jeudi 6 octobre 2011

"Ma Tante est épatante !": une expo inédite sur l'histoire du Mont-de-piété

Le Crédit municipal de Paris (surnommé "Ma Tante"), va ouvrir jeudi son propre musée et sa toute première exposition intitulée "Ma Tante est épatante" retraçant l'histoire croustillante des prêts sur gage à l'ancien Mont-de-piété.
Le Crédit municipal de Paris, sorte de baromètre économique et social, connaît toujours en ces temps de crise une activité en constante augmentation avec, entre 2007 et 2010, une envolée des dépôts de 57% en valeur et 25% en nombre.

Rien qu'entre le mois d'août 2010 et août 2011 les dépôts ont augmenté de 34% en valeur et de 18% en nombre, a annoncé mardi l'institution.

L'exposition "Ma Tante est épatante" est selon le Crédit municipal de Paris (CMP) "une première qui permettra aux curieux de découvrir l'illustre activité de prêt sur gage et son rapport aux Parisiens".

Depuis sa création en 1637, le Mont-de-piété a été au coeur de la vie économique de la capitale. Toutes les classes sociales ont eu recours au prêt sur gage, du Paris populaire à Victor Hugo, Joséphine de Beauharnais ou la comtesse de Castiglione.

Au fil du temps, l'institution s'est agrandie et acceptant toutes sortes d'objets, comme des hardes, des matelas, des automobiles...

L'exposition offre un panorama chronologique de l'institution, de sa naissance jusqu'à la Première guerre mondiale. Ma Tante traverse le XIXe siècle à travers les caricatures de Daumier, de photographies anciennes notamment. Elle présente aussi des anecdotes inattendues comme la réquisition par des révolutionnaires de fusils déposés en gage pour aller attaquer la Bastille le 14 juillet 1789.

("Ma Tante est épatante! Les Parisiens au Mont-de-piété", du 6 octobre 2011 au 5 janvier 2012, 55 rue des Francs Bourgeois, 75004 Paris. Exposition gratuite).

La dénomination "Ma tante" vient du prince de Joinville, un fils de Louis-Philippe (1830-1848), joueur invétéré, qui mit en gage sa montre pour rembourser ses dettes. Interrogé par sa mère la reine Marie-Amélie qui s'étonnait de ne plus voir le cadeau qu'elle lui avait offert, le fils assura qu'il l'avait oublié chez sa tante.
http://www.google.com/hostednews/afp/article/ALeqM5g9JgtMJEVXSKjIEfmLaHlSO_1gCA?docId=CNG.9777e96dde565a7e3b56c8ad40bc2c45.6c1

Aucun commentaire: