samedi 23 octobre 2010

Décédé à 16 ans après sa sortie d'hôpital

Eddy, 16 ans, est décédé au domicile familial, à Corcy, quelques heures après être sorti de l'hôpital de Soissons. Une disparition qui laisse plein de questions en suspens pour sa famille.


L'IMMENSE chagrin qui noue l'estomac de sa maman, Nadine Oudinot, est perceptible à chaque instant.
Le 16 septembre dernier à Corcy, près de Villers-Cotterêts, au petit matin, Eddy, 16 ans, s'en est allé, une disparition que Nadine ne pouvait pas imaginer, six jours plus tôt, lorsqu'elle a conduit son fils aux urgences du centre hospitalier de Soissons.


Syndrome de Lowe


Atteint du syndrome de Lowe, une maladie génétique très rares aux conséquences rénales, osseuses et oculaires, Eddy était accueilli à la Maison d'Éloïse, un institut médico-éducatif de Château-Thierry.
« Le 10, Eddy se plaignait de la jambe. Je l'ai amené aux urgences où on lui a posé une attelle pour une fracture au fémur. Il avait l'air de bien la supporter » confie la mère de famille.
Le 15, pourtant, l'adolescent a été pris d'une fièvre importante. « Il ne mangeait pas et sa jambe était très gonflée », explique Nadine Oudinot qui a immédiatement décidé de retourner à l'hôpital de Soissons. Là, il a été tout d'abord pris en charge aux urgences puis conduit aux urgences pédiatriques.
« On lui a changé son attelle et on m'a dit de ne pas m'inquiéter, que c'était viral et que cela allait passer », témoigne Nadine, qui est donc repartie à Corcy avec Eddy.


Une embolie ?


Le lendemain matin, elle a trouvé son fils inanimé dans son lit. Les sapeurs-pompiers de Villers-Cotterêts et l'équipe médicale du Smur soissonnais n'ont rien pu faire pour le garçon qui est décédé, plongeant dans la douleur et l'incompréhension ses parents, sa sœur et ses deux frères, dont l'un s'est marié le 11 septembre.
« Apparemment, il aurait fait une embolie pulmonaire, mais je n'en sais pas plus. J'ai écrit au centre hospitalier pour savoir quelle était la cause du décès mais je n'ai toujours pas eu de réponse », indique Nadine Oudinot, qui a réécrit ensuite sur les conseils du service juridique sa compagnie d'assurance pour avoir le dossier médical.
« Le 6 octobre, j'ai reçu un courrier où l'on me demandait des copies de mon livret de famille. Depuis, je n'ai aucune nouvelle », constate-t-elle.
« Ça n'était pas une fracture qui pouvait le faire mourir. Il y a deux mois, il avait été opéré des hanches et ça allait impeccable », note Nadine Oudinot, qui s'étonne que son fils « n'ait pas eu de piqûres pour prévenir la phlébite. Je voudrais savoir pourquoi mon fils est décédé aussi rapidement. Je me pose des questions. »


http://www.lunion.presse.fr/article/aisne/decede-a-16-ans-apres-sa-sortie-dhopital

Grèce: une Française portée disparue

La police grecque a lancé aujourd'hui des recherches sur le massif de l'Olympe, dans le nord de la Grèce, pour retrouver une ressortissante française signalée disparue, a indiqué une source policière de la ville proche de Salonique.


Selon l'alerte donnée par sa famille, Céline Chaubaroux, âgée de 37 ans, n'a pas donné de trace de vie depuis le début du mois d'octobre, alors que habituée des voyages, elle communique habituellement régulièrement avec ses proches, a précisé la même source.


Les autorités consulaires françaises suivent l'affaire en étroite collaboration avec la police grecque, a indiqué une source consulaire à l'AFP. La police a lancé les recherches sur le massif de l'Olympe sur la base de témoignages d'habitants indiquant que la jeune femme s'était renseigné sur les sentiers de randonnée dans la zone.


http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2010/10/22/97001-20101022FILWWW00674-grece-une-francaise-portee-disparue.php

vendredi 22 octobre 2010

Elle sabote le parachute de sa rivale : 30 ans de prison

Après presque un mois d'un procès qui aura passionné tout le pays, la Belgique connait enfin l'épilogue de l'affaire «Els Clottemans.» Une affaire machiavélique où une banale histoire de rivalité amoureuse a conduit au plus horrible des crimes. Courant 2006, Els Clottemans fréquente Marcel Somers, un membre de son club de parachutisme.
Mais l'homme rencontre une autre femme : Els Van Doren, 38 ans, une mère de famille mariée à un bijoutier d'Anvers elle aussi membre du club. Se joue alors le début d'une tragédie qui aura une issue fatale.


