Le caméscope de poche connaît un essor fulgurant en France. Selon les chiffres de l'institut GFK publiés fin janvier, il a représenté 40 % des 850.000 caméscopes vendus dans l'Hexagone en 2010. Si la jeune génération, adepte des réseaux sociaux, est le cœur de cible de ces « pocket cams » (près de 400.000 exemplaires vendus en une seule année), on ne peut pas parler d'un phénomène de niche.
Les raisons d'un tel succès
> Leur taille très réduite permet de les avoir toujours sur soi, prêtes à jaillir pour immortaliser un instant fugace.
> Très simple d'utilisation, leur ergonomie se limite souvent à un bouton d'enregistrement, quelques paramètres à régler et une solution logicielle pour télécharger les vidéos vers des sites tels que Facebook, YouTube ou Dailymotion.
> Et bien sûr, leur prix : moins de 200 €.
Mais les mini-caméras ont des défauts
> Elles ne peuvent embarquer un système de lentilles aussi puissant que des caméscopes traditionnels, mieux armés également en terme de capteur. Le rendu de l'image est de bonne qualité en pleine lumière, mais souffre dès les premières contraintes. Les travellings rapides, les images de nuit ou dans des intérieurs altèrent les couleurs.
> Les zooms sont généralement numériques, c'est-à-dire qu'ils étirent l'image pour grossir un élément.
> On peut enfin reprocher leurs stabilisateurs peu efficaces ou carrément absents, provoquant des images parfois tremblantes, à moins d'avoir une posture digne d'une statue.
Conclusion
> Loin d'être un produit dédié aux vidéastes soigneux du cadrage et de la qualité, ces mini-caméras sont avant tout des outils de convivialité et de partage
http://www.francesoir.fr/loisirs/nouvelles-techno/mini-cameras-
c-est-dans-poche-73253.html
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire