samedi 11 août 2012

Quatre siècles d'estampes au musée des Beaux-arts

Jusqu'au 26 août, le musée des Beaux-arts présente 160 estampes du XV au XVIIIe siècle, parmi les œuvres des plus grands graveurs illustrant les plus grands artistes.
LES responsables municipaux et des musées de Châlons ont bien fait de prendre la décision de sortir des réserves un fonds d'estampes de 160 œuvres : ceux qui ont déjà eu loisir de parcourir les pièces présentées ont fait écho de la qualité de l'exposition.
A tel point que l'idée de prolonger cette collection (normalement présentée jusqu'au 26 août) jusqu'aux journées du patrimoine est dans les cartons.
Réalisée « dans des conditions totalement aléatoires », expliquent les concepteurs, « la collection d'estampes n'a aucune prétention de représentativité : elle illustre tout au plus les grandes tendances artistiques des différentes époques ».
De fait, c'est le dessin, la peinture, un peu de sculpture que l'on retrouve principalement accrochés aux cimaises du musée des Beaux-arts.


A l'exception des natures mortes, pratiquement absentes des estampes, on découvre les grands thèmes de prédilection chers aux artistes : sujets historiques, scènes de guerre, anecdotes mythologiques, doctrines ou querelles religieuses, portraits de personnages de toutes sortes : tous ces gris (un peu de rouge des sanguines aussi) encadrés de dorure accrochés sur fond blanc appellent à s'arrêter, à apprendre ou réapprendre.

Legs de Garinet ou de Picot
Ce sont les saisies révolutionnaires les plus anciennement entrées dans les collections Châlonnaises qui vinrent constituer le fonds initial du muséum départemental en 1794. A sa renaissance soixante-douze ans plus tard sous sa forme municipale, le musée est placé sous l'autorité du bibliothécaire de la ville. C'est cette direction qui, pendant plus d'un siècle, est à l'origine de la collection d'estampes. A partir de là, le fonds s'enrichit peu à peu, à mesure des dons réguliers et des acquisitions. Parmi les donateurs, Jules Garinet ou encore Charles Picot, le célèbre inventeur de la machine à plaquer dont un burin sur bois de Jean Le Pautre légué en 1861 est superbe. En 1894, le comité du Souvenir français valorise encore le musée d'une série d'illustrations militaires.


A noter le don Gailleur en 1926 : un ensemble homogène rare sur Port-Royal et le Jansénisme. La contribution la plus récente date de 1996. : 508 estampes régionalistes offertes par l'abbé Soyer.
Bref, une exposition retraçant quatre siècles d'estampes du XV au XVIIIe siècle, à découvrir d'autant que les pièces exposées ont été choisies pour leur qualité et leur représentativité. On y trouve des illustrations signées des graveurs les plus illustres de l'époque moderne comme Galle, De Jode, Edelink, sans oublier nos locaux : Varin ou Chedel.
Elle offre une sélection des artistes les plus talentueux de leur temps : de Michel-Ange à Boucher en passant par Rubens et Watteau…


http://www.lunion.presse.fr/communes/Chalons-en-Champagne

vendredi 10 août 2012

Ne manquez pas la nuit des étoiles filantes à Toulouse ces 10 et 11 août

Voir en détails tous les événements de la nuit des étoiles sur ToulouScope.fr

Pour tous ceux qui n’iront pas admirer l’immense ciel du Gers, du Lot, ou du Pic du Midi (à l’abri de la pollution lumineuse des villes) à l’occasion de la nuit des étoiles filantes, la Cité de l’Espace de Toulouse ouvre gratuitement ses portes vendredi, de 19 heures à 1 heure du matin.

Observation du Soleil puis à 22h30 de la Lune au télescope, atelier de lectures de cartes du ciel et expositions sur le système solaire et les météorites. Des spectacles de théâtre, Planétarium ou animations interactives à partir de 19 heures. Balade pour découvrir la biodiversité nocturne à 19h30 et des balades contées à 20h30 et 22h30, etc.

D'autres manifestations ont lieu à cette occasion les 10 et 11 août à l'Observatoire de jolimont ou encore à Romonville St Agne.