Une menteuse pathologique et dangereuse


La jeune femme supporte très mal le triangle amoureux qui se noue, allant même jusqu'à envoyer des lettres anonymes à sa rivale. Quelques jours avant un saut en parachute en commun, le 18 novembre 2006, les membres du trio se réunissent par hasard chez Marcel Somers, où Els Clottemans se retrouve contrainte de dormir sur un matelas dans le salon tandis que Marcel Somers et Els Van Doren partagent le même lit. C'est à ce moment là que l'institutrice belge aurait eu l'occasion de saboter le parachute de sa rivale, qui était posé près d'elle.


Le jour du saut, Marcel Somers, Els Van Doren et un autre membre de leur club ont le temps de réaliser une figure en étoile tandis qu' Els Clottemans se tient à l'écart. Els Van Doren tentera ensuite, en vain, d'ouvrir son parachute, ainsi que celui de secours. Elle finit son saut 4000 mètres plus bas, dans un jardin. Tuée sur le coup.


Les soupçons des enquêteurs se portent très rapidement sur Els Clottemans. Malgré ses dénégations et aucune preuve matériel, c'est la seule à avoir eu à la fois un mobile et une occasion de saboter la parachute. Elle est en outre décrite aux audiences par les psychiatres comme «une menteuse pathologique et dangereuse».


Elle pourrait être remise en liberté dans 10 ans


Tout au long du procès, près de 200 témoins se sont relayés à la barre, parmi lesquels on retrouvait le mari et les enfants de la victime ainsi que de nombreux proches. Els Clottemans a été condamnée jeudi à 30 ans de réclusion, soit légèrement moins que la peine maximale -la réclusion à perpétuité- réclamée par le procureur, qui a demandé aux 12 jurés et aux trois juges professionnels de ne lui accorder aucune circonstance atténuante.


Selon le droit belge, elle pourra demander une remise en liberté conditionnelle après avoir purgé un tiers de sa peine, en cas de bonne conduite. Compte tenu de l'année passée en détention préventive, Els Clottemans pourrait donc en principe retrouver la liberté d'ici une petite dizaine d'années.


http://www.leparisien.fr/faits-divers/elle-sabote-le-parachute-de-sa-rivale-30-ans-de-prison-21-10-2010-1118268.php

