samedi 4 février 2012

Evénement : la réserve naturelle ouverte au public les 4 et 5 février

Dans le cadre des Journées mondiales des zones humides, et avec pour toile de fond le centenaire de la Ligue pour la protection des oiseaux, la réserve naturelle de Lilleau des Niges ouvrira exceptionnellement ses portes aux visiteurs, les samedi 4 et dimanche 5 février.

Il est des propositions qui ne se refusent pas. Celle de partir à la rencontre du peuple ailé, en plein cœur de la réserve naturelle de Lilleau des Niges, en est une. Habituellement interdit d’accès, ce site protégé, géré depuis plus de 30 ans par la Ligue pour la protection des oiseaux (LPO), sera exceptionnellement accessible, les samedi 4 et dimanche 5 février, à des groupes encadrés par le personnel de La Maison du Fier.
Ces deux jours n’ont pas été choisis au hasard. En effet, chaque début février, les Journées mondiales des zones humides commémorent la signature de la convention de Ramsar (Ramsar étant le nom de la ville, en Iran, où la convention a été signée). Placée sous l’égide de l’UNESCO, cette convention est un traité intergouvernemental relatif aux zones humides d’importance internationale, principalement pour l’accueil des oiseaux. Ce précieux label Ramsar, le Fier d’Ars, la fosse de Loix et les marais salants alentours, l’ont obtenu en 2003.
À cette période de l’année, des milliers de migrateurs venus du nord de l’Europe trouvent refuge dans la tranquille et paisible réserve naturelle de Lilleau des Niges. Parmi ces hôtes à plumes : les célèbres bernaches cravant de Sibérie, les bécasseaux variables du Groenland, les barges à queue noire d’Islande, ou encore les rares spatules blanches des Pays-Bas. C’est tout ce petit monde ailé que les animateurs de la LPO vous invitent à découvrir, ou redécouvrir. “En Camargue, le nombre d’oiseaux est bien plus important que sur l’île de Ré. Mais, là-bas, les oiseaux s’observent de très loin et il faut parfois rouler des kilomètres et des kilomètres. Ici, les conditions d’observation sont intéressantes. Les oiseaux ne sont pas farouches. Ils ne considèrent plus l’homme comme un danger. Cela n’existe nulle part ailleurs en France”, explique Hervé Roques, animateur nature à la LPO.
Ces sorties en plein cœur de la réserve, proposées gratuitement aux amoureux de la nature, auront également pour toile de fond la célébration du centenaire de la LPO. À cette occasion, La Maison du Fier, aux Portes-en-Ré, sera également ouverte au public durant ces deux jours, de 14h à 18h.


http://www.pharedere.com/Evenement--la-reserve-naturelle-ouverte-au-public-les-4-et-5-fevrier,1.media?a=5479

jeudi 2 février 2012

les licornes ont trouvé refuge à la Conciergerie

Le porteur de l'esprit de la baleine échouée. C'est l'une des œuvres préférées de Claude d'Anthenaise, commissaire de l'exposition "Bêtes off" à la Conciergerie. Déjà, le titre donne envie de s'assoir et de rêver. Nous sommes face à un magnifique cétacé de papier, léger comme une plume, posé sur le dos d'un homme de plâtre. Julie Faure-Brac signe là une œuvre très surprenante, délicieusement délicate et puissante. Elle symbolise cette fusion entre l'homme et la bête, cette dualité aussi qui est le thème de l'exposition. Les animaux se sont donc emparés des voutes gothiques et des colonnes, sortes d'arbres de pierre qui rythment le labyrinthe. Inutile de semer des petits cailloux ou de dérouler un fil d'Ariane, on ne se perd pas, on se retrouve. A chaque détour, il est question de ce lien entre l'humanité et l'animalité, entre ce qu'ils nous apportent, ce qu'on leur prend, les pensées que nous leur prêtons, les regards qu'ils jettent sur nous.
Baleine,cheval, coq ou asticot ?
Ces œuvres sont totalement dans l'air du temps, cet air qui nous libère ou nous étouffe, avec nos pensées noires souvent, bleues azur parfois. Dans ce noble lieu, ce sont des asticots trempés dans l'encre qui ont tracé les méandres d'une table d'orientation. "De désorientation même", comme aime à le dire Claude D'Anthenaise : "Un chemin qui ressemble plus à un test de Rorschach qu'à une carte (...) A coté, vous pouvez voir la vidéo de ces minuscules interprètes rampants". Ces "malgré eux" sont à l'œuvre... Asticots, mouches, mort, vanité des vanités... La dimension mystique flotte comme un effluve qui trahit espoirs et désespoirs qui nous sont propres, à nous, les humains.

