« De nombreux soins ont été apportés à l’édifice : réfection de la toiture, consolidation des piliers, création d’un ascenseur, ouverture d’un nouveau passage dans la muraille gallo-romaine, etc. », rappelle la maire de Senlis, Pascale Loiseleur.
Une liste non exhaustive, dont la facture finale a fini par atteindre la somme conséquente de 3,7 M€ HT. Fort heureusement, 81% de ce total est couvert par des subventions et les dons d’un très généreux mécène qui a préféré garder l’anonymat. « Les collections ont été enrichies, d’autres musées nous ont prêté des œuvres », ajoute Marie-Christine Robert, adjointe au maire chargée de la culture.
Des Romains à SéraphineLe résultat vaut bien toutes ces années de patience. Le parcours du public démarre au sous-sol, avec la partie archéologie et la remarquable collection de 210 ex-voto en pierre, la plupart retrouvés dans un temple gallo-romain en forêt d’Halatte. On passe ensuite dans ce qui devait être la cave d’une villa gallo-romaine, avec la muraille et un cheminement pavé. Retour ensuite au rez-de-chaussée pour en finir avec la section archéologie et admirer le buste rénové de l’empereur Vespasien et des pièces de l’époque médiévale.
Changement d’étage, mais aussi d’époque, pour accéder au premier à la chapelle du chancelier Guérin dédiée à l’œuvre du peintre senlisien Thomas Couture. Après une salle contenant des toiles allant du XVIIe au XXe siècle, c’est une salle spéciale Séraphine Louis et les primitifs modernes qui attend le visiteur, avec notamment de très grandes toiles comme « les Grandes Marguerites ». Pour découvrir la galerie Renaissance, il faudra attendre octobre, lorsque le musée sera officiellement inauguré, dans son intégralité cette fois-ci.
http://www.leparisien.fr/oise-60/le-musee-d-art-et-d-archeologie-rouvre-enfin-au-public-24-06-2012-2063008.php
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