Voir en détails
tous les événements de la nuit des étoiles sur ToulouScope.fr

http://www.ladepeche.fr/article/2012/08/09/1415992-la-nuit-des-etoiles-filantes-a-toulouse-les-10-et-11-aout.html

jeudi 9 août 2012

La galerie Tretiakov redécouvre les racines russes du mystère Chagall

Gravures primitives russes et icônes orthodoxes à côté d'objets de la tradition juive: une exposition à la galerie Tretiakov de Moscou redécouvre les origines artistiques de Marc Chagall, né et formé dans la Russie tsariste mais qui émigra en France peu après la révolution.
L'exposition, qui se tient jusqu'au 30 septembre, vise à aider les Russes à "comprendre le mystère de Chagall", dont le nom était banni des encyclopédies soviétiques, raconte la commissaire Ekaterina Selezneva.
Gravures populaires sur bois, icônes ou tapis primitifs russes alternent dans les vitrines avec des menorahs (chandeliers à sept branches) ou des moules pour les pains d'épices traditionnels juifs, sur fond de 300 peintures, sculptures et dessins de l'artiste.
"Les visiteurs demandent souvent pourquoi les animaux de Chagall sont bleus ou jaunes ou roses, pourquoi la mariée vole au-dessus des toits et pourquoi cet homme a une double face. Ils comprendront maintenant où Chagall puisait" ses images, raconte Mme Selezneva.
Ces mufles aux couleurs éclatantes sur un tapis tissé au début du XXe siècle au sud de Moscou renvoient aux animaux multicolores de Chagall.
Et cet homme d'un loubok (gravure populaire russe) exécuté par un peintre inconnu en 1896, qui flotte paisiblement au-dessus des toits, sera quinze ans après l'un des personnages préférés de l'artiste.
Né il y a 125 ans dans une famille juive pauvre, près de Vitebsk, dans l'actuel Bélarus qui faisait partie alors de la Russie impériale, Moyshe Segal (de son vrai nom) n'avait jamais oublié sa vie sous la contrainte des restrictions de déplacement imposées aux juifs par Catherine II à la fin du XVIIIe siècle.
Les portraits de sa famille et des scènes de rue côtoient des objets de la vie quotidienne, du vieux landau à une panoplie d'ustensiles de coiffeur issue d'un musée juif de Moscou.
Un "peintre bourgeois" quasiment interdit
Egalement montrés à l'exposition, ces animaux mythiques ornant des pierres tombales juives peuplent eux aussi les toiles de Chagall, comme les motifs des moules à pain d'épice, oiseau ou poisson, que l'on retrouve dans les vitraux dessinés par l'artiste pour la synagogue Hadassah à Jérusalem.
"Mon art vient des livres que j'ai vus sur les pupitres et dans les armoires des synagogues, et que j'ai touchés de mes mains pâles", écrivit un jour l'artiste, qui se présentait comme un "arbre attaché à la terre par ses racines".
"Chagall est donc issu du loubok et des icônes?", s'émerveille le cinéaste russe Alexandre Mitta, qui prépare un long-métrage sur les relations tumultueuses entre le peintre et son collègue de l'avant-garde picturale russe Kazimir Malevitch.
Avec la révolution de 1917, Chagall est nommé commissaire aux Beaux-Arts à Vitebsk, l'un des foyers les plus actifs de l'avant-garde russe entre 1918 et 1922, qui fut aussi un point de ralliement pour nombre d'artistes d'origine juive.
Mais après un conflit avec Malevitch, il démissionne en 1920. Il quitte à jamais sa ville natale. Deux ans après, il quitte le pays, d'abord pour Berlin, puis Paris.
Il ne reviendra que 10 jours, en 1973, en Union Soviétique - où il est officiellement vu comme un "peintre bourgeois" quasiment interdit - pour une brève exposition à la galerie Tretiakov.
En 1987, deux ans après sa mort et en plein perestroïka, une longue file d'attente s'alignera à Moscou devant le musée Pouchkine pour la première exposition importante de Chagall en Russie.
La galerie Tretiakov révèle cet été également ses collages inconnus des années 1960-70, ses oeuvres graphiques, ainsi que ses illustrations de la Bible et des Fables de La Fontaine, venant de collections privées de France, de Suisse et du Liechtenstein.
"Ses personnages volent autour de la Terre, mais reviennent dans leur lieu d’origine", résume la commissaire de l'exposition.

mercredi 8 août 2012

L'exposition sur Albert Camus, annulée en mai, aura finalement lieu

Une exposition intitulée "Albert Camus: l'homme révolté" ouvrira bel et bien ses portes à Aix-en-Provence, à partir du 7 novembre 2013. Michel Onfray, auteur de L'ordre libertaire: la vie philosophique d'Albert Camus, a accepté d'en être le commissaire. Il a renconté mardi 31 juillet la maire UMP d'Aix-en-Provence, Maryse Joissains-Masini, qui lui a soumis un projet et un synopsis centrés sur la vie et la pensée d'Albert Camus.
Maryse Joissains-Masini et Michel Onfray ont également annoncé l'ouverture, à Aix-en-Provence, d'un musée consacré à l'écrivain. "Je n'ai accepté le commissariat de cette exposition que dans la mesure où il préludait à la pérennisation de ce travail dans un Musée Albert Camus, ce qui a été accepté par Mme Joissains", a assuré Michel Onfray.
L'auteur de L'Etranger aura donc droit à son heure de gloire, malgré l'annulation de l'exposition "Albert Camus, l'étranger qui nous ressemble" en mai 2012. Pilotée par l'historien Benjamin Stora, spécialiste de la guerre d'Algérie, cette dernière promettait de "faire découvrir [...] une vie pleine et une oeuvre foisonnante". Programme alléchant.
Pourtant, Catherine Camus, qui détient les droits moraux sur le fond de son père, avait brutalement décidé de se retirer du projet. Les organisateurs de Marseille-Provence 2013 l'avaient laissée sans nouvelle pendant un an. "Je leur ai écrit en avril, avait-t-elle expliqué à La Croix. Je leur ai dit que j'étais dans une situation intenable. J'avais besoin de savoir quels documents il leur fallait et ce que je pouvais proposer à d'autres. Je préférerais qu'il y ait une grande exposition Camus à Marseille Provence 2013." ............. LIRE LA SUITE SUR CE LIEN................  http://www.google.fr/url?sa=t&rct=j&q=&esrc=s&frm=1&source=newssearch&cd=1&ved=0CC8QqQIwAA&url=http%3A%2F%2Fwww.lexpress.fr%2Fculture%2Flivre%2Fl-exposition-sur-albert-camus-annulee-en-mai-aura-finalement-lieu_1145930.html&ei=hb4bUK7UIoPO0QXYhoGoCA&usg=AFQjCNGZz8Vo8d-6Bdu6pE7cNmbkmcD2mw&sig2=j5eixQb-gJBlcO-Qpew9ww

mardi 7 août 2012

Robin des Bois : Participez au clip de la comédie musicale événement

C'est l'un des événements musicaux les plus attendus du moment : en septembre 2013, la comédie musicale Robin des Bois se jouera au Palais des Congrès. Ce nouveau spectacle, signé Gilbert et Nicole Coullier, s'annonce dantesque. Alors que M. Pokora revêtira le célèbre costume du justicier des pauvres, la production est à la recherche de Marianne !
Eh oui, mesdames, les castings sont ouverts ! Précipitez-vous pour devenir la Marianne de M. Pokora. Postez dès maintenant votre vidéo sur le site de la comédie musicale. Rappelons que Robin des Bois, qui met en scène les retrouvailles de Marianne et Robin des Bois, est écrit par Lionel Florence et Patrice Guirao et mis en scène par Michel Laprise. Ce dernier propose d'ailleurs aux passionnés de danse de participer au premier clip !

En effet, le metteur en scène Michel Laprise et le chorégraphe Hakim Ghorab vous expliquent comment faire pour participer au flashmob qui se déroulera dans ce premier clip. Robin des Bois se veut une comédie musicale interactive, au plus près de son public. N'hésitez plus et entrez dans la danse, Hakim Ghorab vous apprend la chorégraphie pas après pas !

A l'écoute de ce qu'aime le public, la production a décidé pour son casting de puiser dans les talents révélés par l'émission The Voice. Jua Amir, coach vocal des artistes du spectacle Adam & Eve, et talent de l'équipe de Florent Pagny dans The Voice vient d'être sélectionné pour faire partie de l'aventure produite par Gilbert Coullier Productions. Il incarnera Petit Jean. Sacha Tran, qui se trouvait dans l'équipe de Jenifer, est également de la partie.

