Ces oiseaux sont différents des autres perroquets granivores ou frugivores. Ils se délectent de nectar et de pollen, grâce à une petite langue en forme de pinceau. Ce mode d’alimentation fait de cette nouveauté l’une des « attractions » les plus prisées du site.
Le public peut directement donner la becquée à l’aide de petits gobelets remplis de nectar, vendus 0,50 centime d’euro. Le badaud n’a pas l’impression de se faire plumer mais de vivre des sensations assez inhabituelles.
« Ce n’est pas donné à tout le monde de pouvoir nourrir un lori », fait justement remarquer le bien nommé Christophe Bec, responsable animalier aux nombreuses heures de vol dans le métier.
Un autre itinéraire est proposé à l’intérieur de la volière, réalisée en grande partie avec des matériaux naturels de la toute proche réserve départementale. Gratuit et plus court, ce sentier permet d’observer simplement ces nouveaux résidents.
Originaires d’Australie, les loris présentés à Villars-les-Dombes sont nés en captivité et proviennent d’éleveurs privés de cinq pays d’Europe. Chaque oiseau coûte en moyenne 200 euros.
Pas étonnant que le directeur du parc Emmanuel Visentin et son équipe soient aux petits soins pour ces pensionnaires, arrivés en Dombes par vagues successives depuis novembre dernier. Un suivi sanitaire a été nécessaire pour s’assurer de l’absence de maladies transmissibles.
Mais le parc a également prévu un service conseil et prévention pour éviter d’éventuels débordements lors du nourrissage au contact de visiteurs trop enthousiastes ou impressionnés par ces drôles de zozios… « L’avantage c’est qu’en cas de cri ou de réaction brusque d’une personne, l’oiseau part », précise Christophe Bec. Cette proximité possible avec l’homme ne s’est pas faite en un battement d’aile.
Tout l’hiver, les soigneurs ont habitué leurs protégés à venir leur manger dans la main. Et une période d’acclimatation, puis d’observation dans leur nouvel environnement aura été nécessaire. Même la réalisation de ce chantier ne fut pas une mince affaire pour respecter les délais. La vague de grand froid de février ayant interrompu les travaux, retardant ainsi d’une quinzaine de jours l’installation des oiseaux dans la volière. Mais depuis deux mois et l’ouverture du site, ce n’est plus qu’un lointain souvenir
L'année des perroquets :
Cette année sera celle des perroquets au parc des Oiseaux, qui propose une saison sur ce thème avec des échanges, des animations, des spectacles.Près d’un tiers des espèces de perroquets est menacé actuellement en grande partie, à cause de la déforestation et du trafic d’oiseaux. Le site s’est d’ailleurs engagé dans la sauvegarde du perroquet du Cap, l’espèce la plus menacée du continent africain. L’association des Amis du parc avait déjà financé, en 2006, la venue d’un couple d’Ara canindé, une espèce vivant en Bolivie, elle aussi en grand danger. Le trafic de perroquets est le troisième plus important, après la drogue et les armes. Il pèse plusieurs milliards de dollars par an. Des conférences sur ce sujet sont programmées les 8 et 15 septembre.
Tous les jours à 14 h 45, une rencontre gratuite et sans réservation est organisée avec un soigneur passionné par les perroquets. Une exposition photos à la nurserie du parc et une autre à la cité des perroquets permettent aux visiteurs d’en apprendre un peu plus sur ces oiseaux à l’intelligence très développée.
Pratique :
par A46 sortie Villars- les-Dombes, RD 1083.
En juillet et août, ouverture du guichet de 9 h 30 à 18 h 30 - Fermeture du parc à 20 heures. Adulte : 14 €,
enfant (3 à 12 ans inclus) : 11 €. Gratuit pour les moins de 3 ans.
Forfait famille à la journée (2 adultes + 2 enfants de 3 à 12 ans) : 44 €.
3 e enfants et suivants : 9 €. Senior (+ de 65 ans) : 12 €.
www.parcdesoiseaux.com.
http://www.leprogres.fr/actualite/2012/07/15/parc-des-oiseaux-une-nouvelle-attraction-unique-en-europe
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