jeudi 21 octobre 2010

L’aciérie de la peur fermée après un accident mortel

L’aciérie Iton-Seine de Bonnières-sur-Seine est à l’arrêt, probablement jusqu’à lundi. Les 80 employés de ce site, spécialisé dans la fabrication de ronds à béton, sont encore sous le choc après la mort de l’un des leurs, décédé mardi après-midi en manœuvrant près d’un des fours.
Vers 15 h 50, Clément, 21 ans, devait changer le carreau d’une caméra d’un des fours en passant entre deux portes coulissantes. Mais il s’est retrouvé piégé, coincé par une énorme porte pesant plusieurs tonnes. « Elle s’est refermée en quatre secondes, souligne une source proche de l’affaire. Il n’avait aucune chance de survivre. »
Les gendarmes de Mantes-la-Jolie sont chargés de l’enquête. Depuis mardi soir, ils ont posé des scellés pour empêcher l’accès à l’atelier. Les enquêteurs devront déterminer si la direction est fautive ou si Clément a commis une erreur. Mais le passé d’Iton-Seine, longtemps connu sous le nom d’« aciérie de la peur », ne plaide pas en sa faveur.
La société a déjà été condamnée trois fois par le tribunal correctionnel pour des homicides ou des blessures involontaires. Le jugement d’une quatrième affaire, qui a été plaidée le 11 octobre, doit tomber dans les prochains jours. « La société se targue d’avoir fait de nombreux efforts pour améliorer la sécurité, commente une source proche du dossier. Mais il y a encore du chemin à faire. Il n’y existe pas de procédure totalement sécurisée pour exécuter le travail que ce jeune homme devait effectuer. C’est inadmissible. »
Remonté, Manuel Lopez, le représentant de la CGT au comité du groupe Riva France, n’exclut pas de lancer une nouvelle procédure à l’encontre de l’entreprise pour « atteinte à l’intégrité physique et morale ». « Ce jeune venait juste d’être embauché et il était trop inexpérimenté pour intervenir seul sur ce type de manipulation », conclut le représentant.
La direction, elle, se dégage de toute responsabilité et évoque le non- respect des consignes comme cause du drame. « Il s’agit d’une banale opération », explique Vincent Smeeckaert, directeur du site. « Pour des raisons encore inconnues, l’employé n’a pas respecté la procédure », précise le responsable, encore sous le choc. « Iton-Seine a fait de gros efforts ces dernières années, abonde le maire de Bonnières-sur-Seine, Jean-Marc Pommier (Génération Ecologie). Nous faisons le point tous les six mois sur ce sujet sous l’égide du sous-préfet. » En janvier 2009, lors d’une visite, Brice Hortefeux, alors ministre du Travail, avait même salué les efforts d’Iton-Seine en matière de sécurité.
Embauché il y a seulement quel- ques semaines, Clément, originaire d’Elbeuf (Seine-Maritime), avait obtenu un bac professionnel avant de suivre une formation spécialisée dans l’électricité.
Pour soutenir les employés choqués par sa mort, la direction a décidé de proposer les services d’un psychologue dès aujourd’hui. Un comité d’hygiène et de sécurité des conditions de travail s’est tenu hier en présence de l’inspection du travail et se poursuivra vendredi matin.
http://www.leparisien.fr/yvelines-78/l-acierie-de-la-peur-fermee-apres-un-accident-mortel-21-10-2010-1117110.php

Versailles: le prévenu brûle son blouson... le tribunal est évacué

Ce prévenu, un toxicomane de 40 ans, a été arrêté mardi pour le vol d'un appareil photo numérique à l'hypermarché Auchan de Buchelay, dans les Yvelines.
Cet après-midi, vers 15 heures, alors qu'il devait comparaître devant le tribunal correctionnel et qu'il se trouvait dans le dépôt situé au sous-sol du tribunal de grande instance de Versailles, il a mis le feu à son blouson, avec un briquet qu'il avait caché aux policiers.


La fumée est passée par un conduit avant d'envahir le tribunal, indique Le Parisien.


Une partie du tribunal a donc été évacuée et les audiences ont été interrompues pendant une heure.


http://www.lepost.fr/article/2010/10/20/2274787_versailles-le-prevenu-brule-son-blouson-le-tribunal-est-evacue.html#xtor=AL-235

mercredi 20 octobre 2010

Affaire Grégory : les analyses de la dernière chance

La justice doit se prononcer mercredi sur la demande de nouvelles analyses souhaitées par les parents du petit Grégory Villemin, assassiné en octobre 1984, pour tenter de résoudre l'une des énigmes judiciaires les plus retentissantes de l'après-guerre.


La chambre de l'instruction de la cour d'appel de Dijon, chargée de l'enquête sur l'assassinat du petit Grégory, retrouvé noyé, pieds et poings liés, dans la Vologne (Vosges) le 16 octobre 1984, doit ainsi se prononcer sur la demande de "nouvelles investigations techniques", déposée en juin par Thierry Moser, avocat de Jean-Marie et Christine Villemin. L'avocat avait alors estimé qu'il s'agissait de "la procédure de la dernière chance". Lors de l'audience du 30 juin, la décision avait été mise en délibéré au 29 septembre, avant que la justice ne reporte sa décision au 20 octobre. "Nous sommes confiants et sereins. La cour d'appel de Dijon fait preuve de détermination et veut aller de l'avant. Est-ce que ces nouvelles pistes permettront d'aboutir ? Ça, c'est une autre paire de manches", avait déclaré à l'AFP Me Moser.


