mardi 5 mars 2013

Cornouaille. Steve Hackett, Murray Head, Salif Keita et Carlos Nunez pour les 90 ans du festival

Pour ses 90 ans, les organisateurs du Cornouaille à Quimper (Finistère) ont choisi de conserver une formule identique à celle de l'an dernier : 6 jours pleins, du mardi 23 au dimanche 28 juillet inclus, et une fête répartie dans de nombreux lieux du cœur de ville, avec quatre sites principaux et un final intitulé Kemper en fête.


A l'Espace Gradlon, place de la Résistance, c'est là qu'on pourra applaudir les principales têtes d'affiche. Le mardi 23, Carlos Nunez, le Galicien, proposera une de ses seules dates françaises.

Le mercredi 24, le griot malien Salif Keita sera sur scène, une visite symbolique qui sera la première de l'artiste à Quimper. Le vendredi 26 juillet, l'évènement sera créé par l'un des deux seuls concerts français de Steve Hackett, avec son «Genesis revisited Tour». Un mythe ! Suivi le lendemain samedi, par un autre mythe, puisque cette année, on fête le vingtième anniversaire de L'héritage des Celtes, et on verra donc Dan Ar Braz remonter sur la scène de l'Espace Gradlon, avec sa dernière création «Célébrations», entouré du bagad Kemper, mais aussi d'un certain nombre des protagonistes de l'Héritage: Karen Matheson, Donald Shaw, Donal Lunny, ou encore Gilles Servat.

Le dimanche 28 enfin, c'est Murray Head, star des années 70 et 80, qui clôturera la série des grands concerts de l'Espace Gradlon.

Autres spectacles


Bien entendu, le Théâtre de Cornouaille proposera aussi quelques soirées: Une création musico-théâtrale le mardi 23, «Glenmor, l'insoumis», un évènement le mercredi 24 avec le spectacle «Kazut de Tyr» autour de Gaby Kerdoncuff, Jean Le Floc'h et Yves-Marie Berthou, mais surtout, le retour sur scène de Barzaz, pour la première fois depuis 15 ans (Yann-Fanch Kemener, J-M Veillon, Gilles Le Bigot, Alain Genty, Hopi Hopkins).

Autres spectacles programmés: une création du bagad de Vannes, Cécile Corbel, le championnat de Bretagne des cercles de la fédération War'l leur. Chaque soir également, l'Espace Evêché permettra pour 12 €, de suivre trois concerts à 19 h, 20 h 45 et 23 h. Au menu, entre autres: New Celeste, Breizharock (avec Pat O' May, Soïg Sibéril et le bagad de Guingamp), Konogan an Habask, la création El Taqa du groupe Startijenn, les Ramoneurs de Menhirs, Jean-Charles Guichen Group ou la dernière création du bagad Brieg.

Election de la reine de Cornouaille
Bien entendu, chaque soir est programmé un fest-noz à l'Espace Saint-Corentin, avec ce qui se fait de mieux en matière de groupes à danser breton (Loened, Fall, Skolvan, E Leizh...) avec comme il se doit, un fest-deiz/fest-noz marathon le dimanche 28, entre 14 h et 2 h du matin. Ce fameux dimanche, la ville sera bouclée, et pour 8 €, on pourra assister à l'ensemble des animations: Défilé de Kemper en fête, triomphe des sonneurs, concerts de bagadou, spectacle pyrotechnique, élection de la reine de Cornouaille.

La billetterie est ouverte dès vendredi après-midi, soit en ligne sur le site du festival, soit au 02 98 55 53 53.
 

lundi 4 mars 2013

Ce que vous allez découvrir au musée des Confluences dans 18 mois

Ouverture en novembre 2014

Le chantier du musée des Confluences avance. Le bâtiment doit être livré « en février 2014 », confirme le vice-président du Département, Jean-Jacques Pignard. « La couverture de l’extérieur doit être achevée dès mars. » Après la livraison, il faudra six mois « pour installer la muséographie », confie l’élu. C’est donc en novembre 2014 que les premiers visiteurs pourront découvrir le musée des Confluences. Mais que verront-ils ?

Le mammouth de Sainte-Foy, la baleine, deux dinosaures…

Les trois expositions permanentes, réparties sur 7 000 m² , s’appelleront « D’où venons-nous », « Qui sommes-nous », « Que faisons-nous ». Elles reprendront ce que l’on pouvait trouver dans l’ancien musée Guimet. C’est donc là que vous verrez le mammouth, le squelette de baleine, mais aussi deux squelettes de dinosaures « que nous avons acquis ces dernières années au prix d’un million d’euros chacun », révèle Jean-Jacques Pignard. « Ces trois salles nous permettront de mettre en évidence les collections de Guimet, dont seuls 10 % étaient visibles jusqu’alors. »

Déjà 17 expositions temporaires annoncées

Cinq espaces seront réservés aux expositions temporaires. « Certaines se feront en co-production, d’autres nous permettront de mettre en avant nos réserves pas exposées. » Il y aura cinq à sept expositions temporaires par an.

Le programme

« L’esprit Guimet en héritage » sera la première, de novembre 2014 à juin 2015. Une expo qui retracera l’histoire des musées lyonnais. Puis, « La course au pôle » , de février à juin 2015, s’intéressera à la conquête du pôle Sud. Cette exposition sera proposée avec l’American museum of natural history de New York. « Robolution » , de mars à septembre 2015, entraînera les visiteurs dans le monde des robots depuis 1920. « L’art et la machine » terminera l’année 2015, suivie de « Clim, de l’abeille à Jean Nouvel » , jusqu’en avril 2016, en partenariat avec l’Insa et la Fondation ErDF. Elle s’intéressera à l’influence du monde vivant pour les constructions énergétiquement efficaces. L’aventure de la « Lumière » sera à l’honneur, de mars à juin 2016. « Ma terre première » , avec la Cité des Sciences, sera à l’affiche d’avril à juillet 2016. « Tatouages, la peau d’image s » , devrait être l’un des événements de l’année, de juillet à novembre. Pour la Biennale de la danse, le musée proposera une expo « Danse, rebel body » , avec la Maison de la danse, de septembre à décembre. « Jean-Jeanne » , sur le transgenre, fera forcément débat, d’octobre à mars 2017. 2017 débutera avec « la géographie des larmes » , jusqu’en juillet. Vinyle montrera les langues, de mars à juillet. Escales et Horizons mettra Hugo Pratt et Corto Maltese à l’honneur, de juin à décembre. Outre-mer (octobre à février 2018), puis l’art colon (octobre à janvier 2018), s’intéresseront au colonialisme. De janvier à mai 2018, les années Toutankhamon devraient connaître un grand succès, avec notamment des momies exposées. La dernière exposition déjà programmée s’intitule les trottoirs du monde , de mars à juin 2018.
Encore une année de travaux Le bâtiment sera livré en février 2014, et le musée ouvrira au public en novembre.