Un grand concert sera donné dimanche à la basilique pour clôturer les festivités officielles du 8e centenaire.
LES festivités officielles du 8e centenaire de la cathédrale touchent à leur fin. Et on terminera en beauté -on a presque envie de dire en fanfare, si le terme n'était pas vraiment approprié- ce dimanche 23 octobre, avec un grand concert dans les murs de la… basilique Saint-Remi ; là seront réunis une foule d'artistes, orchestre, choristes et soliste, en l'occurrence la soprano Annick Massis (voir par ailleurs). Mais c'est « toute cette fin de semaine qui est importante » pour Bernard Poret, le président des Amis de la cathédrale, association organisatrice : « Il y aura d'abord le colloque international, qui débute ce jeudi, où il est vrai que les Rémois ne sont invités que dans la limite des places disponibles à la médiathèque (voir aussi notre édition d'hier mercredi) ; en revanche, ils sont largement invités à la conférence donnée ce jeudi soir à la cathédrale (20 h 30), ouverte au public, gratuite, et qui sera animée par un conférencier au CV extraordinaire, Willibald Sauerländer. »
Et puis il y aura le samedi soir à 18 h 30, à la cathédrale toujours, un concert de musique médiévale par l'ensemble Beatus, quelques jeunes de la Maîtrise et le chœur grégorien de Champagne-Ardenne. Là ce sera payant, mais « nous avons fixé des tarifs bas, commente le président organisateur, 5 ou 7 euros. »
Saint Remi le trait d'union
Quant au dimanche, il sera marqué par trois événements distincts : dans l'ordre chronologique la messe de 11 heures à la cathédrale, qui comportera une solennité particulière puisque ce sera celle de l'anniversaire de la « dédicace » (la consécration) du bâtiment ; ensuite le grand concert à Saint-Remi à 17 heures. « Pourquoi à Saint-Remi ? commente M. Poret, tout simplement parce qu'il était matériellement impossible d'installer à la cathédrale les gradins, les praticables et tout le matériel pour le concert avec la messe du matin… » Cela dit, cet épisode concernant la cathédrale mais ayant lieu à la basilique ne chagrine pas outre mesure l'organisateur : « Saint Remi ne constitue-t-il pas un vrai trait d'union entre les deux monuments, lui qui a baptisé Clovis dans l'un et donné son nom à l'autre ? »
Enfin, dans la soirée, ce seront les dernières représentations du remarquable « rêve de couleurs », illuminant la façade de Notre-Dame. Il faudra ensuite attendre le marché de Noël pour les revoir. Et quand les projecteurs s'éteindront ce soir-là, on pourra dire que le 8e centenaire aura vécu. Enfin officiellement. Et on pourra, du côté des organisateurs, souffler un bon coup, et du côté des amoureux de la cathédrale, se projeter déjà vers l'année suivante, où l'on fêtera le 50e anniversaire de la réconciliation franco-allemande. Mais ceci est une autre histoire…http://www.lunion.presse.fr/article/culture-et-loisirs/cloture-en-musique-pour-les-800-ans-de-la-cathedrale
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