Pour la justice, il s'agit notamment d'autoriser l'analyse ADN d'un cheveu retrouvé sur le pantalon de l'enfant de quatre ans et d'une recherche complémentaire d'ADN "au coeur" des cordelettes qui avaient servi à l'entraver. Avec ce nouveau procédé de recherche sur un nombre d'échantillons faible voire unique, appelé LCN (Low Copy Number), les cordelettes devront être découpées et donc détruites. "Pour nous l'essentiel ce sont les cordelettes, car là on est très proche, on 'touche' le crime. C'est le point primordial", avait ajouté à l'AFP Marie-Christine Chastant-Morand, l'autre avocate de Jean-Marie et Christine Villemin.


Des prélèvements ADN relevés sur une dizaine de personnes


Autre "investigation technique" demandée, la comparaison entre les enregistrements de la voix du corbeau et les voix des différents protagonistes de l'affaire, telles qu'elles ont été recueillies par les journalistes de l'époque, des documents sonores conservés à l'Institut national de l'audiovisuel (Ina). Il est également question de chercher des traces digitales "sur la partie collante des enveloppes" et des traces de foulage (reliefs sur une page dus à la pression de l'écriture) sur la lettre de revendication du crime.
Le parquet général est allé dans le sens des époux Villemin concernant ces cinq demandes, "sous réserve de faisabilité" pour les trois dernières, avait déclaré à l'AFP le procureur général de Dijon, Jean-Marie Beney. "De notre côté, nous demandons en plus une série de prélèvements ADN sur une dizaine de personnes : des anciens collègues de Jean-Marie Villemin et des voisins ou anciens voisins des parents Villemin", avait poursuivi Jean-Marie Beney.


En revanche, le parquet général a requis le rejet des demandes concernant la recherche de micro-traces de contact sur l'anorak et le pantalon de Grégory et l'analyse des diatomées (micro-algues présentes dans l'eau) prélevées sur l'enfant, également souhaitées par Jean-Marie et Christine Villemin. En mai dernier, les espoirs de découvrir l'assassin du petit Grégory, grâce à une première série d'analyses ADN menée depuis des mois, avaient été balayés, le parquet général de Dijon annonçant qu'elles ne menaient à aucune piste.


http://www.lepoint.fr/societe/affaire-gregory-les-analyses-de-la-derniere-chance-20-10-2010-1251717_23.php

mardi 19 octobre 2010

De plus en plus de vols à l'étalage

Les vols dans les magasins ont reculé en France entre la mi-2009 et la mi-2010, avec une recrudescence des vols à l'étalage, compensée par de moindres vols de la part du personnel, selon une étude publiée aujourd'hui.


Les objets subtilisés, en général de petite taille et onéreux, notamment de marque connues, ont totalisé une valeur de près de 4,7 milliards d'euros, soit 1,36% du chiffre d'affaires des distributeurs, selon une étude du Centre de recherche dans la distribution (Center for Retail Research, basé en Angleterre), commandée par la société spécialisée dans la sécurité Checkpoint Systems.


L'année précédente, ces vols avaient atteint 4,9 milliards, soit 1,42% du chiffre d'affaires. Une contre-performance alors attribuée à la baisse des dépenses de sécurité en période de crise.


Cette année, on note une diminution des vols commis par le personnel grâce à "un renforcement de la formation et à une responsabilisation", mais l'étude recense aussi une hausse (+4%) des vols commis par les clients, indique Cédric Brossard, directeur marketing de Checkpoint Systems France.


Les "smartphones", chers et "facilement revendables" font leur apparition parmi les produits les plus volés. Au hit-parade des objets les plus volés, on retrouve toujours les vêtements en cuir, les lames de rasoir, les cosmétiques, les CD et DVD, les iPods, les consoles de jeu ou encore les produits alimentaires de prix élevé, comme la viande fraîche et les fromages.


En 2009-2010, la France s'inscrit exactement dans la moyenne mondiale: les vols ont représenté 1,36% du chiffre d'affaires des distributeurs, soit 87,50 milliards d'euros, contre 1,43% des ventes un an plus tôt, selon l'étude, réalisée auprès de 1.103 grands groupes de distribution dans 42 pays.


Le taux de "démarque inconnue" (différence entre les stocks théoriques et réels) a atteint dans le même temps 1,49% en Amérique du nord, 1,60% en Amérique latine, 1,62% au Moyen-Orient/Afrique, 1,29% en Europe (Russie incluse) et 1,16% en Asie-Pacifique.


