samedi 6 octobre 2012

EXPOSITION / Le Japon sous l'œil de Tibo Dhermy

Un photographe saint-quentinois expose ses clichés sur le Japon après le tsunami qui a ravagé le pays en mars 2011.
L'espace Saint-Jacques accueille actuellement une exposition retraçant le Japon, « Le Jour d'après ». Soit après le tsunami survenu le 11 mars 2011 sur la côte nord-est du Japon, dans la région de Tohoku. Tibo Dhermy, Saint-Quentinois de naissance, explique ce qui l'a conduit à ces photographies, qui relatent différentes étapes de la construction .
Vous êtes originaire de Saint-Quentin ?
Je suis de Saint-Quentin. J'habite à Saint-Quentin-en-Tourmont., à deux heures de l'Aisne. Mais mon père habite toujours Saint-Quentin.

Depuis quand êtes-vous photographe ?
Je suis photographe depuis 1993. J'ai fait plutôt du grand reportage. Je suis parti pendant quatre ans en Russie. Et je fais de la pub et de la mode. J'ai fait des petits écarts.

Mais vous n'aviez pas de formation ?
J'avais pas vraiment de métier. Avant, j'ai une formation de philosophie. J'étais prof de fac à Grenoble.

Comment êtes-vous devenu photographe ?
C'est en Russie que j'ai commencé à travailler avec la photo. Je travaillais pour ma thèse sur les minorités. Et donc je trouvais ça plus intéressant de raconter leur histoire en images. Je me suis formé sur le tas.

Et pourquoi le Japon ?
En fait, je vais régulièrement au Japon depuis une dizaine d'années. Après le tsunami, j'ai voulu y retourner, manifester mon soutien. L'idée, c'était de faire l'état des lieux. Et comment ils allaient se réinventer. Réinventer leur habitat. Et réinventer leur rapport à la nature. Parce que la côte de Tohoku, c'est une côte sauvage . Donc comment ils vont refaire un paysage, faire table rase du passé.

Pour ces reportages, vous passez beaucoup de temps sur place ?
J'y retourne tous les six mois. Et j'y passe une dizaine de jours par mois.

Comment en êtes-vous venu au Japon ?
C'est ma passion pour leur culture, leur pays. J'y allais régulièrement pour faire des reportages. Je me suis arrangé pour avoir des reportages là-bas.

C'est la première fois que vous exposez à Saint-Quentin ?
Oui. En fait, c'est une discussion avec Xavier Bertrand. Après, j'avais parlé de faire ce travail sur le Japon. Et l'espace Saint-Jacques est un bel espace. J'espère refaire des expositions ici.

Vous avez d'autres projets en cours ?
En ce moment, le Japon, en soi, c'est un projet sur du long terme. Voir comment ils vont se reconstruire. Après, j'ai d'autres projets sur le paysage. En fait, les derniers paysages du monde, encore reculés, loin des hommes ; des déserts arides, des montagnes…



Exposition à l'espace Saint-Jacques, visible jusqu'au 7 octobre.

http://www.aisnenouvelle.fr/article/culturaisne/exposition-le-japon-sous-loeil-de-tibo-dhermy

jeudi 4 octobre 2012

Beaumont-sur-Lèze. Le cimetière animalier fête ses 40 ans

La France compte une vingtaine de cimetières animaliers. Le plus ancien fut créé en 1899 à Asnières près de Paris. L'histoire de celui de Beaumont sur Lèze s'est écrite peu à peu. Tout a commencé en 1972 : Maurice Massonnier a proposé à ses amis proches d'inhumer leurs animaux domestiques chez lui, sur un terrain vaste et boisé. Le propriétaire de ses terres ne se doutait pas à l'époque de la tournure que prendraient les évènements. En effêt, l'idée généreuse a fait son chemin et séduit les amis des animaux du sud Toulousain et des environs. Commencait alors, involontairement, pour Maurice Massonnier, une belle aventure que cet homme au grand cœur poursuivit avec passion et ardeur tout au long de sa vie. Animés par la volonté de garder «leurs bébés» près d'eux après leur mort, de pouvoir venir fleurir leurs tombes, près de chez eux, dans un endroit calme, propice au recueillement, les clients ne se sont pas fait prier ! C'est le paradis pour les animaux… Qu'ils soient à plumes, à poils, dotés de carapace ou d'écailles, chiens, chats, lapins et divers animaux de compagnie de moins de 40 kg y reposent en paix. On compte aujourd'hui 800 sépultures. Une page s'est tournée en 1991, au décès de Maurice Massonnier qui a laissé derrière lui une œuvre inachevée. Une association a alors été créée pour assurer la continuité et la perrénité de ce lieu de mémoire. Chaque année, début octobre, le cimetière des animaux ouvre ses portes au grand public, c'est l'occasion d'une balade culturelle et agréable car le site est exceptionnel et l'on en ressort empreints d'émotions après lecture des messages d'amour et des souvenirs touchants que laissent les propriétaires qui témoignent chacun à sa manière, leur attachement incroyable à leurs tout petits qui ont partagé leur vie. D'où l'importance pour eux d'un tel endroit !
Aussi, samedi 6 et le dimanche 7 octobre, un vibrant hommage sera rendu au fondateur, bienfaiteur et ardent défenseur de ce lieu unique dans la région, pour célébrer le quarantième anniversaire du cimetière animalier et les 20 ans d'existence de l'association «Maurice Massonnier».