Robin des Bois, sera dès le 26 septembre 2013 sur la scène du Palais des Congrès

http://www.google.fr/url?sa=t&rct=j&q=&esrc=s&frm=1&source=newssearch&cd=3&ved=0CDMQqQIwAg&url=http%3A%2F%2Fwww.purepeople.com%2Farticle%2Frobin-des-bois-participez-au-clip-de-la-comedie-musicale-evenement_a104762%2F1&ei=jG4aUMmmE4HA0QXK3IGYBw&usg=AFQjCNFU3tH-4rgwMUrIzoJ7OGvDA7zdsA&sig2=HPH5KhOat7DgGQYzclZidQ

lundi 6 août 2012

L’histoire de la Bourgogne, en son, lumière et en féerie

chevaliers, paysans, gentes dames, voleurs et ménestrels vont à nouveau transporter les spectateurs du son et lumière de Saint-Fargeau à travers dix siècles d’histoire.
Pour l’édition 2012, les organisateurs ont souhaité faire plaisir au public, en sélectionnant leurs scènes préférées. « Nous avions trois spectacles différents, joués en alternance, raconte Patrick Zawada, l’un des chefs d’équipe du son et lumière. Nous avons remarqué que les gens adoraient certaines scènes comme celle des fantômes, en début de spectacle, la grande scène paysanne qui regroupe les 600 bénévoles ou la bataille de Bléneau. »

Témoin d’événements nationaux

Ces fresques historiques, dépeintes par les bénévoles qui enfileront plus de 6 000 costumes et ponctuées de jeux de lumières, ont donc été compilées en un seul spectacle. Les moments forts de l’histoire de château de Saint-Fargeau, témoin d’événements nationaux, ne disparaissent pas pour autant.
« Vous pourrez toujours découvrir l’histoire de Jacques Cœur, le grand argentier de Louis XI, reprend Patrick Zawada. Ou celle de la Grande Mademoiselle, Madame de Montpensier, qui a été exilée pendant cinq ans au château. Elle l’a profondément rénové en lui donnant un aspect plus moderne, plus élancé. »
Les recettes des spectacles sont justement utilisées, depuis la création du son et lumière, pour restaurer et entretenir le château.
Tous les vendredis et samedis soir à 22 heures, jusqu’au 25 août. Château de Saint-Fargeau. Tarifs : adultes 17 euros, enfants 10 euros. 03.86.74.05.67.

dimanche 5 août 2012

Aulas Une exposition donne corps à l'ancienne filature d'Aulas

C'est un collectif de cinq artistes qui a investi la filature d'Aulas : quatre femmes et un homme, connus et reconnus pour leur travail respectif de création plastique et de peinture. Bernard Jouanne, implanté au pays et devenu célèbre sous le sobriquet de Faune de Paillerols, présente l'une des deux expositions les plus remarquables de l'été.
À quoi doit-on ce collectif ?

On se connaît tous et on a tous exposé dans le coin, avant. Je pense que l'on s'apprécie mutuellement, ce qui n'est pas si mal. Il y aura certainement d'autres projets en commun et, peut-être, une institutionnalisation de cette superbe filature, si on nous y autorise...
Au-delà de supports, de vecteurs communs, y a-t-il un lien ou une thématique partagée entre les exposants ?
Non, mais il existe une recherche permanente dans nos champs respectifs, comme une tentation d'échapper à la fatalité des occasions que nous proposent ou imposent parfois les canons de l'histoire de l'art. Beckett parle très bien de ça dans Le monde et le pantalon (éditions de Minuit).
Venons-en à vous, que l'on connaît comme ce peintre influent et craint mais dont on ignore le parcours. Quel est-il ?
Je suis une menace qui grandit... Professionnellement, j'ai pris ma retraite de l'Éducation nationale. J'ai été enseignant en collège, lycée, puis chargé d'enseignement en faculté. Je continue mollement à donner des cours d'histoire de l'art chez des amis, tous les mois. L'occasion, après l'effort intellectuel intense, de faire un gueuleton mémorable.
Les exposants : Marthe Péalat, l'Aulasienne, propose des horizons froids et des soleils polaires, ainsi que des sculptures de petits formats. Carole Herlaut expose des sculptures aux allures antiques et fragiles, intimes. Paula Anke, initatrice et hôtesse du Mas de Vézénobres au Vigan, développe une imagerie parfois brutale et anticonformiste, où le détail soulève les chaos. Ani Caizergues défend une "archéologie plastique" tout à fait unique et plutôt sociale. Bernard Jouanne, quant à lui, étire d'immenses formats de scènes et d'impressions hivernales, en une série "d'épidermes de glace."

http://www.midilibre.fr/gard/aulas/