En Europe, le montant moyen du vol à l'étalage s'élève à 113,97 euros (+21%) et celui du vol commis par le personnel à 1.760,17 euros (-5,6%).


http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2010/10/19/97001-20101019FILWWW00230-de-plus-en-plus-de-vols-a-l-etalage.php

lundi 18 octobre 2010

Essonne : deux personnes âgées meurent dans un incendie

Deux femmes de 102 et 83 ans sont décédées lundi matin dans l'incendie d'un appartement à Vigneux-sur-Seine (Essonne). Une autre, âgée de 74 ans, a été grièvement blessée et transportée à l'hôpital du Val-de-Grâce à Paris. Sept personnes ont été plus légèrement blessées et transportées vers les hôpitaux de Juvisy-sur-Orge (Essonne) et Villeneuve-Saint-Georges (Val-de-Marne).


Le sinistre a pris vers 5h20 dans un appartement du rez-de-chaussée, dans un immeuble qui compte trois étages. Un appartement a été totalement détruit. Les circonstances de l'incendie n'ont pas été précisées.


http://www.leparisien.fr/vigneux-sur-seine-91270/essonne-deux-personnes-agees-meurent-dans-un-incendie-18-10-2010-1114275.php

Nantes: procès d'un pédophile présumé

Le procés d'un homme, pédophile présumé, poursuivi pour des faits de viol, agressions sexuelles et exhibitions sexuelles à l'encontre de seize victimes mineures qu'il avait abordées près de plages de Loire-Atlantique, s'ouvre aujourd'hui devant la cour d'assise de Nantes, a-t-on appris de source judiciaire.


Le prévenu, un peintre publicitaire de 52 ans, a été interpellé le 28 août 2008 après plusieurs plaintes de petites filles agressées par un individu suivant un mode opératoire similaire. Il s'approchait de ses victimes lorsqu'elles se trouvaient isolées et leur demandait de l'aider à chercher ses clés égarées avant de les agresser ou de s'exhiber.


Plusieurs des agressions se sont déroulées à Saint-Brévin-Les-Pins (Loire-Atlantique).
Après son arrestation, le prévenu a reconnu la plupart des faits et l'expert qui l'a alors examiné a souligné que, chez lui, "le risque de récidive était considérable", ce qui a motivé son maintien en détention alors qu'il avait un casier judiciaire vierge.


Au fil de l'enquête, trois viols, quatre agressions sexuelles et huit exhibitions sexuelles ont été recensés, commis entre 2001 et 2008, sur des victimes âgées de 5 à 16 ans. Les viols portent sur des victimes de moins de dix ans au moment des faits. Au final, ce procés portera sur le cas de seize victimes dont dix se sont constituées parties civiles. Le procés doit se dérouler de lundi à vendredi et devrait normalement avoir lieu à huis clos, compte tenu de l'âge des victimes.


http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2010/10/18/97001-20101018FILWWW00345-nantes-proces-d-un-pedophile-presume.php

dimanche 17 octobre 2010

2 ans de prison avec sursis et 70.000€ d'amende requis contre l'huissier qui a détourné... 900.000€

Me Gilles V., 63 ans, huissier de justice à Paris, menait grand train de vie, avec plusieurs propriétés, une douzaine de véhicules, un bateau de 32 m à Cannes...
Une fortune estimée à plusieurs millions d'euros.


Jusqu'au jour où l'huissier a été incapable de financer ce train de vie fastueux et de rembourser ses emprunts.


C'est à ce moment-là qu'il a commencé à puiser dans les fonds qu'il détenait au nom de ses clients.


Des détournements évalués à 900.000 euros, précise Le Parisien.


Jeudi, la 13ème chambre correctionnelle de Paris, a requis contre l'ancien huissier, pour "abus de confiance aggravé" et "faux et usage de faux", deux ans de prison avec sursis et 70.000 euros d'amende.


L'officier ministériel avait été suspendu de ses fonctions, en mars 2006, avant d'être destitué.


Le jugement a été mis en délibéré au 16 décembre.


http://www.lepost.fr/article/2010/10/16/2267928_2-ans-de-prison-avec-sursis-et-70-000-d-amende-requis-contre-l-huissier-qui-a-detourne-900-000.html#xtor=AL-235