http://www.ladepeche.fr/article/2012/09/30/1452616-beaumont-sur-leze-le-cimetiere-animalier-fete-ses-40-ans.html

mardi 2 octobre 2012

L'Eglise, version 2.0 : le diocèse de Lyon fait le buzz sur le web

Le diocèse de Lyon vient de publier sur son site internet une vidéo déjà vue près de 2000 fois sur Dailymotion et 5000 sur Youtube.
Intitulé "Vatican 2.0", le clip, conçu à la façon des publicités Google, propose sur le ton de l'humour de télécharger une "mise à jour de votre Eglise", avec des interactions avec les différents réseaux sociaux. Il s'agit en fait de promouvoir un événement qui aura lieu le 14 octobre prochain à Eurexpo près de Lyon : les festivités pour les 50 ans du concile Vatican II, qui symbolise l'ouverture de l'Eglise catholique au monde moderne, liée notamment aux avancées technologiques.

http://www.lyonmag.com/category/35/high-tech

lundi 1 octobre 2012

Pommard : Tapis rouge pour la culture

Les Rencontres de Pommard réservent de nombreuses surprises aux visiteurs. Pour sa deuxième édition, les artistes membres de l’association des Grands Ateliers de France reviennent avec de nouveaux confrères. « Une rencontre qui a débuté… par hasard. Comme d’habitude », sourit Cécile Lepers, la directrice générale du château de Pommard. « Quand nous avons refait nos étiquettes et blasons, en 2009, nous étions épaulés par un designer. Celui-ci nous a parlé des Grands Ateliers de France. Pour lui, nous avions beaucoup de choses en commun, des valeurs, une étique, etc. ». Le temps passe, mais l’idée trotte dans la tête de Cécile Lepers.
Quelques années plus tard, au détour d’un déplacement à Paris, elle entraîne le propriétaire du château de Pommard, Maurice Giraud, à la rencontre du président de l’association. « Il était un peu réticent au début, mais lors de cette rencontre, nous avons eu un vrai coup de cœur. »
Ces artistes, cooptés au sein de leur association, représentent des métiers surprenants, parfois en voie de disparition : la marqueterie de paille, la sculpture sur ivoire ou encore un facteur de clavecin. « Ces hommes et ces femmes ont une démarche de transmission de leur passion. On est un peu dans l’esprit des Compagnons », estime la directrice.

Un château sort de l’ombre

Cette année, ils seront 23 à faire le déplacement depuis les quatre coins de la France pour présenter leurs œuvres. « Ce ne sont pas des objets, c’est de l’Art », répète Cécile Lepers, exemple à l’appui : « J’ai découvert un sac à main en galuchat – de la peau de raie tannée – dont le fermoir avait été fait avec un morceau de météorite. Il y avait tout un concept derrière, l’artiste avait voulu réunir océan et cosmos ».
Le château de Pommard se veut mécène de ces artistes. C’est un peu pour cela que la directrice a insisté sur un point : « L’année dernière, ils nous avaient surtout ramené des grosses pièces. Des ­contacts ont été pris. Mais on ne vend pas facilement un paravent à 40 000 €. J’ai voulu que, cette année, il y ait des objets un peu plus accessibles ».
Autre surprise réservée aux visiteurs : l’exposition se déroulera dans “l’autre” château de Pommard. Tantôt appelé château “Marey-Monge” ou château “Laplanche”, celui-ci a toujours été une demeure d’habitation. « Construit en 1726, le château de Pommard appartenait à la famille Marey-Monge pendant la Révolution. Craignant la confiscation comme bien national de la bâtisse, ils ont préféré la vendre, ne conservant que les vignes. Seulement, quand ils ont voulu la racheter, le nouveau propriétaire n’a pas voulu. Alors, ils ont arraché quelques plants de vignes pour construire ce deuxième château », raconte Cécile Lepers. La famille Laplanche rachète l’édifice en 1936. En 2003, Jean Laplanche, psychanalyste émérite, décide de revendre son château au propriétaire du domaine de Pommard. Il en conservera l’usage jusqu’à sa mort. L’homme décède en mai dernier. Maurice Giraud laisse, comme convenu, quatre mois aux héritiers pour emporter tout ce qu’ils souhaitent. C’est ainsi, qu’il y a une semaine, le château “Marey-Monge” passe entre les mains de son dernier acquéreur. « Les Laplanche étaient des intellectuels, des gens très discrets. Je pense que beaucoup de curieux vont apprécier de découvrir ce lieu d’exception », croit savoir Cécile Lepers. « Tout est resté “dans son jus”. C’est un endroit ­incroyable, entouré d’un parc magnifique, où nous pourrons organiser à l’avenir de nombreuses manifestations comme celle de ce week-end ».

http://www.bienpublic.com/edition-de-beaune/pommard

dimanche 30 septembre 2012

Vieilles Charrues. Le directeur s'en va

Les Vieilles Charrues vont changer de tête. Loïck Royant, directeur depuis janvier 2009, a, en effet, décidé de quitter le festival pour s'en aller vers d'autres projets. Une information qui circulait depuis hier et qui a été confirmée ce matin par l’association par le biais d'un communiqué de presse.
Dans ce communiqué, les
Vieilles Charrues indiquent que Loïck Royant quittera ses fonctions début 2013. "Une décision mûrement réfléchie qu’il a annoncée aux coprésidents des Vieilles Charrues à l’issue de la dernière édition du festival". Et de citer Loïck Royant : «J’ai passé quatre années très belles, fortes en émotion, entouré d’une équipe performante et très attachante. Grâce au festival, j’ai fait de très belles rencontres et vécu des moments magiques».
>> Revoir sur l'édition 2012 des Vieilles Charrues

http://www.letelegramme.com/local/finistere-sud/chateaulin-carhaix/carhaix/vieilles-charrues-le-directeur-s-en-va-25-09-2012-1850483.php