Les artistes sollicités par Claude d'Anthenaise, ont travaillé très librement sur l'animal, cet autre qui nous accompagne, nous nourrit, nous réchauffe, force notre admiration par sa beauté, ou nous effraie... Comme les mouches. "Elles préfigurent notre fin et c'est une magnifique œuvre de Claire Morgan qui trône au centre de l'exposition", raconte le Commissaire de l'exposition en désignant Here is the end of All Things. "Des centaines de légères graines de pissenlits sont suspendues,comme en apesanteur, trouées par le passage d'une chouette immaculée, arrêtée en plein vol, dès qu'elle aperçoit des mouches". On peut disserter à l'envi sur les intentions qui sous-tendent les créations. On peut aussi imaginer ce qui trotte dans la tête de la girafe tricotée ou dans la cervelle du Tatou décapité. Clin d'œil un brin kitch ou calvaire qui remplit notre assiette.

Un bestiaire hallucinant...

Voilà maintenant, la Crisis cabin, sorte d'abri antiatomique poétique ; elle protège les livres grâce à des plumes de coq, plus loin,la baleine de Christian Gonzenbach qu'il faut contourner pour en saisir toute la finesse ... Mais allez-y plutôt. Comptez une heure de liberté pour une déambulation caustique et enchanteresse au milieu de ce best of de créations contemporaines.
Bêtes Off
Exposition d'art contemporain à la Conciergerie
Centre des Monuments Nationaux
jusqu'au 11 Mars 2012
2, Boulevard du Palais
75001 Paris

mercredi 1 février 2012

Le 2 avril, le musée Toulouse-Lautrec rouvrira dans un palais somptueux

Après 10 ans de travaux et la rénovation des salles basses, les deux étages du Palais de la Berbie ont bénéficié d'une restauration archéologique éblouissante.
Les boiseries, au plafond, ont retrouvé l'éclat naturel de leurs décors peints, des sols créés il y a plus de sept siècles réapparaissent, les peintures murales invisibles retrouvent la lumière. Une splendeur, avec « des cadeaux que le destin nous fait », confiait hier Danièle Devynck, conservateur en chef, visitant le musée Lautrec avec une cohorte d'élus. Une ligne muséographique résolument contemporaine dans un patrimoine médiéval exceptionnel. Une merveille qui attend les visiteurs pour la réouverture du musée le 2 avril prochain. Dernière découverte en date, des peintures murales mises à jour dans le petit salon de Bernis. Le public pourra les découvrir en l'état, comme il pourra apprécier les décors animaliers qui émergent sous les peintures du plafond de la longue salle d'Amboise, ou encore les pavements aux décors peints, datant du XIIIe siècle, dans l'aile des Suffragants, particulièrement bien mis en valeur sous une élégante passerelle.
Martin Malvy, président du conseil régional, en a eu le souffle coupé. Mais pas la repartie : « Vous avez de la chance, l'un et l'autre, ça vous rapproche » glisse-t-il non sans humour à Philippe Bonnecarrère, maire DVD d'Albi et Thierry Carcenac, président PS du conseil général du Tarn, présents dans le cortège.

Un prêt du Musée d'Orsay

Pour la première fois dans l'histoire de la Berbie, le visiteur pourra effectuer un tour complet du palais quand jusque là seule la moitié était accessible. «à la fin de la 3e phase du chantier, le musée aura doublé sa surface», s'est réjoui Fabrice Mazaud du cabinet Dubois&associés, en charge de l'aménagement intérieur.
Dès aujourd'hui, Anne Craveia, restauratrice toulousaine attitrée, commencera le travail de «bichonnage» et de dépoussiérage des œuvres qui seront réaccrochées mi-mars. Plus un prêt exceptionnel de pièces contemporaines par le musée d'Orsay à Paris, quelques toiles du peintre albigeois peu ou jamais montrées, dans de nouveaux encadrements, et les Lautrec acquis ces dernières années, qui réhausseront la réouverture du palais épiscopal. Pour un rendez-vous d'envergure internationale.
http://www.ladepeche.fr/article/2012/01/31/1274057-le-2-avril-le-musee-rouvrira-dans-un-palais-somptueux.html

mardi 31 janvier 2012

Paimpol. Festival du chant de marin : les îles à l'honneur

Après l'annonce du thème des "super héros" pour la 21e édition des Vieilles Charrues, au tour du festival du chant de marin. Le président Pierre Morvan vient tout juste de l'annoncer. La 11ème édition aura pour thème : "les Iles". Les dates des 9, 10 et 11 août 2013 sont toujours d'actualité et si les têtes d'affiche ne sont pas encore connues, elles arriveront du Japon comme de Bréhat, des Antilles comme de Ouessant.

La festivalière type est bavarde
Par ailleurs, le festival avait réalisé une petite enquête en 2011 pour en savoir un peu plus sur son festivalier type. C'est une festivalière de 50 ans ! Elle est Bretonne, dispose d'une automobile pour venir à la fête, est fidèle au festival et est bavarde ! C'est-à-dire qu'elle conseille à ses amis de venir.

  
http://www.letelegramme.com/ig/loisirs/musique/paimpol-festival-du-chant-de-marin-les-iles-a-l-honneur-30-01-2012-1584026.php
        

lundi 30 janvier 2012

Vieilles Charrues. Les super-héros seront les stars de la 21e édition

A vos déguisements : le thème de la 21e édition des Vieilles Charrues a été annoncé hier soir, sur la page Facebook du festival carhaisien. Et ce sera... les super-héros !

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Ils sont fous ces festivaliers
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"Cet été, enfilez vos plus beaux collants, par dessus, votre plus beau slip en lycra, et surtout n'oubliez pas votre cape et votre masque", suggèrent les organisateurs des Vieilles Charrues... Quel serait le thème pour la 21e édition des Vieilles Charrues ? Le suspense était entretenu ces dernières heures sur Facebook. Et les internautes n'hésitaient pas à donner leur pronostic. Si certains optaient pour "la dictature" ou "l'apocalypse", 2012 oblige, un thème semblait tenir la corde : celui des super-héros. Comics et BD ralliaient plusieurs fans de la page du festival carhaisien. Gagné : ce seront bien les super-héros les stars du festival breton.


http://www.letelegramme.com/ig/loisirs/agenda/vieilles-charrues-les-super-heros-seront-les-stars-de-la-21e-edition-29-01-2012-1581885.php

dimanche 29 janvier 2012

"Tout le plaisir est pour nous" à la salle Nougaro

Francis Azéma aime varier les plaisirs. Pour « son » Théâtre du Pavé, à Toulouse, il travaille actuellement sur « Un dernier cri », une pièce d'Ingmar Bergman où s'affrontent deux personnages du monde du cinéma (représentations du 1er au 17 mars).
Mais son actualité immédiate concerne la Salle Nougaro où la troupe Cœur & Jardin présente « Tout le plaisir est pour nous », un vaudeville de l'Anglais Ray Cooney, jusqu'à demain.
Comment avez-vous participé à ce projet ?
Claude Hélias, de Cœur & Jardin, m'a sollicité pour assurer une mise en scène professionnelle de ce spectacle donné par des amateurs. Ce n'est pas mon terrain de jeu et mon genre de théâtre mais j'ai eu la curiosité d'aller leur donner un coup de main.
Ray Cooney est une star du théâtre en Angleterre et aux États-Unis…
Ce qui m'a marqué, c'est sa parenté très forte avec notre Feydeau mais avec des côtés british. Il y a des portes qui claquent, des quiproquos à foison, le tout complété par de l'humour froid, parfois, des moments frolant l'absurde, certaines répliques faisant pensant à du Woody Allen. C'est surtout un théâtre d'acteurs qui fonctionne à l'énergie, à la sueur ; le metteur en scène est un chef d'orchestre chargé de donner du mouvement.
Comment se comportent vos « élèves » ?
Ils connaissaient mon exigence, ils n'ont pas pris ce projet à la légère. Leur travail n'est pas facile : ils doivent agir comme des équilibristes. Et il est bon de voir à quel point cela marche, l'accueil chaleureux du public, le succès.
« Tout le plaisir est pour nous », vendredi 27 et samedi 28 janvier à 20 h 30 à la salle Nougaro (20, chemin de Garric), Toulouse. Tarifs : de 13 € à 20€. Tél.05 61 93 79 40 (www.sallenougaro.com).
http://www.ladepeche.fr/article/2012/01/27/1270644-azema-s-essaye-au-vaudeville.html