jeudi 17 mai 2012

Nuits sonores : le concert événement

Festival autoproclamé sans tête d’affiche, les Nuits sonores trichent un peu chaque année via des “concerts spéciaux” particulièrement relevés. En vedette de l’édition 2012, New Order, premier groupe à avoir réconcilié fans d’indie-rock et de danse électronique.
Ironie de l’histoire (du rock), on doit la naissance de l’un des plus grands groupes des années 1980 à un acte de décès. Celui de Ian Curtis, en 1980, chanteur et âme tourmentée de Joy Division, dont New Order est l’émanation. Si Curtis, inventeur avec ses collègues d’une forme de rock froide et terrifiante comme on n’en avait jamais entendu – et comme on n’en entendra sans doute plus jamais – ne s’était pas pendu à un séchoir à linge dans sa cuisine un jour de déprime, sans doute New Order n’aurait-il jamais existé. Pas question en effet pour les trois membres restants de Joy Division – Bernard “Barney” Sumner, Peter Hook et Stephen Morris – de continuer sous ce nom sans Curtis (ni même aucun autre des membres du groupe, avaient-ils un jour convenu). Convoquant la femme de Morris, Gillian Gilbert, New Order naîtrait donc des cendres de Joy Division.

Blue Monday

La musique de New Order est partie pour suivre la voie sombre tracée par Joy Division, auquel le groupe emprunte l’un de ses titres mythiques, le sémillant Ceremony. Jusqu’au jour où se produit un autre incident, alors même que le groupe est de plus en plus influencé par la musique électronique : après avoir fabriqué lui-même un séquenceur, Bernard Sumner fait une erreur de branchement en studio, en le reliant à la prise dévolue à la sortie batterie. Le son qui en résulte fera le reste.
En même temps que le titre Everything’s Gone Green, naît le style New Order, ce synthé saccadé reconnaissable entre mille, convoquant une rythmique qui bégaierait elle-même les mélodies. Les tubes ....la suite sur ce lien..... http://www.lyoncapitale.fr/Journal/univers/Culture/Evenements

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