuis le temps qu'on s'était rencontré pour mette ce spectacle sur pied, je vous adresse un très grand merci », a-t-il ajouté.
De son côté, Pierre-Laurent Barneron, le comédien ayant interprété le rôle de Jésus, a été bouleversé par la présence des personnes malades au plus près de la scène qui était matérialisée par le parvis de la basilique Notre-Dame-du-Rosaire : « C'est pour me donner aux gens que je fais ce métier et jouer devant des malades... je suis sans voix ».
Même admiration pour les malades dans la voix de la jeune Manon Le Moal qui a incarné Bernadette Soubirous : « C'était très fort de jouer devant tous ces malades qui nous souriaient. J'ai toujours dit que je voulais faire ce métier pour donner du bonheur aux gens. Ce soir, à Lourdes, cela a trouvé tout son sens ».
http://www.la-croix.com/Religion/S-informer/Actualite/A-Lourdes-Robert-Hossein-a-offert-la-premiere-place-aux-pelerins-malades-_NG_-2011-08-14-699136

A l'Interceltique, Tri Yann chante à bon port

Le Festival interceltique se prépare à un week-end de clôture survolté. A l'affiche, le groupe de rock breton qui fête ses 40 ans.
Le dernier week-end du Festival interceltique, c'est encore du force 7, comme dit la météo marine ! Ce samedi soir, sur le port, Tri Yann promet une grande croisière dans son histoire musicale. Il y aura les tubes qui ont marqué la carrière du groupe et des nouvelles chansons. Comme d'habitude, il y aura des gentils, des méchants, du rock et du folk. Tri Yann, en chantant, parle simplement des gens.
« Ce sera la fête ! »
Ces trois-là reviennent avec quelques souvenirs en tête. « Il y a juste un peu plus de quarante ans, ce qui est l'âge du Festival, nous étions là, mais pas sous le nom de Tri Yann, car le groupe n'a été créé qu'à la fin de la même année. Nous étions là juste pour accompagner le cercle d'Orvault dans la grande parade », se souvient le leader du groupe, Jean-Louis Jossic, qui se trouvait, hier, avec Nolwenn Leroy au festival de La Perrière (Orne) avant de venir ce soir à la Perrière, sur le slipway à Lorient. « C'est notre anniversaire. Et pour le fêter, on arrive avec de nouvelles chansons. Tout va bien, cela plaît énormément au public. A Lorient, ce sera vraiment la fête. »
Avec ses potes de jeunesse, Jean-Louis Jossic se réjouit déjà de ces retrouvailles lorientaises. Avec une pensée pour les 200 salariés de l'usine de transformation de poisson Capitaine Houat, ravagée par le feu en début de semaine, et qui sont invités par le Festival interceltique à un peu de réconfort musical, ce soir. « C'est sûr, on aura un petit mot pour eux », glisse Jean-Louis Jossic, le chanteur qui a osé des tenues rocambolesques en scène pour parler d'une Bretagne où, généralement, on s'abstient d'une telle extravagance.
Hymne à la crêpe bretonne
Une complicité partagée avec deux autres Jean depuis l'origine : Jean Chocun, que l'on retrouve en jardinier baroque vêtu d'un bragou-braz, chantant un hymne à la crêpe bretonne (en confiant la recette !) et Jean-Paul Corbineau en marin de la Royale dans un uniforme surgalonné... Jean-Louis Jossic fait à la fois le gentil et le méchant, l'homme qui réprima la révolte des Bonnets rouges.
Le contenu du spectacle est une belle synthèse des audaces folk-rock et médiévales du groupe. Il ajoute à ses racines une influence baroque, l'âge d'or du spectacle. Car il associe à la fois la profondeur des textes à une fantaisie où le ton est libre.
Le ministre de la Culture, Frédéric Mitterrand, sera au spectacle. « Je le connais un peu. Il a de belles idées pour la culture », admet le leader des Tri Yann, élu de gauche à la mairie de Nantes, sa ville « belle et rebelle ». Si le ministre et les artistes ont le temps de se croiser, ce sera l'occasion de parler du sujet. Mais sans adversité. Au Festival de Lorient, Tri Yann vient avant tout faire la fête.
http://www.ouest-france.fr/actu/actuLocale_-A-l-Interceltique-Tri-Yann-chante-a-bon-port-_-1906194------56121-aud_actu.Htm